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- Tome 9 (1951)
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Étude morphologique et anatomique d'une fougère du Dévonien supérieur : le Rhacophyton zygopteroides nov. sp.
Résumé
En 1937, j'ai eu la bonne fortune de découvrir un gisement fossilifère dans le Dévonien supérieur qui a livré de belles empreintes de fougère se rapportant au genre Rhacophyton Crepin. Fort heureusement, l'ensevelissement in situ de plusieurs portions de cette plante avait conservé des connexions organiques qui ont permis la reconstitution partielle de son port. En même temps, une imprégnation d'hydroxyde de fer fixait l'anatomie du système vasculaire, le révélant dans la plupart des organes.
Ce double fait, exceptionnel chez les végétaux d'âge dévonien, a fourni les éléments d'une étude assez complète dont l'exposé ci-après est nécessairement scindé en deux parties complémentaires puisque jusqu'ici, la plupart des empreintes avec lesquelles celles du Rhacophyton zygopteroides peuvent être comparées, n'ont pas encore révélé leurs caractères anatomiques, tandis que les végétaux à structure conservée, qui montrent des affinités avec cette fougère, ne sont pas connus à l'état d'empreinte.
Par conséquent, la première partie est consacrée à la description morphologique des différents membres de la plante : tige, frondes végétatives, frondes fertiles, racines, suivie de leur reconstitution et de leur comparaison avec les formes apparentées. Parallèlement, la deuxième partie traite de la structure interne des mêmes organes, puis de la reconstitution de l'ensemble du système vasculaire qui est alors confronté avec celui des types anatomiques voisins.
Une troisième partie s'attache à des considérations générales et à des questions d'ordre divers tels que : le facies du gisement et l'extension géographique du genre Rhacophyton.
In fine, les principaux résultats acquis au cours de cette étude monographique sont sommairement récapitulés.
Le présent travail est basé en ordre principal sur les fouilles que j'ai effectuées et dont les spécimens sont déposés dans les collections du Service de la Paléontologie Végétale de l'Université de Liège.
Toutefois, l'étude comparative du matériel « en empreintes » et « en structure conservée » a nécessité le recours aux ressources de musées belges et étrangers où j'ai trouvé le concours le plus bienveillant. Je désire exprimer ici ma profonde gratitude à tous ceux qui m'ont aidée et que je cite ci-après.