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Eva Paproth, Michiel Dusar, Martin J.M. Bless, Jos Bouckaert, André Delmer, Muriel Fairon-Demaret, E. Houlleberghs, Martin Laloux, P. Pierart, Yvonne Somers, Maurice Streel, Jacques Thorez & Jean Tricot

Bio- and lithostratigraphic subdivisions of the Silesian in Belgium, a review

(Volume 106 (1983) — Fascicule 2)
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Résumé

Un regain d'intérêt pour l'étude du Silésien (Namurien et Westphalien) en Belgique a entraîné une révision des échelles bio- et lithostratigraphiques. Il en résulte de nouveaux tableaux stratigraphiques. Ils représentent l'état actuel des connaissances et peuvent être considérés comme une base de développement futur des recherches. Un raffinement ultérieur des différentes zonations est aussi possible.

Les corrélations avec les stratotypes britanniques du Namurien sont basées sur les goniatites. La succession des goniatites du Namurien inférieur montre des lignées de nature phylogénétique. De telles lignées ne peuvent être identifiées si facilement dans le Namurien supérieur où les goniatites sont présentes seulement pendant des incursions marines de courte durée.

La microfaune marine (conodontes et foraminifères) est moins bien développée dans les dépôts belges du Silésien. On peut la comparer avec la biozonation en usage international mais une subdivision détaillée basée sur les conodontes, les foraminifères ou les ostracodes va au-delà des intentions du présent travail.

Généralement, les corrélations avec les stratotypes allemands du Westphalien sont fondées sur l'existence d'horizons marins "isochrones" qui constituent la trame des subdivisions de la série westphalienne, même quand les faunes ne sont pas très typiques (à l'exception de la base de l'étage Westphalien D qui est défini par la première apparition d'une plante fossile).

Des "tonsteins" supposés d'origine volcanique peuvent fournir un autre moyen de corrélations isochrones entre les bassins.

Des zones d' "assemblage" (parfois nouvellement définies) basées sur les lamellibranches non-marins, la mégaflore, les mégaspores et les miospores permettent d'utiliser les groupes fossiles les plus abondants dans des environnements sédimentaires paraliques, aux fins de corrélations et comparaisons avec les zonations standards. Des groupes fossiles moins importants pour cet objectif tels que les ostracodes, les arthropodes et les poissons sont brièvement cités.

Le développement lithologique des séquences silésiennes est illustré par une série de coupes qui se recouvrent partiellement. Elles ont été sélectionnées à cause de leur lithologie et/ou parce que leurs contenus en fossiles ont été étudiés récemment, et/ou parce qu'il reste des échantillons en nombre suffisant pour des recherches ultérieures.

Une nouvelle subdivision lithostratigraphique est proposée qui devrait se substituer aux "zones" actuellement en usage et dont les limites coïncident avec des limites d'étages et de sous-étages mais sont souvent employées dans un sens lithostratigraphique. La subdivision lithostratigraphique proposée est basée sur des changements sédimentaires majeurs et ses limites correspondent à des événements bien décrits.

Abstract

Renewed interest in the Silesian (Namurian-Westphalian) deposits in Belgium has prompted a revision of the bio- and lithostratigraphic scales. This has resulted in new stratigraphic charts. These represent the actual state of knowledge and may be considered as a basis for further research. There is no doubt that these will be improved by further exploration. Also a refinement of the different zonations may be possible.

Correlations with British Namurian stratotypes are based on goniatites. The lower Namurian goniatite succession shows phylogenetical lineages. Such lineages cannot be recognized so easily in the upper Namurian where goniatites appear only during short-lived marine incursions. The marine microfauna (conodonts and foraminifera) is less well developed in the Belgian Silesian deposits. Comparison can be made with international biozonations. But a detailed biozonal subdivision based on conodonts, foraminifera or ostracodes is beyond the scope of the present paper.

Generally, correlations with German Westphalian stratotypes are based on "isochronous" marine horizons which form the basic framework for the subdivision of the Westphalian series even when marine faunas are rather untypical (with the exception of the base of the Westphalian D stage, defined by the first appearance of a plant fossil). Presumably volcanic tonsteins may provide an additional way of isochronous interbasin correlations.

Assemblage-zones (sometimes newly defined) of non-marine lamellibranchs, megaflora, megaspores and miospores allow the utilisation of the most abundant fossil groups in paralic sedimentary environments for correlation and comparison with the standard zonations. Less important fossil groups for this tool such as ostracodes, arthropodes and fishes are briefly commented.

The lithological development of Silesian sequences is illustrated by a number of stratigraphically overlapping sections. These have been selected because their lithology and/or fossil contents had been investigated recently and/or because of the fact that sufficient rock samples are available for further research.

A new lithostratigraphic subdivision is proposed, which should substitute the actually used "zones" whose limits coincide with stage and substage limits but are often used in a lithostratigraphic sense. The proposed lithostratigraphic subdivision is based on major sedimentary changes, its boundaries on well-described events.

Om dit artikel te citeren:

Eva Paproth, Michiel Dusar, Martin J.M. Bless, Jos Bouckaert, André Delmer, Muriel Fairon-Demaret, E. Houlleberghs, Martin Laloux, P. Pierart, Yvonne Somers, Maurice Streel, Jacques Thorez & Jean Tricot, «Bio- and lithostratigraphic subdivisions of the Silesian in Belgium, a review», Annales de la Société géologique de Belgique [En ligne], Volume 106 (1983), Fascicule 2, 241-283 URL : https://popups.uliege.be/0037-9395/index.php?id=3173.

Over : Eva Paproth

Geologisches Landesamt Nordrhein-Westfalen, Krefeld, B.R.D.

Over : Michiel Dusar

Belgische Geologische dienst, Brussel, België. Service géolo­gique de Belgique, Bruxelles, Belgique.

Over : Martin J.M. Bless

Natuurhistorisch Museum, Maastricht, Nederland.

Over : Jos Bouckaert

Katholieke Universiteit Leuven, België. Belgische Geologische dienst, Brussel, België. Service géolo­gique de Belgique, Bruxelles, Belgique.

Over : André Delmer

Belgische Geologische dienst, Brussel, België. Service géolo­gique de Belgique, Bruxelles, Belgique.

Over : Muriel Fairon-Demaret

Université de l'Etat à Liège, Belgique.

Over : E. Houlleberghs

Katholieke Universiteit Leuven, België.

Over : Martin Laloux

Université   catholique   de   Louvain,   à   Louvain-la-Neuve, Belgique.

Over : P. Pierart

Université de l'Etat à Mons, Belgique.

Over : Yvonne Somers

Institut national des industries extractives, Liège, Belgique.

Over : Maurice Streel

Université de l'Etat à Liège, Belgique.

Over : Jacques Thorez

Université de l'Etat à Liège, Belgique.

Over : Jean Tricot

Kempense Steenkolenmijnen, Genk-Winterslag, België.