- Accueil
- N° 183 (novembre 2007)
- Catalogue des Uredinales de Belgique, 1re partie, Chaconiaceae, Coleosporiaceae, Cronartiaceae, Melampsoraceae, Phragmidiaceae, Pucciniastraceae, Raveneliaceae et Uropyxidaceae
Visualisation(s): 1578 (11 ULiège)
Téléchargement(s): 851 (4 ULiège)
Catalogue des Uredinales de Belgique, 1re partie, Chaconiaceae, Coleosporiaceae, Cronartiaceae, Melampsoraceae, Phragmidiaceae, Pucciniastraceae, Raveneliaceae et Uropyxidaceae
Résumé
Aucun inventaire des Uredinales de Belgique n’a été publié depuis 1901. Un catalogue de toutes les rouilles observées jusqu’à présent sur le territoire belge est présenté ici, pour un premier groupe de familles (toutes les espèces qui restent appartiennent probablement aux Pucciniaceae). Pour le groupe traité dans cet article, 50 espèces ont été trouvées dans le pays. Deux autres espèces, dont la présence reste à vérifier sont également citées. Au moins un spécimen d’herbier a été contrôlé pour chaque espèce. Les principaux herbiers belges ont été consultés, principalement celui du Jardin Botanique National de Belgique (BR), mais aussi les herbiers de MUCL, LG et GENT, ainsi que quelques herbiers privés. La littérature concernant la floristique des Uredinales en Belgique a été dépouillée et les principales banques de données de floristique mycologique belges ont été consultées (FUNBEL et MYCOBEL).
Le catalogue donne la référence bibliographique complète des noms corrects des rouilles de Belgique (et de leur basionyme, lorsqu’il y en a un) et cite les principaux synonymes, avec les noms d’auteurs et l’année de publication. La liste des spécimens revus est également fournie pour chaque espèce, de même que la liste des plantes hôtes, y compris celles qui sont citées pour chaque espèce dans la littérature belge. L’identification des hôtes n’a cependant été contrôlée que pour les spécimens revus. Des index des noms des plantes hôtes et des champignons parasites sont fournis.
Abstract
Vanderweyen A. & Fraiture A. (2006) Checklist of the Uredinales of Belgium, 1 − Chaconiaceae, Coleosporiaceae, Cronartiaceae, Melampsoraceae, Phragmidiaceae, Pucciniastraceae, Raveneliaceae and Uropyxidaceae. No list of the Belgian rust fungi has been published since 1901. A checklist of all the Uredinales species observed up to now on the Belgian territory is presented here, for a first group of families (all the remaining species belong probably to the Pucciniaceae). For the group treated in this paper, 50 species have been found in the country, 2 additional species of which the presence still needs to be confirmed are also cited. At least one herbarium specimen has been checked for each species. The main Belgian herbaria have been consulted, chiefly the National Botanic Garden of Belgium (BR), but also the herbaria of MUCL, LG and GENT, as well as some private herbaria. The literature concerning floristics of Uredinales in Belgium has been scanned and the main mycological Belgian floristic databases have been consulted (FUNBEL and MYCOBEL).
The checklist gives the full bibliographic reference of the correct names of the Belgian rust fungi (and of the basionyme, when necessary) and lists the main synonyms, together with authors’ names and year of publication. The list of the revised specimens is also given for each species, as well as the list of the host plants, including those cited in the Belgian literature for the different rust species. The identification of the hosts has only been checked for the herbarium specimens listed. Indexes of the host plants and of the names of fungi are provided.
Table des matières
1Samenvatting :
2Vanderweyen A. & Fraiture A. (2006) Checklist van de Uredinales van België, 1 − Chaconiaceae, Coleosporiaceae, Cronartiaceae, Melampsoraceae, Phragmidiaceae, Pucciniastraceae, Raveneliaceae and Uropyxidaceae. Sinds 1901 werd er geen enkele inventaris meer gepubliceerd van Belgische roesten (Uredinales). In dit artikel wordt een checklist opgesteld van alle, in België waargenomen, Uredinales soorten van een eerste groep families (de niet behandelde soorten behoren waarschijnlijk tot de Pucciniaceae). Van de behandelde groep zijn 50 soorten in ons land gevonden. Twee bijkomende soorten, waarvan het voorkomen nog moet worden nagekeken, worden ook geciteerd. Steeds werd er voor iedere soort minimaal één herbarium specimen nagekeken. De belangrijkste Belgische herbaria werden geconsulteerd, hoofdzakelijk de Nationale Plantentuin van België (BR), maar ook de herbaria van MUCL, LG, GENT en enkele privé-herbaria. De literatuur betreffende de floristiek van de Belgische Uredinales werd uitgeplozen en de belangrijkste databanken van de floristische mycologie werden geconsulteerd (FUNBEL en MYCOBEL).
3De checklist geeft de volledige bibliografische referencie weer van de correcte namen van de Belgische roestzwammen (en van hun basioniem als dit bestaat) en citeert de belangrijkste synoniemen, met hun auteursnamen en het jaar van publicatie. Voor iedere soort wordt een lijst weergegeven van de herziene specimens, alsook een opsomming van de waardplanten, inclusief deze die bestaan in de Belgische literatuur voor de verschillende Uredinales. Alleen de waardplanten van de bestudeerde herbarium specimens werden nagekeken. Indexen van de hogere planten en de parasitaire zwammen zijn voorzien.
INTRODUCTION
4Ainsi que nous le verrons ci-dessous, aucun catalogue des rouilles de la flore de Belgique n’a été publié depuis plus de 100 ans. Désirant combler cette lacune, nous avons entrepris de réaliser le présent inventaire. Pour ce faire, nous avons consulté différentes sources, en particulier les spécimens d’herbier disponibles, les données de la littérature, ainsi que diverses données non publiées.
Les spécimens d’herbier
5Nous n’avons malheureusement pas disposé d’assez de temps pour vérifier tous les spécimens disponibles. Nous avons dès lors limité cette révision à un nombre restreint d’exsiccata, au minimum un par taxon, de manière à pouvoir confirmer la présence en Belgique des différentes espèces figurant sur notre liste.
6La plupart des spécimens examinés proviennent des collections du Jardin Botanique National de Belgique (BR), qui possède le plus important herbier mycologique du pays. Dans un second temps, nous avons également examiné certains spécimens d’Uredinales présents dans les collections de la Mycothèque de l’Université Catholique de Louvain (MUCL), du Laboratoire de Botanique de l’Université de Liège (LG), ainsi que de l’Universiteit Gent (GENT) lorsqu’ils appartenaient à des espèces pour lesquelles nous disposions de peu de matériel à BR. Le Dr Daniel Thoen (Université de Liège, Arlon) nous a prêté certains spécimens de son herbier personnel. Les échantillons de l’herbier privé de l’un d’entre nous (A.V.) ont également été inclus dans l’étude. Quelques spécimens provenant de ce dernier herbier ont été déposés au Jardin Botanique Royal de Madrid (MA).
La bibliographie floristique des Uredinales en Belgique
7 Les études sur les « rouilles » ont débuté très tôt dans notre pays. Dès les années 1830, à la suite des travaux de Kickx et de Westendorp, s’enclenche un mouvement d’inventaire des richesses de la flore cryptogamique de la Belgique, qui vient d’accéder à l’indépendance. Durant une centaine d’années, diverses flores et catalogues floristiques vont voir le jour successivement, puis être complétés par des additions et des notes floristiques.
8Dès le début du vingtième siècle, cette production se ralentit toutefois, pour se tarir complètement à la fin des années trente. Après cette date, la seule contribution significative à la connaissance des Uredinales de notre pays est le travail sur l’identification des rouilles du peuplier réalisé par G.L. Hennebert (1964). Nous donnons, à la fin de cet article, la liste des principaux travaux concernant la floristique des Uredinales en Belgique.
9Comme on le voit, la bibliographie disponible est généralement très ancienne et donc souvent peu accessible. Un résumé de la littérature belge parue au XIXe siècle est consultable dans le Prodrome de la flore belge (De Wildeman & Durant 1898-1907). Réalisé à la charnière entre le XIXe et le XXe siècle, cet ouvrage constitue une vaste compilation des 600 travaux publiés jusque-là sur les différents groupes systématiques botaniques en Belgique. En ce qui concerne les rouilles, le Prodrome (1898, tome 2: 12-45, ainsi que le supplément de 1903, tome 3: 871) énumère 188 espèces d’ « Urédacées », dont 80 Puccinia, 20 Aecidium et 18 Uredo, en mentionnant les provinces et les localités dans lesquelles elles ont été observées, ainsi que les auteurs qui ont publié ces données, mais sans spécifier les plantes atteintes.
10Quelques années plus tard, Hyacinthe Vanderyst (1901) publie un catalogue des Urédinées signalées dans nos différentes provinces. Comme cet opuscule paraît très peu de temps après le Prodrome, il n’apporte que deux espèces nouvelles pour la liste de la mycoflore belge (Uromyces striatus et Cronartium ribicola) mais il comporte beaucoup d’additions à l’inventaire de la mycoflore des différentes provinces, surtout du Limbourg. Il ne comprend pas la liste des plantes hôtes.
11Aucun autre catalogue des Uredinales de la flore belge n’a été publié depuis lors. Toutefois, une petite dizaine de travaux sont parus dans la suite (notamment Verplancke 1939), mentionnant des observations isolées qui peuvent constituer des additions à la liste de Vanderyst (1901). Les principaux d’entre eux sont cités dans la bibliographie en fin d’article.
Les données non publiées sur les Uredinales de Belgique
12 Grâce au développement des techniques informatiques, un nombre toujours croissant de données sont enregistrées sur ordinateur. La grande majorité de celles-ci sont des données non publiées (observations réalisées lors d’excursions, par exemple). Nous avons consulté les deux bases de données mycologiques les plus importantes de notre pays (FUNBEL et MYCOBEL), ainsi que les notes de l’un d’entre nous (A.V.).
13 FUNBEL est la base de données du Koninklijke Antwerpse Mykologische Kring (KAMK). Grâce à l’obligeance de son superviseur, Emile Vandeven, nous avons reçu copie de 7110 données concernant les Uredinales belges. Daniel Ghyselinck, du Cercle de Mycologie de Bruxelles, nous a fourni un fichier contenant les observations sur les Uredinales dans la base de données MYCOBEL. Ces dernières sont toutefois très peu nombreuses, le CMB n’étudiant pas les rouilles. Les fichiers reçus de ces deux bases de données n’ont pas apporté beaucoup d’informations supplémentaires par rapport à celles que nous avions récoltées grâce à l’examen des herbiers. En effet, la majorité des espèces qui y sont reprises n’appartiennent pas aux familles qui sont traitées ici. Pour toutes les autres, nous avions déjà pu examiner un ou plusieurs spécimens d’herbier. En définitive, aucune espèce nouvelle n’a été trouvée par rapport à la liste que nous avions dressée sur base de l’observation des spécimens d’herbier. Nous avons toutefois pu compléter la liste des hôtes de certaines espèces de rouilles.
Problèmes posés par la nomenclature des Uredinales.
14La nomenclature des champignons n’est pas réputée être des plus faciles. Le changement de point de départ de la nomenclature des Fungi en est une des raisons. En effet, par suite d’une décision regrettable prise lors du Congrès de Botanique de Bruxelles de 1910, le point de départ de la nomenclature pour les champignons non lichénisés fut fixé à une autre date que pour les autres groupes de plantes. Jusqu’en 1981, l’article 13 du Code International de Nomenclature Botanique (dernière version : McNeill et al. 2006) a fixé ce point de départ au Synopsis Methodica Fungorum de Persoon (1801), pour les Gastéromycètes, les « rouilles » (Uredinales) et les « charbons » (Ustilaginales), et au Systema mycologicum + Elenchus Fungorum de Fries (1821) pour les autres champignons. Cette décision a pu être corrigée lors du Congrès de Sydney (1981), qui a ramené le point de départ, pour les champignons précités, à la première édition du Species Plantarum de Linné (1753), ouvrage qui constituait déjà le point de départ nomenclatural pour toutes les autres plantes non-fossiles, sauf les mousses (Musci) et quelques groupes d’algues. Pour diminuer l’impact de ce dernier changement sur la nomenclature des champignons, on a créé (Art. 15) le statut de « sanctionnement » des noms utilisés par Persoon et Fries dans les ouvrages précités (Demoulin et al. 1981, Korf 1982a, 1982b, 1983). Les noms sanctionnés sont traités comme s’ils étaient conservés contre leurs homonymes antérieurs et contre les synonymes avec lesquels ils sont en compétition.
15 Un autre problème de taille est que les rouilles et les charbons ont un cycle de développement très compliqué incluant plusieurs stades, soit « parfait » (téléomorphe), avec production de téleutospores, basides et basidiospores, soit « imparfaits » (anamorphes), avec production de spermaties, écidiospores et urédospores. Chacun de ces stades a généralement été décrit séparément, avec un nom distinct. Il en résulte que la synonymie est souvent très étendue. Nous n’avons pas tenté d’en donner ici une liste exhaustive et nous nous sommes limités aux noms les plus utilisés. On trouvera davantage de synonymes dans la base de données « on-line » IndexFungorum (CABI et al.), ainsi que dans les quelques ouvrages suivants, qui figurent parmi ceux que nous avons le plus fréquemment consultés durant ce travail (Boerema et coll. 1993, Gäumann 1959, Henderson 2000, Hiratsuka 1936, Hiratsuka et al. 1992, Hylander et al. 1953, Majewski 1977, Viennot-Bourgin 1956, Wilson & Henderson 1966). Chaque fois que nous l’avons pu, nous avons vérifié dans les publications originales la citation des noms que nous reprenons dans la synonymie. Dans les autres cas, nous les avons vérifiés dans la synonymie donnée par les ouvrages précités.
16 La situation des champignons à cycle pléomorphe amène des dispositions particulières (Art. 59) du code de nomenclature (McNeill et al. 2006). Lorsqu’on veut désigner une espèce de rouille par un seul nom incluant les différents stades (holomorphe), ce nom doit être basé sur un spécimen type et une description incluant tous deux le stade parfait (téléomorphe) (Art. 59.2 et 59.7). L’application stricte de ces règles demande des vérifications, aussi bien du matériel type que des descriptions originales, ce que nous n’avons pas pu faire. Heureusement, certains auteurs (Hylander et al. 1953, Majewski 1977) mentionnent, dans la synonymie qu’ils donnent pour chaque espèce, le stade correspondant à chaque nom cité, ce qui est très utile pour résoudre ce problème (0 = spermogonies produisant les spermaties, I = écidies produisant les écidiospores, II = urédies produisant les urédospores, III = télies produisant les téleutospores et le téléomorphe). On trouvera plus d’information concernant ces différents stades dans Cummins & Hiratsuka (2003: 14-22).
Le catalogue des rouilles de Belgique
17 Pour la taxonomie des genres et des familles, nous nous sommes basés sur Cummins & Hiratsuka (2003). Les données fournies ces dernières années par les analyses moléculaires (Maier et al. 2003, Aime 2006) montrent toutefois que cette classification devra subir plusieurs modifications. Citons notamment le fait que le genre Triphragmium devra probablement être transféré à la famille des Phragmidiaceae, que le genre Ochropsora (ici classé dans les Chaconiaceae) est très proche du genre Tranzschelia (Uropyxidaceae) et que les familles des Coleosporiaceae, Cronartiaceae et Pucciniastraceae, ainsi que, éventuellement, les Melampsoraceae, seront probablement réunies en une famille plus vaste.
18 Dans le catalogue qui suit, nous donnons, pour chaque espèce :
19- le nom correct, ainsi que les auteurs et la référence bibliographique,
20- le basionyme, lorsque le nom correct est une combinaison, avec les auteurs et la référence bibliographique,
21- les principaux synonymes, avec les auteurs et l’année de publication ; lorsque c’est utile, nous signalons si le stade parfait [III] est décrit ou non (fide Hylander et al. 1953 et Majewski 1977) ;
22- la liste des spécimens d’herbier qui ont été examinés au microscope photonique afin de vérifier la détermination. Ces spécimens sont cités de la façon suivante : nom du collecteur et numéro de la récolte (lorsqu’il y en a un), sigle permettant de localiser le lieu où le spécimen est conservé (AV = herbier privé de A. Vanderweyen ; BR = Jardin Botanique National de Belgique ; GENT = Universiteit Gent ; KR = Staatliches Museum f. Naturkunde, Karlsruhe ; LG = Université de Liège ; MA = Jardin Botanique Royal de Madrid ; MUCL = Mycothèque de l’Université Catholique de Louvain ; T = herbier privé de D. Thoen ), nom sous lequel le spécimen était déterminé (uniquement lorsque ce nom ne figure pas dans la synonymie que nous citons pour l’espèce) ; lieu et date de récolte ; plante-hôte.
23- la liste des hôtes qui ont été signalés pour l’espèce. Il s’agit aussi bien des plantes qui constituaient les spécimens d’herbier (même ceux pour lesquels nous n’avons pas procédé à une vérification au microscope) que de celles qui sont mentionnées dans la base de données FUNBEL ou dans la littérature (pour autant que ces observations aient été faites sur le territoire de la Belgique actuelle). Le cas échéant, nous avons également ajouté [entre crochets] une ou plusieurs plantes hôtes qui font partie de la flore belge mais sur lesquelles le champignon n’a pas encore été signalé dans notre pays. Les hôtes sont classés en fonction du stade de développement de la rouille qu’ils sont susceptibles d’héberger (généralement « 0, I » d’une part et « II, III » de l’autre). L’identification des plantes mentionnées n’a été contrôlée que pour les spécimens qui sont cités dans la rubrique « spécimens examinés ». La nomenclature utilisée pour les plantes hôtes est reprise à la dernière édition de la « Nouvelle Flore » (Lambinon et al., 2004). Pour ne pas alourdir le texte, nous n’avons pas mentionné les noms des auteurs, puisqu’ils peuvent être trouvés dans cette flore. Dans les rares cas où l’espèce n’y est pas citée, le nom d’auteur est alors précisé.
REMERCIEMENTS
24Le prof. Jacques Lambinon nous a prêté pour examen des récoltes de rouilles conservées dans l’herbier du Département de Botanique de l’Université de Liège (LG). Le Dr Daniel Thoen (Université de Liège, Arlon) nous a envoyé pour étude les spécimens d’Uredinales de son herbier. Le Dr Cony Decock nous a permis d’examiner les spécimens d’herbier de la mycothèque de l’UCL (MUCL). Ruben Walleyn a passé en revue pour nous les herbiers d’Uredinales de l’Universiteit Gent (GENT) et nous a fait parvenir un spécimen en prêt. Plusieurs membres du Cercle de Mycologie de Bruxelles (notamment A. Bracke, B. Beys, D. Deschuyteneer, le prof. J.R. De Sloover, D. Ghyselinck, R. et A. Notte, J. et M. Prados) nous ont transmis quelques récoltes d’Uredinales. Emile Vandeven nous a fait parvenir un extrait de la base de données FUNBEL (KAMK) contenant de très nombreuses récoltes ou observations d’Uredinales ; Daniel Ghyselinck a fait de même pour la base de données MYCOBEL. Nous avons eu recours plus d’une fois à l’expérience de Pierre Compère (BR) pour la résolution de problèmes nomenclaturaux. Le prof. Vincent Demoulin (LG) et le Dr Markus Scholler (KR) nous ont transmis quelques remarques qui ont contribué à améliorer significativement la qualité de notre publication. Nous avons correspondu avec le Dr David Hawksworth, qui nous a prodigué ses encouragements ainsi que d’utiles suggestions pour notre travail. Enfin, Pierrick Bernard a attiré notre attention sur plusieurs références bibliographiques intéressantes et Ann Bogaerts (BR) a traduit le résumé en néerlandais. Nous leur présentons à tous nos plus vifs remerciements.
BIBLIOGRAPHIE
25Note : Pour les references concernant la floristique belge, voir la liste qui suit cette bibliographie.
26Aime M.C. (2006) Toward resolving family-level relationships in rust fungi (Uredinales). Mycoscience 47: 112-122.
27Arthur J.C. (1907) Uredinales : Coleosporiaceae, Uredinaceae, Aecidiaceae (pars). North American Flora 7 (2): 97-160.
28Boerema G.H. et coll. (1993) Check-lists for scientific names of common parasitic fungi. Libri Botanici (IHW-Verlag) 10: iv, 370 p. [il s’agit du reprint de 12 articles parus en 1972-1993 dans le Netherlands J. Pl. Pathol.]
29Brandenburger W. (1985) Parasitische Pilze an Gefäβpflanzen in Europa. Gustav Fischer Verlag, Stuttgart, New York, xxi, 1251 p.
30Cabi Bioscience, CBS & Landcare Research – Base de données on-line reprenant la plupart des noms de champignons publiés et correspondant avec l’Index of Fungi publié par le CABI. Accessible à l’adresse www.indexfungorum.org
31Cummins G.B. & Hiratsuka Y. (2003) Illustrated genera of rust fungi (3d ed.). American phytopathological Society, St. Paul, MN. APS Press, St Paul, MN, ix, 225 p.
32Demoulin V., Hawksworth D.L., Korf R.P. & Pouzar Z. (1981) A solution of the starting point problem in the nomenclature of fungi. Taxon 30 (1): 52-63.
33De Wildeman É. & Durand Th. (1898-1907) Prodrome de la Flore belge (3 tomes). Castaigne, Bruxelles, 63 + 543 + 530 + 1112 p.
34Ellis M.B. & Ellis J.P. (1997) Microfungi on land plants – An identification handbook. 2nd enlarged ed. Slough, Richmond, x, 868 p.
35Fraiture A. & Vanderweyen A. (2007) Frommeëlla mexicana, nouvelle rouille pour la flore belge, et trois hyperparasites vivant à ses dépens. Rev. Cercle Mycol. Bruxelles 7 [sous presse].
36Gäumann E. (1959) Die Rostpilze Mitteleuropas. Beiträge zur Kryptogamenflora der Schweiz XII. Buchdruckerei Büchler & Co., Bern, 1407 p.
37Henderson D.M. & Bennell A.P. (1979) British rust fungi : additions and corrections. Notes roy. bot. Gard. Edinburgh 37 (3): 475-501.
38Henderson D.M. (2000) A checklist of the Rust Fungi of the British Isles. British mycological Society, Kew, 36 p.
39Hiratsuka N. (1936) A Monograph of the Pucciniastreae. Mem. Tottori agric. Coll. 4: ix, 374 p. + 11 pl. h.t.
40Hiratsuka N., Sato S., Katsuya K., Kakishima M., Hiratsuka Y., Kaneko S., Ono Y., Sato T. Harada Y., Hiratsuka T. & Nakayama K. (1992) The rust flora of Japan. Tsukuba Shuppankai, Ibaraki. 1207 + 159 p.
41Hylander N., Jørstad I. & Nannfeldt J.A. (1953) Enumeratio Uredinearum Scandinavicarum. Opera bot. 1 (1): 1-102.
42Kaneko S. (2000) Cronartium orientale sp. nov., segregation of the pine gall rust in eastern Asia from Cronartium quercuum. Mycoscience 41 (2): 115-122.
43Kirk P.M. (1986) 816. Proposal to conserve Rhizopus Ehrenberg over Ascophora Tode (Fungi). Taxon 35 (2): 371-377.
44Korf R.P. (1982a) Citation of authors’ names and the typification of names of fungal taxa published between 1753 and 1832 under the changes in the Code of Nomenclature enacted in 1981. Mycologia 74 (2): 250-255.
45Korf R.P. (1982b) Mycological and lichenological implications of changes in the code of nomenclature enacted in 1981. Mycotaxon 14 (2): 476-490.
46Korf R.P. (1983) Sanctioned epithets, sanctioned names and cardinal principles in “: Pers.” and “: Fr.” citations. Mycotaxon 16 (2): 341-352.
47Lambinon J., Delvosalle L., Duvigneaud J. et coll. (2004) Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la France et des Régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes), 5e éd. Jardin Botanique National de Belgique, Meise, cxxx, 1167 p.
48Laundon G.F. (1975) Taxonomy and nomenclature notes on Uredinales. Mycotaxon 3 (1): 133-161.
49Laundon G.F. & Holm L. (1976) Nomenclature of Melampsoridium betulinum. Mycotaxon 4 (1): 296-298.
50Maier W., Begerow D., Weiβ M. & Oberwinkler F. (2003) Phylogeny of the rust fungi : an approach using nuclear large subunit ribosomal DNA sequences. Canad. J. Bot. 81 (1): 12-23.
51Majewski T. (1977) Grzyby (Mycota), t. IX – Podstawczaki (Basidiomycetes) Rdzawnikowe (Uredinales) I. Polska akademia Nauk, Warszawa, Kraków, 396 p. + 3 pl. h.t.
52Maloy O.C. (1997) White pine blister rust control in North America : a case history. Annual Rev. Phytopathol. 35: 87-109.
53McCain J.W. & Hennen J.F. (1990) Taxonomic notes on Frommeëlla (Uredinales) - 1. Mycotaxon 39: 249-256.
54McNeill J., Barrie F.R., Burdet H.M., Demoulin V., Hawksworth D.L., Marhold K., Nicolson D.H., Prado J., Silva P.C., Skog J.E., Wiersema J.H. & Turland N.J. (2006) International Code of Botanical Nomenclature (Vienna Code). Regnum Vegetabile 146: xviii, 568 p. A.R.G. Gantner Verlag KG.
55Rammeloo J. (1987) Excerpta van de Mycologische literatuur over de Belgische Mycoflora (voornamelijk) voor de periode 1898-1958. Deel 1 : lijst van de publikaties. Nationale Plantentuin van België / Jardin Botanique National de Belgique, Meise.
56Vanderyst H. (1901) Catalogue des Urédinées signalées dans les différentes provinces Belges. M. Collée, Tongres, 12 p.
57Verplancke G. (1939) Contribution à la connaissance de la flore mycologique belge. Ann. Soc. sci. Bruxelles, Sér. 2, 59 (1): 80-88.
58Viennot-Bourgin G. (1956) Mildious, oïdiums, caries, charbons, rouilles des plantes de France. Encyclopédie mycologique XXVI-XXVII. Editions Paul Lechevalier, Paris, 350 p., 98 pl.
59Wilson M. & Henderson D.M. (1966) British rust fungi. Cambridge University Press, xviii, 384 p.
Principales publications sur la floristique des Uredinales en Belgique
60Aubert G. (1865) Catalogue des Cryptogames récoltés aux environs de Louette-Saint-Pierre. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 4: 302-335.
61Bellynck A. (1852) Catalogue des Cryptogames observées dans les environs de Namur. Bull. Acad. roy. Sci. Belgique 19 (1): 45-81.
62Bommer E. & Rousseau M. (1879) Catalogue des champignons observés aux environs de Bruxelles. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 18 (1): 61-219.
63Bommer E. & Rousseau M. (1884) Florule mycologique des environs de Bruxelles. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 23 (1): 15-367.
64Bommer E. & Rousseau M. (1886) Contributions à la flore mycologique de Belgique. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 25 (1): 163-185.
65Bommer E. & Rousseau M. (1887) Contributions à la flore mycologique de Belgique, II. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 26 (1): 187-241.
66Bommer E. & Rousseau M. (1890) Contributions à la flore mycologique de Belgique [III ?]. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 29 (1): 205-302.
67de Lagerheim G. (1891) Notes sur quelques Urédinées de l’herbier de Westendorp. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 30 (2): 125-129.
68de Lagerheim G. (1889) Sur un nouveau genre d’Urédinées. J. Bot. (Morot) 3 (11): 185-189.
69De Limminghe A. (1857) Flore mycologique de Gentinnes. Doux, Namur, 89 p.
70Hennebert G.L. (1964) L’identification des rouilles du peuplier. Agricultura XII (4): 661-670.
71Kickx J. (1835) Flore cryptogamique des environs de Louvain. Vandooren, Bruxelles, xv, 263, (24) p.
72Kickx J. (1867) Flore cryptogamique des Flandres, vol. 2. Hoste, Gand et Baillière et fils, Paris, 490 p.
73Leburton J.-F. (1852) Catalogue de quelques cryptogames nouvelles pour la flore de Louvain. Bull. Acad. roy. Sci. Belgique 19 (2): 539-557.
74Marchal Ém. & Sternon F. (1922) Champignons parasites nouveaux pour la flore belge, récoltés en 1915-1918. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 55: 47-54 + 1 pl. h.t.
75Pâque E. (1885) Recherches pour servir à la Flore cryptogamique de la Belgique. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 24 (1): 7-56.
76Pâque E. (1886) Additions aux recherches pour servir à la Flore cryptogamique de la Belgique. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 25 (2): 17-23.
77Saccardo R.A. & Marchal É. (1885) Reliquiae mycologicae Westendorpianae. Rev. mycol. (Toulouse) 7 (n°26): 140-149.
78Vanderyst H. (1901) Catalogue des Urédinées signalées dans les différentes provinces Belges. M. Collée, Tongres. 12 p.
79Vanderyst H. (1902) Catalogue des graminées de la flore belge et de leurs parasites cryptogames, Ustilaginées et Urédinées. Bull. Agric. (Bruxelles) 18 (6): 1044-1059.
80Verplancke G. & Vandenbroecke R. (1936) Contribution à la flore mycologique belge. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 69 (1): 69-95.
81Verplancke G. (1939) Contribution à la connaissance de la flore mycologique belge. Ann. Soc. sci. Bruxelles, Sér. 2, 59 (1): 80-88.
82Westendorp G.-D. & Van Haesendonck G.C. (1838) Catalogue des Cryptogames observées depuis 1835 dans le Brabant et dans la province d’Anvers. Soc. encyclogr. Sci. Médic., Bruxelles, 8 p.
83Westendorp G.-D. & Wallays A.C.F. (1845-1859) Herbier cryptogamique ou collection des plantes cryptogames et agames qui croissent en Belgique (28 fasc.).
84Westendorp G.-D. (1851) Notice sur quelques cryptogames inédites ou nouvelles pour la flore belge [= 2e Notice]. Bull. Acad. roy. Sci. Belgique 18 (2): 384-417 + 1 pl. h.t.
85Westendorp G.-D. (1852) Nouvelle notice sur quelques cryptogames récemment découvertes en Belgique [= 3e Notice]. Bull. Acad. roy. Sci. Belgique 19 (3): 110-132 + 1 pl. h.t.
86Westendorp G.-D. (1854) Quatrième notice sur quelques Cryptogames récemment découvertes en Belgique. Bull. Acad. roy. Sci. Belgique 21 (2): 229-246 + 1 pl. h.t.
87Westendorp G.-D. (1861) Sur quelques cryptogames nouvelles ou inédites pour la flore belge [= 7e Notice]. Bull. Acad. roy. Sci. Belgique, 2e Série, 11 (2): 644-660 + 1 pl. h.t.
88Westendorp G.-D. (1863) Notice sur quelques espèces nouvelles ou inédites pour la flore belge [= 8e Notice]. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 2 (2): 240-254 + 1 pl. h.t.
89Westendorp G.-D. (1866) Sur une excursion cryptogamique à Blankenberghe et sur quelques cryptogames nouvelles ou inédites pour la Flore belge. Bull. Soc. roy. Bot. Belg. 5 (1): 30-45 + 1 pl. h.t.
90CATALOGUE DES UREDINALES OBSERVÉES EN BELGIQUE
91PUCCINIACEAE Gäum. ex Leppik 1972
92Hyalopsora Magnus 1902
931. Hyalopsora polypodii (Dietel) Magnus, Ber. deutsch. Bot. Ges. 19 (10): 582 (“1901”, 1902).
94Basionyme : Pucciniastrum polypodii Dietel, Hedwigia 38: (260) (1899).
95Synonyme : Uredo linearis β polypodii Pers. 1801 : Pers.
96Spécimens examinés : E. Bommer & M. Rousseau (BR, sub Melampsorella polypodii Pers.), Watermael, VII.1878, sur Cystopteris fragilis. − E. Bommer & M. Rousseau (BR), Watermael, VIII.1880, sur Cystopteris fragilis.
97Hôte signalé : II, III sur Cystopteris fragilis.
98Melampsorella J. Schröt. 1874
992. Melampsorella caryophyllacearum J. Schröt., Hedwigia 13: 85 (1874).
100Synonymes : Aecidium elatinum Alb. & Schwein. 1805. − Melampsorella cerastii G. Winter 1880 [III non décrit]. − Melampsora cerastii G. Winter 1882. − Uredo caryophyllacearum Chevall. 1826. − Uredo pustulata β cerastii Pers. 1801 : Pers.
101Spécimen examiné : E. Bommer & M. Rousseau (BR), Oostende, mai 1888, sur Cerastium sp.
102Hôtes signalés : 0, I sur Abies alba [et d’autres espèces d’Abies] ; II, III sur Cerastium arvense, Cerastium sp., Holosteum umbellatum, Stellaria holostea et Stellaria nemorum [ainsi que sur Moehringia trinervia et d’autres espèces de Stellaria].
1033. Melampsorella symphyti Bubák, Centralbl. Bakteriol., 2 Abth. 12: 424 (1904).
104Synonymes : Coleosporium symphyti Fuckel 1870 [III non décrit]. − Uredo symphyti DC. 1808.
105Spécimens examinés : G.L. Hennebert 3948 (MUCL), Heverlee, 04.X.1963, sur Symphytum sp. − H. Ruysseveldt (BR), Reninge 05.IV.1997, sur Symphytum officinale. − A. Vanderweyen F 504, coll. A. Bracke (AV), Anderlecht, 15.V.2006, sur Symphytum officinale.
106Hôtes signalés : [0, I sur Abies alba] ; II, III sur Symphytum officinale et Symphytum sp.
107Melampsoridium Kleb. 1899
1084. Melampsoridium betulinum (Fr.) Kleb., Z. Pflanzenkrankh. 9: 17-21 (1899).
109Basionyme : Sclerotium (Xyloma) betulinum Fr., Syst. Mycol. 2: 262 (1822) [voir Laundon & Holm 1976].
110Synonymes : Aecidium laricis Kleb. 1899. − Melampsoridium betulae Arthur 1907. − Uredo betulae Schumach. 1803. − Uredo populina β betulina Pers. 1801 : Pers.
111Spécimen examiné : H. Ruysseveldt (BR), Kortemark, 13.X.2000, sur Betula pubescens.
112Hôtes signalés : [0, I sur Larix spp., notamment L. decidua et L. kaempferi] ; II, III sur Betula pendula, Betula pubescens et Betula sp.
113Milesina Magnus 1909
1145. Milesina blechni (Syd. & P. Syd.) Syd., Ann. mycol. 8: 491 (1910).
115Basionyme : Melampsorella blechni Syd. & P. Syd., Ann. mycol. 1: 537 (1903).
116Synonyme : Milesia blechni (Syd. & P. Syd.) Arthur ex Faull 1932.
117Spécimen examiné : E. Bommer & M. Rousseau (BR), Stoumont, non daté, sur Blechnum spicant.
118Hôtes signalés : [0, I sur Abies spp., notamment A. alba] ; II, III sur Blechnum spicant.
119Naohidemyces S. Sato, Katsuya & Y. Hirats. 1993
1206. Naohidemyces vaccinii (G. Winter) S. Sato, Katsuya & Y. Hirats., Trans. mycol. Soc. Japan 34 (1): 48 (1993).
121Basionyme : Melampsora vaccinii G. Winter, in Rabenh., Krypt-fl. (ed. 2) 1 (1): 244 (1882).
122Synonymes : Aecidium myrtilli Schumach. 1803. − Caeoma vacciniorum Link 1825. − Melampsora vacciniorum J. Schröt. 1887. − Naohidemyces vacciniorum (J. Schröt.) Spooner 1999. − Pucciniastrum myrtilli Arthur 1907. − Pucciniastrum vaccinii (G. Winter) Jørst. 1952. − Thekopsora myrtillina P. Karst. 1879 [III non décrit]. − Thekopsora vacciniorum P. Karst. 1879 [III non décrit]. − Uredo pustulata γγ vaccinii Alb. & Schwein. 1805.
123Spécimens examinés : E. Bommer & M. Rousseau (BR), Jalhay, IX.1890, sur Vaccinium uliginosum. − H. Vanderyst 24 (BR), Heverlee, 13.VIII.1902, sur Vaccinium myrtillus.
124Hôtes signalés : [0, I sur Tsuga spp.] ; II, III sur Vaccinium myrtillus et Vaccinium uliginosum [également sur Vaccinium oxycoccos et Vaccinium vitis-idaea].
125Pucciniastrum G.H. Otth 1861
1267. Pucciniastrum agrimoniae (Dietel) Tranz., Scripta bot. Horti Univ. imper. Petrop. 4: 301 (1895).
127Basionyme : Thekopsora agrimoniae Dietel, Hedwigia 29: 153 (1890).
128Synonymes : Caeoma agrimoniae Schwein. 1832. − Pucciniastrum agrimoniae-eupatoriae Lagerh. 1895. − Uredo agrimoniae-eupatoriae (DC.) G. Winter 1882. − Uredo potentillarum var. agrimoniae-eupatoriae DC. 1815.
129Spécimen examiné : E. Bommer & M. Rousseau (BR, sub Melampsora agrimoniae DC.), Oostende, IX.1889, sur Agrimonia eupatoria.
130Hôte signalé : II, III sur Agrimonia eupatoria.
1318. Pucciniastrum areolatum (Fr.) G.H. Otth, Mitth. naturf. Ges. Bern 1863: 85 (1863).
132Basionyme : Xyloma areolatum Fr., Observ. mycol. 2: 358 (1818) [III décrit].
133Synonymes : Licea strobilina Alb. & Schwein. 1805 [III non décrit]. − Melampsora areolata (Fr.) Fr. 1849. − Pucciniastrum padi Dietel 1897. − Sclerotium areolatum (Fr.) Fr. 1822 [III décrit]. − Thekopsora areolata (Fr.) Magnus 1875. − Thekopsora padi Kleb. 1900. − Uredo padi J.C. Schmidt & Kunze 1818.
134Spécimens examinés : M.-A. Libert (BR, sub Melampsora padi Wint.), Pl. Crypt. Arduennae, non daté, sur Prunus padus. − Anonyme (BR, sub Trichopsora areolata Magn.), Ebly, non daté, sur Prunus padus. − E. Bommer & M. Rousseau (BR, sub Melampsora padi), Groenendaal, IX.1889, sur Prunus padus. − M. Beeli 477 (BR), Habay-la-Neuve, 10.IV.1917, sur Picea abies (sub Picea excelsa).
135Hôtes signalés : 0, I sur Picea abies ; II, III sur Prunus padus [et d’autres espèces de Prunus]. Fide Hylander et al. (1953), l’espèce alterne obligatoirement mais le stade III ne se trouve que sur P. padus et P. virginiana ; d’autres espèces de Prunus peuvent être infectées au printemps par les écidiospores venant des cônes d’épicéa, mais cette infection ne produit qu’un développement (souvent faible) du stade II.
1369. Pucciniastrum circaeae (G. Winter) Speg. ex De Toni, in Sacc., Syll. Fung. 7: 763 (1888).
137Basionyme : Phragmopsora circaeae G. Winter, Hedwigia 18: 171 (1879).
138Synonymes : Melampsora circaeae Thüm. 1876 [III non décrit]. − Uredo circaeae Schumach. 1803. − Uredo circaeae Alb. & Schwein. 1805.
139Spécimens examinés : J. Volders 00030 (BR), Eeklo, 17.VI.1980, sur Circaea lutetiana. − A. Vanderweyen F 282 a, Kortenberg, 16.VIII.2003, sur Circaea lutetiana.
140Hôtes signalés : [0, I sur Abies alba] ; II, III sur Circaea lutetiana [et d’autres espèces de Circaea].
14110. Pucciniastrum epilobii G.H. Otth, Mitth. naturf. Ges. Bern 1861: 72, 84 (1861).
142Synonymes : Melampsora epilobii Fuckel 1870. − Melampsora pustulata J. Schröt. 1887. − Pucciniastrum abietis-chamaenerii Kleb. 1900. − Pucciniastrum pustulatum Dietel 1897. − Uredo pustulata α epilobii Pers. 1801 : Pers.
143Spécimens examinés : Mathieu (BR, sub Melampsora herbarum var. epilobii Desm.), Namur, sans date, sur Epilobium angustifolium (sub Epilobium spicatum). – E. Bommer & M. Rousseau (BR), Groenendaal, 18.VIII.1878, sur Epilobium angustifolium (sub Epilobium spicatum). – H. Ruysseveldt (BR), Liedekerke, 12.IX.1997, sur Epilobium angustifolium. – H. Ruysseveldt (BR), St-Katharina-Lombeek, 02.X.1997, sur Epilobium angustifolium. − D. Thoen (T), Lischert, 09.X.1999, sur Epilobium angustifolium. − H. Ruysseveldt (BR), Ichtegem, 10.X.1999, sur Epilobium angustifolium.
144Hôtes signalés : [0, I sur Abies spp., notamment A. alba] ; II, III sur Epilobium angustifolium, Epilobium hirsutum, Epilobium montanum et Epilobium sp.
14511. Pucciniastrum guttatum (J. Schröt.) Hyl., Jørst. & Nannf., Opera bot. 1 (1): 81 (1953).
146Basionyme : Melampsora guttata J. Schröt., Abhandl. Schles. Ges. vaterl. Cultur, Abt. Naturwiss. Medic. 1869/1872: 26 (1871).
147Synonymes : Caeoma galii Link 1825. – Melampsora galii G. Winter 1882. – Pucciniastrum galii E. Fisch. 1904. – Thekopsora galii (G. Winter) De Toni 1888. – Thekopsora guttata (J. Schröt.) P. Syd. & Syd. 1915.
148Spécimen examiné : E. Bommer & M. Rousseau (BR), Groenendaal, 07.IX.1901, sur Galium mollugo.
149Hôtes signalés : II, III sur Galium mollugo [et d’autres espèces de Galium, notamment G. odoratum, ainsi que sur Sherardia arvensis].
15012. Pucciniastrum pyrolae Arthur, N. Am. Flora 7 (2): 108 (1907).
151Synonymes : Melampsora pirolae (J.F. Gmel.) J. Schröt. 1887. – Pucciniastrum pirolae (Mart.) J. Schröt. 1880. – Pucciniastrum pirolae (J.F. Gmel.) Dietel 1897. – Thekopsora pyrolae P. Karst. 1879 [III non décrit]. – Uredo pirolae H. Mart. 1817.
152Spécimen examiné : E. Bommer & M. Rousseau (BR), Groenendaal, VII.1879, sur Pyrola minor.
153Hôtes signalés : II sur Pyrola minor, Pyrola rotundifolia [et d’autres Pyrolaceae].
154Note : L’espèce a été placée dans les genres Thekopsora par Karsten, Pucciniastrum par Schröter et Dietel et Melampsora par Schroeter. Bien que ces genres soient des genres de téléomorphes, aucun de ces auteurs ne décrit le stade parfait (III). En vertu de l’Art. 59.2 et 3 du Code de nomenclature (McNeill et al. 2006), ces noms ne peuvent donc pas être utilisés pour désigner l’espèce dans son ensemble (holomorphe). Le premier à avoir décrit le stade III est Arthur (1907: 108). Ce dernier auteur présente l’espèce sous le nom “Pucciniastrum pyrolae (Pers.) Dietel”, mais les noms publiés par Persoon et Dietel ne peuvent pas être utilisés pour nommer l’espèce ni servir de basionyme (stade III non décrit) et il faut donc attribuer l’espèce à Arthur.
Pour citer cet article
A propos de : A. VANDERWEYEN
avenue Cardinal Micara 9, B-1160 Bruxelles.
A propos de : A. FRAITURE
Jardin Botanique National de Belgique, Domaine de Bouchout, B-1860 Meise.