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- Volume 94 (1971)
- Fascicule 3
- Sur l'âge des uraninites de Kambove Ouest et de Kamoto Principal et révision des connaissances relatives aux minéralisations uranifères du Katanga et du Copperbelt de Zambia
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Sur l'âge des uraninites de Kambove Ouest et de Kamoto Principal et révision des connaissances relatives aux minéralisations uranifères du Katanga et du Copperbelt de Zambia
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Résumé
Deux spécimens d'oxydes d'uranium, l'un de Kambove Ouest, l'autre de Kamoto principal ont livré respectivement des âges de 555 ± 10 m.a. et de ≥ 582 ± 15 m.a. Ces nouveaux résultats permettent une meilleure interprétation des données déjà publiées (Cahen et al., 1961). Dans une zone nord, coexistent plusieurs générations (≥ 706 m.a., 670 ± 20 m.a., 620 ± 10 m.a., 555 ± 10 m.a. et 520 ± 20 m.a.) dérivant l'une de l'autre par remobilisation. Celle de ≥ 706 m.a. n'est pas nécessairement originelle mais sa localisation première pourrait avoir été très profonde; celle de 620 m.a. est la principale tandis que celle de 520 m.a. est très accessoire. Dans une zone sud, les générations suivantes coexistent : 520 ± 20 m.a., 468 ± 15 m.a., 365 ± 40 m.a. et 235 ± 30 m.a. La principale est celle de 520 m.a. qui est accompagnée de nombreux sulfures et dont le foyer se trouve au voisinage de la frontière Congo-Zambia. Dans les nappes de la partie occidentale de la « zone du cuivre », les minéralisations de ≥ 582 m.a. et de 520 m.a. doivent être considérées comme remobilisées à partir des minéralisations antérieures aux charriages. Dans l'ensemble les minéralisations uranifères correspondent à des élévations momentanées et partiellement locales de température dans un contexte régional en cours de refroidissement.
Abstract
Two specimens of uranium oxides, one from Kambove West, the other from Kamoto « principal » yield ages of 555 ± 10 m.y. and of ≥ 582 ± 15 m.y. respectively. These new results lead to a better interpretation of the formerly published results (Cahen et al., 1961). In a northern zone, mineralisations dated ≥ 706 m.y., 670 ± 20 m.y., 620 ± 10 m.y., 555 ± 10 m.y. and 520 ± 20 m.y. coexist and derive from each other by remobilisation. There is no indication that the ≥ 706 m.y. is the parent mineralisation, its original location may have been very deep; the 620 m.y. mineralisation is the most important whereas the one at 520 m.y. is very accessory. In a southern zone, the following generations coexist: 520 ± 20 m.y., 468 ± 15 m.y., 365 ± 40 m.y. and 235 ± 30 m.y. The most important mineralisation in this zone is the one at 520 m.y. which is accompanied by numerous sulfides; its focus is in the vicinity of the Congo-Zambia border. In the nappes of the western mines of Katanga, the mineralisations dated ≥ 582 m.y. and 520 m.y. are to be considered as remobilisations of earlier pre-thrust mineralisations. Considered together, the uranium mineralisations correspond to discrete and occasionally local temperature-rises in an otherwise cooling environment.