Lejeunia, Revue de Botanique

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Damien ERTZ & Jean-Pierre DUVIVIER

FLORE ET VÉGÉTATION LICHÉNIQUES DE LA VALLÉE DE L'EAU D'HEURE (BELGIQUE)(suite 1)

(N° 176 (décembre 2004))
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1Lempholemma chalazanum (Ach.) B. de Lesd.

2Site 9 : cimetière de Walcourt (IFBL H4.47.31), 220 m alt., 1.2003, D. Ertz 2851 (BR).

3La présence de ce lichen en Belgique a été confirmée récemment (ERTZ 2003a). Il fut depuis mentionné de plusieurs cimetières en Flandre (VAN DEN BROECK & APTROOT 2003). C’est également dans un cimetière, parmi les graviers d’une tombe, que nous l’avons observé dans la vallée de l’Eau d’Heure. Cette espèce doit donc être beaucoup plus répandue dans notre pays au vu des habitats hautement artificiels qu’elle affectionne.  

4Leptogium byssinum (Hoffm.)Nyl.

5Site 17, 2.2003, J.-P. Duvivier & D. Ertz 3040 (BR, LG, hb Diederich, hb Duvivier); 5.2004, D. Ertz 6878 (BR).

6Ce cyanolichen n’était jusqu’il y a peu connu en Belgique que d’une localité, dans le district maritime (DIEDERICH & SÉRUSIAUX 2000). Nous l’avions découvert dans une seconde localité belge, à Oret, sur une surface de 1 à 2 m2 (SÉRUSIAUX et al., 2003). Des prospections ultérieures ont permis d’observer ce lichen sur les talus argileux du bord supérieur de presque toutes les excavations récentes à Oret. L’espèce pourrait être annuelle et ne fructifier qu’en hiver et au printemps. Elle est souvent accompagnée de Leptogium tenuissimum et de Steinia geophana. La poursuite des activités extractives semble nécessaire au maintien de ce groupement lichénique pionnier. L. byssinum ressemble extérieurement à Moelleropsis nebulosa, mais s’en distingue notamment par ses spores muriformes.

7Leptogium teretiusculum (Wallr.) Arnold

8Site 14, 4.2003, J.-P. Duvivier s. n. (hb Duvivier, BR).

9Ce cyanolichen est présent en abondance sur un talus proche de la tranchée de chemin de fer de Pry, sur des rochers calcaires en sous-bois clair de feuillus. L’espèce est très rare dans le district mosan.

10Leptogium tenuissimum (Dicks.)Körb.

11Site 13, 1.2003, D. Ertz 2983(BR)& J.-P. Duvivier. Site 17, 2.2003, D. Ertz 2990 & J.-P. Duvivier s. n. (BR).

12Ce cyanolichen n’était connu en Belgique que d’une seule localité, dans le district ardennais. Deux localités supplémentaires ont été trouvées au cours de la présente étude. L’espèce est particulièrement abondante à Oret, où elle colonise les talus argileux des rebords supérieurs des sablières.

13Marchandiomyces aurantiacus (Lasch) Diederich & Etayo

14Site 17, 2.2003, D. Ertz 3020 & J.-P. Duvivier (BR).

15Ce champignon lichénicole est nouveau pour le district mosan. L’espèce a été trouvée en parasite sur Physcia tenella, dans un peuplement du Xanthorion sur un tronc de Populus sp.

16Micarea denigrate (Fr.)Hedl. 

17Site 17, 2.2003, D. Ertz 3010 & J.-P. Duvivier s. n. (h). Sites 11 et 15 : observations de terrain.

18Ce lichen principalement épixyle est considéré comme très rare dans le district mosan. Nous l’avons observé dans des sites rudéralisés, sur les vieux poteaux en bois des clôtures et même sur des croix en bois dans un cimetière, toujours dans des conditions très éclairées. Il est donc vraisemblablement plus commun que ne le mentionne la checklist annotée de Belgique et du Luxembourg (DIEDERICH & SÉRUSIAUX 2000).

19Micarea lignaria (Ach.)Hedl. var. lignaria

20Site 10, 8.2002, D.Ertz 2565 (BR) & J.-P. Duvivier s. n. (h). Site 17, 2.2003, D. Ertz 3018(BR) & J.-P. Duvivier s. n. (h).

21Ce lichen est nouveau pour le district mosan. Il a été trouvé dans deux localités : un éboulis siliceux (site 10) et une lande à Calluna vulgaris dans une sablière (site 17). Dans ce dernier site, il pousse sur Campylopus introflexus, une mousse xérophile d’origine australe, introduite dans notre pays où elle s’est rapidement répandue pour devenir abondante, notamment dans les sablières. M. lignaria est plus répandu et abondant dans le district ardennais.

22Myxobilimbia lobulata (Sommerf.) Hafellner

23Site 28, 12.2003, D. Ertz 5695 (BR) & J.-P. Duvivier s. n. (h).

24Un petit peuplement de ce lichen terricole-muscicole a été observé dans la carrière de Montigny-le-Tilleul, tout près des groupements à Fulgensia fulgens. Il n’a été que rarement mentionné en Belgique (ERTZ 2003a).

25Paranectria oropensis (Ces.)D. Hawksw. & Piroz.

26Site 17, 1.2004, D. Ertz 5714 (BR). Site 20, 1.2003, J.-P. Duvivier & D. Ertz s. n. (hb Duvivier, BR).

27Ce champignon lichénicole a été récolté sur Physcia tenella sur branches de Salix caprea et de Prunus spinosa. On le repère aisément par ses périthèces de couleur orangée. L’espèce est nouvelle pour la Belgique.

28Polysporina simplex (Davies)Vĕzda

29Site 2, 10.2002, J.-P. Duvivier s. n. (h). Site 10, 11.2002, J.-P. Duvivier s. n. (h). Site 5 : observation de terrain.

30Ce lichen est nouveau pour le district mosan. Dans le district ardennais, il se rencontre sur les affleurements siliceux naturels (DIEDERICH & SÉRUSIAUX 2000). Dans la vallée de l’Eau d’Heure, nous l’avons observé sur schiste en forêt de Senzeille, sur bloc de grès à Vogenée et sur un talus siliceux exposé en bord de chemin au lac du Ry Jaune.

31Staurothele hymenogonia (Nyl.)Th. Fr.

32Site 2, 10.2002, J.-P. Duvivier (h). Site 15, 8.2002, D. Ertz 2572 (LG) & J.-P. Duvivier. Site 28, 12.2003, D. Ertz 5693 (BR) & J.-P. Duvivier (h).

33Cette espèce a été récoltée récemment dans de nombreuses localités belges grâce à une meilleure connaissance de son écologie (ERTZ 2003a). Dans la vallée de l’Eau d’Heure, elle colonise les petits cailloux sur sol rend-zinique de carrières de calcaire abandonnées.

34Steinia geophana (Nyl.)Stein

35Site 11, 6.2004, D. Ertz 6917 & J.-P. Duvivier (BR). Site 13, 1.2003, D. Ertz 2988 (BR) & J.-P. Duvivier. Site 17, 5.2004, D. Ertz 6880 (BR).

36Cette espèce pionnière a été récoltée sur la terre argilo-sabloneuse dans deux sablières et sur un morceau de bois écorcé dans une argilière. Elle n’était connue en Belgique que par une seule récolte, faite en 1967 à Angleur (DIEDERICH et al. 1991). Ce champignon, dont l’état lichénisé est peu évident, passe aisément inaperçu à cause de sa petite taille et pourrait donc être beaucoup plus répandu que les données actuelles le laissent supposer.

37Stereocaulon tomentosum Fr.

38Senzeille, remblais près de la voie ferrée entre la gare et le tunnel, schistes famenniens, 12.1948, P. Duvigneaud (h. J. Duvigneaud, LG) ; ibid., 3.1962, J. Lambinon 62/230 (fertile).

39Ce lichen n’était connu en Belgique que d’une localité dans le district mosan, à Senzeille, et d’une seconde dans le district ardennais. L’espèce est considérée comme disparue de Belgique, ayant été vue pour la dernière fois en 1962 à Senzeille. Cette dernière localité correspond au site 2 de la présente étude, où nous n’avons pas retrouvé l’espèce, de même que Stereo-caulon condensatum Hoffm. qui existait au même endroit (non revu depuis 1962) et qui n’a plus été observé récemment en Belgique que dans le district ardennais. LAMBINON & SÉRUSIAUX (1985) signalent que ces espèces ont disparu du site de Senzeille suite à l’altération et à la rudéralisation de la pelouse thermophile ouverte et rase, très piétinée.

40Stigmidium microspilum (Körb.)D. Hawksw.

41Site 1, 1.2004, observation de terrain. Site 2, 10.2002, J.-P. Duvivier s. n. (h). Site 3, 9.2002, D. Ertz 2698 (BR) & J.-P. Duvivier s. n. (h).

42Ce champignon lichénicole, strictement lié à Graphis scripta, est considéré comme très rare dans le district mosan (DIEDERICH & SÉRUSIAUX 2000). L’espèce semble toutefois assez répandue et abondante dans l’Entre-Sambre-et-Meuse d’après nos observations.

43Thelidium minutulum Körb.

44Site 17, 2.2003, D. Ertz 3040bis (BR) & J.-P. Duvivier s. n. (h).

45Ce lichen est abondant sur les cailloux sur sol argileux dans les peuplements de Leptogium byssinum à Oret. Il passe aisément inaperçu à cause de sa petite taille et ne se repère que par ses petits périthèces noirs sur la roche. Il est considéré comme très rare dans le district mosan, mais y est vraisemblablement plus répandu.

46Thelotrema lepadinum (Ach.)Ach.

47Site 1, 1.2004, D. Ertz 5700 & J.-P. Duvivier (BR).

48L’espèce a été observée en abondance sur les troncs de Quercus, Fraxinus et Acer dans la forêt de Senzeille, près des sources de l’Eau d’Heure (Fig. 6). Ce lichen, très rare dans le district mosan, serait un indicateur des forêts bien préservées et humides.

49Toninia verrucarioides (Nyl.)Timdal

50Site 6, 8.2002, D. Ertz 2590 (BR)& J.-P. Duvivier s. n. (h).

51C’est un lichen lichénicole inféodé au genre Placynthium (récolté ici sur P. nigrum). Il n’est connu en Belgique que du district mosan, où il est très rare. Dans la vallée de l’Eau d’Heure, il est présent sur une paroi calcaire exposée d’une petite carrière. Cette espèce est très proche de Toninia aromatica.

52Trapelia involuta (Taylor) Hertel

53Site 17, 1.2004, D. Ertz 5712 (BR).

54Ce lichen considéré comme très rare dans le district mosan, n’a été observé dans le territoire étudié que sur les petits cailloux d’une pelouse sableuse à Oret.

55Usnea ceratina Ach.

56Site 1, 1.2004, D. Ertz 5698 (BR).

57Plusieurs thalles de cette usnée ont été observés sur un tronc de Quercus de 1 m de diamètre près des sources de l’Eau d’Heure dans la forêt de Senzeille (Fig. 7). Ceux-ci y sont bien-portants et certains ont plus de 20 cm de long. L’espèce est nouvelle pour le district mosan. U. ceratina a disparu du district brabançon avant 1900, mais est encore localement abondant dans certaines régions du sud de la Belgique, notamment dans le bassin de la Semois. Cette usnée est indicatrice de forêts bien préservées et nécessite la mise en place de mesures de conservation. Espérons que le statut Natura 2000 actuel du site permettra son maintien. Comme nous ne l’avons pas observée sur les gros troncs voisins, la première mesure doit consister à préserver le seul arbre connu pour porter encore l’espèce dans la région.

58Verrucaria bryoctona (Th.Fr.)Orange

59Site 9, 1.2003, D. Ertz 2850a (BR). Site 26, 12.2002, D. Ertz 2817 (BR).

60Cette espèce terricole n’était connue en Belgique que d’une seule localité, dans le district maritime. Elle est donc nouvelle pour la Wallonie. Le lichen croît sur la terre graveleuse parmi les petites mousses acrocarpes sur un mur en béton éclairé du cimetière de Walcourt et sur le ballast de la gare de Jamioulx. Un Verrucaria terricole récolté sur la terre argileuse de la sablière de St-Aubin (site 13, D. Ertz 2985) pourrait être rapporté à V. bryoctona, mais se distingue par son thalle non superficiel et constitue peut-être un taxon différent.

61Vezdaea aestivalis (Ohlert) Tscherm.-Woess & Poelt

62Site 9, 1.2003, D. Ertz 2850b (BR).

63Cette espèce est nouvelle pour le district mosan. Le lichen a été récolté parmi des petites mousses acrocarpes sur la terre graveleuse sur un mur en béton du cimetière de Walcourt. L’espèce n’était connue en Belgique que du district ardennais, où elle est très rare (DIEDERICH & SÉRUSIAUX 2000). Elle peut facilement passer inaperçue à cause de sa petite taille et est probablement plus répandue que les données actuelles le laissent supposer.

64VI. DISCUSSION

65La vallée de l’Eau d’Heure, de par sa proximité avec la grande agglomération de Charleroi, est et a été fortement influencée par les activités humaines. Ces dernières ont engendré surtout des conséquences négatives sur la flore lichénique, via la destruction directe des milieux naturels ou semi-naturels ou l’altération de ceux-ci suite aux pollutions diverses, atmosphériques comme aquatiques, et à l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles. Seules les activités extractives semblent avoir eu l’effet inverse. Les affleurements rocheux ainsi créés, notamment dans les carrières, servent de milieux de substitution pour de nombreuses espèces. Certains peuplements lichéniques originaux fréquents dans la vallée mosane dinantaise et ses affluents tout proches, n’ont cependant pas été rencontrés dans la vallée de l’Eau d’Heure. Il s’agit surtout de ceux liés plus particulièrement aux affleurements rocheux calcaires naturels, comme par exemple les peuplements des rochers ombragés à Acrocordia conoidea, ceux des parois rocheuses abritées et éclairées à Caloplaca cirrochroa ou encore ceux dominés par des cyanolichens sur les parois soumises à des écoulements d’eau temporaires (ERTZ 2003a).

66Parmi les écosystèmes forestiers, la forêt de Senzeille, située en Fagne, se distingue nettement des bois du Condroz par sa plus grande richesse en lichens. Son originalité se remarque notamment par plusieurs espèces colonisant les gros troncs de Quercus robur et Q. petraea, dont Calicium adspersum, Chrysothrix candelaris, Normandina pulchella, Thelotrema lepadinum et Usnea ceratina.Ces espèces sont absentes dans les bois de la région sambro-condrusienne, où la végétation épiphytique des gros troncs de chênes est dominée par des espèces plus banales comme Lepraria incana, Chaenotheca ferruginea et Lecanactis abietina. Plusieurs facteurs sont probablement à l’origine de cette biodiversité lichénique plus élevée dans la forêt de Senzeille. La pollution atmosphérique permet d’expliquer la régression, tant qualitative que quantitative des lichens épiphytes au fur et à mesure qu’on se rapproche de la région industrialisée de Charleroi (ELENS 2003). Nous n’avons d’ailleurs observé nulle part dans le territoire étudié des espèces toxicosensibles telles que Anaptychia ciliaris et Ramalina fraxinea dans les alignements d’arbres le long des routes. Par ailleurs, la gestion forestière semble avoir plus ou moins préservé le site des sources de l’Eau d’Heure, comme en témoigne la présence de troncs de Quercus atteignant un mètre de diamètre. L’humidité ambiante importante du site est aussi favorable à une flore lichénique originale.  

67Parmi les lichens rencontrés dans le territoire étudié, d’autres espèces que celles mentionnées dans les commentaires particuliers sont considérées comme très rares dans le district mosan d’après DIEDERICH & SÉRUSIAUX (2000). Ce sont surtout des espèces liées aux rochers siliceux, plus fréquentes dans le district ardennais, comme Acarospora fuscata, Buellia aethalea, Cladonia caespiticia, C. gracilis, Diploschistes scruposus, Lecanora polytropa, Lepraria membranacea, Opegrapha lithyrga, Porpidia macrocarpa, P. soredizodes, Rhizocarpon reductum, Trapelia placodioides, …

68C’est une prospection encore trop partielle du territoire belge qui permet d’expliquer les nombreuses découvertes floristiques réalisées. Plusieurs espèces renseignées comme très rares dans la checklist de Belgique et du Luxembourg (DIEDERICH & SÉRUSIAUX 2000) ont été observées à plusieurs reprises. Ainsi par exemple, Lecanactis abietina, un lichen épiphyte aisément repérable sur le terrain, est présent dans toutes les chênaies des entités de Walcourt et Cerfontaine. Nous l’avons aussi rencontré dans d’autres régions du district mosan. Un travail important reste donc à réaliser pour préciser la distribution géographique des lichens de nos régions et pour mettre au point la liste des espèces qui y sont menacées.

69REMERCIEMENTS

70Nous tenons à remercier tout particulièrement la Région wallonne (Service de la Conservation de la Nature, Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement) pour avoir financé partiellement l’étude ; le Dr. Paul Diederich, le Prof. J. Lambinon et le Prof. E. Sérusiaux pour leur aide précieuse en lichénologie et pour leur relecture critique du manuscrit.

71RÉFÉRENCES

72Diederich, P. & Sérusiaux, E. (et coll.), 2000. – The Lichens and Lichenicolous Fungi of Belgium and Luxembourg. An Annotated Checklist. Mus. Nat. Hist. Nat. Lux., Luxembourg, 207 p.

73Diederich, P., Sérusiaux, E. & vandenBoom, P., 1991. – Lichens et champignons lichénicoles nouveaux ou intéressants pour la flore de la Belgique et des régions voisines V. Lejeunia N.S. 136 : 47 p.

74Diederich, P., VandenBroeck, D., Ertz, D., Heylen, O., Jordaens, D. & Sérusiaux, E., 2004. – Report on two lichenological field meetings in the province of Luxembourg in Belgium. Bull. Soc. Nat. Luxemb.105 : 57-64.

75Elens, G., 2003. – Etude comparative entre l’analyse chimique de l’air et la cartographie des lichens comme bioindicateurs de l’atmosphère dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, Belgique. Belg. Journ. Bot.136 : 139-144.

76Ertz, D., 1999. – Les lichens saxicoles des rochers calcaires de la région de Dinant : analyse floristique et écologique, avec une étude taxonomique des Verrucariaceae. Mém. Lic. Biol. Vég., Univ. Liège, 69 p. [annexes : 32 p.].

77Ertz, D., 2003a. – Les lichens et les champignons lichénicoles des affleurements rocheux calcaires du bassin mosan belge. Etude floristique et importance pour la conservation du patrimoine naturel. Lejeunia N. S. 172 : 57 p.

78Ertz, D., 2003b. – Contribution à l’étude de la flore lichénique du district brabançon belge. Dumortiera81 : 81-84 .

79Lambinon, J., 1963. – Coup d’œil sur la végétation bryophytique et lichénique de la région d’Olloy-Oignies. Bull. Assoc. Nat. Prof. Biol. Belg.9 : 224-250.

80Lambinon, J. & Sérusiaux, E., 1985. – Le genre Stereocaulon Hoffm. (Lichens) en Belgique et dans les régions voisines. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 118 : 79-92.

81Remacle, A., 2003. – Un site de grand intérêt biologique : La carrière de kaolin de l’Arfaye à Libin (Province de Luxembourg, Belgique). Natura Mosana56 : 1-24.

82Saintenoy-Simon, J., 1998. – Les réserves naturelles domaniales de Wallonie. Ministère de la Région Wallonne, DGRNE, 144 p.

83Sérusiaux, E., Diederich, P., Ertz, D. & vandenBoom, P., 2003. – New or interesting lichens and lichenicolous fungi from Belgium, Luxembourg and Northern France. IX. Lejeunia N. S. 173 : 48 p.

84vandenBoom, P., 1996. – Lichenen van de provincie Namen in België, met gegevens van de lichenologische excursie naar Anseremme in 1984. Buxbaumiella40 : 4-18.

85Vanden Broeck, D., 2003. – Waar men gaat langs Vlaamse wegen komt zelfs een beginner veel lichenen tegen. Een onderzoek van tien Vlaamse kerkhoven. Muscillanea22 : 11-20.

86Vanden Broeck, D. & Aptroot, A., 2003. – De korstmossen van Pepingen en omgeving (Vlaams-Brabant, België): een verkenning. Muscillanea23 : 6-17.

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87Manuscrit "camera ready" réalisé par le cadre PRIME de la Société Botanique de Liège (Ministère de l'Emploi de la Région Wallonne, projet n° 30513).

Pour citer cet article

Damien ERTZ & Jean-Pierre DUVIVIER, «FLORE ET VÉGÉTATION LICHÉNIQUES DE LA VALLÉE DE L'EAU D'HEURE (BELGIQUE)(suite 1)», Lejeunia, Revue de Botanique [En ligne], N° 176 (décembre 2004), URL : https://popups.uliege.be/0457-4184/index.php?id=1222.

A propos de : Damien ERTZ

Jardin Botanique National de Belgique, Domaine de Bouchout, B-1860 Meise, Belgique (damien.ertz@br.fgov.be)

A propos de : Jean-Pierre DUVIVIER

Rue Ry Del Praile 75, B-5651 Somzée, Belgique.Travail effectué en partie en prolongement d’une étude financée par la Région Wallonne, DGRNE, Service de la Conservation de la Nature, Convention C81.