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- N° 207 (décembre 2022)
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PERSONNALITÉS ILLUSTRES ET MÉCONNUES DE LA BOTANIQUE ET DE L’HORTICULTURE EN PROVINCE DE LIÈGE (BELGIQUE)
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Dans cette contribution sont présentées 319 brèves notices biographiques relatives à des personnalités liées à la botanique ou à l’horticulture en province de Liège (Belgique), s’y ajoutent des renvois vers 110 notices publiées dans des travaux antérieurs. Ce répertoire couvre principalement la période qui s’étend de la seconde moitié du XVIIIe au XXe siècle, mais quelques personnalités plus anciennes y figurent également.
Sont mentionnés les lieux et dates de naissance et de décès, la qualification ou l’activité principale, les affiliations à des sociétés savantes, d’histoire naturelle ou d’horticulture, liégeoises, régionales ou nationales, les principales publications concernant la province de Liège et les sources biographiques. Le cas échéant, la localisation de l’herbier et le lieu de sépulture sont aussi renseignés. Une abondante bibliographie générale est fournie.
Abstract
This contribution presents 319 brief biographical notes on personalities linked to botany or horticulture in the province of Liège (Belgium), plus references to 110 notes published in previous works. This directory mainly covers the period from the second half of the 18th century to the 20th century, but some older personalities are also included.
Places and dates of birth and death, qualifications or main activities, affiliations with learned societies, in natural history or horticulture, local or national, main publications concerning the province of Liège and biographical sources are mentioned. Where applicable or available, the location of the herbarium and the place of burial are also given. An abundant general bibliography is provided.
Table of content
1LEJEUNIA
2REVUE DE BOTANIQUE
3
Nouvelle série
4Décembre 2022
AVANT- PROPOS
5Dans un précédent article (Beaujean 1999), nous évoquions la mémoire des botanistes et des horticulteurs inhumés au cimetière de Robermont (Liège). Lors des recherches préalables à la rédaction de ce travail, nous avions déjà accumulé une importante documentation concernant un grand nombre de personnes en lien avec la botanique ou l’horticulture, qui sont nées, décédées ou ont vécu en province de Liège, ou y ont exercé leur activité ou encore dont des herbiers sont conservés à Liège. Depuis lors, nous avons continué à enrichir cette masse d’informations et à en publier une partie. Il nous paraît maintenant utile, même si cette liste est encore incomplète, d’en faire une synthèse pour ainsi raviver la mémoire de nos prédécesseurs, botanistes amateurs ou professionnels, qui ont étudié, herborisé, récolté, jardiné, publié, enseigné, peint ou dessiné, et contribué à la connaissance de la flore, de la systématique et de l’écologie des plantes et aux progrès de l’horticulture dans notre province.
6Depuis 1999, de nouveaux noms sont venus s’ajouter à nos listes de Robermont, ils sont inclus dans le présent travail, de même que quelques corrections mineures. Par contre, bon nombre de personnes, principalement des membres de la Société royale d’horticulture de Liège ou des horticulteurs locaux, à propos desquelles quasi aucune information n’avait pu être retrouvée, n’ont finalement pas été retenues.
7Ces données brutes ont été revues, mises en forme et, le cas échéant, complétées par la seconde d’entre nous, qui y a aussi intercalé les noms des personnes évoquées dans nos travaux antérieurs (Beaujean 1999, 2003, 2008c, 2009c, 2010d, 2011b, 2012c & 2015) et y a ajouté encore quelques noms et quelques références.
NOTES PRÉLIMINAIRES
8 Dans les notices ci-dessous est évoqué à plusieurs reprises le premier jardin botanique de Liège. Ce jardin, fondé en 1819, se trouvait sur un terrain appartenant aux Jésuites, à l’emplacement de l’actuelle place Cockerill, entre les bâtiments de l’ancien Collège des Jésuites et la Meuse, autour des bâtiments de l’université. Devenu trop petit pour abriter les collections, il fut progressivement transféré à son emplacement actuel dès 1841 (pour plus d’informations à ce sujet, voir Beaujean 2011b).
9 Une sépulture « reprise » (terme employé par les conservateurs de cimetières) désigne une tombe désaffectée.
10 Les abréviations et sigles suivants sont utilisés dans la liste :
11- acc. : date d’acquisition ;
12- AELg : Archives de l’État à Liège ;
13- BR : herbier du Jardin botanique de Meise (anciennement Jardin botanique de l’État à Bruxelles, puis Jardin botanique national de Belgique, depuis 2014 Jardin botanique de Meise) ;
14- CBLg : Cercle de botanique liégeois ;
15- fl. : floruit, période d’activité ;
16- JBE : Jardin botanique de l’État à Bruxelles ;
17- LG : herbier de l’Université de Liège ;
18- LGHF : herbier de la Station scientifique des Hautes-Fagnes de l’Université de Liège ;
19- LV : herbier de l’Universiteit van Leuven ;
20- Mn. : manuscrit ;
21- parc. : parcelle ;
22- SBLg : Société Botanique de Liège ;
23- SLE : Société libre d’Émulation, Liège ;
24- SRBB : Société royale de botanique de Belgique ;
25- SRHLg : Société royale d’horticulture de Liège ;
26- SRScLg : Société royale des Sciences de Liège ;
27- UCL : Université catholique de Louvain ;
28- ULg : Université de Liège.
NOTICES BIOGRAPHIQUES
29Abraham Nestor. Marchin 27/2/1846 – Liège 28/12/1911.
30Instituteur communal à Bel-Air (Marchin). Botaniste amateur.
31Membre de la SRBB.
32Herbier original : LG.
33Angenot Félix (1827–1899)
34voir Beaujean 2003.
35Angenot Henri. Verviers 24/3/1861 – Heusy 6/4/1943.
36Libraire, puis bibliothécaire communal à Verviers. Conseiller communal de Verviers de 1896 à 1904.
37Membre du Cercle des Sciences naturelles de Verviers, il fut, en 1911, secrétaire-fondateur du Comité de défense de la Fagne, première association du genre, dont l’essor fut entravé par la Première Guerre mondiale.
38Une stèle à proximité de la Baraque Michel commémore son nom.
39Publications : Angenot H. 1883. Les plantes vénéneuses et les champignons comestibles. Bull. Soirées Populaires Verviers 12 : 112, 114-115, 118-119, 123-124 & 127-128. — Angenot H. 1905. La fin d’un héros [Hansay H. F.]. L’Information, 4-5 février 1905. — Angenot H. 1908. Le Ribes alpinum est-il indigène ? Bull. Cerc. Nat. Hutois 1-2 : 23-31. — Angenot H. 1912. Guide de la Fagne. Verviers P. & A. Kaiser, 111 p. — Angenot H. 1937. Alpinia. Hautes Fagnes 3 : 246-251.
40Sépulture : cimetière de Heusy (reprise).
41Auquier Paul. Liège 15/8/1939 – Liège 29/8/1980.
42Licencié en sciences botaniques ULg 1962 ; Dr. en sciences ULg 1974.
43Chef de travaux et maître de conférences à l’ULg.
44Membre de la SRBB (1963). Membre de la SBLg.
45Phanérogamiste réputé, en particulier dans le domaine de l’agrostologie (spécialiste du genre Festuca). Curateur de l’herbarium des plantes vasculaires à l’ULg (LG). Secrétaire, depuis 1970, de la Société pour l’Échange des Plantes vasculaires de l’Europe et du Bassin méditerranéen. Il fit deux séjours en Afrique tropicale, d’où il ramena de nombreux échantillons d’herbier.
46Publications : pour une liste exhaustive des publications de P. Auquier, voir Lambinon (1981).
47Sources : Lambinon J. 1981. Paul Auquier (1939-1980). Notice biographique et bibliographique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 113 : 129-131. — [Mn] A.W. 1980. Oraison funèbre du F. Paul Auquier, 3 p.
48Herbier original : LG (plus de 5000 spécimens, Europe occidentale, Ouest du bassin méditerranéen, Afrique tropicale : Kivu, Rwanda, Burundi ; Festuca) ; doubles à BR.
49Sépulture : cimetière de Seraing, Biens-communaux, allée 9, caveau n° 1170.
50Baar Paul (1880-1946)
51voir Beaujean 1999 : 94 & 109-110.
52Bacq Zénon. La Louvière 31/12/1903 – Fontenoy (Clavier) 12/07/1983.
53Dr. en médecine ULB 1927 ; agrégé de l’enseignement supérieur ULg 1933-1934.
54Chargé de cours (Physiologie animale), puis professeur de physiopathologie à l’ULg. Président de l’Académie royale de médecine de Belgique.
55Membre de la SBLg et président du cercle de mycologie.
56Physiologiste, pharmacologiste et radiobiologiste renommé au niveau mondial, et militant wallon, Bacq était aussi mycologue et botaniste amateur et s’intéressait à la culture des plantes de rocailles. Il est l’auteur de la découverte de l’Amanite des césars (Amanita caesarea) en Famenne.
57Publications : Bacq Z., Damblon J. & Darimont F. 1950. Signification de la découverte récente de Amanita caesarea (Scop. Ex Fr.) Pers. Ex Schw. En Famenne. Lejeunia 14 : 83-87. [Ce volume n’a jamais été publié, mais des épreuves d’imprimerie et des tirages à part ont été distribués.] — Bacq Z. 1982. Les biologistes et les médecins au XIXe siècle à Liège. Acad. Roy. Belgique, Bull. Cl. Sciences 68 : 309-313.
58Sources : Anonyme 1967. — Lecomte J. 1990. Bacq, Zénon-Marcel. Nouv. Biogr. Nat. 2 : 17-19. — Delforge P., Destatte P. & Libon M. 2000. Encyclopédie du mouvement wallon. Tome 1, p. 108-109.
59Baguet Charles. Louvain 16/12/1831 – Louvain 8/11/1909.
60Docteur en droit. Avocat à Louvain. Botaniste amateur.
61Membre fondateur de la SRBB (1862). Membre de la Société botanique de France (1881).
62Cité par Durand & Donckier (1876) comme l’un des botanistes ayant le plus contribué à la connaissance de la flore liégeoise.
63Publication : Baguet Ch. 1883. Nouvelles acquisitions pour la flore belge et notes sur des espèces d’introduction récente particulièrement le long des voies ferrées. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 22(1) : 44-97.
64Manuscrit : Baguet Ch. s.d. Flore belge : Variétés et formes. 2 vol. (Collection fédérale, Jard. Bot. Meise, MSC 33-34).
65Correspondance : Plusieurs courriers de Ch. Baguet à Fr. Crépin (Collection fédérale, Jardin botanique de Meise, Archives JBE).
66Sources : Pâque E., S.J., 1909. Charles Baguet. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 46 : 429-431. — Van Biervliet J. 1910. Notice sur M. Charles Baguet, Receveur honoraire des Facultés de l’Université catholique de Louvain. Louvain, Joseph Van Linthout, 12 p., portr.
67Herbier original : LV ; nombreux doubles à BR et LG.
68Bardfeld Mariette, voir Henrion Mariette.
69Bartholomé Thomas. Fléron 13/11/1831 – Fléron 10/1/1890.
70Docteur en médecine à Fléron, diplômé de l’ULg en 1855.
71Amateur de botanique, il reçut un petit herbier de trois fascicules constitué par l’abbé Strail et portant sur le carton : Hommage de Ch. A. Strail, curé de Magnée à Mr. Th. Bartholomé, docteur en médecine à Fléron (1864 et 1866). Cet herbier fut transmis au docteur Hubert Dupont de Beyne-Heusay qui l’a donné à LG.
72Sépulture : cimetière de Fléron.
73Bastin Joseph, Abbé. Faymonville 8/12/1870 – Malmedy 5/8/1939.
74Professeur au Collège Saint-Remacle à Stavelot. Recteur intérimaire à Ondenval-Thiromont.
75Membre de la SRBB.
76Botaniste amateur. Résistant, passionné d’histoire locale et ardent défenseur de la langue wallonne.
77Publications : pour une liste exhaustive des publications de J. Bastin, voir Lejoly 2014. Nous retiendrons particulièrement ici : Bastin J. & Dubois Ch. 1923. Guide du touriste sur le plateau de la Baraque Michel et du Signal de Botrange. Liège, Vaillant-Carmanne, 130 p. — Bastin J. 1939. Les Plantes dans le parler, l’histoire et les usages de la Wallonie malmédienne. Liège, Vaillant-Carmanne, Coll. Nos Dialectes 8, 257 p.
78Sources : Toussaint F. 1939. L’Abbé Bastin. La Revue générale 80 : 533-545. — Lambert J. 1946. Abbé Joseph Bastin. Folklore Stavelot-Malmedy 10 : 9-17. — Legros E. 1959. Le Souvenir de l’abbé Bastin à Malmedy. La Vie wallonne 33 : 265-273. — Legrand W. 1964. L’abbé Joseph Bastin. Biogr. Nat. 32(1) : 38-45.— Droixhe D. 1979. Nicolas Pietkin et Joseph Bastin. In : La Wallonie, le pays et les hommes. La Renaissance du livre. Tome 3, p. 26-30. — Beaujean 2010d : 6. — Lejoly G. 2014. L’Abbé Joseph Bastin 1870-1939 : Chantre de la Wallonie malmédienne. Malmedy-Folklore, 143 p., photos coul.
79Bayet Émile (1818–1883)
80voir Beaujean 2003.
81Beaufays Gustave. Liège 17/5/1834 – Spa 18/6/1874.
82Fils de Mathieu.
83Agronome et botaniste.
84Membre fondateur et secrétaire de la Société d’agriculture et de botanique de Verviers (1854).
85Il est l’auteur d’une Flore Verviétoise publiée en 1857 et dont une seconde édition a paru en 1874. La plume acerbe de A. Devos (1888 : 65) décrit cette flore comme suit : « Nous passerons sous silence la Flore Verviétoise de M. G. Beaufays (1857-1874), qui n’est qu’une pâle copie de Lejeune, augmentée de quelques indications insignifiantes ».
86Publication : Beaufays G. 1857. Flore Verviétoise contenant la description de toutes les plantes qui croissent spontanément dans les environs de Verviers. Verviers, vii, 151 p. — Seconde édition publiée en 1874.
87Sources : Crépin 1878 : 430. — Anonyme 1914. Remember Nos anciens. Gustave Beaufays Botaniste 1834-1874. Verviers Chronique 19 : 145-146. — Grondal 1952 : 31-32.
88Sépulture : cimetière de Verviers (reprise).
89Beaufays Mathieu-Olivier. Lambermont 5/1/1802 – Verviers 2/9/1866.
90Père de Gustave.
91Horticulteur pépiniériste en 1839 (faubourg Vivegnis). Jardinier en chef du Jardin botanique de Liège, de l’École de médecine vétérinaire de la même ville et de l’École d’agriculture de Verviers. Membre de la Société de Flore de Verviers. Membre fondateur de la Société d’agriculture et de botanique de Verviers (1854).
92C’est lui qui introduisit dans les cultures du jardin botanique, à partir de graines reçues en 1863 d’un ami établi en Amérique du Sud, un Abutilon nouveau, décrit en 1864 par Éd. Morren sous le nom de Abutilon vexillarium Éd. Morren (Belg. Hort. 14 : 289-290, 1 pl. couleur).
93Notice nécrologique : Anonyme 1866. Beaufays. Belg. Hort. 16 : 283.
94Sépulture : cimetière de Verviers (reprise).
95Beaujean Eugène (1815-1891)
96voir Beaujean 1999 : 94 & 110.
97Beaujean Guillaume (1852-1916)
98voir Beaujean 1999 : 94 & 110.
99Beaujean Jean-François (ou François) (1819-1875)
100voir Beaujean 1999 : 94 & 110 ; Beaujean 2003.
101Beaujean Joseph-Lambert (1831–1891)
102voir Beaujean 2003.
103Bellefroid Barthélemy. Liège 27/2/1785 – lieu et date du décès inconnus.
104Époux de Florence Éléonore Van Hove.
105Maire de Freloux. Agronome, propriétaire de pépinières et du château de Freloux.
106Membre de la Commission royale d’Agriculture de la province de Liège. Membre de la Société royale d’Agriculture et de Botanique de Gand. Membre des Sociétés agricole et de Flore de Bruxelles.
107En 1823, il est pépiniériste à Freloux et en 1824 fusionne avec la pépinière des frères Pierre et François Michel, de Nessonvaux. En 1838, il demeure à Paris, où il semble résider quelques temps, et d’où il ramène des graines de plus de 300 espèces.
108Donateur d’une collection de Crataegus au premier jardin botanique de Liège (actuelle place Cockerill).
109De nombreuses plantes récoltées dans ses cultures figurent dans l’herbier de R. Courtois (LG).
110Publications : quelques articles dans le Journal d’Agriculture, d’économie rurale et des manufactures du royaume des Pays-Bas, les mémoires suivants : Sur la culture et la propagation du Phormium tenax, appelé vulgairement lin de la Nouvelle-Zélande. Vol 1 (VII) ; Lettre sur la suppression du pivot et de la tête des arbres. Vol 1 (XV) ; Sur les arbres fruitiers soumis à l’incision circulaire. Vol. 1 (VIII) ; Sur l’incision annulaire. Vol. 1 (XV) ; Lettre sur la cloque du pêcher. Sur la culture du pêcher et du coignassier. Vol. 2 (IV) ; Lettre sur les plantations. Vol. 2 (XI).
111Source : Beaujean 2003.
112Belot Jules (1850-1914)
113voir Beaujean 1999 : 94, 107 & 111-112 ; Beaujean 2003.
114Bernimoulin Émile. Mons (Hainaut) 8/4/1861 – Liège 29/7/1887.
115Docteur en sciences naturelles, élève assistant du cours de botanique à l’ULg par arrêté ministériel en 1882. Conservateur des collections botaniques à l’Institut de botanique de l’ULg jusqu’à son décès.
116Herbier original : LG.
117Sépulture : cimetière de Robermont (Liège) parc. 224A-26.
118Bertrand Simon. Theux 13/2/1881 – Verviers 6/8/1960.
119Époux de Marie Catherine Bertholet.
120Horticulteur-pépiniériste à Theux. Créateur, vers 1939, avec J. P. Simon, de la pomme ‘Transparente de Theux’. Nous [J.B.] avons été vers 1998, avec Julien de Leval, les témoins involontaires et impuissants de la disparition, jusqu’à preuve du contraire, du dernier arbre de cette variété très locale.
121Source : Beaujean 2003 : 6.
122Sépulture : cimetière de Theux (nouveau).
123Bidaut Claude (1777–1856)
124voir Beaujean 2003.
125Bodart Elvire. Andrimont 26/11/1885 – Uccle 11/12/1939.
126Naturaliste, entomologiste et botaniste.
127Membre de la SRBB (1910). Vice-présidente du Cercle des sciences de Verviers (ancêtre de la société Les Naturalistes Verviétois).
128Elle participa très activement aux travaux de la SRBB, après avoir transféré sa résidence à Uccle, en 1926, et ce jusqu’à ce que la maladie l’en empêchât.
129Elle avait été initiée à l’étude des sciences naturelles par un ami de son père, le professeur Émile Gens.
130Source : Grondal 1952 : 43.
131Bodson Lucien. Grâce-Berleur 14/2/1845 – Liège 2/4/1934.
132Fils de Herman Bodson (1806-1871), ingénieur qui participa, comme Auguste Donckier, à la conception du barrage de la Gileppe et neveu, par sa mère, du Dr. Charles Lamberty.
133Pharmacien. Botaniste amateur.
134Membre de la SRBB (1868-1921).
135Publications : Marchal É. & Bodson L. 1870. Compte-rendu de la neuvième herborisation de la Société royale de Botanique de Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 9 : 372. — De Vos A. & Bodson L. 1871. Compte-rendu de la dixième herborisation de la Société royale de Botanique de Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 10 : 229.
136Correspondance : Lettre de L. Bodson à Fr. Crépin, 29 septembre 1866 (Collection fédérale, Jardin botanique de Meise, Archives JBE 119#1819).
137Source : Beaujean 1999 : 94 & 130 [sub Huart Hermance].
138Herbier original : inconnu, quelques doubles dans l’herbier Henri Donckier (LG).
139Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 144-15-14.
140Bona Théodore. Ham (Somme, France) 15/12/1805 – Hodimont 22/8/1866.
141Ancien architecte, professeur de dessin. Directeur de l’école de tissage et de dessin industriel de Verviers.
142Membre de la Société de Flore de Verviers.
143Publications : Tracé et ornementation des jardins d’agrément. Bruxelles, E. Tarlier, 1859, 172 p. — Id., 2ème édition, 1860, 145 p. — Id., 3ème édition, complètement refondue, ornée de 238 fig., 1864. — Id., 4ème édition, Bruxelles, Rosez, 1866. —Manuel des constructions rurales, accompagné de 20 fig., Bruxelles, Tarlier, 1860.
144Sépulture : cimetière de Hodimont (aujourd’hui désaffecté).
145Bonjean Albert. Verviers 28/2/1858 – Henri-Chapelle 6/9/1939.
146Avocat, écrivain wallon, poète, le « Chantre des Hautes-Fagnes ».
147Membre de la SRBB. Membre de la Commission royale des Monuments et des Sites.
148Fondateur du premier groupement de défense de la Fagne, en 1910. Il mit sur pied, avant 1914, une Ligue de la fleur, des Plantations et des Sites, ainsi qu’une Ligue de la Défense de la Fagne (1912), ancêtre des Amis de la Fagne (1935). Il se lia d’amitié avec Léon Fredericq, l’abbé Joseph Bastin et bien d’autres. Soucieux de le protéger, il s’attacha pourtant à promouvoir cet espace par des articles dans la presse, des causeries à la radio, l’organisation de « Fêtes fagnardes » (1931) et de « Journées de la Fagne » (1936-1937). Il espérait que les pouvoirs publics érigeraient cet espace en réserve naturelle, mais ce n’est qu’en 1957 que ce vœu se réalisa, longtemps après sa mort.
149Lors d’une visite à l’Exposition de l’eau, à Liège, il contracta une pneumonie qui devait l’emporter, quelques jours plus tard, dans une maison de repos à Henri-Chapelle.
150Le square Albert Bonjean à Verviers et un mémorial à la Baraque Michel commémorent son nom.
151Sources : Veecken A. s.d., Albert Bonjean, le chantre des Hautes-Fagnes – sa vie – son œuvre 1858-1939. Verviers, Ch. Vinche, 139 p. — Colson 1912 : 246-247. — Meunier J. 1938. Le poète Albert Bonjean et son œuvre. La Vie Wallonne 216(12) : 357-374. — Léon 1976 : 59-60. — Yans M. 2005. Bonjean (Albert). Nouv. Biogr. Nat. 8 : 38.
152Sépulture : cimetière de Verviers, parc. X.
153Bory de Saint-Vincent Jean-Baptiste. Agen (Lot et Garonne) 6/7/1778 – Paris 26/12/1846.
154Naturaliste, géographe, militaire (Colonel).
155Militaire ballotté au gré de Napoléon, il a exploré les Canaries, la Réunion, la Grèce, l’Algérie. Il dresse, partout, la liste des plantes qu’il voit et lie connaissance avec les grands noms de la botanique de l’époque. À la suite de la défaite de Napoléon à Waterloo et du retour de Louis XVIII à Paris le 8 juillet 1815, Bory est cité parmi les 38 personnes bannies. Il se réfugie en Belgique, mais est traqué par la police : il se cache durant deux jours dans les grottes de la Montagne Saint-Pierre. En 1819, il habite Bruxelles et, en juillet de cette même année, revient, à l’aise cette fois, à la Montagne Saint-Pierre et herborise en compagnie d’Adrien Dekin, directeur du Jardin botanique de Bruxelles. Le 14 décembre 1819, Bory est informé qu’il peut rentrer en France, et il s’installe à Paris, où il continuera ses recherches et ses publications.
156À propos de ses herbiers, Lawalrée (1970) raconte que :
157« Comme plusieurs autres botanistes ’libéraux’ de l’époque, Bory dispose ses plantes sèches sur des papiers blancs qu’il colle sur des feuilles de papier rouge, puis glisse celles-ci dans des feuilles doubles de papier bleu. Cet herbier tricolore, c’est sa façon de contester les rois qui ont proscrit l’étendard de la République et de l’Empire pour reprendre le drapeau blanc. » Il mourut à Paris d’une maladie de cœur, laissant à ses deux filles, son herbier et … des dettes.
158Publications : Bory de Saint-Vincent J.B. [1819]. Description du plateau de St-Pierre de Maestricht. Bruxelles, Chez Weissenbruch, 95 p. — Bory de Saint-Vincent J.B. 1821. Voyage souterrain, ou description du plateau de Saint-Pierre de Maestricht et de ses vastes cryptes. Catalogue linnéen des plantes du plateau de Saint-Pierre. Paris, Ponthieu, 283 p., 1 carte [voir p. 222-273].
159Correspondance : Bory était aussi l’un des nombreux correspondants du docteur Lejeune (2 lettres, Mn. ULg, n° 2421).
160Sources : Héricart de Thury L.-E. 1848. Notice sur le baron Bory de Saint-Vincent. Ann. Acad. Roy. Sc., Lett. Beaux-Arts de Bruxelles 14 : 161-166. — Lauzun Ph. 1908-1912. Correspondance de Bory de Saint-Vincent. Agen, 328 p. ; suppl. : viii, 106 p. — Lacroix A. 1916. Notice historique sur Bory de Saint-Vincent (Geneviève-Jean-Baptiste-Marcellin). Institut de France, Académie des Sciences, Paris, Gauthier Villars, 76 p., portr. — Lawalrée A. 1971. Il y a 150 ans, Bory créait la Génétique des Fougères à l’Auberge du Soleil-Louveigné. Parcs Nationaux 26(2) : 58-62. — Lawalrée A. 1970. Un des plus célèbres explorateurs de la Montagne St.-Pierre, J.B.M.A.G. Bory, baron de Saint-Vincent. Zoo, octobre 1970 : 1-4. — Maroske S., Janson S. & May T.W. 2018. Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent’s set of Plantae Cryptogamicae Arduenna and the importance of mentors and modesty in Marie-Anne Libert’s cryptogamic career. Lejeunia N.S. 198 : 40 p.
161Bossart Nicolas-Joseph (1810-1878)
162voir Beaujean 2003.
163Bouillenne Raymond. Liège 28/2/1897 – Gomzé-Andoumont (Bois-le-Comte) 19/3/1972.
164Époux de Marie Walrand.
165Dr. en sciences botaniques ULg 1924.
166Professeur de botanique à l’ULg. Directeur de l’Institut botanique et du Jardin botanique de Liège. Directeur du Centre de Recherches des Hormones végétales de l’Institut pour l'encouragement et la recherche scientifique dans l'industrie et l'agriculture (IRSIA). Fondateur, en 1924, et directeur de la Station scientifique des Hautes-Fagnes, dont il fut un grand défenseur.
167Président de la SRHLg. Membre de la SRBB (1920). Membre de la Société botanique de France (1927). Membre du CBLg. Membre de la classe des sciences de l’Académie royale de Belgique. Administrateur de l’Association pour la Défense de l’Ourthe et de ses affluents (1940). Président d’Ardenne et Gaume. Membre du Conseil de surveillance du JBE.
168En 1922-23, il fit partie de la mission scientifique belgo-brésilienne, sous la direction du professeur Jean Massart, qui fut à l’origine de sa thèse de doctorat intitulée Un voyage botanique dans le Bas Amazone.
169Créateur, au Jardin botanique de Liège, du premier phytotron en Europe, ensemble de systèmes permettant d’observer la croissance des plantes en contrôlant tous les paramètres du milieu (inauguré le 4 novembre 1954). Pour plus d’informations sur l’histoire du phytotron de l’ULg, voir : Sironval C. 1950. Le Phytotron de l’Institut Botanique de l’Université de Liège, et ses possibilités. Bull. Hort. N.S. 5(12) : 348-351 (8 photos de R. Sauveur).
170Publications : pour une liste exhaustive des publications de R. Bouillenne, voir Gaspar & al. (2005). — Signalons seulement : Bouillenne R. 1922. Relevé des plantes qui furent déterminées, en septembre 1920, sur les Ruines de Visé. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 4(1) : 19-27. Nous sommes convaincus que c’est à propos de cet article que Hardy (1922) écrit « Après la destruction de Visé par les barbares teutons, nos pauvres ruines chaotiques ont subi un envahissement botanique incroyable d’espèces ubiquistes, sporadiques, erratiques et fugaces, formant une flore spéciale et passagère ; j’en ai fait un relevé manuscrit intitulé Florule des ruines de Visé dont plusieurs très rares, contrairement à ce qui a été publié par un jeune botaniste étranger à la région. »
171Sources : E[tienne] M. 1956. Le Professeur Raymond Bouillenne. Nouveau Président de la Société royale d’Horticulture de Liège. Bull. Hort. N.S. 11(3) : 95. — Collard R. 1972. In memoriam. Le Professeur Raymond Bouillenne. Hautes Fagnes 38(2) : 69-72. — Lawalrée A. 1998. Bouillenne (Raymond, Eugène, Léon). Biogr. Belge Outre-Mer 8 : 22-28. — Gaspard T., Streel M., Bernier G. & Sironval C. 2005. Notice sur Raymond Bouillenne. Ann. 2005 Acad. Roy. Belg. 23 p.
172Herbier original : LG (flore de Java, 1930-31).
173Sépulture : cimetière de Gomzé-Andoumont.
174Bourgeois Hyacinthe. Couthuin 2/6/1830 – Liège 12/6/1908.
175Préparateur de chimie à l’ULg.
176Il a collaboré à des expériences d’Édouard Morren (1861) sur l’anhydride carbonique : « Les expériences et les annotations ont été faites avec l’aide de M. Hyacinthe Bourgeois qui a conduit le travail avec beaucoup d’entente et une grande précision. Nous lui sommes redevable d’une grande partie des résultats que nous avons obtenus ; aussi sommes nous heureux de lui reconnaître ce mérite et de lui témoigner ici notre reconnaissance ».
177Publication : Morren Ed. 1887. De l’influence de l’acide sulfureux sur la végétation. La Belg. Hort. année 1887 : 288-325 [voir p. 289].
178Source : Beaujean 1999 : 95.
179Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 99-5-1a/b.
180Boussart Denis. Liège 14/3/1807 – Liège 2/10/1888.
181Époux de Marguerite Vanal.
182Jardinier, chef de service au jardin botanique de Liège.
183Dans Le Journal de Liége, en date du 3/10/1888 on peut lire : « On annonce la mort à Liège d’un ancien et digne fonctionnaire, fort estimé, M. Denis Boussart, chef de service au jardin botanique de Liège, décédé à l’âge de 81 ans ».
184Sépulture : cimetière Sainte-Walburge (Liège), parc. 2-12-1C-11.
185Boussart René (1916-1963)
186voir Beaujean 1999 : 112-113.
187Brahy Joseph (1815-1873)
188voir Beaujean 2003.
189Bressy Michel. Verviers 9/7/1804 – Schaerbeek 16/10/1891.
190Artiste peintre. Ami de Richard Courtois.
191Dans les collections de l’ULg (Mn. 730, documents R. Courtois) est conservée une aquarelle de plante signée Bressy, Hakea ceratophylla, 1827.
192Sépulture : cimetière de Schaerbeek (désaffecté). La tombe a été reprise.
193Bris Artus. Bourbourg, Nord, France, 17/8/1856 – Angleur 22/10/1940.
194Ingénieur, directeur des usines de la Vieille-Montagne à Angleur. Philanthrope.
195Botaniste amateur ayant herborisé en compagnie de Charles Sladden.
196Membre de la Société Botanique de France (1896). Membre de la SRBB (1890). Membre du CBLg.
197Dans une lettre datée du 12/10/1939, A. Bris écrit au prof. R. Bouillenne « j’ai chez moi un « commencement » d’herbier très bien classé et numéroté … Les plantes, … je le crains fort, sont sans valeur : n’ayant plus été soignées (elles ne sont pas empoisonnées) elles ont été rongées par les insectes et les acariens qui eux-mêmes en sont morts. Ces cartons vous intéressent-ils ? Si oui, je puis vous en envoyer un à vue : les autres suivraient ».
198Dans l’herbarium de l’ULg, on ne trouve que des Campanulacées : nous ne savons pas ce qu’il est advenu du reste de l’herbier.
199Une rue d’Angleur porte son nom.
200Publication : Bris A. & Sladden C. 1898. Compte rendu de l’herborisation générale Vallées de l’Ourthe et de l’Amblève. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 37 : 118-130.
201Herbier : LG (Campanulaceae, acc. 1939).
202Bronn Valentin Ziegelhausen (Prusse) 7/3/1796 – Ziegelhausen 26/3/1834.
203Professeur d’économie rurale et forestière à l’ULg. Membre de la SLE (1826).
204En juillet 1826, il fit, accompagné de R. Courtois, un voyage scientifique aux bords de la Meuse, de Liège à Dinant, dans les Ardennes et au Luxembourg. Le résultat de ces herborisations fut publié dans les Bijdragen tot de Natuurkundige Wetenschappen d’Amsterdam. Dans une lettre adressée au docteur Lejeune, en date du 17 juin 1826, R. Courtois écrit :
205« Nous partirons [Bronn et Courtois] prochainement pour la Campine à l’effet de la visiter ainsi que le jardin d’Albeck, d’où nous remonterons par la Meuse pour entrer dans le Grand-duché, car je tiens singulièrement à faire ce voyage surtout avec lui. » (Mn. ULg n° 2649).
206Publication : Mémoire sur l’utilité des terrains incultes de l’Ardenne. Journal d’agriculture, d’économie rurale et des manufactures du royaume des Pays-Bas, 2ème sér. 11 (Bruxelles 1830) : 32-39, 77-91, 129-140.
207Source : Le Roy 1869 : 89-96.
208Bronowski Vladimir. Varsovie (Pologne) 22/6/1928 – Eupen 3/11/2007.
209Licencié en sciences sociales ULg 1950.
210Historien amateur, ancien conservateur des musées de Verviers. Guide des Fagnes.
211Grand défenseur et spécialiste des Hautes Fagnes, il était très souvent sollicité pour y guider des promenades. C’est d’ailleurs au retour de l’une d’elles, la dernière, alors qu’il allait rejoindre son arrêt de bus, route de Botrange, qu’il fut violemment fauché par une voiture. Dans l’obscurité et le brouillard, il traversait en dehors du passage pour piétons. Roger Herman, président des Amis de la Fagne devait déclarer : « On peut presque dire qu’il est mort en service. »
212Publication : Collard R. & Bronowski V. 1977. Guide du Plateau des Hautes Fagnes. Verviers, Les Amis de la Fagne, 509 p.
213Sources : Magis R. 2007. Botrange. Décès de Vladimir Bronowski. La Meuse, lundi 5 novembre 2007 : 5. — Herman R. 2007. Vladimir Bronowsky nous a quittés ! Hautes Fagnes 73(268) : 5-6.
214Sépulture : cimetière de Lambermont.
215Cambresier Jean. Lixhe 31/1/1856 – Liège 30/6/1928.
216Peintre et aquarelliste, qui selon nous peut être considéré comme « le Redouté liégeois ».
217Édouard Morren fit appel à partir de 1881, à Jean Cambresier, alors âgé de 25 ans, pour réaliser les aquarelles de plantes cultivées dans les serres du Jardin botanique ou dans la serre attenante à sa maison privée de la Boverie. Nous en ignorons le nombre total, car elles furent dispersées après le décès de Morren. Le Dr. Jason Grant, spécialiste des Broméliacées, lors d’un voyage en Europe en 1996 en a dénombré 113, signées Cambresier (Kew et Liège). Nous devons en ajouter une, faisant aujourd’hui partie des collections du Musée régional de Visé, acquise en 2003, dans une vente publique pour la somme de 300 euros : Tillandsia leiboldiana Schlecht., peinte en 1883. Cependant si l’on consulte les volumes de 1883, 1884 et 1885 [1887] de La Belgique Horticole on se rend compte que des plantes d’autres familles botaniques ont été reproduites d’après les peintures de Cambresier : Elaeagnus longipes, Pelargonium zonale ‘Georges Bentham’, Cypripedium spicerianum, Ornithocephalus grandiflorus, Cyrtanthus macowanii. Toutefois, nous ne pouvons dire ce que ces œuvres sont devenues ; elles ne sont pas à Kew et certainement pas à Liège.
218Curieusement, aucune biographie du peintre ne parle de sa période « florale », il est surtout connu comme peintre de paysages et peintre sur porcelaine et faïence. La dernière œuvre exécutée par l’artiste (Hechtia rosea), date du 12 novembre 1885, quelque trois mois avant le décès d’Éd. Morren, le 28 février 1886.
219Sources : Anonyme 1928. Jean Cambresier, aquarelliste (1856-1928). Le Clocher [Journal] 15/8, 1/10, 15/10, 1/11, 15/11, 1/12 et 15/12/1928. — [Mn.] Grant R.J. 1997. Icones Bromeliacearum : The Edouard Morren Collection of Bromeliad. Illustration at the Royal Botanical Garden, Kew, England, and the Université de Liège, Belgium. 41 p. [document de travail dactylographié, des aquarelles vues à Kew et à Liège par l’auteur]. — Beaujean J. 1999. Jean Cambresier, peintre de fleurs. Les Rendez- vous de l’histoire, 18, Jean et Joseph Cambresier. In :Catalogue de la rétrospective J. & J. Cambresier, à Visé du 22/1 au 7/2/1999. Visé, Musée de Visé, p. 22-26. — Zecchinon M. 2002. Mémoire de fin d’études en Histoire de l’Art et archéologie à l’Université de Liège. Liège, ULg, 265 p. — Piron 2003, I : 179. — Lensen J.-P. & Zecchinon M. 2008. Artistes de chez nous au Musée de Visé. Les rendez-vous de l’histoire, 32, Cambresier Jean (Lixhe, 1856 – Liège, 1928) : 9-10.
220Sépulture : Cimetière de Robermont (Liège), parc. 119-6-18. Induit en erreur par l’absence de monument sur la tombe qui est en terre nue, nous l’avions indiquée comme reprise (Beaujean 1999 : 94).
221Candèze Ernest. Liège 22/2/1827 – Glain-lez-Liège 30/6/1898.
222Docteur en médecine, aliéniste à Glain.
223Entomologiste, zoologiste, botaniste et photographe de renom.
224Membre et administrateur de la SRHLg. Membre de la SLE (1853). Membre de la SRScLg. Fondateur du Cercle des Entomologistes liégeois. Membre fondateur et premier vice-président de l’Association belge de photographie (1874).
225Élève de Théodore Lacordaire et ami de Félicien Chapuis et d’Edmond de Selys-Longchamps, il participa à la fondation de la Société royale belge d’Entomologie. Il fit don au Jardin botanique de Liège, en date du 30 mars 1869, d’un lot de graines de 20 espèces de Porto-Rico. Passionné de photographie, il invente, en 1872, un appareil photographique pliable, le scénographe breveté en 1874, qui prend notamment des vues stéréoscopiques.
226Publications : A. Candèze est l’auteur de nombreuses contributions entomologiques et de trois ouvrages de littérature de jeunesse, dont : La Gileppe. Les infortunes d'une population d'insectes, Paris : Magasin d'Éducation et de Récréation, Hetzel, 1879.
227Sources : Fraipont J. 1899. Le Dr Ernest Candèze. Mém. Soc. Sc. Liége, 3(1) : 3-18. — Colson 1912 : 350. — Lameere A. 1956-1957. Candèze (Ernest-Charles-Auguste). Biogr. Nat. 29 : 412-414. — Sauvenier-Goffin 1960 : 15. — Anonyme 1979 : 80.
228Sépulture : cimetière de Glain (reprise), toutefois, pour la petite histoire, ses parents (son père, Auguste Candèze, marchand de peaux venu s’installer à Liège en 1824, était né à Versailles le 14 juillet 1789 et est décédé à Liège le 29 novembre 1836) sont inhumés au cimetière de Robermont, c’est donc l’une des très anciennes sépultures encore actuellement visibles. Sa tante et son fils sont également inhumés à Robermont.
229Chalon Jean (1846-1921)
230voir Beaujean 2010d : 8.
231Chapuis Félicien. Verviers 21/4/1824 – Heusy 30/9/1879.
232Docteur en médecine (1852) et en sciences naturelles (1848).
233Entomologiste, géologue, paléontologue et botaniste.
234Conseiller communal de Heusy, conseiller communal de Verviers.
235Membre de l’Académie royale des Sciences, Beaux-Arts et Belles Lettres de Belgique (membre correspondant de la classe des sciences en 1858, membre effectif en 1865). Membre de la SRScLg.
236Il avait bénéficié des conseils du Dr. Lejeune pour explorer la flore de sa région. Correspondant de Marie-Anne Libert.
237Sources : Candèze E. 1879. Notice nécrologique sur le Dr. Chapuis. Ann. Soc. Entomol. Belg. 20 : cxxxiii-cxxxvi. — Weber 1901-1905, I : 123-125. — Colson 1912 : 350. — de Seyn 1935-36, I : 132-133. — de la Croix J-H. 1946. Pages d’Histoire Verviétoise. Notice historique & critique sur la famille Chapuis. Généalogie & histoire de cette famille. Dison, J.J.J. Grégoire, 81 p.. — Grondal 1952 : 40. — Lawalrée A. 1956. Quatre lettres de Marie-Anne Libert à Félicien Chapuis. Rev. Verviétoise Hist. Nat. 13 : 50-53. — Lawalrée A. 1958. Un échange de lettres entre Lejeune et F. Chapuis en avril 1851. Rev. Verviétoise Hist. Nat. 15(3‑4) : 23-24. — Sauvenier-Goffin 1960 : 18.
238Herbier original : LG (don du Cercle « Les Naturalistes Verviétois », en 1973).
239Sépulture : cimetière de Heusy (ancien), près de l’église.
240Chapuis Émile. Verviers 12/7/1862 – Verviers 11/11/1884.
241Fils de Félicien.
242Étudiant en sciences naturelles à l’ULg. Botaniste.
243Herbier original : LG.
244Sépulture : Heusy (ancien).
245Charlet Alfred (1868-1949)
246voir Beaujean 1999 : 105 ; Beaujean 2010d : 8-9.
247Charlier Eugène (1831-1885)
248voir Beaujean 2003.
249Charlier Théophile (1825-1906)
250voir Beaujean 2003.
251Chevalier Charles. Anvaing (Hainaut) 25/12/1873 – Esneux 15/3/1963.
252Conservateur (1912) et jardinier en chef (1922) au jardin botanique de Liège. Publiciste horticole. Rédacteur en chef du Bulletin horticole de Liège. Rédacteur de l’Agenda Horticole (Liège, 1904-1910).
253Membre du CBLg. Membre de la SRHLg.
254Professeur à l’École d’Horticulture de Genève (de 1899 à 1901). Chef de culture au Rondchêne (Esneux) (de 1901 à 1909). Directeur de l’École d’Horticulture de Liège (de 1909 à 1912). Toutes les plantes l’intéressaient, mais une longue expérience des Broméliacées en général et des Vriesea en particulier l’amenèrent à créer un grand nombre d’hybrides, par exemple V. × Administrateur-Dehalu Hort. Leod.
255Publications : Ch. Chevalier est l’auteur de plusieurs ouvrages et d’un très grand nombre d’articles sur l’horticulture et la botanique, publiés dans le Bulletin Horticole. Notons particulièrement : Chevalier C. 1931. Deux Broméliacées inédites. Billbergia maxima Ch. Chev. Journ. Soc. Nat. Hort. France, mai 1931, 9 p. — Chevalier C. 1938. Les Bégonias. Multiplication – Culture. Liège, École professionnelle, 416 p., 114 fig,. 92 pl. h.t. — Chevalier C. 1942. Collections de botanique systématique de l’Université de Liège. Catalogue des Broméliacées (exsiccata et plantes vivantes) [en coll. avec son fils]. Lejeunia, Mém. 2 : 125 p.
256Sources : Beaujean 1999 :107. — Beaujean 2010d : 8-9.
257Herbier original : LG (nombreuses Bromeliaceae), dont le typus de Billbergia maxima Ch. Chev.
258Sépulture : cimetière d’Esneux II.
259Chevron Jean-Noël (1790-1867)
260voir Beaujean 2011b : 21.
261Closson Célestin. Liège 3/7/1786 – Paris 26/6/1809.
262Étudiant à l’École pratique de médecine de Paris en 1806. Botaniste amateur.
263Ami du Docteur Lejeune de Verviers, ce dernier écrivait dans sa Flore des environs de Spa (1811, I : 8) : « Il me sera certainement permis de jeter aussi quelques fleurs sur ta tombe, ô mon cher Closson ! Ton amour pour la Botanique te fit franchir bien de fois le trajet de Liége à Verviers, pour venir herboriser avec moi dans les pâturages du Limbourg et dans les montagnes du Franchimont, ainsi que pour me faire part des nouvelles découvertes que tu faisais sur les bords de l’Ourte et de la Meuse ; tu savais que l’étude de l’histoire naturelle et surtout de la Botanique, qui rend de si éminens services à l’art de guérir, était le meilleur sentier pour aborder facilement la médecine d’observation. Mais hélas ! tu nous quittas dans le moment où tu allais arriver plein de gloire dans le sanctuaire d’Esculape, pour reprendre le cours de tes herborisations dans les Champs-Élisées. »
264Dans une lettre du 18 juin 1822, adressée au docteur Lejeune (Mn. ULg. 2648) Richard Courtois écrit : « On doit confier à Davreux l’herbier de Closson pour l’arranger, je suis curieux de le visiter. »
265Herbier original non localisé.
266Closon Jules (1845-1931)
267voir Beaujean 1999 : 95 ; Beaujean 2010d : 9-10.
268Cluysenaar Pierre-Gustave. Bruxelles 25/9/1832 – Huy 26/6/1897.
269Professeur de sciences à la section normale de Huy.
270Botaniste amateur. Membre de la SRBB. Président du Cercle des botanistes hutois.
271Publications : auteur de nombreux articles dans le Bulletin du Cercle des botanistes hutois. Nous retiendrons plus particulièrement l’une de ses publications : Florule de Huy. Plantes phanérogames et plantes cryptogames vasculaires observées à Huy et aux environs de cette ville. Huy, Ad. Colin-Houbeau, 1890, 123 p.
272Cogniaux Alfred. Robechies (canton de Chimay) 7/4/1841 – Genappe 15/4/1916.
273Membre fondateur de la SRBB (1862).
274Bien que non originaire de la région liégeoise, Cogniaux commença sa carrière comme régent à l’École moyenne de Visé (1864) et étudia la flore des environs de Visé en compagnie de A. Hardy. Il herborisa aussi à Gosselies (1864), Philippeville (1867), Braine-le-Comte (1867) et Maeseyck (1870).
275Son activité scientifique et ses capacités furent remarquées par B. Du Mortier et celui-ci, en 1872, l’appela à prendre rang dans le personnel du JBE à Bruxelles, d’abord en qualité d’aide naturaliste et ensuite de conservateur. En 1880, Cogniaux rentra à nouveau dans l’enseignement comme professeur de sciences naturelles à l’École normale de l’État à Jodoigne. La suppression de cette école provoqua le transfert de Cogniaux à celle de Verviers, le 1er mai 1885, où il occupa aussi le poste de vice-consul de l’Empire du Brésil. Il s’installa à Heusy, où il résida 17 ans. Il abandonna ses fonctions de professeur en 1901 et se retira l’année suivante à Nivelles, se consacrant exclusivement à ses études botaniques.
276Publications : Auteur de très nombreux ouvrages de botanique, nous retiendrons, outre sa Petite Flore de Belgique publiée en 1883, les importantes monographies consacrées aux familles des Melastomataceae, des Cucurbitaceae et des Orchidaceae. — Cogniaux A. 1864. Coup d’œil sur la végétation des environs de Visé. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 3 : 81-92. — Cogniaux A. & Goossens A. 1895-1907. Dictionnaire iconographique des Orchidées, 12 vol.
277Sources : Colson 1912 : 350. — Grondal 1952 : 20-24.. — Robyns W. 1976. Cogniaux (Alfred-Célestin). Biogr. Nat. 39 : 188-194. — Demoulin 2002 : 316-317. — Beaujean 2010d : 8. — Lawalrée A. 2015. Cogniaux (Célestin Alfred). Biog. Belge Outre-Mer 9 : 48-52.
278Herbier original : BR ; doubles à LG.
279Collard Ferdinand. Waremme 27/11/1841 – Dolhain-Limbourg 17/9/1906.
280Instituteur aux Surdents (Stembert). Membre du CBLg.
281Publication : co-auteur, avec Henri Fonsny de la Florule de Verviers et de ses environs, comprenant les espèces indigènes et subspontanées, ainsi que la flore exotique des graviers. Verviers, Vinche, 1885, 402 p.
282Sources : Grondal 1952 : 32. — Beaujean 1999 :105.
283Sépulture : Dolhain-Limbourg ?
284Collart Albert. Liège 10/12/1899 – Auderghem 1/11/1993.
285Entomologiste à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Botaniste amateur.
286Pionnier de l’étude des Laboulbéniales, champignons microscopiques, parasites d’insectes et d’acariens.
287Sources : Lawalrée A. 2015. Collart (Albert Désiré Clément Hubert). Biogr. Belge Outre-Mer 9 : 52-56.
288Herbier original : BR.
289Sépulture : cimetière de Robermont (Liège) (pelouse de dispersion).
290Compère Pierre. Aywaille 6/11/1934 – Uccle 29/4/2016.
291Licencié en sciences botaniques ULg 1956.
292Élève de R. Bouillenne, il fréquente régulièrement la Station scientifique des Hautes-Fagnes de l’ULg au Mont Rigi. D’abord chercheur à l’Institut national pour l’Étude agronomique du Congo, à son retour en Belgique, il entre au Jardin botanique national, où il termine sa carrière comme chef du département Bryophytes-Thallophytes. Il a notamment étudié les algues de tourbières du plateau des Hautes-Fagnes, avant de se spécialiser dans l’étude de la végétation algale des lacs africains.
293Publications : Compère P. 1966. Observations sur les algues des groupements à sphaignes des hautes Fagnes de Belgique. Bull. Jard. Bot. État Bruxelles 36(1) : 5-51. — Compère P. 1986-2001. Flore pratique des algues d’eau douce de Belgique. Meise, Jardin botanique national de Belgique, 5 vol.
294Sources : Fabri R. & Symoens J.J. 2001. Pierre Compère, de la carte de végétation du Bas-Congo au secrétariat du comité pour la nomenclature des algues. Syst. Geogr. Plants 70 : 227-233. — Van de Vijver B. 2017. Pierre Compère (1934-2016). Pl. Ecol. Evol. 150 : 375-376.
295Cornet Arthur. Viemme 3/4/1863 – Ougrée 25/2/1939.
296Chef de station. Botaniste amateur (bryologue).
297Membre de la SRBB.
298Publications : Cornet A. 1901 et 1902. Contributions à la Flore bryologique de Belgique. Bull. Cercle Nat. Hutois. — Cornet A. 1905. Trois mousses nouvelles pour la flore belge. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 41 :143-144.
299Source : Grondal 1952 : 35-36.
300Herbier original : BR (Muscinées).
301Coulon Léonard. Liège 28/5/1810 – Liège 28/4/1892.
302Pépiniériste et créateur de nombreuses variétés fruitières : ‘Reine-claude de Coulon’ (prune), ‘Reinette Coulon’ (pomme).
303Source : Beaujean 2003 : 7.
304Sépulture : cimetière de Saint-Gilles (Liège), parc.5-1-1. Son fils Jean-Joseph (Liège 25/9/1837 – Liège 17/7/1895) et son petit-fils Thomas (Liège 6/2/1871 – Liège 23/2/1896), également pépiniéristes, reposent dans le même caveau.
305Courtois Richard (1806-1835)
306voir Le Roy 1869 : 114-126 ; Beaujean 1998 ; Beaujean 1999 : 95, 106 & 113-116 ; Beaujean 2009c : 9 ; Demoulin 2002 : 315-316.
307Crehay Gérard-Jonas. Spa 18/1/1816 – Spa 6/11/1897.
308Artiste peintre.
309Nous avons déjà évoqué dans une notice consacrée à Auguste Francotte (Beaujean 1999 : 128-129) les aquarelles « botaniques » de cet artiste, nous n’y reviendrons donc pas ici.
310Œuvres : Flore des environs de Spa, plus de 370 aquarelles, pour le compte de A. Francotte (ULg, Bibliothèque UD Botanique).
311Sources : Henrard A. 1975. Les peintres Gérard-Jonas et Gérard-Antoine Crehay. Hist. Archéol. Spadoises 3 : 13-18. — Schils M.C. 1999. À propos de l’exposition de printemps : Un aspect méconnu du peintre Gérard-Jonas Crehay (Spa 1816 – Spa 1897). Hist. Archéol. Spadoises 30(98) : 58-59. — Renson A. 1999. L’herbier de Gérard-Jonas Crehay. Le Jour 1/4/1999. — Beaujean 1999 : 128-129.
312Sépulture : cimetière de Spa.
313Crépin François. Rochefort 30/10/1830 – Bruxelles 30/4/1903.
314Membre fondateur de la SRBB (1862). Membre fondateur (1883) et secrétaire du Club Alpin belge.
315Bien que botaniste autodidacte, la réputation de Crépin était telle qu’il devint directeur du JBE à Bruxelles.
316Publications : pour une liste exhaustive des publications de F. Crépin, voir Hoste I. & Hanquart N. 2018. The publications of François Crépin (1830-1903). An annotated chronological list. Studium 11(2) : 1-53.
317Sources : Errera L. & Durand Th. 1906. Notice sur François Crépin. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 43 : 5-95. — Errera L. & Durand Th. 1906. Notice sur François Crépin. Membre de l’Académie. Sa vie et son œuvre, Bruxelles, Hayez, 112 p., 1 ph.. — Colson 1912 : 350. — Gravis A. 1931. Discours de M. A. Gravis. Bull. Jard. Bot. État 9(2) : 62-65. — De Wildeman E. (revu par Hauman L.) 1958-1959. Crépin François. Biogr. Nat. 30 : 296-299. — Demaret F. 1967. François Crépin, directeur du Jardin botanique de l’État. Bull. Jard. Bot. État 37(1) : 17-23. — Beaujean 2010d : 11. — Hoste I. & Diagre-Vanderpelen D. 2018. A biobibliographical sketch of a naturalist turned rhodologist: François Crépin (1830-1903). Studium 11(2) : 113-129.
318Herbier original : BR, nombreux doubles à LG.
319Crewe John (Lord). Crew Hall (Angleterre) en 1772 – Liège 4/12/1835.
320Général en chef retraité (1831) de l’armée de Sa Majesté Britannique, qui s’était fait remarquer par ses folles dépenses et ses excentricités, il habitait le château de Boutlicou (Bois-l’Évêque) à Liège, et y avait fait construire des serres, dont deux spécialement réservées à la culture de 25 variétés d’ananas. Crewe cultivait aussi la pomme de terre, nous ne pouvons que reproduire ce qu’en écrivait Charles Morren : « À Liége, la variété introduite par lord Crewe et que la population de ce pays appelle par reconnaissance du nom de Crewe ou de pommes de terre du milord, n’est presque pas malade » (Morren 1845 : 24) ; « si les populations préfèrent en général ce qu’elles connaissent bien, et ce sentiment est tout naturel quand il s’agit de vivre et de se nourrir, on doit cependant remarquer que cette même population de Liége a propagé dans tout le canton et il y a cela des années, cette pomme-de-terre mylord Crewe, introduite par le général de ce nom et regardée par M. Carnoy comme celle qui subira le sort d’une éclipse éternelle. Ce mylord était cependant nouveau aussi et le voilà devenu, dans tous les environs de Liége, un être très populaire et inextirpable. Pourquoi désespérer de la raison publique ? » (Morren 1850 : 204).
321Sources : Morren Ch. 1836. Quelques mots sur l’histoire de l’horticulture, suivis du rapport sur la première période décennale de la Société d’horticulture de Liége. Liége, Jeunehomme, 16 p. [cf. p. 15]. — Morren Ch. 1845. Nouvelles instructions populaires sur les moyens de combattre et de détruire la maladie actuelle (Gangrène humide) des pommes de terre et sur les moyens d’obtenir pendant l’hiver, et spécialement en France, des récoltes de ces tubercules, suivies de renseignements sur la culture et l’usage du topinambour. Paris, Librairie encyclopédique de Roret, 48 p. [cf. p. 24]. — Morren Ch. 1850. La pomme de terre Barbière. Journ. Agric. Pratique, Écon. forestière, Écon. rurale Éducation Animaux domest. 3 : 204. — Le Roy 1869 : 975.
322Dahmen Marcel. Olne 29/6/1885 – Louveigné 12/7/1977.
323Beau-père de Jean Moutschen, l’époux de sa fille Madeleine.
324Entomologiste et botaniste amateur.
325Secrétaire du Cercle des Entomologistes liégeois, de 1911 à 1966. Membre du CBLg.
326Publications : Dahmen M. 1937. Contribution à l’Histoire de la Botanique en Pays Wallon. Les noms wallons des plantes. Bull. Bot. Liégeois 1 : 3-49. — Dahmen M. & Ramaut J. 1951. Composition chimique de quelques types de sols acides et leur microflore fongique. Lejeunia 15 : 63-76.
327Herbier original : LG (plantes récoltées à Olne et environ).
328Sépulture : cimetière d’Olne.
329Damblon Jean (1913-1987)
330voir Beaujean 1999 : 95, 105 & 116-120.
331Darimont Fredi (dit Freddy). Vottem 13/8/1917 – Liège 27/2/1966.
332Licencié en sciences botaniques ULg 1941 ; Dr. en sciences ULg 1952.
333Mycologue, pionnier de la mycosociologie à laquelle il consacra sa thèse, publiée près de dix ans après sa mort accidentelle.
334Successivement assistant, chef de travaux et chargé de cours à l’ULg.
335Membre et administrateur de la SBLg. Membre de la SRBB (1939) et de la Société Botanique de France (1947).
336Fredi Darimont est le cousin germain de l’écrivain René Henoumont, son cadet de cinq ans, qui évoque de nombreux souvenirs de leurs jeux d’enfants, excursions naturalistes et sorties d’adolescents dans sa chronique intitulée Café liégeois (1984) : « Mon cousin était un puits de science. Il alliait la botanique, l’histoire et la géographie. »
337Publications : pour une liste exhaustive des publications de F. Darimont, voir Lambinon (1968).
338Sources : Monoyer in Demoulin R. 1967 : 494-503. — Lambinon J. 1968. Fredi Darimont (1917-1966) Notice biographique et bibliographique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 101 : 5-15, 1 photo. — Henoumont R. 1984. Café liégeois : Récit d’enfance. ACE, 270 p., 16 pl. photogr. — Beaujean 1999 :105. — Fraiture 2006 : 31-32.
339Herbier : LG.
340Darimont Lambert Joseph. Liège 17/2/1774 – Liège 13/9/1839.
341Jardinier-fleuriste et pépiniériste rue Bernalmont à Liège.
342Publication : Petit traité d’un choix d’arbres et arbustes et de plantes vivaces à fleurs, propres à orner les jardins et les paysages, avec leurs différentes dénominations en latin et en françois, suivi d’une liste d’arbres fruitiers excellens. Par L. Darimont, 1806. Liège, F. Lemarié, 52 p.
343Sépulture : ancien cimetière de Sainte-Walburge (Liège) (désaffecté).
344Davreux Charles. Liège 10/9/1800 – Liège 11/4/1863.
345Pharmacien agrégé à l’ULg. Naturaliste.
346Membre fondateur et Président de la Société des Sciences naturelles de Liège (1822-1830). Membre fondateur de l’Institut Archéologique Liégeois.
347Botaniste amateur en relation avec le docteur Lejeune de Verviers (Mn.ULg n° 2415, 7 lettres de 1822 à 1826).
348Sources : Pavard 1905 : 67-71. — de Becdelièvre 1837, II : 798-799. — Dewalque G. 1873. Davreux Charles-Joseph. Biogr. Nat. 4 : 733-734. — Froment A. 1969. C. Davreux (1833). Hautes Fagnes 35(2) : 97-101.
349Herbier : Nous ignorons ce qu’est devenu son herbier, mais quelques doubles à LG (herb. R. Courtois).
350Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 41-28/29-1.
351Daxhelet Paul (1905-1993)
352voir Beaujean 1999 : 96 & 120-121.
353de Baillet Cécile (Comtesse). Grez-Doiceau (Brab.) 20/10/1826 – Soiron 17/11/1894.
354Épouse du Baron Henri de Woelmont.
355Membre de la SRBB (1862).
356Herbier original : quelques spécimens à BR. Nous y avons vu quelques plantes récoltées à Soiron. En réponse à une demande de renseignements que nous adressions au Baron de Woelmont en 1997, ce dernier, arrière-arrière-petit-fils de la Comtesse nous dit : « Elle a résidé à Soiron et aussi à Bruxelles ce qui était la coutume à l’époque car elle habitait peu la campagne en hiver. J’ignorais son intérêt pour la botanique. Je ne détiens malheureusement aucun document ou herbier qui aurait pu être constitué par elle. »
357Sépulture : cimetière de Soiron.
358Debaisieux Walthère. Montegnée 25/1/1936 – Liège 12/9/1990.
359Jardinier en chef au jardin botanique de Liège.
360Membre et trésorier de la SRHLg.
361Diplômé de l’École d’Horticulture de Liège, en 1953, il est entré comme jardinier temporaire en 1954, nommé à titre définitif le 1er juillet 1962 et fut promu au grade de chef jardinier le 27 avril 1966. Passionné de cactées et plantes succulentes, il enrichit considérablement les collections vivantes en plantes grasses originaires de Macaronésie.
362Sépulture : cimetière de Loncin.
363de Biolley Ferdinand (1872-1905)
364voir Beaujean 2010d : 7.
365de Biolley Raymond (Vicomte). Verviers 10/2/1789 – Verviers 22/5/1846.
366Conseiller de régence de 1820 à 1830, sénateur de 1831 à 1846. Industriel, fondateur d’une manufacture de draps, à Verviers où une rue porte son nom.
367Membre fondateur de la Société de Flore de Verviers.
368Sources : Dewalque G. 1868. Biolley Raymond, vicomte de. Biogr. Nat. 2 : 436-440. — Dewalque G. 1878-79. Biographies verviétoises IV. Raymond-Jean-François vicomte de Biolley. Bull. Soirées Popul. Verv. 8(21) : 332-337. — Joris 1978 : 316. — Léon P. 1979-1980. Biolley Raymond. Biogr. Nat. 41 : 24-30.
369Sépulture : cimetière de Verviers.
370De Candolle Augustin Pyrame (1778-1841)
371voir Beaujean 2008c.
372Dechesne Jean-Lambert. Liège 18/9/1833 – Liège 17/10/1911.
373Jardinier, employé depuis 1849 chez Lambert Jacob-Makoy, spécialiste de la construction de rocailles. Il est probable que c’est lui qui réalisa, vers 1880-81, la rocaille de plantes alpines au Jardin botanique (rue Louvrex) de Liège (le rocher), rocaille remaniée en 1966 par Jean Damblon. (Beaujean 1981) et aujourd’hui remplacée par une plaine de jeux pour les enfants !
374de Chestret de Haneffe Hyacinthe (Baron). Liège 6/3/1797 – Liège 17/5/1881.
375Ancien Sénateur. Promoteur de la fabrication du sucre de betterave en Belgique (1838).
376Membre de la SRHLg. Membre de la SLE (1854).
377Sépulture : cimetière de Donceel.
378de Chestret de Haneffe Paul. Cadier en Keer (province de Limbourg, Pays-Bas) 7/9/1859 – Liège 17/2/1942.
379Candidat en sciences naturelles. Botaniste amateur, artiste peintre.
380Membre de la SRBB (1881).
381Herbier original : BR (285 spécimens).
382Sépulture : cimetière de Donceel.
383Defays-Dumonceau François (1805-1874)
384voir Beaujean 1999 : 96, 106 & 122 ; Beaujean 2003.
385Defourny François. Grivegnée 25/2/1819 – Grivegnée 29/4/1879.
386Pépiniériste à Grivegnée. Créateur de la pomme ‘Bon pommier Defourny’.
387Source : Beaujean 2003.
388Sépulture : cimetière de Grivegnée-centre. Symbole : les outils du pépiniériste sont sculptés dans la pierre tombale.
389Defrêcheux Charles. Liège 9/4/1877 – Liège 24/3/1953.
390Secrétaire-comptable honoraire de l’École d’Horticulture de Liège, Conservateur de la bibliothèque centrale de la Ville de Liège. Bibliothécaire de l’ULg. Inspecteur des bibliothèques publiques communales de la Ville de Liège.
391Président de la Fédération wallonne littéraire et dramatique de la Province de Liège. Secrétaire du Cercle royal d’Arboriculture de Liège.
392Sources : Anonyme 1953. Bulletin Horticole N.S. 8(4) : 118. — Coppe & Pirsoul 1951: 95. — Beaujean 2003.
393Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge (Liège), parc.10-1B-1.
394Defresne Émile. Liège 19/9/1809 – Liège 26/8/1860.
395Propriétaire. Secrétaire général de la première SRHLg.
396Membre de la Société de Flore de Verviers.
397Créateur de plusieurs cv. de Camélias, dont ‘Grétry’, ‘Auguste Delfosse’... Charles Antoine Lemaire lui a dédié Camellia ‘Souvenir d’Émile Defresne’.
398Publication : Rapport sur les travaux de la Société royale d’Horticulture et d’Agriculture de Liège pendant l’année 1846. [Brochure à la bibliothèque des Chiroux (Liège), Coll. Ulysse Capitaine n° 4012.]
399Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 50-38-1.
400de Heusy Jacques (1719-1785)
401voir Beaujean 2012c : 39-40.
402Dejaer Hyacinthe (1786-1827)
403voir Beaujean 2011b : 21.
404De Koninck Laurent. Louvain 3/5/1809 – Liège 15/7/1887.
405Père de Lucien.
406Professeur de chimie et de paléontologie animale à l’ULg. Ancien élève de J. B. Van Mons, le célèbre pomologue, il devint plus tard son ami et son collège. Van Mons lui dédia une poire : ‘Fondante De Koninck’.
407Une rue de Liège commémore son nom.
408Sources : Beaujean 1999 : 96. — Beaujean 2003.
409Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 64A-2.
410De Koninck Lucien. Liège 21/6/1844 – Liège 29/10/1921.
411Fils de Laurent.
412Professeur de chimie à l’ULg. Botaniste amateur.
413Membre de la SRScLg. Membre fondateur de la Société Géologique de Belgique. Membre de l’Association Belge de Photographie, etc.
414Herbier original: LG in herbier F. Van Roy.
415Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 64A-2.
416De Lairesse Armand (1860-1928)
417voir Beaujean 2003.
418Delaitte Jean-Joseph (1811-1881)
419voir Beaujean 1999 : 96 & 123 ; Beaujean 2003.
420de Langhe (dit Langius) Charles. Berquiny (ancienne Flandre) vers 1521 – Liège 29/7/1573.
421Chanoine de la Cathédrale Saint-Lambert de Liège. Langius fut le premier en Europe, et à Liège en particulier, qui ait cultivé les fleurs étrangères, et les plantes nouvellement apportées des Indes Orientales et de l’Amérique. Les étrangers venaient admirer ce jardin, véritable merveille pour le temps. Juste Lipse lors de son voyage en Allemagne, passa par Liège, manifestant le désir de voir ce jardin tant vanté. Il se lia d’amitié avec Langius et lui offrit les premiers lilas et les premières tulipes importées en Europe par leur ami Ogier Ghislain de Busbecq. Lipse donna une description de ce jardin dans son ouvrage De Constantiâ, malheureusement sans donner aucun nom des plantes y cultivées. Selon É. Morren (1868 : 1) : « Les jardins de Charles de Langhe (Langius), où Juste-Lipse est venu chercher une amicale retraite, renfermaient sans doute une Oeilleterie. L'Oeilleterie, nous dit un vieux livre, c’est un emplacement planté de différents Œillets, un théâtre d’œillets, un lieu où l’on élève, où l’on conserve des Œillets ».
422Sources : Hoyoux J. 1953. Le jardin de Langius et l’horticulture liégeoise au XVIème siècle. Bull. Soc. Roy. Le Vieux Liège 103 : 241-244. — de Becdelièvre A.G. 1837. Langhe (Charles de), ou Langius, Biographie liégeoise 1 : 251-253. — Roulez J. 1876. Delanghe (Charles). Biogr. Nat. 5 : 310-315. — de Seyn 1935-36 : 275. — Van Hulst F. 1846. Charles de Langhe (Carolus Langius) et Liévin Vanderbecke (Levinus Torrentius). La Revue de Liège 1 : 433-457. — Morren E. 1868. Les œillets liégeois. Dianthus caryophyllus L. var. leodienses. Belg. Hort. 18 : 1-3.
423de Lantremange Henri. Liège 17/6/1827 – Liège 2/9/1878.
424Rentier. Propriétaire.
425Membre de la SRHLg.
426Publication : Lantremange Henri Théodore de, 1847. Rapport sur le défrichement des landes et bruyères, etc., à la Société agricole et forestière de Jalhay… séance du 13 décembre 1846. Verviers, Follet, 89 p.
427Sépulture : cimetière de Wihogne.
428Delarge Léon. Liège 13/6/1914 – Gand 31/5/1940 (Mort pour la Patrie).
429Licencié en sciences botaniques ULg 1936 ; Dr. en sciences botaniques ULg 1939.
430Penseur, soldat.
431Membre de la SRBB (1935). Membre du CBLg. Membre du Cercle des Sciences de Liège.
432Entré en octobre 1932 à l’ULg, il prit son inscription pour la candidature en Sciences, sous la direction des professeurs R. Bouillenne et A. Monoyer et se passionna pour la Biologie Végétale. Pour la deuxième année de Licence, Léon présente un mémoire intitulé « Recherches sur la culture d’une Schizophycée : Phormidium uncinatum Gom. » Après la deuxième année de licence, il entreprit une thèse doctorale, sous la direction du professeur R. Bouillenne, ayant pour sujet la Physiologie des plantes.
433Après différents stages dans des laboratoires : notamment en biologie marine à Blankenberge (1932 à 1935), sous la direction du professeur D. Damas, et à la Station scientifique des Hautes-Fagnes, il fut appelé au service militaire le 31 mars 1938. C’est durant son service que Léon Delarge mit au point la rédaction de la thèse qui devait lui permettre d’obtenir le titre de Docteur en Sciences naturelles, avec la plus grande distinction. Démobilisé le 30 août 1939, il ne put profiter de son congé « illimité » que quelques heures, car la mobilisation était décrétée et dès le 1er septembre il dut rejoindre les rangs de l’armée. Le 27 mai 1940, il fut gravement blessé, sur le front de la Lys, par une balle de mitraillette qui lui sectionna la colonne vertébrale, blessure qui devait bientôt se terminer, dans un hôpital à Gand, par la mort le 31 mai suivant. Ses cendres furent rapatriées à Liège le 12 octobre 1945, et il fut inhumé dans le caveau familial.
434Publications : Outre de nombreux articles « botaniques », il fut aussi l’auteur de Reflets d’une âme : Léon Delarge 1914-1940, publié en 1958 par son père, Georges Delarge (1883-1961) à titre posthume. Liège, H. Vaillant-Carmanne, 209 p.
435Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 130-10-6.
436Delarge Nicolas. Liège 26/8/1919 – Esneux 25/6/1988.
437Botaniste amateur.
438Époux de Suzanne Gavage, la fille de Louis Gavage.
439Officier militaire, en poste au Burundi, N. Delarge occupait ses loisirs par la récolte et l’étude des Orchidées de ce pays. De retour en Belgique, il s’installe dans le village de Ham (Esneux) où il est actif aux côtés de son beau-père et de son épouse au sein de l’Association pour la Défense de l’Ourthe et de ses affluents.
440Publication : Geerinck D. & Delarge N. 1979. Gladiolus callianthus Marais, Iridaceae nouvelle pour le Burundi. Bull. Jard. Bot. Nat. 49 : 159-160. [Herb. N. Delarge n° 2, BR, LG].
441Source : Dubru A. 1990. Mémorial Commandant Nicolas Delarge (1919-1988). Arlon, chez l’auteur, 35 p.
442Herbier original : LG (174 n°, dont 172 Orchidaceae du Burundi) et BR.
443Sépulture : cimetière d’Esneux (pelouse de dispersion).
444de Laveleye Marguerite (1859-1942)
445voir Beaujean 2010d : 17-18.
446Delfosse Auguste (1801-1858)
447voir Beaujean 1999 : 96.
448Delhez Robert. Liège 20/12/1930 – Liège 30/12/2004.
449Licencié en sciences chimiques ULg 1952 ; Dr. en sciences ULg 1961 ; chef de travaux (chimie) à l’ULg.
450Membre de la SBLg.
451Publication : Delhez R. 1969. Quelques aspects du début de la carrière de C. J. Édouard Morren, d’après une correspondance inédite avec J. S. Stas et A. Quetelet. Lejeunia N.S. 48 : 20 p.
452Sépulture : cimetière de Bressoux, parc. 109-16.
453Delile Alire Raffenau (ou Raffeneau-Delile Alire). Versailles 23/1/1778 – Montpellier 5/7/1850.
454Botaniste français. Successeur de De Candolle au Jardin botanique de Montpellier.
455En octobre 1837, Ayant quitté Montpellier pour un séjour à Paris, Delile se décide à visiter les jardins et serres de Belgique et de Hollande. Il dit lui-même dès les premières lignes de sa Notice : « Je partis de Paris, en octobre, pour aller voir des plantes en Belgique, et surtout la précieuse Vanille qui y a fleuri et fructifié ».
456Il se rend à Ostende, Gand, Bruxelles, Anvers, Louvain, Namur et enfin Liège où il visite en premier lieu « Le plus grand établissement commercial horticole de Belgique [qui] y a été formé par M. Makoy, ancien mineur, très laborieux, qui s’est passionné pour la culture, et qui en a recueilli un capital considérable dans la valeur croissante des plantes rares et nombreuses, et des serres qu’il entretient habilement ».
457Après une description des serres et des plantes rares qu’elles renferment, en en donnant leurs descriptions, poussant le souci du détail jusqu’à en donner le prix, Delile arrive au but initial de son voyage, le Jardin botanique, situé autour de l’Université :
458« Il ne m’a pas été difficile de trouver dans la ville l’université et le jardin. L’inscription du palais : Universis disciplinis, m’indiquait que rien n’y devait manquer aux sciences ; et en effet, le jardin, sur un bel emplacement, est attenant aux bâtimens qui servent aux assemblées, aux leçons, et qui renferment les collections. Un musée d’anatomie végétale a été commencé et est journellement augmenté par M. Morren. Les préparations très délicates sont en évidence dans des bocaux de cristal d’une grande netteté, dans de l’esprit de vin, telles que trachées, réseaux fibreux et vasculaires, épidermes, fruits, embryons et lames transparentes de tiges de végétaux de différens ordres. M. Morren a fait fructifier la Vanille au moyen de la fécondation artificielle… ». Dans la suite du texte, Delile donne des détails sur la serre et la façon dont est cultivée la vanille à Liège (Beaujean 1999 : 138-139). Vient ensuite une liste de plantes remarquables cultivées dans les serres, et Delile termine par : « La ville de Liége a voté, cette année, 300,000 fr. pour l’établissement d’un nouveau jardin botanique. Elle a acheté pour 8,000 fr. de plantes. Le roi a fait cadeau au jardin, d’une machine à feu, de 8 à 10 mille fr., pour rendre la distribution des eaux aussi parfaite et abondante que possible ».
459Publication : Delile A. R. 1838. Notice sur un voyage horticole et botanique en Belgique et en Hollande, lue à la Société d’Agriculture de l’Hérault, par M. Delile (Alire Raffeneau), Vice-Président de la Société. Bull. Soc. Agr. Départ. Hérault. 25 : 42-74.
460Sources : Michaud L.G. (sous la direction de), 1854. Biographie Universelle ancienne et moderne…, Paris, chez Madame C. Desplaces, 35 : 77-79. — Beaujean J. 2002. Petite histoire de l’introduction et de la fructification du vanillier (Vanilla planifolia Jacks. ex Andrews) au jardin botanique de l’Université de Liège et à l’île de la Réunion. Natura Mosana 55(4) : 73-85. [Reproduit en partie dans : Beaujean J. 2004. Bull. trim. Ass. Orchid. Épiphyt. France 20(4) : 27-33.]
461de Limbourg Robert (1731-1792)
462voir Beaujean 2009c : 10.
463Delnooz Eugène. Dison 29/7/1893 – Herve 26/12/1982.
464Membre de la SRBB (1943). Membre de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Plateau de Herve.
465Publication : Delnooz E. 1965. Incursions botaniques aux environs de Herve. Publ. Soc. Hist. & Arch. Plateau de Herve. Bull. jubilaire 1960-1965 : 31-35.
466Sépulture : cimetière de Herve (parc. Anciens combattants).
467Delogne Charles-Henri. Frahan (Rochehaut) 17/10/1834 – Bruxelles 18/9/1901.
468Botaniste, bryologue. Conservateur au JBE à Bruxelles.
469Publications : Auteur de nombreuses publications, nous retiendrons ici : Delogne C. & Durand T. 1882-1884. Les Mousses de la flore liégeoise. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 21(2) : 78-101 ; supplément, 22(2) : 36-45.
470Correspondance : De nombreux courriers de Ch. Delogne à Fr. Crépin sont conservés à BR (Collection fédérale, Jardin botanique de Meise, archives JBE).
471Sources : Lawalrée A. 1967. Charles-Henri Delogne (1834-1901). Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 37 : 62-72. — Lawalrée A. 1967-1968. Delogne (Charles-Henri). Biogr. Nat. 34 : 203-204.
472Delrez Pierre-Joseph (1850-1931)
473voir Beaujean 2010a.
474Delsa François (1836-1895)
475voir Beaujean 2003.
476de Luesemans Hélène, voir Lamarche Hélène.
477de Luesemans Charles. Tirlemont 20/4/1808 – Liège 26/3/1882.
478Docteur en droit. Bourgmestre de Louvain, membre de la Chambre des représentants, Gouverneur de la province de Liège.
479Membre honoraire de la SRHLg. Membre de la SLE (1830).
480C’est à lui que l’on doit la publication, en 1879 et à titre posthume, du manuscrit du Mémoire statistique du département de l’Ourte de L. F. Thomassin.
481Source : Anonyme 1987 : 99-100.
482Sépulture : cimetière de Longchamps (Namur).
483de Malzinne Omer, voir Recq de Malzinne Omer.
484Demaret Fernand. Saint-Georges-sur-Meuse 30/1/1911 – Bruxelles 27/12/2008.
485Docteur en sciences naturelles (Botanique) ULg 1934.
486Membre de la SRBB. Membre de la Commission royale des Monuments et des Sites.
487F. Demaret entre au Jardin botanique de l'État à Bruxelles en 1934 et en devient directeur en 1966. À ce titre, en 1973, il est chargé de finaliser le déménagement de l’institution, entre-temps devenue le Jardin botanique national de Belgique, à Meise en région flamande, en dépit des craintes quant à l’avenir du personnel francophone et de son statut national.
488Ses recherches portent principalement sur les bryophytes de Belgique et d’Afrique centrale. Il a aussi contribué à la préparation de l’Arrêté royal du 16.2.1976 sur la protection des plantes indigènes en Belgique.
489Publications : pour une liste exhaustive des publications de F. Demaret, voir Compère (2009). Nous retiendrons plus particulièrement : Demaret F. 1951. Esquisse de la végétation muscinale de la région de Huy. Parcs Nation. 6 : 118-120. — Delvosalle L., Demaret F., Lambinon J. & Lawalrée A., Plantes rares, disparues ou menacées de disparition en Belgique : L'appauvrissement de la flore indigène. Serv. Réserves Nat. Dom. Cons. Nat. Trav. 4 : 128 p.
490Manuscrit : Demaret & al. 1975.
491Sources : Petit E. 1976. Fernand Demaret, Directeur honoraire du Jardin botanique national de Belgique ; Fernand Demaret, Ere-directeur van de Nationale Plantentuin van België. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 46: [2 p.]. — Compère P. (coll. Fabri R.) 2009. Fernand Demaret (1911-2008) : Directeur honoraire du Jardin Botanique National de Belgique. Syst. Geogr. Plants 79(1) : 3-11.
492Herbier : BR (bryophytes).
493Demblon Michel. Neuville-en-Condroz vers 1762 – Liège 28/10/1825.
494Jardinier en chef au premier jardin botanique de Liège (actuelle place Cockerill).
495Dans une lettre au Dr. Lejeune, Courtois écrit le 30 octobre 1825 : « Vous avez peut-être appris la mort de Mr. Demblon, tout est en mouvement ici pour s’arracher cette chétive place ; François et Stephens sont chacun appuyés par différentes personne. Mr. Gaëde pour les mettre d’accord a dit qu’il croyait que ni l’un ni l’autre ne serait nommé … Frs. est chargé par intérim de la surveillance. Peut-être passera-t-il graduellement à la perpétuité ». Il est possible que le François cité soit François Deville, nommé Jardinier en chef en 1836, mais dont nous n’avons retrouvé aucune trace lors de nos recherches d’état civil à Liège et alentours.
496Demeste Jean-Nicolas (1719-1976) et son fils Demeste Jean (1748-1783)
497voir Beaujean 1998 ; Beaujean 2009c ; Beaujean 2010b.
498Demeuse Ferdinand. Verviers 22/9/1863 – Bruxelles 28/4/1915.
499Docteur en sciences, il fut l’un des premiers récolteurs belges au Congo où il accompagna, en 1886, le botaniste Auguste Linden (1849-1896). Il retourna en Afrique en 1887-88, où il étudia les copaliers.
500Sources : Janssens É. & Cateaux A. 1908. Les Belges au Congo. Notices biographiques. Anvers, Impr. J. Van Hille-De Backer. I : 693-695. — Durand Th. 1909. Les explorations botaniques au Congo belge et leurs résultats. Bruxelles, Hayez : p. 13. — Georlette 1951 : 199.
501Demoulin Joseph (1825-1879)
502voir Beaujean 1999 : 97 & 124.
503Denesle Jacques-Aimable-Nicolas (1735-1819)
504voir Beaujean 2012c.
505Denoël Albert. Liège 30/10/1914 – Liège 21/1/1977.
506Pharmacien ULg 1937 ; Dr. en pharmacie ULg 1940 ; agrégé de l’enseignement supérieur ULg 1945.
507Professeur (pharmacognosie) à l’ULg.
508Membre de la SBLg.
509Il a publié de nombreux travaux sur des médicaments à base de plantes.
510Sources : Welsch M. 1977. Décès des professeurs R. Bourg, second vice-président, A. Denoël, membre titulaire, A. Loubatières, correspondant étranger, et A. Phillipson, correspondant étranger. Bull. Acad. Roy. Méd. Belgique 132 : 78-79. — Fouassin A. 1977. In memoriam Albert Denoël. Rev. Méd. Liège 32 : 97-98.
511Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 117-1-1.
512de Pinto Élisabeth (Comtesse). Verviers 13/4/1852 – Theux 18/6/1936.
513Botaniste amateur.
514Quelques-unes de ses récoltes sont citées par Durand (1899).
515Sépulture : cimetière de Theux (ancien).
516Derive Théodore. Verviers 26/6/1816 – Bruxelles 9/5/1877.
517Professeur à Spa. Membre de nombreuses sociétés savantes.
518Publications : Auteur de nombreux manuels d’enseignement et de plusieurs œuvres poétiques, nous retiendrons plus particulièrement : Flore vénéneuse de la province de Liège « ou description des plantes nuisibles ou suspectes qui croissent spontanément dans cette partie du royaume ». 1839, Verviers, Remacle, 128 p., 12 pl. Une réédition en 1849.
519Sources : Weber 1901-1905, I : 279-283. — Joris 1978 : 318. — Grondal 1952 : 28.
520Desaga Gilles-François. Liège 11/3/1741 – Nessonvaux (Froidheid) 2/10/1815.
521Cultivateur, agronome. Ancien bourgmestre du ban d’Olne.
522Dans sa Flore des environs de Spa (vol. I, p. 119), Lejeune dit à propos du Solanum tuberosum :
523« Mr. Desaga de Freuheid, près d’Olne, a donné une brochure sur l’art d’améliorer la culture de la pomme de terre, imprimée chez Mr. Desoer, à Liége, en 1785. Cet intéressant cultivateur a aussi fait des observations curieuses et utiles sur la culture du Cardère ou Chardon bonnetier, de même que sur le fraisier comestible ».
524Il a contribué à répandre la culture de la cardère dans sa commune.
525Publication : Desaga G.F. 1785. Art d’améliorer la culture de la pomme-de-terre par le semis et d’en doubler au moins le produit, suivi de la manière de semer et de cultiver le fraisier. Liége, F. G. Desoer, 15 p.
526Source : Beaujean 2003.
527de Sartorius Virginie. Liège 1/8/1828 – Liège 25/4/1908.
528Artiste peintre.
529Édouard Morren fit appel à son talent pour peindre 78 aquarelles de Bromeliacées, de 1865 à 1881. Elle peignit aussi, entre autres, Primevères (1872), tableau qui fut acquis par la Société libre d’Émulation de Liège pour l’exposition de 1872 (lot pour la tombola), Bouquet de pivoines (1872), et Fleurs (1875).
530Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 37-14-6 (reprise).
531Descardre Benoît (ca. 1788-1861)
532voir Beaujean 2003.
533Descardre Charles. Chênée 30/1/1825 – Chênée 16/9/1909.
534Jardinier-pépiniériste à Chênée. Bourgmestre de Chênée.
535Membre fondateur et Vice-président honoraire du Cercle royal d’Arboriculture de Liège. Vice-président du Conseil d’administration de l’École d’Horticulture de Liège.
536Obtenteur des pommes ‘Reinette de Chênée’ et ‘Madame Galopin’.
537Son père, Benoit Descardre (Chênée vers 1788 – Chênée 8/9/1861), lui aussi pépiniériste, avait créé la pomme ‘Reinette Descardre’, toujours cultivée de nos jours.
538Sources : Anonyme 1909. Mort de M. Ch. Descardre. Bull. Assoc. Anciens élèves de l’École d’Horticulture de Liège 15. — Beaujean 2003. — Beaujean 2010d : 11.
539Sépulture : cimetière de Chênée-centre.
540de Schaetzen van Brienen Hortense. Tongres 17/9/1888 – Fraipont 30/4/1968.
541Épouse du baron Joseph de Bonhome (1882-1970).
542Botaniste amateur qui se constitua, seule, un herbier à l’aide de la Petite Flore de G. Bonnier et de la Flore de Fraipont de J.M. Mathieu. Cet herbier a malheureusement été détruit, mais sa boîte d’herborisation est conservée par sa petite-fille (Fabri R., 2021. Le vasculum ou boîte d'herborisation : Marqueur emblématique du botaniste du XIXe siècle, objet désuet devenu vintage. Scripta Botanica Belgica 57 : 259 p.).
543Sépulture : cimetière de Fraipont (ancien).
544de Selys-Longchamps Edmond (Baron). Paris 25/5/1813 – Waremme 11/12/1900.
545Le « Prince de l’Entomologie ».
546Député, sénateur et ancien président du Sénat. Naturaliste, entomologiste. Membre de la SRBB. Administrateur de la SRHLg. Membre de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Président et cofondateur, ensuite membre d’honneur de la Société royale d’Entomologie de Belgique. Membre fondateur de l’Institut archéologique liégeois. Membre et président de la SRScLg. Membre de l’Académie royale de Belgique.
547Sa nièce, Léonie de Waha le présentait en ces termes : « Mon oncle de Selys était un savant distingué, spirituel, un esprit original, d’une bonté rare. Malgré ses travaux sérieux, aimant le monde, la gaité, les enfants et la danse. Il avait épousé Melle Sophie d’Omalius, fille de l’éminent géologue ».
548C’est lui qui prononça, au nom de l’Académie, l’un des deux discours devant la tombe du docteur Lejeune de Verviers.
549Publications : de Selys-Longchamps E. 1864. Note sur une variété pyramidale du Populus virginiana Desf. (P. monilifera Ayt.). Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 3 : 9-15. — de Selys-Longchamps E. 1881. Les arbres à Longchamps-sur-Geer (commune de Waremme) après l’hiver 1879-1880. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 19(1) : 79-94.
550Sources : Cogniaux A. (édit.). 1901. À la mémoire de Michel-Edmond, Baron de Selys-Longchamps, 1813-1900. Liège, H. Vaillant-Carmanne, 51 p., portr. — Colson 1912 : 349. — Sauvenier-Goffin 1960 : 19. — Caulier-Mathy 1996 : 259-267. — Beaujean 2010d : 22.
551Sépulture : cimetière de Waremme.
552de Sluse René-François. Visé 2/7/1622 – Liège 19/3/1685.
553Mathématicien, géomètre, linguiste, historien, chimiste et botaniste.
554Abbé d’Amay et vice-prévôt, dès 1676, de la cathédrale Saint-Lambert sous Maximilien de Bavière, chanoine de la collégiale de Visé.
555Il fit ses études à Louvain (1638-1642) puis à Rome, à l’Université de Sapience (1642).
556Il avait acquis à Liège, en 1669, une maison « à l’entrée de la rue des Aveugles » (aujourd’hui rue Maillard) avec jardin, où il se plaisait à cultiver des plantes rares. La rue de Sluse à Liège commémore son nom.
557Sources : Le Paige C. 1914-1920. Sluse (René de), géomètre (1622-1685). Biogr. Nat. 22 : 716-732. — Jonmans F., Halleux R., Lefebvre P. Bernes A-C. 1985. Les Sluse et leur temps. Une famille, une ville, un savant au XVIIe siècle. Liège, Massoz, 112 p. [voir p. 61]. — Lensen J.-P. 2003. René-François de Sluse. In : Les rendez-vous de l’histoire 25, Ils sont venus chez nous : 48.
558Sépulture : collégiale de Visé, avec ses parents.
559Desmousseaux Antoine. Rouen 18/10/1757 – Marcilly (près de Dreux) 15/7/1830.
560Préfet des départements de l’Ourte, de la Haute-Garonne et de l’Escaut.
561Il fut appelé par le premier consul à la préfecture du département de l’Ourte le 2 mars 1800. Arrivé à Liège le 27 mars, il fut installé le 30 mars. Sous son administration, le département de l’Ourte fut, dans le domaine scientifique et médical, le siège d’une transformation profonde. Au point de vue botanique, nous retiendrons que le préfet, chargé de recueillir les éléments d’une statistique du département de l’Ourte, s’adressa au docteur A.L.S. Lejeune et au pharmacien E. Dossin afin d’obtenir une première ébauche de la flore du département, c’est le travail de Lejeune qui fut retenu. Voulant développer le goût des sciences, Desmousseaux fonda, par un arrêté du 11 avril 1806, la Société libre des Sciences physiques et médicales de Liège : parmi les membres nous retrouvons les noms de Lejeune, Dossin et l’abbé Ramoux.
562Si Desmousseaux fut l’introducteur et le promoteur de la culture de la betterave sucrière dans le département de l’Ourte, et en particulier dans la Hesbaye, il mit aussi toutes les ressources de son administration au service de l’extension de la culture de la pomme de terre, culture introduite au Pays de Liège vers 1740 : E. Dossin l’y aida particulièrement. Desmousseaux quitta Liège le 1er mai 1806 pour occuper les fonctions de préfet du département de la Haute-Garonne. Il fut remplacé par le préfet Charles Emmanuel Micoud d’Umons.
563Sous son nom, le 21 mai 1801, fut publié, à Liège et à Paris, Le tableau statistique du Département de l’Ourte, dont le véritable auteur était en fait Alexandre Pitou.
564Source : Florkin 1957 : 15-16, 143-145, 152 & 181-185.
565Desoer Charles Joseph. Liège 20/3/1752 – Angleur 29/3/1831.
566Père de Ferdinand.
567Imprimeur, membre du conseil général du département de l’Ourte (1806), receveur général du département de l’Ourte 1808-1811), maire de Liège (1813-1814).
568Domicilié au château de Kinkempois, à Angleur, il était sûrement présent lors de la visite que fit A.P. De Candolle au château, en 1810 (Beaujean 2008c : 81). Il a assuré l’édition d’ouvrages botaniques de plusieurs de ses contemporains.
569Source : Stiennon J. 1950. Une dynastie d’Éditeurs-Imprimeurs liégeois : les Desoer. La Vie Wallonne 24, N.S. n° 251 : 158-185.
570Sépulture : d’abord inhumé au cimetière d’Angleur-Diguette, il fut transféré au cimetière de Robermont (Liège), parc. 90-35/36.
571Desoer Ferdinand. Liège 28/2/1780 – Liège 17/1/1867.
572Fils de Charles Joseph.
573Rentier qui occupait une situation mondaine considérable. Receveur général du département de l’Ourte (1811-1814), receveur général de la Province de Liège. Membre de la Chambre des représentants. Maire d’Angleur sous l’occupation française de 1808 à 1814.
574Président de la SRHLg. Membre de la SLE (1812).
575Lors de son voyage à Liège, en 1810, le botaniste suisse A. P. de Candolle alla dîner chez Desoer, au château de Kimkempois.
576« À son passage à Liège, il dînait vers la fin du jour, à Quinkempois. Mr. Desoer, dans ses heures de loisir, s’était occupé de botanique et d’horticulture, et a rassemblé dans sa villa une suite remarquable d’arbres rares et d’arbustes curieux » (Beaujean 2008c : 81). Il était le parrain de Ferdinand de Lesseps (1805-1894) qui fit percer le Canal de Suez.
577Sépulture : d’abord inhumé au cimetière d’Angleur-Diguette, il fut transféré comme son père au cimetière de Robermont (Liège), parc. 90-35/36.
578Desoer de Solières Oscar. Liège 4/5/1822 – Spa 14/8/1904.
579Époux de Adèle Wittert.
580Rentier. Bourgmestre de Ben-Ahin (1804-1890).
581Membre fondateur et vice-président de la nouvelle SRHLg (1860).
582Sépulture : cimetière de Clermont-sous-Huy (Aux Houx), chapelle de la famille Wittert.
583Dethier Alphonse (1867-1949)
584voir Beaujean 2010d : 11.
585Dethier Aristide. Paris 11/6/1800 – Theux 23/2/1871.
586Fils de Laurent-François.
587En 1840, conseiller communal de Theux, ensuite échevin jusqu’en 1848. Consul de Belgique à Smyrne en 1830. Naturaliste.
588Sources : Havelange C. 1994. Un jeune homme au levant. Le séjour à Smyrne d’Aristide Dethier (1828- 1834). Bull. Soc. Roy. Le Vieux Liège 13(4), N° 267 : 221-239. — Brassine F. 1929. Thier (Théodore-Aristide de). Biogr. Nat. 24 : 867-868.
589Sépulture : cimetière de Theux (ancien).
590Dethier Laurent-François. Theux (Spixhe) 14/9/1757 – Theux 1/7/1843.
591Père d’Arisitide.
592L’un des chefs de la révolution liégeoise. Avocat et homme politique. Bourgmestre de Theux.
593Naturaliste, il avait été initié à la minéralogie et à la géologie par Robert de Limbourg. Auteur de la première carte géologique de notre pays, parue à Liège en 1802. Ami de longue date du Dr. Lejeune, il fut aussi amené à l’étude des végétaux. Lejeune lui dédie d’ailleurs sa Flore des environs de Spa, dès la première page : « À Monsieur Dethier, Ci-devant Député de l’Ourte au Corps Législatif. On ne m’accusera pas d’adulation en vous dédiant cet Opuscule : vos intéressantes recherches sur la Géologie de notre commune Patrie, et l’amitié constante que vous m’avez depuis long-temps vouée, sont certainement des motifs assez puissans pour vous en offrir la dédicace. Lejeune, de Verviers ». Lejeune cite encore Dethier à la page 9 du même ouvrage : « Je dois aussi à Mr. Dethier, ci-devant député de l’Ourte, et à son laborieux compagnon Mr Wolff, peintre et naturaliste à Spa, plusieurs espèces qu’ils ont récoltées dans leurs nombreuses courses minéralogiques ».
594Publication : [Dethier L. F.], 1814. Le guide des curieux qui visitent les eaux de Spa. Ou indication des lieux où se trouvent les curiosités de la nature et de l’art. À voir à l’entour de ce Rendez-vous Célèbre, et en général, parmi la Contrée de Meuse, Moselle, et Rhin ; avec quelques notices analogues au sujet. Opuscule servant d’explication et de supplément à la Carte Géologique et Synoptique de l’Ourte et des Environs. Verviers, Impr. L.J.M. Loxhai et se trouve à Spa chez J.L. Wolff, Peintre-naturaliste et marchand de Minéraux. 122 p.
595Sources : de Becdelièvre 1837, II : 804. — L [Lejeune] A. L. S. 1843. Notice biographique sur Feu Laurent- François Dethier. Journal de Verviers, n° 296, mercredi 20 décembre 1843 : 1-2. — Dewalque G. 1876. Dethier (Laurent-François). Biogr. Nat. 10 : 824-826. — Weber 1901-1905 : 298-303. — Meunier J. 1957 et 1959. Un acteur de la révolution liégeoise. L’avocat Laurent-François Dethier. 1757-1843. Géologue et publiciste. Représentant du peuple au conseil des 500. Membre du Congrès national de Belgique et ses correspondants. Bull. Soc. Verv. Arch. & Hist. 44 : 7-113 & 46 : 7-144. — Colson 1912 : 341. — Grondal 1952 : 38. — Froment A. 1969. Textes fagnards d’autrefois : Laurent-François Dethier (1818). Hautes Fagnes 35(1) : 33-34. — Beaujean 2008c : 81.
596Sépulture : cimetière de Theux (ancien).
597Dethier Léon (Chevalier). Huy 27/11/1825 – Spa 8/7/1903.
598Co-fondateur et propriétaire du journal La Meuse. Membre de la SRHLg. Membre de la SLE (1860).
599Sépulture : cimetière d’Angleur-Diguette, et non cimetière de Robermont (Liège) comme indiqué erronément dans Beaujean (1999).
600De Tollenaere Pierre-François. Avelghem (Flandre Occidentale) janvier ou février 1820 – Saint-Josse-ten-Noode 9/8/1878.
601Artiste peintre.
602Nous ne pouvons que reproduire ce qu’en disait Éd. Morren, lui qui maniait aussi le pinceau :
603« Cet excellent homme, artiste de talent, a dessiné et colorié un grand nombre de planches publiées par la Belgique horticole. Il maniait le crayon et le pinceau avec une remarquable dextérité et possédait au plus haut degré le rare talent de savoir peindre à l’aquarelle une fleur d’après nature. Ses peintures réunissaient l’exactitude botanique au mérite artistique. On peut déplorer que la plupart des aquarellistes cherchent ce qu’on nomme l’effet se soustrayant à l’obligation d’imiter la nature. Ils produisent des aquarelles sans dessin, véritables trompe-l’œil, dans le genre des papiers de tapisserie. Cependant, les grands aquarellistes comme Redouté, Van Spaendonk et quelques autres sont admirés autant des artistes que des naturalistes, parce que leur talent s’est toujours inspiré de la nature, qu’ils ont su voir leur modèle, le comprendre et le reproduire. Tollenaere était de cette école, mais il était modeste et consciencieux. Son talent honorait la Belgique et il était fort apprécié à l’étranger. Il a collaboré non seulement à la Belgique horticole, mais on trouve aussi de ses planches dans la Flore des serres, dans la Revue horticole de Paris, dans le Florist and pomologist de M.M. Hogg et Moore, de Londres, l’ancien Journal d’horticulture pratique de la Belgique, l’ancienne Revue des jardins et des champs que Cherpin publiait à Lyon, la Pescatorea de M. Linden, la Flore des Indes, le Journal de viticulture pratique, les Annales de la Société malacologique de Belgique, le Traité d’entomologie horticole, agricole et forestière, etc. Pendant sa longue et laborieuse carrière, F. De Tollenaere a perfectionné l’art de la chromolithographie qui, dans ses rapports avec la botanique, est presque une spécialité en Belgique. »
604De Tollenaere réalisa 21 aquarelles de Broméliacées, de 1871 à 1878, et sûrement celles d’autres plantes destinées à La Belgique Horticole, mais dont nous ignorons ce qu’elles sont devenues.
605Source : Morren E. 1878. Pierre François De Tollenaere. Belg. Hort. 28 : 214-215.
606De Tombay Alphonse. Liège 9/11/1843 – Bruxelles 31/1/1918. Sculpteur, statuaire.
607Élève de l’Académie des Beaux-Arts de Liège de 1857 (à l’âge de 13 ans) jusqu’en 1865. Il obtient une bourse de la fondation Darchis en 1873 et se rend en Italie, à Rome pour compléter ses études artistiques. Dès son retour, il s’installe à Bruxelles où il devient professeur et directeur de l’Académie de Saint-Gilles (1902).
608Auteur de nombreuses œuvres réputées (figures de l’Arcade du Cinquantenaire à Bruxelles, statues pour le Jardin Botanique de Bruxelles – dont certaines comme La Gardeuse d’oies ont été déplacées à Meise en 1957 –, Cheval dompté par l’homme aux terrasses d’Avroy à Liège, etc.), il réalisa le buste de l’horticulteur liégeois Lambert Jacob-Makoy (1873, coll. Herbarium ULg).
609Sources : Micha A. 1909. Les Maîtres Tombiers, Sculpteurs et Statuaires liégeois. Liége, Mathieu Thone, 302 p. [voir p. 261-267]. — Devigne M. 1930-1932. Tombay (Alphonse de), sculpteur (1843-1918). Biogr. Nat. 25 : 415-416. —Piron, 2003 : 457. — Mn. (inédit) : Bouchat R. 1996. Biographies et œuvres des De Tombay sculpteurs, ornemanistes. Liège, 9 p.
610Deuse Paul. Liège 30/1/1921 – décès enregistré à Vienne le 4/4/1971.
611Licencié en sciences botaniques ULg 1942 ; Dr. en sciences ULg 1957.
612Directeur de la station de Butare de l’Institut national pour la recherche scientifique (INRS) (Rwanda).
613Membre de la SBLg. Membre du comité de rédaction de Natura Mosana.
614Sa carrière a débuté comme assistant de R. Bouillenne qu’il a régulièrement accompagné à la Station scientifique des Hautes-Fagnes au Mont Rigi, il s’est aussi beaucoup investi dans la réalisation du Musée Léon Fredericq, inauguré en 1949 et installé dans la Tour de Botrange, dont il assura la gestion jusqu’en 1954, année où il fut appelé en Afrique centrale. C’est là que sa carrière a connu son développement : il fut nommé chercheur temporaire à l’Institut pour la recherche scientifique en Afrique centrale (IRSAC), à Mabali. À la signature de la convention belgo-rwandaise, fin 1964, date de fondation de l’INRS au Rwanda, P. Deuse en devint le directeur.
615Paul Deuse est décédé dans l’avion qui le rapatriait (malade) du Rwanda, avion qui fut obligé de faire escale à Vienne pour déposer le corps.
616Publications : pour une liste exhaustive des publications de P. Deuse, voir Fabri (2001).
617Sources : Fabri R. 2001. Paul Deuse (1921-1971), botaniste belge méconnu : une page de l’histoire de la recherche scientifique au Rwanda. Syst. Geogr. Pl. 71(2) : 115-132. — Fabri R. & Lawalrée A. 2015. Deuse (Paul François Edouard). Nouv. Biogr. Nat. 9 : 97-100.
618Herbier : BR, LWO, HNR.
619Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 20-60-7.
620de Valvert Guy, voir Grondal Guillaume.
621Devos (ou De Vos) André. Champion 23/4/1834 – lieu et date du décès inconnus (après 1888).
622Régent à l’école moyenne de Liège et, plus tard conservateur du Musée scolaire national à Bruxelles.
623Membre fondateur de la SRBB (1862).
624Une grande amitié le liait à Éd. Morren depuis 1871, il devint, en 1874, conservateur des collections botaniques du jardin botanique de l’ULg, où il acheva d’organiser le Musée de Botanique. Il fit la révision des herbiers de Morren et, c’est probablement lui qui s’occupa de la mise en herbier des Broméliacées, dont Ed. Morren voulait écrire la monographie, car la grande majorité des étiquettes accompagnant cet herbier sont écrites de sa main, de même qu’il tenait, conjointement avec Ed. Morren, le registre d’entrée et de sortie du jardin botanique. Il collabora à la Belgique Horticole et au Bulletin de la Fédération des Sociétés d’horticulture, etc. Cependant, le pacte d’amitié fut rompu ; nous reprenons ici un extrait de Jorissenne (1885 : 357) : « La correspondance de Morren, pendant plusieurs années, mais surtout de 1880 à 1883, fut une besogne lourde et absorbante [il était question d’installer de nouveaux bâtiments universitaires sur le site du Jardin botanique] ; elle ne contribua pas peu à aggraver sa maladie. Ce n’était pas trop de la bonhomie frondeuse et gauloise de De Vos pour dissiper les accès de mauvaise humeur où le lutteur fatigué s’obstinait parfois. Cette bataille n’était pas encore gagnée quand le pacte amical fut malheureusement rompu. Nous n’avons pas à apprécier cette rupture ; nous nous bornons à exprimer nos regrets d’avoir été témoin de cette solution brusque et inattendue de continuité entre deux vies qui se complétaient admirablement ». Dommage que Jorissenne ne soit pas plus explicite car nous ne connaîtrons jamais les causes de cette dispute. Pourtant Devos revint à Liège, lors d’une visite au jardin botanique de Liège, qu’il fit avec la Société royale de botanique de Belgique, le 17 août 1887, mais à ce moment Morren était mort.
625Il est curieux de constater qu’aucune nécrologie ne lui ait été consacrée dans le Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique, la seule biographie connue (Stockmans 1977-1978), rédigée près d’un siècle après sa mort, ne mentionne ni la date ni le lieu de son décès. Il est vrai que dans son histoire de la flore belge, il n’est pas tendre avec ses prédécesseurs et leurs travaux sont souvent décrits d’une plume acerbe. Il serait peut-être utile d’étudier « sa » flore de 1885 et voir si elle est si parfaite !
626Publications : Devos A. s.d. Flore des jardins à l’usage des pensionnats de demoiselles et des dames du monde. Namur, Ad. Wesmael-Charlier, 259 p. — Devos A. 1870. Les plantes naturalisées ou introduites en Belgique. Gand, C. Annoot-Braeckman, 122 p. — Morren E. & Devos A. 1872. Mémorial du naturaliste et du cultivateur. Liège aux bureaux de la Belgique Horticole, 146 p. — Devos A. 1885. Flore complète de la Belgique. Espèces indigènes et plantes cultivées sous abri. Mons, xxiii, 739 p. — Morren E. & Devos A. 1887. Index bibliographique de l’Hortus belgicus. Catalogue méthodique des plantes ornementales qui ont été décrites, figurées ou introduites en Belgique de 1830 à 1880. Publié par la Fédération des Sociétés d’horticulture en Belgique, xxiv, 617 p. — Devos A. 1888. Coup d’œil sur l’histoire de la flore belge. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 27 : 15-70.
627Sources : Stockmans Fr. 1977-1978. Devos (André-Pascal-Alexandre), ou De Vos. Biogr. Nat. 40 : 195-203. — Beaujean 2010d : 11-12.
628Dewalque Gustave. Stavelot 2/12/1826 – Liège 3/11/1905.
629Docteur en médecine ULg 1853 et en Sciences naturelles ULg 1854. Botaniste amateur.
630Professeur à l’ULg (géologie et minéralogie), successeur d’André Dumont.
631Membre de l’Académie royale de Belgique (classe des sciences). Membre de la SRScLg. Membre de la SLE (1858). Cofondateur et secrétaire général de la Société géologique de Belgique.
632Il possédait une maison avec jardin à Spa.
633Sources : Colson 1912 : 356. — Fourmarier P. 1965-1966. Dewalque (Gustave). Biogr. Nat. 33 : 255-261. — Beaujean 2010d : 12.
634Herbier original : LG (acc. 1939). L’herbier contient des plantes de Lejeune et de Henrotay, ainsi qu’un herbier de plantes récoltées anciennement, à la Montagne Saint-Pierre, mais dont nous ne sommes pas parvenus à identifier l’auteur.
635Sépulture : cimetière de Grâce-Berleur.
636De Wildeman Émile. Saint-Josse-ten-Noode 19/10/1866 – Bruxelles 24/7/1947.
637Botaniste, directeur du JBE à Bruxelles. Professeur à l’Université de Gand et à l’Université coloniale d’Anvers. Pionnier de la flore congolaise. Membre de la SRBB et de bien d’autres sociétés belges et étrangères.
638La longue et laborieuse vie de ce grand savant a été retracée en détail par Robyns (1948), nous renvoyons le lecteur à ces travaux. Nous nous bornerons dans le cadre de ce travail, à signaler que De Wildeman récolta des plantes en province de Liège, notamment à Spa.
639Un cv. de Fuchsia, ‘Émile de Wildeman’ obtenu, en 1905, par Victor Lemoine (1823-1911), horticulteur célèbre à Nancy, commémore son nom.
640Sources : Robyns W. 1948. Émile De Wildeman (1866-1947). Bull. Jard. Bot. État Brux. 19(1) : 1-35, 1 portr. h.t. — Robyns W. 1971-1972. Wildeman (Émile De). Biogr. Nat. 37 : 829-843. — Lawalrée A. 1980. Émile DE Wildeman (1866-1947). In : Florilège des sciences en Belgique pendant le XIXe siècle et le début du XXe. Bruxelles, Acad. Roy. Sc., Lettres & beaux-Arts, vol. 2, p. 569-584, 1 portr., 1 photo. — Beaujean 2010d : 12.
641Sépulture : cimetière de Bruxelles à Evere.
642De Zuttere Philippe. Bruxelles 18/5/1944 – Chimay 22/11/2018.
643Licencié en sciences botaniques ULg 1966 ; agrégé de l’enseignement secondaire ULg 1968.
644Professeur de biologie, notamment au collège Saint-Pierre à Jette (Bruxelles), il est détaché dans les années 1980 à la Station scientifique des Hautes-Fagnes de l’ULg au Mont Rigi, avant de s’installer au Centre Marie-Victorin à Vierves-sur-Viroin, où il fonde la fondation bryologique qui porte son nom. Bryologue passionné, il a à son actif de nombreuses trouvailles floristiques et participe avec enthousiasme à la cartographie des bryophytes en Belgique.
645Publications : P. De Zuttere est l’auteur de très nombreuses notes floristiques sur les bryophytes publiées notamment dans diverses revues naturalistes, dans le Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique et dans la revue Nowellia Bryologica qu’il avait fondée en 1992.
646Source : Cassimans C. 2018. In memoriam Philippe De Zuttere 18/05/1944 – 22/11/2014. Nowellia Bryologica 55-56 : 2-3 [republié dans Evaxiana 5, 2019 : 263.]
647Herbier : LGHF & CMV (Centre Marie-Victorin, Vierves-sur-Viroin, 10 025 spécimens).
648Digneffe Jean-Baptiste. Liège 3/10/1761 – Liège 2/11/1844.
649Conseiller de Préfecture.
650C’est lui qui adressa, au nom du préfet, le 10 janvier 1806, une lettre au docteur Lejeune de Verviers, pour « obtenir un tableau contenant la nomenclature des plantes qui croissent dans le Département » [de l’Ourte] (Mn. ULg n° 2742). Il est très possible qu’Ét. Dossin reçut lui aussi la même lettre, mais nous n’en avons pas retrouvé la trace.
651Source : de Froidcourt G. 1968. Le Liégeois Jean-Baptiste-Winand Digneffe. La Vie Wallonne 42, n° 323 : 215-222.
652Dijon Alfred. Bruxelles 19/5/1801 – Huy 5/4/1872.
653Rentier. Fils de Jean-Baptiste Dijon, recteur de l’Académie royale d’Amiens (1818-1823).
654Si nous ignorons pourquoi A. Dijon est né à Bruxelles et pourquoi son élève et biographe Eusèbe Feys (1891) le dit né à Amiens, nous savons cependant qu’il fut successivement professeur de rhétorique à Laon (1822), au collège d’Arras (1829) et à Amiens. En 1830, il quitta la France, à cause de ses opinions légitimistes, et vint s’installer à Tournai, où il devint professeur (1831) de philosophie et lettres à l’Athénée. Finalement il se fixa à Huy en 1836, auprès de son frère Jean-Baptiste dit Victor (Amiens 3/7/1787 – Huy décembre 1836), beau-frère du ministre Joseph Lebeau (membre du Congrès national). Victor mourut jeune laissant deux enfants en bas âge, auxquels Alfred, renonçant au mariage, résolut de se consacrer entièrement. La ville de Huy n’ayant pas d’école moyenne, A. Dijon fit l’acquisition d’un ancien monastère et fonda en 1840, et à ses frais, un établissement d’éducation chrétienne qui devint en 1855, le collège Saint-Quirin.
655Botaniste amateur, il aurait été en relation avec le Dr. Lejeune de Verviers, mais nous n’avons pas trouvé trace de sa correspondance dans les collections de manuscrits de l’ULg.
656Sources : Feys E. 1891. Alfred Dijon, d’Amiens, et son œuvre. Bruges, Plancke frères, 46 p. — Dubois R. 1910. Les rues de Huy. Contribution à leur histoire. Huy, H. Mignolet, 763 p. — [Mn.] Matagne H. s.d. Alfred Dijon. 2 p. — Matagne H. 1943. Quelques phanérogames nouvelles pour la flore belge. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 75 : 123-131 [cf. p. 130-131]. — Auteurs multiples (édit. P. Claes) 1980. Collège Saint-Quirin, Huy. 1855-1980. Huy, André Larivère, 300 p. — Portugaels L. 2006. Saint Quirin à Huy depuis près de 900 ans. La Libre Belgique - Gazette de Liége 13 février 2006. — Beaujean 2010 : 19 [sub Matagne Henri].
657Herbier original : NAM. Cet important herbier de France (42 vol.), enrichi de plantes du Tournaisis et de la province de Liège, est inclus dans l’herbier du docteur Henri Matagne, dont la fille Marie (1899-1934) avait épousé Jean Dijon (1890-1973), et c’est probablement par l’intermédiaire de ce dernier que H. Matagne en devint le dépositaire.
658Sépulture : cimetière de Huy-La Buissière.
659Dirickx Denis (1816-1852)
660voir Beaujean 2011b : 22.
661Doinet Jean. Liège 7/5/1905 – Dolembreux 18/2/1976.
662Horticulteur-cactéiste à Glain-lez-Liège.
663Conseiller honoraire du jardin botanique de l’ULg.
664Membre et vice-président de la SRHLg. Membre de la SBLg.
665Né de parents maraîchers, aimant la terre, il se consacre à la culture du Dahlia. En 1931, ramenant à l’établissement paternel douze cactées, il ne se doutait pas à l’époque que c’était le début d’une des collections parmi les plus importantes d’Europe.
666Atteint par le « virus » du cactus, Jean Doinet se spécialise dans la culture de ces plantes curieuses et après un quart de siècle de travail assidu, dans son établissement de Glain-lez-Liège, aidé par Josée Philippe son épouse, elle-même issue d’une famille d’horticulteurs renommés à Liège, Jean Doinet se retrouve à la tête d’une exploitation florissante. Il voyage beaucoup et se fait de nombreux amis et relations, parmi lesquels J. Marnier-Lapostolle (Les Cèdres, Saint Jean Cap Ferrat), F. Rivière de Caralt (Blanes), L. Vatrican (Monaco), M. Kroenlein (Monaco), Dr. B.K. Boom (Wageningen) etc. ; il participe aux grandes expositions européennes : Gand, Hambourg, Liège, Nantes, Paris, Valenciennes, etc. où il remporte de nombreux prix. Il se dépense sans compter : conseiller honoraire du Jardin botanique de l’ULg, membre de jurys, conférencier, toujours prêt à aider les jeunes collectionneurs de ses précieux conseils. La consécration de ses recherches fut atteinte par la création en 1956 d’un hybride d’Euphorbe, Euphorbia × doinetiana Guill. (E. pseudocactus Berger × E. franckiana Berger), décrit et dénommé par le professeur A. Guillaumin du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (Guillaumin A. 1956. – Euphorbia × doinetiana. Nouvelle euphorbe cactiforme hybride. Le Bulletin Horticole 11(3) : 77. — Guillaumin A. Une nouvelle euphorbe cactiforme hybride : Euphorbia × doinetiana (E. pseudocactus × E. franckiana). Cactus, France, 48 : 19-20).
667C’est aussi en 1956 qu’il publie un catalogue de 32 pages, richement illustré, « J. Doinet. Cactées »Auteur inconnu2022-07-19T14:42:00 pour fêter ses 25 années de vie professionnelle.
668Sa passion de collectionneur lui permit aussi de rassembler plus de 200 exemplaires de cactées et plantes succulentes cristées, qu’il aimait particulièrement.
669En 1965, ses établissements de Glain-lez-Liège sont expropriés pour les travaux autoroutiers et il se retire de la vie professionnelle.
670Cependant, ne se laissant pas décourager pour autant, Jean Doinet fait construire à la campagne, à Dolembreux, une grande serre où il rassemble sa belle collection. Il y installe ses plantes, certaines issues de ses premiers semis (notamment Pachycereus pringlei, semé en 1936), dans une rocaille imaginée par son ami Jean Damblon, et constituée de plusieurs tonnes de roches.
671Profitant de quelques loisirs que lui laisse sa collection, Jean Doinet voyage beaucoup, et il peut enfin réaliser le rêve que caresse, selon sa propre expression, tout homme « ayant un cactus dans le ventre » : voir ses plantes favorites dans leur milieu naturel au Mexique, ainsi qu’aux Îles Canaries, en Afrique du Sud, et ailleurs.
672Enfin, pour couronner ses activités, il est l’organisateur à Liège, en mai 1969, du 10ème congrès de l’International Organisation for Succulent Plant Research (IOS), qui connaît un très grand succès.
673Malheureusement, petit à petit, la maladie s’empare de lui, l’empêche de poursuivre les voyages qu’il se proposait d’effectuer, pour se terminer le 18 février 1976, par l’issue fatale, laissant sa veuve continuer, aidée par des jardiniers du Jardin botanique, à entretenir la serre. Il avait quelque onze ans auparavant fait don de l’entièreté de ses collections à l’ULg. Au décès de son épouse, en 1979, la collection fut rassemblée dans des conditions précaires en attendant un lieu plus adéquat pour l’accueillir.
674Il fallut attendre le 16 mars 1996, date de l’inauguration de l’Observatoire du Monde des Plantes, au Sart Tilman, projet touristique soutenu par le Fonds européen de développement régional (FEDER), pour voir enfin une « serre Jean Doinet » où fut mise en valeur cette collection exceptionnelle, mais dont l’avenir semble encore précaire !
675Une rue de Dolembreux (Sprimont) porte son nom.
676Publications : Doinet J. 1955. Un jardin de rêve sur la Costa Brava. Bull. Hort. N.S. 10(4) : 113-114. — Doinet J. 1961. Impressions des îles Canaries. Bull. Hort. N.S. 16(3) : 66-67.
677Archives : Fonds Jean Doinet aux AELg, voir Bertholet P. 2000. Doinet (Jean). In : Supplément à l’inventaire des archives des individus, hommes d’état, savants, artistes. AELg, 2 p.
678Sources : Philippe J. 1981. Un merveilleux jardin exotique promis à la région liégeoise. La Vie Liégeoise 1981(3) : 3-14. — Beaujean J. 2004. Doinet Jean. 1905-1976. In : Mezen 2004 : 86-88.
679Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge (Liège), parc. 47-1B-34/35.
680Donckier de Donceel Auguste. Liège 24/5/1831 – Goé-Limbourg 9/8/1866.
681Fils de Charles et frère de Henri.
682Ingénieur civil des Mines et docteur en sciences naturelles, géologue. Conservateur du Cabinet de minéralogie et de géologie de l’ULg (1854).
683Membre fondateur de la SRBB (1862), société à laquelle il communiqua une « Notice sur les stations géologiques de quelques plantes rares ou peu communes des environs de Limbourg » (Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 1 : 219-241). C’est aussi à lui que l’on doit la découverte de l’Aspidium lonchitis, en 1864, fougère nouvelle pour la flore belge, à Hévremont près de Goé (station disparue depuis longtemps). Il annonce cette découverte en séance le 24 avril 1864 (Bull. Soc. Roy Bot. Belg. 3 : 3). Il publia aussi cette découverte dans Kickxia Belgica, par A. Thielens et A. Devos (centurie I, 1865), avec toutefois une mention (qui ne se trouve pas sur toutes les étiquettes, réimpression possible de l’étiquette du n° 28 ?) : « Obs. Cette station n’étant pas assez abondante pour obtenir le nombre nécessaire de spécimens pour notre publication, nous avons cru devoir compléter ce nombre en nous procurant quelques exemplaires à Gèdre (France). Nous pouvons affirmer que les pieds provenant de cette dernière localité, sont identiques à ceux de la station belge ».
684Géologue et botaniste, ses études le portèrent à s’occuper des problèmes qui concernent les rapports qui existent entre la nature du sol et la végétation qui le recouvrent. Ingénieur, il seconda l’auteur du projet, Eugène Bidaut (1808-1868), dans les études préparatoires à la construction du barrage de la Gileppe. Il fut chargé de l’analyse des éléments hydrologiques et géologiques du projet. Il connut aussi très bien l’ingénieur Herman Bodson, père de Lucien, qui contribua également à la conception du barrage.
685En juillet 1866, A. Donckier, déjà très épuisé par la maladie, organisa l’herborisation générale de la Société royale de Botanique, où il guida plusieurs excursions. L’une de ses dernières satisfactions, en juillet toujours, fut sa rencontre avec le roi Léopold II qui, en visite à Verviers, s’intéressait beaucoup au projet de barrage de la Gileppe et félicita A. Donckier pour son travail préparatoire.
686On peut lire dans le Journal de Liège du 14/8/1866 qu’il « enrichissait par d’utiles recherches la flore de la province, et se rangeait honorablement à côté des botanistes le plus en renom ».
687Sources : Crépin F. 1866. Nécrologie [Auguste Donckier]. Bull. Roy. Soc. Bot. Belg. 5 : 404-406. — Durand E. 1927. In memoriam [A. Donckier, H. Donckier et H. Forir]. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 60(1) : 7-10. — Grondal 1952 : 29-30. — Léon 1976 : 97-98.
688Sépulture : cimetière de Goé près de Dolhain (reprise), où une stèle rappelait son souvenir en ces termes : « Ici repose Auguste-Henri-Emile DONCKIER. Ingénieur-Docteur en Sciences. Géologue et botaniste décédé à Goé, le 9 août 1866, à l’âge de 35 ans ».
689Donckier de Donceel Charles. Cheratte 16/9/1802 – Bruxelles 29/6/1888.
690Père d’Auguste et de Henri. Époux de Hermance Huart.
691Ingénieur fortuné, il vivait en rentier en s’occupant de sciences naturelles, minéralogie, géologie, paléontologie, botanique et surtout l’entomologie, sa partie de prédilection.
692Sources : de Selys-Longchamps E. 1888. Charles Donckier de Donceel. Ann. Soc. Entomol. Belg. 32 : LIII-LV. — Beaujean 1999 : 129-130 [sub Huart Hermance].
693Donckier de Donceel Henri. Liège 3/3/1854 – Paris 24/10/1926.
694Fils de Charles et frère d’Auguste.
695Botaniste et entomologiste.
696Membre de la SRBB.
697Fondateur, vers 1872, avec Ém. Durand, du Cercle des jeunes Botanistes liégeois dont il fut le premier président. Ce Cercle devint par la suite le Cercle des botanistes liégeois et enfin la Société Botanique de Liège. H. Donckier coordonnait les découvertes, nombreuses, des membres du Cercle, et publia les résultats des recherches avec Th. Durand.
698En 1876, H. Donckier devint aide-préparateur au Musée royal d’histoire naturelle à Bruxelles, sous la direction de Éd. Dupont. En 1885, préférant l’entomologie à la botanique, il s’expatria à Paris, pour s’associer à Deyrolle qui possédait un « Cabinet entomologique ». Ce dernier se retira en 1894, laissant H. Donckier à la tête de l’affaire, devenant collaborateur anonyme de bien des travaux entomologiques. Le Muséum d’Histoire naturelle de Paris lui décerna en signe de reconnaissance, le titre envié de « Membre correspondant ».
699Il devait succomber à Paris, terrassé par une embolie.
700Source : Durand E. 1926. In memoriam [A. Donckier, H. Donckier, H. Forir]. Bull. Soc. Roy. Belg. 60(1) : 7-10.
701Herbier original: LG.
702Dossin Pierre-Étienne (1777-1852)
703voir Beaujean 1998 ; Beaujean 1999 : 97 & 124-127 ; Beaujean 2008c : 82.
704Doubleman Pierre. Verviers 18/10/1869 – Verviers 20/12/1956.
705Journalier. Botaniste amateur ami des frères M. et P. Halin.
706Source : Nécrologie Pierre Doubleman. Le Jour (Verviers) 63, n° 356, p. 6.
707Herbier original : LG (acc. 1948, Herbier en général de Belgique, env. 3000 spécimens, récoltes principalement dans la région verviétoise).
708Sépulture : Verviers, champs commun (reprise).
709Drisket Jean-Joseph. Othée 16/11/1821 – Othée 30/6/1882.
710Cultivateur à Othée. Il créa la pomme ‘Marie-Joseph d’Othée’ dédiée à sa nièce, Marie-Joseph Drisket, épouse de Henri Monville.
711Source : Beaujean 2003.
712Ducachet Jules. Hamoir 15/1/1897 – Hamoir 9/3/1955.
713Jardinier des serres chaudes du Jardin botanique de l’ULg.
714Après avoir suivi les cours du soir de l’École d’horticulture de Liège, Jules Ducachet entra au Jardin botanique, comme aide jardinier, le 1er mai 1921. Par la suite, il s’occupa des serres chaudes, et par conséquent de la collection de Broméliacées. Il devait décéder inopinément, à l’âge de 58 ans.
715Un hybride de Vriesea porte son nom, Vriesea × Jules-Ducachet Hort. Léod. (1937).
716Sépulture : cimetière de Hamoir.
717Duchâteau Jules-Nicolas (1838 –1908)
718voir Beaujean 2003.
719Duchenne ou Duchêne Félix (1865 –1939)
720voir Beaujean 2003.
721Duloup dit Wolff Henri Louis. Spa 3/2/1822 – Moscou 31/12/1853.
722Fils de Jean-Louis.
723Dessinateur et naturaliste.
724Membre de la Société des Naturalistes de Moscou. Membre de la Société impériale d’Horticulture .
725À l’âge de 16 ans, il fut appelé par une de ses parentes en Russie et se fixa à Moscou. Le dessin d’histoire naturelle était sa spécialité. Son père lui avait donné le goût des sciences naturelles, il étudia avec passion l’entomologie et la botanique. Il a reproduit avec exactitude des plantes de l’Altaï.
726Sources : Grondal 1952 : 40. — Anonyme [Capitaine U.] 1855. Wolff (Henri-Louis). Nécrologe liégeois pour 1854 : 55-57.
727Duloup dit Wolff Jean-Louis. Spa 24/6/1756 – Spa 8/1/1838.
728Père de Henri Louis.
729« Jean-Louis Duloup portant maintenant le nom de WOLFF, ensuite d’un changement judicieux arrivé le 13 août 1791 de la ci-devant Cour de Justice de Spa ».
730Peintre et naturaliste, il avait étudié la végétation de la région spadoise où il avait observé nombre d’espèce rares qu’il avait signalées au docteur A. L. S. Lejeune pour sa Flore des environs de Spa.
731Sources : Grondal 1952 : 37. — Beaujean 2008c : 81-82. — Beaujean 2015 : 178.
732Herbier : quelques récoltes à LG.
733Dumortier (ou Du Mortier) Barthélemy (Comte). Tournai 3/4/1797 – Tournai 9/7/1878.
734Homme politique, il prit une part active à la révolution de 1830. Il fut élu membre de la Chambre des représentants dès 1831. Initiateur du musée d’Histoire naturelle de Tournai. Fondateur du JBE à Bruxelles.
735Membre de l’Académie royale de Belgique. Membre fondateur et président de la SRBB (1862). Membre de la SRHLg (1836). Membre de la SRScLg.
736Botaniste, pomologiste et archéologue.
737Publications : Parmi ses nombreuses publications botaniques et autres, nous retiendrons plus particulièrement : Du Mortier B.-C. 1869. Pomone tournaisienne, Tournay, Vve H. Casterman, 247 p.
738Correspondance : 56 lettres à Lejeune (collections de l’ULg, Mn. N° 2425) ; 5 lettres à Crépin (Collection fédérale, Jardin botanique de Meise, Archives JBE).
739Sources : Crépin Fr. 1879. Notice biographique sur Barthélemy-Charles-Joseph Du Mortier. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 18(1) : 7-49, 1 portr. — Arnold M.-M. 1998. Barthélemy Dumortier : botaniste et journaliste. Athena 137 : 217-219. — de Wildeman É. & Hauman L. 1959. Mortier (Barthélemy-Charles-Joseph Du). Biogr. Nat. 30 : 611-627. — Sauvenier-Goffin 1960 : 12. — Lawalrée A. 1980. Barthélemy Dumortier (1797-1878). In : Florilège des sciences en Belgique pendant le XIXe siècle et le début du XXe. Bruxelles, Acad. Roy. Sc., Lettres & Beaux-Arts, vol. 2, p. 543-558, 1 portr.
740Sépulture : cimetière du sud de Tournai (dans un état assez déplorable).
741Dumoulin Pierre, voir Mermier Pierre.
742Dupont Hubert. Nessonvaux 27/5/1858 – Beyne-Heusay 24/12/1924.
743Médecin. Botaniste amateur, il étudia particulièrement la flore locale et rassembla un bel herbier. Il reçut, le 26/11/1896, de son confrère le docteur Thomas Bartholomé de Fléron, un petit herbier constitué par l’abbé Strail.
744Herbier original : LG.
745Du Pré F. fl. 1892-1905 (prénom, lieux et dates précises de naissance et de décès inconnus).
746Botaniste amateur.
747Membre de la SRBB (1892).
748Souvent citées par les spécialistes du genre, comme Henri Sudre (1862-1918) et l’abbé Jean-Nicolas Boulay (1837-1905), ses récoltes de Rubus furent très nombreuses (Stavelot, Coo, Sy, Filot, Verviers, Barvaux, Biron, Andrimont, Huy, Aywaille, etc.).
749Publication : Du Pré F. 1898. Interprétation du Rubus montanus Lib. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 37(2) : 32-34.
750Herbier : BR.
751Durand Émile. Saint-Josse-ten-Noode 2/7/1854 – Auderghem 9/7/1931.
752Frère de Théophile.
753Fondateur du Cercle des jeunes Botanistes liégeois, avant 1872.
754Sources : De Wildeman E. 1932. Henri-Louis-Émile Durand 1854-1931. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 64(2) : 12-13. — Beaujean 1999 : 93 & 105.
755Herbier : BR et LG.
756Durand Théophile. Saint-Josse-ten-Noode 4/9/1855 – Saint-Josse-ten-Noode 12/1/1912.
757Frère d’Émile.
758Membre de la SRBB (1872). Membre du CBLg. Membre de la Société Botanique de France (1902).
759Il a particulièrement bien étudié la flore de la province de Liège. Ses nombreuses publications sur le sujet en témoignent.
760Publications : Th. Durand. 1878. Catalogue de la flore liégeoise. Liège, 80 p. (extrait du Bull. Féd. Soc. Hort. Belgique 1877). — De Wildeman E. & Durand T. 1898-1907. Prodrome de la Flore belge. Bruxelles, A. Castaigne, 3 vol.
761Sources : Georlette 1949 : 33-43. — Lawalrée A. 1990. Durand Théophile Alexis. Nouv. Biogr. Nat. 2 : 144-146. — Beaujean 2010d : 12.
762Herbier original : LG (récoltes jusqu’en 1879) et BR (récoltes après 1879, année de son entrée au JBE à Bruxelles).
763Duvigneaud Jacques. Marchienne-au-Pont 20/10/1920 – Marchienne-au-Pont 25/8/2006.
764Professeur à l’Athénée royal de Gosselies. Chargé de conférence à l’université de Mons. Secrétaire général de « Natura Mosana ». Président de la SRBB. Membre de la SBLg. Botaniste, floriste et phytosociologue de grande réputation, dès 1977 il fut détaché durant quelques années, comme collaborateur scientifique au Département de Botanique de l’ULg. Il a aussi contribué à la préparation de l’Arrêté royal du 16.2.1976 sur la protection des plantes indigènes en Belgique.
765Publications : J. Duvigneaud est l’auteur de nombreuses contributions floristiques et phytogéographiques, outre sa collaboration à la Nouvelle Flore de la Belgique et à la bibliographie de l’histoire naturelle en Belgique, publiée en supplément à Natura Mosana, nous retiendrons pour la région liégeoise : Duvigneaud J. 1975. Les chênaies acidiphiles de la région liégeoise (Belgique) : les causes de leur dégradation, leurs possibilités d’évolution. In : Géhu J.-M.(édit.), La végétation des forêts caducifoliées acidiphiles (Lille 1974). Vaduz, J. Cramer, Colloques phytosociologiques 3 : 107-116. — Duvigneaud J. [ca. 1976]. Botanique. Liège, ULg, Les Guides scientifiques du Sart-Tilman 3 : 185 p. – Calembert & al. 1980.
766Manuscrit : Demaret & al. 1975.
767Source : Margot J. 2006. In memoriam Jacques Duvigneaud (10.10.1920 – 25.8.2006). Natura Mosana 59(4) : 71-73. — Devillers P. 2007. Hommage à Jacques Duvigneaud 1920-2006, Vice-Président des Naturalistes belges. Nat. Belges 88 (1-3) : 1-7.
768Herbier original : BR, doubles notamment à LG et NAM ; CMV (Centre Marie-Victorin, Vierves-sur-Viroin, 1290 spécimens de bryophytes).
769Sépulture : Cimetière de Gilly, Jardin du Souvenir (dispersion).
770Duvivier Olivier. Liège 17/12/1832 – Liège 5/11/1893.
771Médecin. Ami d’Édouard Morren, il corrigea pendant longtemps les épreuves de La Belgique Horticole, luxueuse revue botanico-horticole fondée par Charles Morren, poursuivie par son fils Édouard.
772Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 60-32-11.
773Étienne Étienne-Joseph (1817 –1903)
774voir Beaujean 2003.
775Étienne Henri. Bellaire 11/5/1908 – Liège 21/9/1999.
776Dr. en sciences chimiques ULg 1933.
777Ingénieur chimiste à la Société belge de l’Azote. Botaniste amateur.
778Herbier original : LG (acc.1983).
779Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 220-13-4.
780Étienne Marcel. Liège 23/1/1910 – Liège 28/8/1964.
781Directeur du Bulletin Horticole de 1949 à 1962, année de la suspension de cette revue mensuelle. Membre de la SBLg.
782Sépulture : cimetière de Robermont (Liège) 144-6-9.
783Étienne Robert. Jemeppe-sur-Meuse 13/1/1895 – Ixelles 12/3/1963.
784Études à l’Athénée de Liège, puis à l’École de commerce d’Anvers.
785Licencié en sciences commerciales. Il fit carrière à la Société commerciale de mines, minerais et métaux à Bruxelles. Spécialiste des questions du manganèse.
786Botaniste amateur.
787Herbier original : BR (récoltes de 1911 à 1962).
788Sépulture : cimetière d’Ixelles.
789Fabri Arsène. Thuin 5/1/1777 – Seny 23/7/1851.
790Homme politique et amateur d’horticulture.
791Président de la Commission royale d’agriculture de la province de Liège (1818-1849). Membre correspondant de la Société linnéenne de Paris (1821-1851).
792Il réalise notamment des observations sur la reproduction de la pomme de terre qui lui valent les félicitations du ministre Barthélemy de Theux de Meylandt.
793Sources : Graffart A. 1996. Inventaire des archives de la famille Fabri. Archives de l’État en Belgique. — de Walque L. 2005. La famille Fabri : C’est en forgeant… Fabricando Fabri Fimus. Grune, chez l’auteur, 152 p. [p. 25-28].
794Sépulture : cimetière de Seny (la pierre tombale a été déplacée dans le parc du château de Seny).
795Fasseaux Willy. Thuin 13/1/1920 – Liège 3/4/2006.
796Botaniste amateur, intéressé surtout par les Graminées.
797Membre de la SRBB (1944).
798Manuscrit : Fasseaux W. s.d. Notes agrostologiques (Collection fédérale, Jardin botanique de Meise, MSC 143).
799Source : Lambinon J. & Leurquin J. 2008. Willy Fasseaux, agrostologue discret et compétent (1920-2006). Notice biographique et bibliographique. Natura Mosana 61(2) : 47-53.
800Herbier original : BR ; doubles à LG.
801Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), C2-8-20.
802Favaux Edgard. Lieu de naissance inconnu 23/1/1928 – Seraing 5/1/2015.
803Technicien à l’ULg.
804Membre fondateur de l’association Le Patrimoine du Pays de Nandrin, pour « la défense, la préservation et l’amélioration de l’environnement ainsi que la sensibilisation du public à la qualité du cadre de vie ».
805Dessinateur au service du professeur J. Lambinon qu’il a régulièrement accompagné en mission, E. Favaux est l’auteur des illustrations de la Nouvelle Flore de la Belgique…
806Sépulture : Villers-le-Temple (nouveau cimetière).
807Féodal Nicolas Lambert, voir Foidart Nicolas Lambert.
808Firket Charles. Liège 2/9/1852 – Liège 30/3/1928.
809Docteur en médecine, chirurgie et accouchements. Professeur d’anatomie pathologique à l’ULg. Ancien élève d’Édouard Morren. Botaniste amateur.
810Membre de la SLE.
811Pendant ses études, Firket remplit les fonctions de préparateur intérimaire de géologie (1870-1872), c’est probablement à ce moment qu’il fit la connaissance de Henri Donckier.
812Il est l’auteur de traductions, analyses et notices diverses pour La Belgique Horticole.
813Sources : Halkin 1936, III : 151-159. — Beaujean 1999 : 98.
814Herbier original : quelques doubles (vers 1871-1872) dans l’herbier H. Donckier, LG.
815Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 139.
816Flechet François. Berneau 15/3/1812 – Verviers 23/12/1887.
817Notaire. Conseiller communal de Verviers de 1855 à 1873 et conseiller provincial de 1856 à 1887. Membre de la Commission d’Agriculture. Membre de la SLE.
818Amateur d’horticulture. En 1849, il fut le principal fondateur du Journal agricole, organe de la Section verviétoise de la Société agricole et forestière de Liège, dont il était aussi l’un des fondateurs et secrétaire du comité
819Sources : Joris 1978 : 319. — Anonyme 1987 : 192.
820Florkin Marcel. Liège 15/8/1900 – Liège 3/5/1979.
821Dr. en médecine ULg 1928 ; Professeur à l’ULg (biochimie).
822Biochimiste et biologiste à la réputation mondiale.
823Historien des sciences.
824Membre de la SRScLg, Membre de l’Académie internationale d’Histoire des Sciences, membre du comité organisateur du Congrès wallon de 1945, etc.
825C’est principalement l’historien des sciences qui retient notre attention : sa publication Un Prince, deux Préfets nous a fourni une masse considérable de renseignements biographiques sur de nombreux botanistes « liégeois », et il est possible que sans cet ouvrage nous en aurions négligé plusieurs, bien oubliés de nos jours, dans la réalisation de notre travail.
826Sources : Anonyme 1967 : 232-233. — Delforge P., Destatte Ph. & Libon M. 2000. Florkin Marcel. Encyclopédie du Mouvement wallon 2 : 643-645.
827Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), pelouse des Saules (dispersion).
828Focke Wilhelm Olbers. Bremen 5/4/1834 – Bremen 29/9/1922.
829Botaniste allemand, ayant récolté de nombreux Rubus, genre dont il était l’un des spécialistes, à Spa, Malmedy, Eupen, etc.
830Il est notamment l’auteur du Synopsis Ruborum Germaniae (Bremen, 1877), où il décrit Rubus leyi (p. 268).
831Cité de nombreuses fois par Durand (1888 : 13, 15, 17, 18, 39, 41, 42, 43, 57, 59, 63, 64, 66, 67, 79, 80).
832Foidart (dit Féodal) Nicolas Lambert. Liège 29/7/1792 – Liège 4/2/1846.
833Cultivateur (Cotty). Créateur, sur les conseils de Pierre Étienne Dossin, de la pomme de terre « Cwène di Gate » (Beaujean 1999 : 125). Il cultivait aussi une poire que multiplia Jacques Henrard et qui fut nommée plus tard, par Ch. Morren, poire ‘Beurré Foidart’.
834Sources : Beaujean 2003.
835Sépulture : cimetière de Robermont (Liège) (reprise).
836Folie François. Venloo 11/12/1833 – Liège 29/1/1905.
837Administrateur-Inspecteur et professeur à l’ULg. Créateur de l’Observatoire de Cointe. Directeur honoraire de l’Observatoire royal de Belgique. Botaniste amateur.
838Lors d’une session extraordinaire de la Société Botanique de France en Belgique (juillet 1873), F. Folie représentait l’Université à la séance du 22 juillet au soir, qui se tint à Liège sous la présidence d’Éd. Morren.
839Sources : Anonyme 1873. Session extraordinaire en Belgique. Bull. Soc. Bot. Fr. 20 : i-cxxi [voir p. i] — Colson 1912 : 357. — Godeau L. 1958-1959. Folie (François). Biogr. Nat. 30 : 382-383.
840Sépulture : cimetière de Bruxelles.
841Fonsny Henri. Hodimont 7/7/1853 – Verviers 18/8/1936.
842Chimiste, conférencier et vulgarisateur.
843Directeur technique du Conditionnement public de la Ville de Verviers, professeur à l’école industrielle.
844Président du Cercle des sciences.
845Botaniste amateur, il a exploré durant de nombreuses années la région verviétoise en compagnie de son ami Fernand Collard, découvrant dans cette région deux espèces nouvelles pour la flore belge (Polygala austriaca et Silene armeria).
846Henri Fonsny fut un collaborateur d’Éd. Morren, de 1876 à 1885, en traduisant des articles en allemand, anglais, italien et espagnol, concernant principalement la physiologie botanique et l’horticulture, destinés à La Belgique Horticole.
847Publications : Fonsny H. & Collard F. 1885. Florule de Verviers et de ses environs, comprenant les espèces indigènes et subspontanées, ainsi que la flore exotique des graviers. Verviers, Impr. Vinche, 402 p. Cette publication fut suivie de quatre suppléments sous le titre de : Liste des espèces, variétés et stations non enregistrées dans la Florule, en 1885, 1886, 1887 et 1888.
848Source : Grondal 1952 : 34-35.
849Sépulture : cimetière de Verviers, parc. L.
850Fonsny Henri (fils). Verviers 5/10/1891 – Verviers 8/12/1962.
851Ingénieur industriel. Professeur honoraire à l’École Supérieure des Textiles de Verviers. Chargé de cours honoraire auprès de l’ULg. Professeur honoraire à l’École industrielle du soir.
852Sources : Lambert J. 1963. In memoriam. Henri Fonsny (1891-1962). Rev. Verv. Hist. Nat. 20(1-2) : 2-3.
853Herbier : son herbier original, donné au musée de Comblain-au-Pont, peut être considéré comme perdu. Quelques doubles dans l’herbier L. Renard à LG.
854Sépulture : cimetière de Verviers, parc. L.
855Forir Henri (1856-1907)
856voir Beaujean 1999 : 98 & 127.
857Förster Arnold. Aachen 20/1/1810 – Aachen 12/8/1884.
858Docteur en médecine.
859Botaniste et entomologiste (spécialiste des Hyménoptères) allemand. Il a notamment récolté de nombreux Rubus à Spa.
860Publication : Foerster A. 1878. Flora excursiora des Regierungsbezirkes Aachen sowie der angrenzenden Gebiete der belgischen und holländischen Provinz Limburg. Aachen, Rudolph Barth, 468 p.
861Correspondance : Lettre d’A. Förster à Fr. Crépin, 25 janvier 1880 (Collection fédérale, Jardin botanique de Meise, Archives JBE 131#2380).
862Herbier : BR, BREM (Übersee-Museum Bremen), MEL (National Herbarium of Victoria, Melbourne) (van de Beek A. 2014. Rubus costifolius and R. bergii in the National Herbarium of Victoria. Muelleria 32 : 52-57).
863Fouarge Émile. Hermalle-sous-Huy 16/5/1901 – Hermalle-sous-Huy 7/2/1991.
864Professeur (arboriculture) ensuite directeur de l’École moyenne communale d’Horticulture de Liège.
865Membre du Conseil supérieur de l’Horticulture.
866Il s’intéressa plus particulièrement aux techniques, nouvelles pour l’époque, de la culture des plantes sans terre (hydroculture), ainsi que de l’éclairage artificiel en horticulture.
867Publications : Fouarge E. 1949. La haie fruitière Bouché-Thomas. Bull. Hort. N.S. 4(4) : 115-116. — Fouarge E. 1951 & 1952. Bienfait des plantes. Bull. Hort. N.S. 6(4) : 115 ; 6(5) : 141-145 ; 6(8) : 233 ; 6(9) : 264-265 ; 6(12) : 362 ; 7(6) : 182 ; 7(7) : 200-202 ; 7(11) : 331. — Fouarge E. 1954. Plantes sans terre… Bull. Hort. N.S. 9(9) : 255-257. — Fouarge E. 1956. Notes résumées du Cours d’Arboriculture Fruitière. Liège, 236 p. — Fouarge E. 1957. Culture des plantes d’appartement en hydrovases. Liège, 60 p.
868Sépulture : cimetière de Hermalle-sous-Huy, n° 68.
869Fouarge Maurice. Maffe (Namur) 25/10/1889 – Liège 8/10/1954.
870Docteur en sciences botaniques ULg 1931. Professeur à l’Athénée royal de Liège.
871Membre du CBLg. Membre de la SRBB (1935).
872Il participa, surtout après sa retraite, aux travaux du professeur R. Bouillenne.
873Publications : Fouarge M. 1936. Note sur la recolonisation des tourbières exploitées de la Baraque Michel. Bull. Soc. Roy. Sc. Liège 2 : 54-62. — Fouarge M. 1936. La recolonisation des tourbières exploitées de la Baraque Michel. Bull. Soc. Roy. Sc. Liège 3-4 : 91-97. — Bouillenne R. & Fouarge M. 1953. Étude d’un nouveau type d’éclairage fluorescent pour la culture en serre. Bull. Hort. N.S. 8(3) : 72-80. — Bouillenne R. & Fouarge M. 1954. Comparaison de divers systèmes d’éclairage artificiel appliqués à la culture des Tomates. Bull. Hort. N.S. 9(2) : 39-42.
874Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge (Liège), parc. 72-25-6.
875Franck Joseph. Verviers 24/4/1851 – Verviers 1/9/1942.
876Prêtre, aumônier à l’Hospice St-Henry à Saint-Germain (Soiron), de 1916 à 1942.
877Ami de P.J. Delrez.
878Connaissant parfaitement les plantes et leurs usages, le Père Franck indiquait des remèdes faciles et efficaces aux personnes souffrantes. Après son décès, une plaquette fut éditée sous le titre Remèdes et conseils du Père Franck (Soiron, 1942), qui connut plusieurs éditions, la sixième datée de 1952.
879Francotte Auguste (1801-1880)
880voir Beaujean 1998 ; Beaujean 1999 : 98 & 128-129.
881Frankinet Charles. Liège 28/8/1786 – Liège 28/9/1870.
882Professeur à l’ULg (médecine).
883Membre de l’Académie royale de Médecine.
884Botaniste amateur à l’époque de R. Courtois, il récolta des plantes pour l’herbier de ce dernier.
885Sources : Le Roy A. 1869 : 662-666. — Halkin 1936, III : 9.
886Herbier : LG (quelques exemplaires dans l’herbier R. Courtois).
887Sépulture : un ancien obituaire indique « transféré hors ville », mais sans préciser le lieu.
888Fredericq Léon (Baron). Gand 24/8/1851 – Liège 2/9/1935.
889Docteur en médecine et en sciences naturelles. Professeur de physiologie à l’ULg. Naturaliste. Artiste peintre. Fondateur de l’Institut de Physiologie (1887) de l’ULg.
890Séduit par le pays de la Baraque Michel dès son arrivée à Liège, il avait été, dès 1885, l’un des premiers naturalistes à s’aventurer dans la solitude inhospitalière de cette région. Il y trouva de nombreux motifs d’intérêt scientifique, et du résultat de ses observations il fit l’objet du grand discours qu’il prononça comme directeur de la Classe des Sciences, en 1904, à l’Académie royale de Belgique. Il défendait l’hypothèse que la flore et la faune très spéciales des fagnes devaient être considérées comme une survivance des époques glacières. Lors de ses randonnées, il observait et étudiait les plantes, les insectes, les minéraux : il serait trop long de faire la liste des plantes et des insectes qu’il a signalés pour la première fois en Belgique. Ses efforts, conjugués à ceux de R. Bouillenne, auprès des Fonds du Roi Albert et de l’ULg, aboutirent en 1924, à la création de la première Station scientifique des Hautes-Fagnes, au Mont Rigi. En son souvenir, les Amis de la Fagne ont fait sceller un médaillon de bronze à son effigie dans un rocher au lieu-dit Combe de Moupas, à la limite de Malmedy et Francorchamps. En juillet 1949, un musée portant son nom fut inauguré et installé dans les annexes de la Tour de Botrange. Connaissant divers problèmes, le Musée Léon Fredericq cessa ses activités en 1964 et les collections furent dispersées.
891Publications : Fredericq L. 1924. En nouvelle Belgique : Guide du promeneur et du naturaliste dans le district de Malmedy. Bruxelles, J. Lebègue, 118 p. — Pour les travaux scientifiques de L. Fredericq dans le domaine de la physologie voir : Léon Fredericq, un pionnier de la physiologie : Œuvres choisies. Liège, Sciences et lettres, 1963, 232 p.
892Sources : Nolf P. 1937. Notice sur Léon Fredericq. Annuaire Acad. Roy. Belgique 104 : 46-100, 1 portr. h.t.. — Florkin M. 1937. Fredericq (Léon, baron). Biogr. Nat. 37 : 301-309.
893Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 146-B-5 (Beaujean 1999 : 98).
894Fréderix Chrétien (1793 –1866)
895voir Beaujean 2003.
896Freyens Antoine. Teuven 8/7/1897 – Verviers 13/8/1978.
897Professeur à l’École normale de l’État à Verviers.
898Président-fondateur, en 1935 de la société Les Amis de la Fagne, société qui dès sa formation créa la revue trimestrielle Hautes Fagnes, marquée de l’empreinte de Freyens par les articles nombreux qu’il y signa.
899Lutteur infatigable pour la défense des Hautes Fagnes, il vit, en 1957, après des années de combat opiniâtre, la réalisation du projet qui lui était cher : la création de la Réserve naturelle des Hautes Fagnes.
900Publications : Freyens A. 1947. Guide de la fagne à l’usage de l’excursionniste et du naturaliste sur le plateau de la Baraque Michel et dans la région de Neu-Hottlich. Verviers, Les Amis de la Fagne, 244 p. (ouvrage réédité à plusieurs reprises chez Marabout). — Freyens A. 1971. Fagne mon pays. Liège, Fédération du tourisme de la Province, 120 p.
901Source : Collard R. & Moreau de Gerbehaye R. 1978. Antoine Freyens n’est plus … Hautes Fagnes 1978(3) : 111-114, 2 photos.
902Fritsché Emma. Seraing 10/5/1880 – Seraing 5/4/1965.
903Élève du professeur Auguste Gravis, à qui elle vouait une véritable admiration.
904Professeur au Lycée de l’État à Seraing et à l’École normale moyenne de Liège.
905Membre de la SRBB (1907). Membre de la SBLg.
906Publications : Auteur de nombreuses publications botaniques et pédagogiques et de plusieurs contributions biographiques consacrées à A. Gravis, notamment : Fritsché E. 1937. – Auguste Gravis. Bull. Ass. Roy. Médico-pédagogique liégeoise 27, N.S. 35-36 : 1-4. — Fritsché E. 1947. Activité pédagogique du professeur A. Gravis. Liège, Vaillant-Carmanne, 147 p. — Fritsché E. 1959. Centenaire de la naissance du professeur A. Gravis : Rétrospective. Seraing, chez l’auteur, 99 p. — Fritsché E. 1961. Gravis (Jean-Joseph-Auguste). Biogr. Nat. 31 : 418-420.
907Sépulture : cimetière de Seraing-Bien-Communaux, cav. N° 2466.
908Froment Alfred. Liège 16/05/1935 – Liège 28/01/2022.
909Licencié en sciences botaniques ULg 1961 ; Dr. en sciences botaniques ULB 1971.
910Chargé de cours (écologie) au département de botanique de l’ULg.
911Membre de la SBLg. Membre de la SRBB. Membre de la Commission royale des monuments, sites et fouilles de la Région wallonne.
912Ardent défenseur du site de la boucle de l’Ourthe à Esneux et des fagnes spadoises, son action en faveur de l’aménagement écologique du territoire se fonde sur la végétation, le paysage et les pratiques agro-pastorales anciennes.
913En 1981, l'Académie royale de Belgique lui décerne, en partage avec G.H. Parent, le prix de l’Adjudant Hubert Lefebvre (période 1978-1981) « pour ses recherches écologiques appliquées à l’aménagement du territoire ».
914Publications : A. Froment est l’auteur de quelques notices biographiques, notamment de botanistes liégeois, et de bon nombre de contributions en écologie appliquée, notamment concernant la province de Liège et plus particulièrement les Hautes-Fagnes. — Froment A. 1968. L'ancienne économie rurale de l'Ardenne et son incidence sur la végétation des Hautes Fagnes. Bull. Soc. Géogr. Liège 4(1) : 23-39. — Froment A. 1966. Les étapes de la recolonisation végétale après incendie de tourbe : comparaison entre le plateau des Hautes Fagnes et quelques autres tourbières européennes. Lejeunia N.S. 40 : 13 p. — Froment A. 1968. Un intéressant paysage de landes à Spa : La Fagne James. Rev. Belge Géogr. 1(2) : 123-148. — Froment A. 1972. La conservation de la nature en Belgique son organisation et ses lacunes. Lejeunia N.S. 63 : 11 p. — Froment A. 1977. La Fagne de Pansîre à Stoumont (province de Liège, Belgique) et son intérêt pour la conservation de la nature. Lejeunia N.S. 85 : 11 p. – Calembert & al. 1980. — Destinay Ph., Lambinon J., Schmitz L. & Demoulin V. (coll. Froment A., Jeuniaux Ch. & al.) 1993. Sentier nature au Sart Tilman. Conseil Scient. des Sites, Amis du Domaine du Sart Tilman & Éducation-Environnement, 52 p.
915Herbier : LG.
916Fuchs (ou Fusch) Remacle. Limbourg vers 1500 – Liège 21/12/1587.
917Après des études à Liège, il parcourut l’Allemagne, la Suisse, la France et l’Italie pour y suivre des cours de médecine et de botanique. Reçu docteur, il vint s’établir à Liège comme médecin (vers 1533), tandis que la publication de divers traités lui valait la célébrité. Un triptyque et un vitrail dans la cathédrale Saint-Paul à Liège, dont il fut chanoine, rappellent son souvenir.
918En 1853, Charles Morren créa le genre Remaclea (Iridaceae) (Belg. Hort. III : 1) en son honneur ; ce genre est actuellement repris dans le genre Trimezia.
919La rue Fusch qui longe le Jardin botanique de Liège commémore son nom.
920Sources : Morren Ch. 1863. Prologue à la mémoire de Remacle Fusch de Limbourg 150•-1587. Belg. Hort. 13 : v-xx. — Morren É. 1864. Remacle Fusch : Sa vie et ses œuvres. Bruxelles, M. Hayez, 46 p. — Morren É. 1868. Notice sur le Herbarum Notitia de Remacle Fusch. Belg. Hort. 18 : 3-7. — Weber 1901-1905, II : 45-46. — Gason P. 1939. Remacle Fusch, Limbourgeois « Le plus ancien botaniste belge ». Le Jour (Verviers) 15 et 16 juillet 1939 : 195-196. — Grondal 1952 : 15-18.
921Note : Le genre Fuchsia n’est pas dédié à Remacle Fuchs, mais au botaniste allemand homonyme Leonhart Fuchs (1501-1566), qui était son contemporain.
922Gaëde Henri-Maurice. Kiel, Holstein 26/3/1795 – Liège 2 /1/1834.
923Époux de Christine Schroeder.
924Premier professeur de sciences naturelles à l’ULg (minéralogie, cristallographie, géologie, zoologie et botanique). Botaniste et entomologiste.
925Membre de l’Académie Impériale des Curieux de la Nature (1819). Membre de la Société des sciences naturelles de Liège (1824). Premier président de la SRHLg (1830-1834). Membre de la Société entomologique de France.
926Il n’avait encore que 22 ans lorsque, voyageant en Suisse, se dirigeant vers l’Italie, il reçut du gouvernement des Pays-Bas la proposition d’être nommé professeur d’histoire naturelle à Louvain ou à Liège. Ne connaissant pas les Pays-Bas, c’est en jetant en l’air, une pièce de monnaie, que le sort lui fit choisir Liège, où il arriva en 1818. Il enseigna l’histoire naturelle, la minéralogie, l’anatomie comparée, la botanique et la physiologie des plantes à l’université nouvellement créée. Doyen de sa faculté en 1819-1820, recteur en 1822-1823, il fut également directeur du premier jardin botanique de Liège (actuelle place Cockerill). Le premier fonds des serres vint de l’horticulteur Michel Demblon, qui devint jardinier en chef, et d’autres généreux donateurs, Thouin et Bosc (Paris), Nees ab Esenbeck (Bonn), Reinwardt (Leyde), Blume (Indes néerlandaises), etc. Lejeune, Courtois, Stephens et Michel enrichirent le jardin en plantes indigènes.
927À cette époque, Courtois était sous-directeur du jardin et c’est à lui que l’on doit la rédaction et non à Gaëde (Beaujean 1999 : 114) du catalogue (1828) des plantes cultivées, soit 145 familles, 1188 genres et 3851 espèces.
928Le 4 avril 1830 fut établie la première Société d’horticulture de Liège. Gaëde en fut le premier président et Courtois le secrétaire ; parmi les membres, on retrouve les noms de Maximilien Lesoinne, Étienne Libert, Lambert Jacob-Makoy, Émile Defresne, Antoine Vanderstaeten, etc.
929Les événements de 1830 ébranlèrent profondément l’enseignement supérieur des provinces belges. La position de Gaëde fut menacée et sa chaire convoitée par son plus proche collaborateur, R. Courtois. Cependant Gaëde fut maintenu dans ses fonctions mais, tenant à continuer seul tout le labeur auquel il s’était habitué, des dissentiments entre ces deux hommes apparurent, ce qui n’arrangea certainement pas un état de santé déjà précaire : ils se suivirent bientôt dans la tombe !
930Dans une lettre du 2 janvier 1834 au docteur Lejeune, Courtois annonce le décès de Gaëde en ces termes : « Je vous informe que Mr. Gaëde a expiré la nuit dernière dans les angoisses d’une phtisie combinée avec un anévrisme du cœur ».
931Publications : Gaëde H. 1821. Discours sur le véritable but de l’étude des différentes branches appartenant à l’histoire naturelle. Liège, P.J. Collardin. — Gaëde H. 1824. Dieu dans la nature. Cinq discours développant le véritable but de l’étude de l’histoire naturelle, prononcés par H.M. G., Liège. — Gaëde H. 1828. Deux nouveaux discours développant le but de l’étude de l’Histoire Naturelle, suivit de quelques mots sur l’éducation de la jeunesse. Liège, P.-J. Collardin. — Gaëde H. (préface) [Courtois R.] 1828. Index plantarum horti botanici Leodiensis. Liège, P. J. Collardin, 99 p.
932Correspondance : la correspondance de Gaëde avec le Docteur Lejeune est conservée à l’ULg, Mn. n° 2419.
933Sources : Morren É. 1865. Prologue à la mémoire de Henri-Maurice Gaëde, 1795-1834. Belg. Hort. 15 : v-xv. — Le Roy 1869 : 331-334. — Morren É. 1880-1883. Gaëde (Henri-Maurice). Biogr. Nat. 7 : 412-418. — Beaujean 1999 :105.
934Herbier original : LG (10 000 spécimens in herbier François Van Roy) (Beaujean 1999 : 151-152).
935Sépulture: cimetière de Robermont (Liège), ancienne parcelle des protestants, actuellement 29 (reprise). En 1999, nous émettions un doute quant à l’inhumation de Gaëde à Robermont (Beaujean 1999 : 152), mais un très ancien obituaire a été retrouvé depuis et nous savons aussi que sa veuve, Christine Schroeder (1799-1880) et son frère Bernard Gaëde (1810-1890) ont été inhumés, eux aussi, dans la parcelle des protestants, B-2-1.
936Galopin Gérard (1818 –1881)
937voir Beaujean 2003.
938Galopin Henri (1871 –1907)
939voir Beaujean 2003.
940Galopin Léonard-Joseph. Liège 2/3/1781 – Liège 3/7/1867.
941Père de Gérard et grand-père d’Henri.
942Pépiniériste rue Renier (Maison fondée en 1807), créateur de nombreuses variétés fruitières (prunes, poires, …).
943Source : Beaujean 2003.
944Sépulture : cimetière Saint-Gilles (Liège), probablement dans le caveau parc. 2-7-1 (un cercueil non identifié). Son fils Gérard (Liège 9/3/1818 – Liège 18/12/1881) et son petit-fils Henri (Liège 17/8/1871 – Liège 18/5/1907), également pépiniéristes, reposent dans le même caveau.
945Garnier François-Joseph (1750-1846)
946voir Beaujean 2011d.
947Gathy Pierre. Élisabethville (Congo belge) 10/8/1929 – Liège 23/7/2010.
948Ingénieur agronome forestier.
949Conservateur du domaine du Sart Tilman de l’ULg, il est l’auteur des plusieurs publications sur la forêt et la conservation du site avant et après l’installation du nouveau campus de l’université.
950Publications : Gathy P. 1964. Aspects sylvicole, dendrologique et pittoresque. Cahiers du Sart-Tilman 2 : 32-42. – Gathy P. 1971. La conservation du Sart-Tilman. Parcs Nationaux 26(2) : 80-90. – Gathy P. 1976. La forêt du Sart-Tilman. Exemple d'une forêt à usages multiples. Bull. Soc. Roy. Forest. Belgique 83 : 126-134. – Calembert & al. 1980. – Debois C. & Gathy P. 1983. Iinéraires forestiers. Les Guides scientifiques du Sart-Tilman 4 :153 p. – Gathy P. 1983. Le château de Colonster et son parc. Les Guides scientifiques du Sart-Tilman 5 :78 p. – Gathy P. 2005. Traces: La bataille du Sart-Tilman, 5-6 août 1914. Les Cahiers de l'urbanisme 54-55 : 24. – Gathy P. 2005. Un domaine, une forêt, des jardins. Les Cahiers de l'urbanisme 54-55 : 33-35.
951Gathoye François. Fraipont 9/4/1807 – Verviers 1/2/1859.
952Horticulteur-pépiniériste aux Bayards (faubourg du nord de Liège).
953S’il naît à Fraipont, ses parents sont pourtant domiciliés à Visé où son père est jardinier. Il meurt à Verviers dans un accident à la station de chemin de fer.
954Ses créations de fruits nouveaux sont nombreuses : pommes ‘Reinette Gathoye’ (1843), ‘Reinette François Gathoye’, ‘Reinette anglo-portugaise’ ; il crée aussi plusieurs variétés de groseilliers épineux, de prunes, de pêches, de cerises, et une poire : la ‘Beurré Édouard Morren’, obtenue en 1848 par la fécondation de la ‘Fondante de Brest’ ‘ et du ‘Beurré blanc de St.-Michel’.
955Source : Beaujean 2003.
956Gavage Louis. Liège 7/8/1885 – Liège 3/4/1965.
957Industriel.
958Président-fondateur, en septembre 1924, de l’Association pour la Défense de l’Ourthe et de ses affluents, où il milita pendant 40 ans. Dès sa fondation, l’association publia le Bulletin de l’Association pour la Défense de l’Ourthe et de ses Affluents (194 nos). Membre fondateur de l’Union Internationale pour la Protection de la Nature. Membre fondateur de l’Entente nationale pour la Protection de la Nature. Membre d’honneur du Vereniging voor Natuur en Stedenschoon. Membre, le 26 février 1947, puis membre d’honneur, en 1952, de la société Le Vieux Liège. Membre de la commission de l’Association pour le progrès intellectuel et artistique en Wallonie. Membre de l’Association de la Presse périodique belge.
959Laissons un instant la plume à Suzanne Delarge-Gavage, l’une de ses filles, épouse de Nicolas Delarge : « Mon père n’était pas un naturaliste au sens précis du terme mais en véritable amoureux de la nature il estimait qu’il était de son devoir, là où elle risquait d’être détruite ou défigurée, de la défendre ou de l’illustrer par des conférences avec dias, par l’organisation de journées où il baladait des gens importants de l’Administration et de la presse. Les Esneutois, souvent peu conscients de la valeur de leur site naturel étaient ébahis que tant de gens viennent admirer les beautés naturelles de leur commune qu’eux même n’avaient jamais remarquées. En fait mon Père était un précurseur, il défendait avec beaucoup d’énergie, les habitats riches en biodiversité ».
960Organisateur des Fêtes de l’Arbre à Esneux. On lui doit aussi l’érection d’un mémorial, sur les Heids de Méry, en souvenir du peintre Auguste Donnay. Un monument dans la boucle de l’Ourthe à Esneux commémore son nom.
961Sources : Journal La Meuse du 6 avril 1965, p. 3. — Anonyme 1965. Louis Gavage. Chron. Soc. Roy. Vieux-Liège II(27) : 135. — Stassen B. 2005. La fête des Arbres, 100 ans de protection des arbres et des paysages. 1905-2005. Liège, Degive, 224 p.
962Sépulture : cimetière d’Esneux I.
963Gens Émile. Arlon 23/8/1845 – Troyes (France) 19/4/1935.
964Docteur en sciences naturelles, préparateur à l’Université de Gand.
965Il enseigna, pendant de nombreuses années les sciences naturelles à l’Athénée royal de Verviers. Il dirigea de nombreuses excursions botaniques pour le Comité des Soirées populaires de Verviers. Il assuma la présidence, dès sa fondation en 1880, du Cercle des sciences naturelles de Verviers.
966Après sa retraite, il alla séjourner quelques temps au Mexique. En 1920, il partit pour la France, à Troyes, où il mourut âgé de presque 90 ans.
967Publication : Gens E. 1880-1881. Rapport adressé au Comité des Soirées Populaires par le Président du Cercle des Sciences naturelles de Verviers, le 1er mai 1881. Bull. Soirées populaires de Verviers 10 : 154-155.
968Sources : Weber 1901-1905, II : 57-59. — Colson 1912 : 351. — Grondal 1952 : 41.
969Germay Roch. Verviers 14/9/1837 – Verviers 25/4/1908.
970Ancien légionnaire, conseiller provincial (de 1900 à 1908) et communal.
971Esprit curieux il s’intéressait aux sciences naturelles et plus particulièrement à la connaissance des « simples ».
972Publication : Germay R. 1889. L’Herboriste Verviétois. Recueil de 100 Plantes médicinales qui croissent dans l’Arrondissement. Verviers, Ernest Gilon, 43 p.
973Source : Grondal 1952 : 32.
974Gernay Gustave. 1829 –1899 (lieux et dates précises de naissance et de décès inconnus).
975Fils de Pierre-Noël.
976Notaire à Spa, peintre et botaniste amateur.
977Auteur d’un petit herbier dont le catalogue manuscrit a été dressé par L. Piré.
978Sources : [Mn] Piré L. s.d. Catalogue des plantes de l’herbier de Monsieur le Notaire Gernay à Spa. 7 p. [Collection fédérale, Jardin botanique de Meise, MSC]. — Henrard Dr. 1989. Exposition des œuvres de Pierre et Gustave Gernay. Hist. Archéol. Spadoises : Bull. Trim. 57 : 53-56.
979Gernay Pierre-Noël. 1801 – 1858 (lieux et dates précises de naissance et de décès inconnus).
980Père de Gustave.
981Peintre de fleurs spadois.
982Source : Henrard Dr. 1989. Exposition des œuvres de Pierre et Gustave Gernay. Hist. Archéol. Spadoises : Bull. Trim. 57 : 53-56.
983Ghenne Louise. fl. 1933-1968 (lieux et dates de naissance et de décès inconnus, décédée avant 1998).
984Épouse Nihoul.
985Dr. en sciences botaniques ULg 1933. Membre de la SRBB (1933). Membre du CBLg (1933). Membre de la SBLg. Assistante puis chef de travaux à l’ULg (Institut de pharmacie, prof. A. Denoël).
986Publications : nombreuses contributions en anatomie végétale.
987Gilkinet Alfred (1845-1926)
988voir Beaujean 1999 : 105 ; Beaujean 2010d :13-14.
989Gilson Toussaint. Saive 1/12/1853 – Saive 18/8/1937.
990Cultivateur à Saive, il était réputé pour ses apports de fruits, principalement de prunes, aux expositions organisées par le Cercle royal d’Arboriculture de Liège, où il remporta de nombreux prix. Il créa une variété de pommes, la ‘Belle et Bonne Gilson’.
991Source : Beaujean 2003.
992Sépulture : cimetière de Saive.
993Godart Guillaume. Verviers 1/4/1721 – Verviers 2/3/1794.
994Docteur en médecine (faculté de médecine de Reims). Après Reims, il fit un stage dans les hôpitaux de Paris, où il étudia la botanique sous la direction de Bernard de Jussieu.
995Il avait laissé un herbier (mentionné au catalogue du Musée communal de Verviers), herbier qui est ensuite passé à un particulier. Nous ignorons ce que cet herbier est devenu.
996Membre de l’Académie impériale et royale de Bruxelles. Membre de la SLE (1779).
997Sources : Weber 1901-1905, II : 77. — Colson 1912 : 203. — Fischer M.-G. 1949. Un médecin verviétois du 18ème siècle. Guillaume Godart. Notice biographique et généalogique. Verviers, L. Gazon, 47 p. — Grondal 1952 : 37. — Demarée G. 1993. Guillaume Lambert Godart : médecin, philosophe et météorologiste. Un savant oublié du 18ème siècle. Ciel et Terre 109 : 47-51.
998Godin Gilles François. Liège 25/2/1757 – Lille 20/3/1844.
999Ayant étudié la médecine et la chirurgie, il exerça son art, avec le titre de Chirurgien-major de l’armée du Nord, jusqu’à sa retraite en 1815. Il alla se fixer à Lille, où la botanique devint sa principale occupation. Il fut l’ami de Thémistocle Lestiboudois et de Henri Desmazières, deux botanistes de renom. Depuis de longues années, Godin avait formé un herbier et, en 1821 il en dressait le catalogue. Cet herbier après être passé dans les mains de nombreux amateurs de botanique, entra en possession d’Auguste Nève (Ath 2/4/1791 – Louvain 1/10/1854) qui avait herborisé aux environs d’Ath, en compagnie de Godin. Les enfants d’A. Nève donnèrent l’herbier de leur père et celui de G. Godin à l’Université de Louvain, qui l’a fait déposer dans une des salles du Collège des Prémontrés avec d’autres collections scientifiques.
1000L’herbier LV a été transféré à BR mais ces collections ne s’y trouvaient pas, il se pourrait qu’elles soient restées à Louvain ou que l’incendie de 1914 les ait changées en fumée… (comm. pers. Piet Stoffelen).
1001Publication : Desmazières H. 1846. Observations sur les Sphœria arundinacea, Sow., et Godini, Nob. Ann. Sciences Nat Paris 3e série. Botanique, 5 : 44-49.
1002Sources : Nève F. 1874. Notice sur le Docteur Gilles-François Godin, botaniste liégeois. Gand, C. Annoot-Braeckman, 23 p. — Nève F. 1884-1885. Godin (Gilles-François). Biogr. Nat. 8 : 18-19. — Colson 1912 : 341.
1003Goffart Jules. Fosse (Namur) 17/8/1864 – Liège 26/1/1955.
1004Docteur en sciences naturelles. Botaniste.
1005Professeur à l’École moyenne de Leuze. Professeur de physique et de chimie à l’Athénée royal et à l’École normale moyenne de Liège. Conservateur, à titre honorifique, à l’Institut de Botanique de l’ULg (1932).
1006Membre de la SRBB (1891). Membre du CBLg. Membre honoraire de l’Institut Grand-ducal de Luxembourg.
1007Il publia de nombreux manuels de sciences naturelles à l’usage des élèves, mais deux retiendront plus particulièrement notre attention. En collaboration avec A. Gravis, sa Méthodologie de la Botanique à l’usage de l’enseignement normal, ouvrage couronné par l’Académie royale de Belgique (Prix De Keyn), est restée dans les esprits de nombreux étudiants. De même, combien de botanistes, professionnels ou amateurs ont eu en main la célèbre Flore de Belgique et des régions limitrophes, édition remaniée de la flore de Crépin, qui connut plusieurs éditions.
1008Les dernières années de sa vie furent pour lui bien pénibles car, atteint d’artériosclérose et de rhumatismes articulaires, finalement paralysé des jambes et du bras droit, il ne pouvait plus écrire ni parler. Durant plusieurs années, il fut cloué dans son fauteuil et finalement, la mort fut la délivrance.
1009Le 19 mars 1948, dans une lettre adressée à A. Monoyer, il disait lui-même : « Vous connaissez mon attachement aux choses de la botanique. Mon plus grand désir serait de continuer avec vous nos travaux Mais !... Je suis toujours extrêmement souffrant et incapable du moindre effort. En attendant je vous félicite pour votre belle initiative : Lejeunia se présente très bien. Le tout est de bien soigner le nouveau-né ».
1010Publications : Goffart J. & Gravis A. 1924. Méthodologie de la Botanique à l’usage de l’enseignement normal, Gand, Vanderpoorten & Co, 682 p. — Goffart J. 1934. Flore de Belgique et des régions limitrophes. Ancienne flore Crépin remaniée. Liège, Desoer, 525 p. — Goffart J. 1935. Nouveau manuel de la flore de Belgique et des régions limitrophes. Ancien manuel de la flore de Belgique par François Crépin remanié, mis à jour et étendu au Nord de la France, au G.-D. De Luxembourg, aux provinces rhénanes et au Sud de la Hollande. Liège, Desoer, 483 p. — Goffart J. 1937. Manuel pratique d’Initiation Botanique basé sur l’analyse des plantes les plus répandues. Liège, Desoer, 162 p.
1011Source : Beck E. 1955. Jules Goffart (1864-1955). Arch. Inst. Grand-ducal de Luxembourg, Sect. Sc. Nat. Phys. Math. N.S. 22 : 243-244.
1012Herbier original : LG.
1013Sépulture : cimetière de Saint-Gilles (Liège), parc. 12-1-9.
1014Gohimont Albert. Malmedy (?) 4/11/1920 – Malmedy 19/10/1999.
1015Ingénieur agronome, chef de service au Ministère de l’Agriculture.
1016Son épouse, Gohimont Anne-Marie, née Thomas. Stavelot 9/4/1923 – Malmedy 23/1/2021. Institutrice.
1017Membres de la SRBB. Membres de la SBLg. Membres des Naturalistes belges. Membres des Naturalistes de la Haute-Lesse.
1018Botanistes amateurs, bryologues, collaborateurs réguliers de la Station scientifique des Hautes-Fagnes au Mont Rigi, A. & A.-M. Gohimont ont notamment comparé le catalogue floristique de Siegers (1885) avec les inventaires réalisés dans la région malmédienne un siècle plus tard.
1019Publications : Gohimont A. & Gohimont A.-M. 1985. 100 ans après J.J. Siegers, plantes rares ou disparues de la Wallonie malmédienne. Documents de la Station Scientifique des Hautes-Fagnes 1 : 46 p., 9 crt. — Gohimont A. & Fabri R. 1989. Une Scrophulariaceae peu commune en Haute-Ardenne, Limosella aquatica L. à Elsenborn (prov. Liège, Belgique). Dumortiera 45 : 17-18.
1020Source : Anonyme 1999. Informations diverses [Décès d’Albert Gohimont]. Les Barbouillons 191 : 4.
1021Herbier original : LG ; quelques spécimens à LGHF.
1022Gonthier Charles. Waremme 5/4/1853 – Statte 11/5/1940.
1023Père de Paul.
1024Fondateur de la maison Gonthier (marchand grainier) à Wanze. Vice-président de la Fédération des Sociétés horticoles.
1025En 1913, il reprend un petit commerce de semences, la firme Dony (depuis 1845), commerce qu’il fait prospérer aidé de ses deux fils Paul et Léon.
1026Source : Anonyme 1908. Souvenir de la Manifestation en l’honneur de M. Charles Gonthier, vice-président de la Société (1886-1908). 29 novembre 1908. Bull. Féd. Soc. Hort. Belgique, Suppl. Huy, Degrace, 38 p.
1027Sépulture : cimetière de Statte.
1028Gonthier Paul. Wanze 8/6/1888 – Huy 29/11/1969.
1029Fils de Charles.
1030Marchand grainier.
1031Après le décès de son père et celui prématuré de son frère Léon, il reste seul à la tête de l’établissement. Son premier catalogue apparaît en 1913, et il fera de la firme Gonthier la première entreprise belge et en même temps la première entreprise européenne dans la commercialisation des produits de jardinage par correspondance.
1032Au décès de Paul, ses petits-enfants reprennent le flambeau, jusqu’en 1996, année où les Établissements Gonthier sont repris par trois entrepreneurs, Georges Dhaeyer, Bernard Joly et Amaury de Troostembergh (comm. pers., lettre de Mr. A. de Troostembergh du 12/3/1996).
1033Sépulture : cimetière de Statte.
1034Granville Maurice. Micheroux 1/12/1919 – Liège 7/8/2001.
1035Ancien élève au cours de botanique de R. Bouillenne.
1036Il a formé un herbier pendant ses études en biologie, études interrompues en 1940 et non reprises après la Seconde Guerre mondiale. Plantes récoltées en 1939 et 1942 à Aywaille, Esneux, Évegnée, Fléron, Hockay (lors de vacances passées dans cette localité), Micheroux, Saint-Hadelin et Trooz.
1037Herbier original : LG (acc. 1995).
1038Sépulture : cimetière de Soumagne (nouveau).
1039Gravet (Pierre Joseph) Frédéric. Wavre 2/8/1827 – Louette-Saint-Pierre 9/12/1907.
1040Botaniste, bryologue.
1041Curieusement, il ne nous a pas été possible de découvrir une biographie complète sur ce grand bryologue. Husnot reprend le texte d’une lettre, malheureusement sans citer le lieu d’origine de celle-ci, lui adressée, non sans un certain humour macabre, par Gravet le 25/3/1907 : « Ma santé est dans un état des plus déplorables. Depuis deux ans et demi je ne suis pas sorti de la maison, étant atteint d’une maladie douloureuse dans les pieds et les jambes. Deux jours après la réception de votre lettre, j’ai été atteint d’une grave bronchite et depuis lors j’ai dû garder le lit. Je commence à me lever une heure et j’en profite pour vous écrire ces quelques mots. Je n’ai du reste aucun espoir de revenir à la santé étant âgé de 80 ans. Voici quelques détails pour votre article nécrologique qui me concernera : Pierre-Joseph-Frédéric Gravet, né le 2 août 1827 à Wavre en Brabant (Belgique). Vous connaissez mes travaux bryologiques. Quand, par suite de maladie, j’ai dû abandonner l’étude des muscinées, je me suis appliqué à celle des Rubus, genre de plantes richement représentées ici et j’ai trouvé dans nos environs un grand nombre d’espèces nouvelles pour la Flore Belge ». Effectivement le nom de Gravet apparaît, à de très nombreuses reprises dans le travail de Sudre (1910 : 185- 250) sur les Rubus de Belgique.
1042Gravet préparait une Flore bryologique de Belgique qui est restée incomplète, un seul fascicule ayant été publié en 1875.
1043Publications : Gravet est l’auteur d’un grand nombre de notes dans la Revue bryologique. Pour les publications de Gravet (jusqu’en 1878), voir : Crépin 1878 : 451. Nous retiendrons particulièrement : Herbier des mousses de Belgique. Fasc. I et II (n° 1 à 100) Louette-Saint-Pierre, mai 1873.
1044Sources : Husnot T. 1910. Nécrologie P. J. F. Gravet. Rev. Bryol. 30 : 91-92. — Lebrun J. 1968 : 610.
1045Herbier : BR, NAM, LUX.
1046Sépulture : cimetière de Louette-Saint-Pierre.
1047Gravis Auguste. Morlanwelz (Hainaut) 29/8/1857 – Liège 2/1/1937.
1048Docteur en sciences naturelles, Université de Bruxelles 1880.
1049Recteur et professeur de botanique à l’ULg.
1050Membre de la SRBB. Membre du CBLg. Membre de la SRHLg. Membre de la Société botanique de France (1886).
1051Publications : Gravis A. 1909. Les habitants des cabanes néolithiques de la Hesbaye étaient-ils agriculteurs ? Bull. Inst. Archéol. Liégeois 39 : 85-92. — Gravis A. 1914. La Botanique en Belgique des 1830 à 1905. Extrait du Mouvement scientifique en Belgique. Bruxelles, Hayez, 33 p.
1052Sources : Bouillenne R. 1937. Nécrologie Auguste J.J. Gravis. Arch. Inst. Bot. 13(1936) : 1-7. — Bouillenne R. 1937. Le professeur émérite Auguste, J.J. Gravis (1857-1937). Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 70(1) : 9-14, 1 photo. — Fritsché E. 1937. Auguste Gravis. Bull. Ass. Roy. Médico-pédagogique liégeoise 27, N.S. 35-36 : 1-4. — Georlette 1949 : 43-47. — Fritsché E. 1961. Gravis (Jean-Joseph-Auguste). Biogr. Nat. 31 : 418-420. — Demoulin 1967, II : 377-387.
1053Herbier : LG.
1054Sépulture : cimetière d’Ixelles (allée G).
1055Grondal Guillaume. Thimister 18/8/1879 – Verviers 4/5/1960.
1056Instituteur, historien et dans le cas qui nous occupe, historien de la botanique verviétoise.
1057Membre de la Commission royale des Monuments et des Sites. Membre fondateur et secrétaire de l’association des Naturalistes Verviétois (qui éditait au début Le Naturaliste amateur), il s’intéressait à la botanique. Trésorier-bibliothécaire de la Société verviétoise d’Archéologie et d’Histoire.
1058Pour les Naturalistes Verviétois, il publia de nombreux articles sous son nom ou sous le pseudonyme Guy de Valvert. Il prit également une part active dans le classement, en 1949, du site du Rocheux à Oneux-Theux.
1059Publications : Grondal G. 1952. Biographie verviétoise. Nos anciens botanistes. Verviers, Kaiser, 47 p. et dans Revue Verviétoise d’Histoire Naturelle, Bulletin 1952, N° 1-7 & 10.
1060Sources : Cornet G. X. 1960. In memoriam Guillaume Grondal (1879-1960). Rev. Verv. Hist. Nat. 17(5-7) : 42-13. — Legros El. 1961. Guillaume Grondal (1879-1960). La Vie Wallonne 35 N.S. (295) : 226. — Poswick G. 1976. Grondal (Guillaume). Biogr. Nat. 39, suppl. 11 : 451-453.
1061Sépulture : cimetière de Thimister.
1062Grosjean Léopold. (Liège 3/6/1920 – Malmedy 15/2/1984).
1063Pharmacien ULg 1948.
1064Membre du Cercle culturel Marie-Anne Libert de Malmedy.
1065Botaniste amateur.
1066Herbier original : BR (acc. 2017).
1067Grün Karl. Mayence (Allemagne) 16/2/1843 – Liège 26/12/1890.
1068Docteur en sciences naturelles (Université de Bruxelles), pharmacien, professeur de sciences naturelles dans plusieurs écoles de Verviers, homme de lettres, poète et publiciste. Conseiller provincial (1886-1890). Président du « Caveau verviétois ».
1069Alors qu’il était encore étudiant à l’Université de Bruxelles, il fut l’un des trois promoteurs de la SRBB, en signant, en 1862 avec Joly et Wesmael, une circulaire invitant les botanistes belges à se constituer en société. Société qui fut fondée le 1er juin 1862.
1070Une rue de Verviers commémore son nom.
1071Publications : Nous retiendrons, parmi ses nombreuses publications, L’Herborisation, poème (In : Les Champs et les Bois, Liège, 1875).
1072Sources : Gravis A. 1891. Procès-verbal de la séance du 10/1/1891. Annonce du décès de Karl Grün. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 30 : 5-6. — Grondal 1952 : 32-33. — Anonyme 1987 : 196. — Beaujean 1999 :107. — Beaujean 2010d : 14.
1073Herbier original : BR ; quelques doubles à LG.
1074Sépulture : cimetière de Verviers.
1075Guibert Victor. Paris-Meudon 3/12/1826 – Herstal 22/7/1866.
1076Docteur en sciences naturelles et en médecine ULg. Botaniste amateur.
1077Membre de la SRBB. Membre correspondant de l’Académie royale de Médecine (1864).
1078Alors qu’il était encore très jeune, ses parents vinrent se fixer à Herstal. Il s’appliqua, à l’ULg, à l’étude des sciences naturelles et obtint, avec la plus grande distinction, le grade de docteur. Professeur de mathématiques supérieures et de physique au Collège communal de Louvain.
1079Peut-être à cause d’un travail excessif, son état de santé se détériora rapidement, et il décida de quitter Louvain pour venir respirer un air plus pur sur les bords de la Meuse, à Herstal, où il succomba bien jeune encore, à une phthisie laryngée.
1080Publication : Van Heurck H. & Guibert V. 1864. Flore médicale belge. Louvain, C.-J. Fonteyn, Bruxelles, Tircher-Manceaux, xii, 455 p.
1081Source : Van Heurk H. 1866. Nécrologie [Victor Guibert]. Bull. Soc. Roy. Belg. 5 : 403-404.
1082Halin Mathieu. Grand-Rechain 12/3/1861 – Lambermont 6/8/1923.
1083Frère de Pierre-Joseph.
1084Mécanicien. Botaniste amateur, entomologiste, minéralogiste.
1085Membre de la SRBB (section de bryologie, fondée en 1903). Membre du CBLg.
1086Il s’initia, entre autres, à la bryologie et, en chercheur perspicace, il avait trouvé depuis longtemps, dans la vallée de la Vesdre, une mousse inconnue en Belgique, Barbula inermis, ainsi que Breutelia arcuata à Chétifontaine. Ne publiant pas ses découvertes, celles-ci n’étaient même pas soupçonnées des bryologues chevronnés et demeurèrent longtemps inconnues.
1087Sources : Grondal 1952 : 42-43. — Beaujean 1999 :105. — Beaujean 2010d : 15.
1088Herbier original : BR ; nombreux doubles à LG (dont env. 50 Rubus).
1089Sépulture : cimetière de Lambermont (reprise).
1090Halin Pierre-Joseph. Grand-Rechain 8/1/1860 – Lambermont 27/8/1944.
1091Tisserand.
1092Membre du CBLg. Botaniste amateur, compagnon d’exploration de son frère Mathieu.
1093Après le décès de celui-ci, Pierre-Joseph poursuivit ses recherches, tout en révisant ses récoltes antérieures. Trouvé inanimé au cours d’une dernière herborisation (il avait dépassé l’âge de 84 ans !), il mourut peu après.
1094Sources : Beaujean 1999 :105. — Grondal 1952: 42-43.
1095Herbier original : LG (acc.1946). Contient un grand nombre de plantes communiquées par son frère Mathieu.
1096Sépulture : cimetière de Lambermont (reprise).
1097Hamaide dit Hamaître Simon (1811 –1887)
1098voir Beaujean 2003.
1099Hamoir Joseph. Méan (Namur) 7/10/1872 – Forest-lez-Bruxelles 23/9/1924.
1100Médecin vétérinaire. Botaniste amateur.
1101Membre de la SRBB (1891).
1102J. Hamoir a principalement herborisé dans le Condroz, en compagnie d’Alfred Charlet, Narcisse Lawalrée et Jean-Louis Wathelet.
1103Sources : Derivaux J. 1973-1974. Hamoir (Joseph). Biogr. Nat. 38 : 301-304. — Lawalrée A. 1975. Quelques plantes condruziennes de l’herbier Joseph Hamoir. Dumortiera 3 : 7- 9.
1104Herbier orignal : BR ; quelques doubles dans l’herbier A. Charlet à LG.
1105Hannon Joseph-Désiré. Bruxelles 13/11/1822 – Ixelles 23/8/1870.
1106Docteur en médecine, professeur à l’Université de Bruxelles.
1107Diplômé en sciences naturelles de l’ULg en date du 16/9/1845.
1108Il est l’auteur, en 1849, d’une Flore belge. Nous laissons à A. Devos (1888 : 55), la responsabilité de ce qu’il écrit, de manière peu flatteuse il est vrai, à propos de cet ouvrage : « La Flore Belge du Dr J.-D. Hannon (1822- 1870), publiée en 1849 dans la Bibliothèque nationale est une simple compilation, tant au point de vue de la description des plantes que de leur dispersion sur notre sol : ses diagnoses sont incomplètes, les variétés ne sont pas citées, les noms d’auteurs sont oubliés et la synonymie est négligée. Les renseignements sur les habitations de plantes sont extraits des flores antérieures, et souvent Hannon copie mal, car s’agit-il, par exemple, d’une plante très rare qui ne se rencontre que dans une ou deux localités, il spécifie seulement le nom de la province, alors qu’il aurait dû laisser l’indication telle qu’elle lui avait été fournie. L’histoire de la botanique en Belgique est la seule bonne chose que cet ouvrage renferme. »
1109Sources : Morren É. 1870. Joseph-Désiré Hannon. Belg. Hort. 20 : 241-249. — De Wildeman E. 1956-1957. Hannon (Joseph). Biogr. Nat. 29 : 43-644.
1110Haquin Hyacinthe. Villers-sur-Lesse (Namur) 6/12/1805 – Liège 29/3/1890.
1111Horticulteur faubourg Hocheporte.
1112Trésorier de la SRHLg. Membre de la Société de Flore de Verviers.
1113Il créa un cv. de Camelia qu’il dédia à Marie Morren, l’épouse de Charles Morren. Il obtint aussi, de semis, une variété de fraisiers nommée par Charles Morren, en 1846, ‘Liégeoise de Haquin’.
1114Source : Beaujean 2003.
1115Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge (Liège), parc. 9-1A-33 (reprise).
1116Hardy Adolphe (1868-1954)
1117voir Beaujean 1999 :105 ; Beaujean 2010d : 15.
1118Hardy Apollon. Sivry (Hainaut) 20/8/1846 – Bagnères-de- Luchon (Haute-Garonne, France) 28/10/1929.
1119Époux de Clémence de Bast qui décéda quarante heures après son époux.
1120Professeur à l’École moyenne de Visé où il avait créé, pour l’enseignement, un petit jardin botanique qui fut détruit lors de la Première Guerre mondiale.
1121Membre de la SRBB (1866). Vice-Président de la Société Archéo-Historique de Visé et de la Région.
1122Pour ce qui concerne l’étude de la flore « liégeoise », A. Hardy étudia plus particulièrement celle de Visé et ses environs, notamment la Montagne Saint-Pierre qu’il connaissait parfaitement, y conduisant des excursions. Par ses talents de vulgarisateur et de conférencier, il sut aussi transmettre à ses collègues enseignants et à ses amis, le goût de la recherche des plantes, rares ou non. Par ses nombreuses publications, il fit connaître les richesses de la flore locale, en Belgique et à l’étranger.
1123Sources : De Wildeman E. 1930-31. A. Hardy 1846-1929. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 63 : 11-12. — Lensen 2006 : 104. — Beaujean 2010d : 15-16.
1124Herbier: LG et BR.
1125Sépulture : cimetière de Visé (Devant-le-Pont).
1126Hardy Emma. Visé 11/8/1881 – Visé 25/5/1947.
1127Fille d’Apollon. Institutrice.
1128Membre de la SRBB (1940), sous le nom de : Purnal-Hardy E. (Mme), à Devant-le-Pont, Visé.
1129Petite fille, elle accompagnait déjà son père dans certaines de ses herborisations. Le hasard lui fit découvrir une « rareté » de notre flore. Voici comment A. Hardy, son père, relate le fait :
1130« Ophioglossum vulgatum L. – Abondant à la tourbière de Visé où elle fut trouvée, par hasard, en 1884, par E. Hardy âgée [sic] de 5 ans, qui la prenait pour de l’oseille sauvage. Chose inexplicable, elle nous avait toujours échappé. (Hardy, Cogniaux, É. Marchal, etc.) » (Notes de A.- J. Hardy, 1913. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 52 : 77).
1131A. Hardy revient sur le même sujet en 1922 « et une très rare et jolie petite fougère, l’Ophioglossum ou herbe sans couture, nouveau pour la province, trouvée à la tourbière de Visé, par l’une de mes filles alors âgée de 5 ans (B. b. B. 1913) et qui, chose étonnante, nous avait toujours échappé ! ».
1132Hayebin Henri Joseph. Olne 25/10/1756 – Verviers 7/7/1813.
1133Reçu pharmacien à Liège en 1786. Apothicaire à Verviers.
1134Botaniste amateur récoltant des plantes pour et avec A. L. S. Lejeune. Dans sa Revue de la Flore de Spa (1811, I : 22) ce dernier écrit à propos de Veronica spadana N. [= V. officinalis L. ? ]: « N.B. Cette espèce, qui a été découverte en grande quantité par Mr. Hayebin, père, pharmacien à Verviers, a été retrouvée dans les environs de Malmedy par Melle Libert… ».
1135Source : Anonyme 1802. Hayebin (Henri Joseph) In : Dictionnaire des médecins, chirurgiens et pharmaciens français, légalement reçus, avant et depuis la fondation de la République française, publié sous les auspices du gouvernement. [Paris], Chez Moreau et Compagnie, p. 411.
1136Henin Henri. Terwagne 15/12/1876 – Seraing 11/9/1950.
1137Chef de culture honoraire des parcs et jardins de la Société Cockerill. Président du Cercle royal d’Horticulture de Seraing. Directeur de l’École temporaire d’Horticulture de l’État à Seraing. Botaniste amateur.
1138Membre effectif de la SRBB (1935). Membre de la SBLg (secrétaire du Cercle de Phanérogamie).
1139Sources : PV de la séance extraordinaire tenue à Luxembourg le 10 juin 1950, Décès de Monsieur Henri Henin. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 83 : 435-436. — Anonyme 1950. M. Henri Henin. Bull. Hort. 68 N.S. 5(10) : 303. — Beaujean 2010d : 16.
1140Herbier original : LG.
1141Sépulture : cimetière de Terwagne (reprise).
1142Henneau Auguste (1798-1881)
1143voir Beaujean 1999 : 99 & 129 ; Beaujean 2003.
1144Henoumont René. Herstal 7/11/1922 – Steenkerque (Braine-le-Comte) 9/9/2009.
1145Journaliste et écrivain.
1146Cousin germain de Fredi Darimont, le fils de sa tante paternelle Isabelle Henoumont, qui a contribué à éveiller son intérêt pour la nature à laquelle il réservera une place importante dans son œuvre : « Fredi, mon aîné de cinq ans, m’apporta beaucoup. Il m’apprit la botanique, la minéralogie, l’entomologie, la mycologie, l’ornithologie, la préhistoire et même le socialisme pour lequel j’étais moins attentif, au vrai plus critique ».
1147Dans sa chronique intitulée Café liégeois (1984), il raconte leurs jeux d’enfants au bord de l’Ourthe à Filot (Hamoir), leurs excursions naturalistes et leurs discussions d’adolescents. Il évoque aussi le souvenir de Paul Maréchal dont ils furent tous deux les élèves. Dans son roman La Boîte à tartines (1984), il décrit la boîte à herboriser de son enfance.
1148Grand amateur de jardinage et collectionneur de roses, il avoue « Je suis un voleur de roses. Lorsque je me promène, j’ai toujours un petit sécateur en poche. Si je découvre une belle rose le long du chemin ou dans un jardin qui me semble abandonné, j’en rapporte une bouture que je repique dans du terreau. Chaque fois que je vois un jardin à l’abandon, je m’autorise à couper un bout de rosier pour faire pousser une bouture. »
1149Publications : Henoumont R. 1984. Café liégeois. ACE. — Henoumont R. 1984. La boîte à tartines. Paris, Laffont.
1150Source : Pirlot de Corbion A. 2000. René Henoumont : le voleur de roses de Steenkerque. Les Jardins d'Eden 11 : 72-75.
1151Henrard Denis. Liège 9/4/1810 – Liège 15/6/1859.
1152Fils de Jacques.
1153Horticulteur-pépiniériste au faubourg Sainte-Walburge comme son père.
1154Il devait devenir par la suite, en 1842, démonstrateur du cours d’agriculture et d’économie forestière de l’ULg (« le titulaire sera tenu de placer dans le Jardin Botanique, un arbre et un individu de chacune des espèces qu’il cultive dans son établissement »).
1155Membre de la Société des conférences horticoles à Liège, il exposa en 1851, une cerise de sa création qu’il nomma ‘cerise-toupie de Henrard’. Il créa, vers 1841, une poire qui fut nommée par Édouard Morren, poire ‘beurré Fenzl’ en l’honneur du professeur-directeur du Jardin botanique impérial de Vienne, Eduard Fenzl (1808-1879), en visite à Liège en 1853.
1156Publication : Henrard D. 1845. Rapport sur un voyage fait en Angleterre et en Écosse. Ann. Soc. Agric. Botanique Gand 1 : 155-168.
1157Source : Beaujean 2003.
1158Henrard Fernand. Teuven 11/3/1892 – Herve 27/6/1959.
1159Chef de section des accises. Membre de la SRBB (1924).
1160Sépulture : cimetière de Herve, parc. 35.
1161Henrard Jacques Walthère. Liège 11/6/1779 – Liège 12/8/1849.
1162Père de Denis.
1163Horticulteur-pépiniériste. Chef de culture chez Maximilien Lesoinne au Val Benoît. C’est lui qui découvrit, vers 1827, chez le cultivateur Nicolas Foidart, la poire qui devait porter, bien plus tard le nom de ‘Beurré Foidart’ ou ‘Beurré Féodal’.
1164Source : Beaujean 2003.
1165Henrion Mariette. Queue-du-Bois (Moulins-sous-Fléron) 2/1/1904 – Chênée 12/4/1999.
1166Épouse de Ebert Bardfeld, connue sous le nom de Madame Bardfeld.
1167Institutrice à l’École primaire de Bellaire.
1168Membre de la SBLg. Membre de la SRHLg (présidente du Cercle des Jardins Alpins). Membre de l’Alpine Garden Society. Membre de la Société des Amateurs de Jardins Alpins de Paris (SAJA) 1956.
1169Lors de ses obsèques, le 16 avril 1999, son neveu Tony Henrion a rappelé quelques faits marquants de la vie de la défunte, nous en reproduisons la partie « jardinage » :
1170« Tous connaissent son jardin. Grâce à son époux, jeune étudiant venu du centre de l’Europe, elle découvrira le bonheur et un monde nouveau : celui de la découverte d’un être d’exception et celui de la connaissance de la Nature, celui des plantes et des champignons. Avec lui, elle va aménager avec goût et amour sa maison du dessus de la Xhayée [Bellaire] et un jardin botanique qu’elle va enrichir régulièrement de plantes venues du monde entier et par là même tisser des liens avec des botanistes de tous les horizons ».
1171C’est à la suite de trois semaines de vacances à Pontresina (Haute Engadine), qu’elle commença, en automne 1953, aidée de son époux, sa première rocaille alpine, rocaille aux dimensions modestes au départ (4 × 10 m) mais qui, au fil du temps, prit de plus en plus d’extension. Elle dira elle-même :
1172« toutes ces merveilles m’avaient si profondément impressionnée, qu’en rentrant dans mon misérable jardin, il me vint l’irrésistible envie de posséder chez moi mon petit coin de montagne. Un ami [Jean Damblon], non moins enthousiaste que moi, et pourvu d’un sens artistique qui me manquait, m’offrit sa participation à la construction de la partie calcaire de mon jardin alpin … Dans un éboulis calcaire contenant une forte proportion de tuf concassé, s’épanouit et se propage par semis Omphalodes lucilliae … Après avoir monté la rocaille calcaire, il restait encore quelques mètres carrés du potager, qui furent rapidement sacrifiés pour créer une petite rocaille siliceuse surplombant deux petites tourbières en plastique et établir un petit bout de lande à bruyères ». Plus tard, elle alla même jusqu'à acquérir le terrain voisin au sien pour agrandir sa rocaille et permettre à son époux de recréer le potager dont il avait été « expulsé ». Dans une petite serre, elle cultivait avec bonheur les plantes les plus délicates et les plus rares, et c’est avec beaucoup de plaisir et de modestie qu’elle faisait admirer ses joyaux : les Lewisia div. sp. de l’ouest de l’Amérique du Nord, Ranunculus amplexicaulis des Pyrénées, Pleione limprichtii petite orchidée asiatique, Phyteuma comosum originaire des Alpes méridionales, Jankaea heldreichii du Mont Olympe, Primula allionii des Alpes Maritimes, Omphalodes lucilliae et même « l’incultivable » Eritrichium nanum des hauts sommets alpins...
1173En août 1961, elle participe à l’organisation de l’excursion de la Société Botanique de Liège dans les Alpes orientales.
1174Les 2, 3 et 4 juin 1979, la SAJA organisa son excursion annuelle en Belgique et bien sûr le jardin alpin de Madame Bardfeld fut l’une de ses destinations. L’abbé Robert Fritsch (1824-2009) en fit le rapport en termes élogieux (Fritsch 1980 : 66-69).
1175Les visiteurs du jardin, dont nous fûmes, repartaient toujours les yeux émerveillés et surtout avec quelques graines ou boutures de « la » plante tant recherchée. Si nous ne devions garder en mémoire qu’une seule image de Madame Bardfeld, ce serait celle de la voir agenouillée dans sa rocaille, extirpant les plantes indésirables ou trop envahissantes, telles que, pour reprendre son expression « ses petits cressons », Cardamine hirsuta L., dont elle ne fut d’ailleurs jamais maître.
1176Pour se documenter sur la culture de ses plantes, elle s’était constitué une riche bibliothèque d’ouvrages spécialisés. Dans de petits carnets, elle notait les noms des plantes semées, bouturées ou reçues en échange, les mélanges de terre appropriés pour les plantes difficiles, et même les inévitables échecs de culture des plantes délicates. Nous [J.B.] avons eu le bonheur de recevoir, de la part de ses héritiers, presque tous ces « trésors ».
1177Tout comme pour les plantes alpines, les champignons avaient livré leurs secrets au couple Bardfeld et c’est régulièrement en compagnie de Jean Damblon, ou lors des excursions du cercle de mycologie de la Société Botanique de Liège, qu’ils allaient les récolter.
1178Publications : Bardfeld M. 1957. Le jardin de Mme Bardfeld, Liège. Plantes Mont., Bull. Soc. Amat. Jard. Alpins 2, (Tome 1, n° 23 : 162-163. — Bardfeld M. 1971. Petites tourbières dans la rocaille. Plantes Mont., Bull. Soc. Amat. Jard. Alpins 20 (tome 5, n° 78) : 331. — Bardfeld M. 1987. Nécrologie. Jean Damblon. Plantes Mont., Bull. Soc. Amat. Jard. Alpins, 36 (tome 9, n° 144) : 490.
1179Manuscrit : Bardfeld M. [1977]. Petite histoire d’une rocaille, 2 p. dactylographiées (coll. J. Beaujean).
1180Sépulture : cimetière de Bellaire (ancien).
1181Henrotay Jacques Antoine. Petit-Rechain 4/9/1813 – Modave 4/8/1865.
1182Prêtre, curé de Petit-Rechain puis de Modave. Botaniste amateur.
1183Membre de la SRBB (1862).
1184Publications : Henrotay J. A. 1862. Notice sur Modave. Bull. Inst. Archéol. Liégeois 5 : 37-49. — Henrotay J. A. 1862. Notes sur les bourgeons axillaires du Sagina nodosa. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 1 : 160-175.
1185Sources : Crépin F. 1866. Nécrologie Jacques-Antoine Henrotay. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 5 : 98-99. — Weber 1901-1905, II : 148. — Grondal 1952 : 27.
1186Herbier original : BR, nombreux doubles à LG.
1187Sépulture : cimetière de Modave (ancien).
1188Henrotay Michel (1812-1890)
1189voir Beaujean 2003.
1190Henrotin Marie. Vacz (Hongrie) 4/12/1906 – Ixelles 7/10/1936.
1191Ingénieur chimiste agricole A. I. Gembloux 1929. Aspirante de Fonds National de la Recherche Scientifique. Dr. en sciences naturelles ULg 1934.
1192Membre de la SRBB (1931).
1193Son père, fondateur de l’établissement horticole « Belga Telep » à Vacz, en Hongrie, dut fuir ce pays pendant la Première Guerre mondiale. En 1920, il fut nommé Directeur de l’École d’Horticulture de Mariemont. Marie, dont la jeunesse se passa parmi les plantes, est licenciée en horticulture de Mariemont en 1925, elle devint bénéficiaire de la Fondation Universitaire (1925-1929) et fut le premier Ingénieur chimiste agricole qui obtint ce titre à l’Institut Agronomique d’État à Gembloux. Disciple du professeur Émile Marchal, elle est promue au rang d’Assistant de Laboratoire de la Station de Chimie et de Physique agricole de l’État à Gembloux (1929-1930). Vers 1931, elle arrive à Liège, à l’Institut de Botanique pour y préparer une thèse de doctorat en Sciences naturelles. Elle poursuivait aussi une thèse de physiologie sur la perméabilité des tissus végétaux, sous la direction du professeur Bouillenne et de Marie Bouillenne-Walrand. Ces deux derniers durent se rendre pendant un an aux Indes Néerlandaises, et c’est donc seule que Marie dut poursuivre sa thèse, thèse qui bien que terminée, ne devait jamais être publiée.
1194Marie fut alors chargée, par le professeur Marcel Dehalu, Administrateur Inspecteur de l’ULg, de la direction du laboratoire de Physiologie de l’Institut de Botanique (1931) (Beaujean 1999 : 96).
1195Devenue par la suite assistante volontaire du professeur Sternon (pharmacognosie), elle entreprit une nouvelle thèse, cette fois sous la direction du professeur H. Lonay. Ce dernier, aigri et malade, ne l’aida guère et c’est seule que Marie affronta le jury et obtint le grade de Docteur en Sciences naturelles (Botanique) avec grande distinction, en décembre 1934. À la suite de quoi elle fut chargée des cours de Sciences naturelles à l’Institut Normal supérieur d’économie ménagère agricole de Laeken, malheureusement pour fort peu de temps.
1196Sources : Monoyer A. 1939. Avant-propos [Biographie de Marie Henrotin]. In : † Henrotin M., Contribution à l’étude du mode de ramification des tiges chez les végétaux dicotylédones. Anatomie de la tige et des bourgeons axillaires sériés dans le genre Juglans. Lejeunia, Mémoire 1 : 11-57, pl. I-XXIII.
1197Henry Jules (1857-1939)
1198voir Beaujean 2003.
1199Hensay Henri-François. Verviers 8/10/1805 – Soiron 21/6/1866.
1200Surnommé « Jean la mâle heure ».
1201Élève à l’École royale des Beaux-Arts d’Anvers. Peintre, dessinateur, pastelliste, patriote (combattant de 1830). Botaniste amateur.
1202Dépourvu des moyens financiers qui lui auraient permis de se procurer des ouvrages de botanique, Hensay recopiait les articles concernant la botanique (pour la plupart du Magasin d’horticulture de R. Courtois, Mn. cod. 120, broché sous le titre Vocabulaire des termes de Botanique. Bibl. centr. de Verviers).
1203Une rue de Pepinster commémore son nom.
1204Sources : Feller J. 1925. La vie de Henri-François Hansay [sic] dit Jean la Mâle Heure, peintre, patriote et philologue verviétois 1804 [sic]-1866. Bull. Soc. Verviétoise Archéol. Hist. 18 : 7-243. — Mawe B. 1888. Hensay Henri-François. In : Histoire du théatre de Verviers et Excursions dans le domaine des Beaux-Arts II : 503-508. — Bertholet P. s.d. [2008]. Indemnités pécuniaires et récompenses honorifiques nationales suite à la révolution de 1830. In : Actes de la Journée de l’Histoire : 1830 dans nos bourgs et nos campagnes, 28 octobre 2008. Verviers, Société verviétoise d’Archéologie et d’Histoire, p. 35-39 [voir p. 36-37].
1205Sépulture : cimetière de Soiron.
1206Hobben Léonard. Bellevaux (Rég. d’Aix-la-Chapelle, Prusse) 1/8/1838 – Liège 18/10/1912.
1207Jardinier. Constructeur de jardins, rochers, serres rustiques, cascades, chutes d’eau, etc.
1208Jardinier de la propriété personnelle d’Édouard Morren en 1866-67 et 1873.
1209Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge (Liège), parc. 45-24-16.
1210Hocquart Léopold, Abbé. Mons 23/10/1760 – Ath 1/7/1818.
1211Principal au Collège d’Ath.
1212Il était en relation d’échanges de correspondance et d’herbiers avec le docteur Lejeune et M.-A. Libert. Il fit un voyage à Spa et leur rendit visite en 1812. Visite confirmée par deux lettres (Mn. ULg n° 2746) à Lejeune :
1213« Mon cher ami. Je réalise le vœu de mon cœur, qui est, comme je vous l’avois annoncée dans ma dernière, de vous aller voir, et jouir quelques tems de votre société et amitié ; je compte être à Verviers, jeudi ou vendredi ; je tacherai vous porter des nouvelles de Mrs. Dekin et Dewaha, que je n’ai pas trouvé chez eux aujourd’hui, mais j’espère les voir demain. Agréer mes salutations, et la haute considération que je vous porte. Votre dévoué ami. [Signé] L. Hocquart. Ptre. Profess. à Ath.. Dimanche 23 août 1812. »
1214« Malmédy le 2 septembre 1812. Mon cher Collègue. Je suis arrivé ici hier vers midi, je fus accueilli cordialement et sans cérémonie comme je le désire toujours ; je vous ai promis de vous mander le temps de mon retour à Spa, j’y arriverai vers midi demain jeudi, Mademoiselle Libert peut pas m’accompagner. Elle vous salue affectueusement ; j’espère que votre fils se porte bien, et que vous pourrez exécuter votre projet d’être aussi à Spa pour demain ; notre render-vous sera cher Mr. Wolf. Je vous attendrai à dîner avec Mr Wolf à mon hôtel de la pomme. Je vous salue de tout cœur. Votre dévoué ami. [Signé] L. Hocquart. Ptre. ».
1215Le docteur Lejeune (Revue p. 60) nous dit à propos du Bupleurum junceum : « trouvé par M. Hocquart en 1812 aux environs de Verviers ».
1216Publications : Hocquart L. F. J. 1814. Flore du département de Jemmape ou définition des plantes qui y croissent spontanément. Mons, 1814, 1 vol. in-18°, viii, 303 p. — Supplément (manuscrit) en 1817 : Supplément à la flore de la province du Hainaut ci-devant département de Jemmape.
1217Sources : Crépin 1878 : 79. — Devos 1888 : 68-69. — Beaujean 2012b.
1218Hollange Louis. Liège 13/1/1899 – Liège 17/10/1961.
1219Licencié en sciences commerciales, réviseur d’entreprise. Écrivain, poète.
1220Féru de botanique, il fut initié à cette science par A. Freyens. Secrétaire général, durant de nombreuses années, de l’Association Les Amis de la Fagne, il a écrit de multiples chroniques pour la revue Hautes Fagnes. Il est aussi l’auteur d’une pièce en trois actes et en vers, inspirée d’un conte d’Albert Bonjean, le « chantre de la Fagne », pièce qui fut représentée pour la première fois le 8 décembre 1945, au Grand Théâtre de Verviers.
1221Source : Freyens A. 1961. In memoriam [Louis Hollange]. Hautes Fagnes 27(4) : 185.
1222Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 56-15-10.
1223Hougardy Joseph (1842-1914)
1224voir Beaujean 2003.
1225Isaacson Adolphe. Nimègue (Hollande) 12/7/1890 – Ostende 24/10/1955.
1226Botaniste amateur.
1227Ingénieur civil, il travailla au service de l’Administration des Ponts et Chaussées à Verviers, puis à Gand et Ostende. Durant la Seconde Guerre mondiale, il vécut à Liège, clandestinement, afin d’échapper aux persécutions antisémites. Louis Renard gardait le meilleur souvenir de ses herborisations en compagnie de son ami Isaacson, peut-être avaient-ils fait connaissance à Verviers.
1228Source : Lawalrée A. 1956. Notes brèves. Adolphe Isaacson (1890-1955). Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 88 : 148.
1229Herbier original : BR, doubles à LG.
1230Sépulture : cimetière de Ostende (Stuiverstraat), parc. 23, rangée 01, caveau 32.
1231Jacquinet Pierre-François. Charneux 17/8/1771 – Charneux 31/10/1847.
1232Époux, puis veuf, en premières noces de Marie Anne Lambinon et en secondes noces de Marie Anne Françoise Dejong.
1233Propriétaire, cultivateur à Charneux.
1234Membre de la Commission Agricole de la province de Liège, en 1841.
1235Publication : Mémoire sur les pâturages du canton de Herve et des communes environnantes. Journ. Agric. Écon. Rurale Manuf. Royaume des Pays-Bas 16 : 365-372.
1236Jacob-Makoy Lambert (1790-1873)
1237voir Beaujean 1999 : 99, 106 & 130-132.
1238Jeuniaux Charles. Liège 30/8/1928 – Embourg 2/3/2001.
1239Licencié en sciences zoologiques ULg 1950 ; Dr. en sciences ULg 1957. Professeur (zoologie) à l’ULg.
1240Président du Conseil Scientifique des Sites du Sart Tilman.
1241Publications : Jeuniaux Ch. (& coll.), 1981. Origine et développement de la biologie animale et végétale au Pays de Liège. In : Apports de Liège au progrès des sciences et des techniques. Liège, E. Wahle, p. 186-216. — Destinay Ph., Lambinon J., Schmitz L. & Demoulin V. (coll. Froment A., Jeuniaux Ch. & al.) 1993. Sentier nature au Sart Tilman. Conseil. Scient. Sites, Amis du Domaine du Sart Tilman & Éducation-Environnement, 52 p.— Jeuniaux Ch. 2000. Histoire d’un patrimoine naturel liégeois : Le Sart-Tilman. Rég. wall. Div. Nature & Forêts, Trav. 22, 179 p.
1242Sépulture : cimetière d’Embourg (nouveau).
1243Joachim Marie-Ailid. Grâce-Berleur 28/5/1818 – Fonds-de-Forêt (Forêt) 31/12/1895.
1244Gouvernante de l’abbé Strail, c’est à elle que l’on doit la découverte, avant 1863, du célèbre Asarum europaeum L., plante que l’on peut presque sûrement considérer comme disparue de la station de Magnée, dans les bois montueux de Magni Troz. Les dernières récoltes, alors que Strail la dit « C.C. » en 1863, de spécimens d’herbiers remontent à 1950 (LG et BR).
1245Dans le compte-rendu de la dixième herborisation de la Société royale de botanique de Belgique, dont l’abbé Strail fut le guide en 1871, De Vos et Bodson (1872. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 10 : 229-249) écrivaient : « enfin dans un petit bois rocailleux, à l’entrée de Magnée, abonde l’Asarum europaeum. C’est ici la seule habitation de cette plante rare et curieuse, dont les honneurs de la découverte doivent être laissés à la gouvernante de notre digne ami. »
1246Publication : Strail Ch. 1863. Florule de Chaudfontaine et de Magnée,… Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 2 : 312.
1247Jorissenne Gustave (1846-1924)
1248voir Beaujean 1999 : 99, 105 & 133-134.
1249Keilig Edouard (1827-1895)
1250voir Beaujean 2010d : 16.
1251Kilesse Jean-Nicolas-Joseph (1853-1912)
1252voir Beaujean 2003.
1253Kramer Charles. Klein-Flottbeck 16/8/1843 – Saint-Nicolas-lez-Liège 8/10/1882.
1254Explorateur du Japon et d’une partie de l’Amérique centrale, ensuite chef de culture au château de Saint-Gilles, à Saint-Nicolas, chez Ferdinand Massange de Louvrex.
1255Source : Morren Éd. 1882. Bulletin des Nouvelles et de la bibliographie [Charles Kramer]. Belg. Hort. 32 : 386.
1256Krans Jean-Guillaume. Vaux-et-Borset 15/1/1806 – Liège 9/1/1872.
1257Docteur en médecine ULg.
1258Créateur, vers 1839-40, d’une pêche nommée ‘pêche Docteur Krans’.
1259Source : Beaujean 2003.
1260Sépulture : cimetière de Vaux-et-Borset.
1261Laboulle Nicolas. Soiron 4/2/1820 – Verviers 16/2/1887.
1262Directeur des écoles communales de Verviers. Membre de la Société de Flore de Verviers. Botaniste amateur, il fut un herborisateur consciencieux des alentours de Verviers et découvrit notamment une station d’Ophrys apifera Huds. dans la carrière de Jevoumont à Theux.
1263Membre de la Société d’Horticulture de Verviers. Membre fondateur de la SRBB (1862), dont il dirigea avec compétence l’excursion d’herborisation en 1871 aux environs de Verviers, Limbourg, Eupen et Magnée. Ami et compagnon d’herborisation d’Auguste Donckier. Ce dernier (Donckier, 1862) écrit : « Nous remercions aussi bien vivement notre autre ami, [le premier ami étant Éd. Morren] M. Laboulle, directeur des écoles communales de Verviers, en compagnie duquel nous avons fait la plus grande partie de nos herborisations. Ce botaniste ardent et infatigable nous a renseigné beaucoup de stations de plantes rares qu’il avait découvertes dans des herborisations antérieures ». Après sa retraite en 1876, Laboulle se consacra entièrement à sa science de prédilection.
1264Sources : Donckier A. 1862. Notes sur les stations de quelques plantes rares ou peu communes des environs de Limbourg. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 1 : 219-241 [voir p. 226]. — De Vos A. & Bodson L. 1871 Compte rendu de la dixième herborisation de la Société royale de Botanique de Belgique (1871). Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 10 : 229-249. — Grondal 1952 : 39-40.
1265Sépulture : cimetière de Verviers (reprise).
1266Lacroix Théophile. Liège 12/12/1833 – Liège 21/5/1886.
1267Propriétaire, rue Naimette.
1268Membre et administrateur de la SRHLg.
1269Pomologue amateur, il a créé la poire nommée ‘Bergamotte Alfred Lacroix’ du nom de son frère Alfred Lacroix, Liège, 2/12/1837 – Liège, 21/06/1882.
1270Une poire nommée ‘Théophile Lacroix’ a été obtenue par C. Daras de Naghin.
1271Publication : Burvenich F. (père), 1900. Poire Théophile Lacroix. Bull. Arbor., Floric. & Cult. Potagère. 7e série, 4(6) : 161-162, 1 pl. coul.
1272Source : Beaujean 2003.
1273Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 19-48-6 (les deux frères).
1274Laloux Henri. Liège 2/7/1862 – Liège 10/1/1931).
1275Frère de Maurice.
1276Industriel, bourgmestre de Dolembreux. Botaniste amateur.
1277Membre de la SLE. Membre de la SRHLg.
1278Herbier : LG (acc. 1938).
1279Sépulture : Cimetière de Robermont (Liège), parc. 102 C.
1280Laloux Maurice. Liège 24/11/1871 – Beaufays 18/9/1956.
1281Frère de Henri.
1282Administrateur de Sociétés. Photographe et cinéaste amateur.
1283Président du Comité de Gestion du Musée Léon Fredericq à Botrange.
1284Amoureux des Hautes Fagnes, il demande, en date du 6/2/1937, l’autorisation d’occuper une chambre à la Station : il y fit de tellement nombreux séjours qu’il deviendra « l’homme à tout faire » de la Station : « on ouvre la station sous la haute direction de Mr. Laloux qui n’a pas assez de minutes pour clouer, limer, raboter, huiler les charnières ». Il est vrai que la Station était très fréquentée : au hasard, relevons quelques noms inscrits dans les registres: Léon Delarge, Jean Damblon, Jean Ramaut, Emma Fritsché, Paul Deuse et son épouse, Maurice Streel, Raymond Bouillenne et sa famille, Jules Moureau, Jean Moutschen, Madeleine Dahmen, Joseph Mélon, etc.
1285Nous retiendrons plus particulièrement ici la découverte qu’il fit le 21/9/1948 : « Malgré la pluie, MM. Mélon et Laloux, accompagnés de Mme. Deuse vont à la recherche des Trois Hêtres. Sur le vieux chemin de Malmédy à Néau, M. Laloux découvre une magnifique station de Lycopodium alpinum [le mot complanatum a été biffé]. Cette station se trouve dans les bruyères à la sortie du bois des 3 Hêtres ». Il y retourne le 23/9/1948 pour y prélever cette plante ainsi que L. clavatum. Laloux tenait à garder secret le lieu de sa découverte, afin d’en préserver la station (qui disparaîtra plus tard, par l’enrésinement des lieux), pour preuve la lettre qu’il fit parvenir, en date du 9/4/1955, à Ant. Freyens, Président des Amis de la Fagne : « Je reçois la revue « Hautes Fagnes » et, j’ai lu votre article « Le grignotement continue… » [voir Freyens A. 1955. Hautes Fagnes 1955(1) : 28].
1286Vous avez toujours conseillé à vos sociétaires, qui découvrent des choses rares, de ne pas dévoiler le lieu des nouvelles plantes poussant en Fagne, afin d’éviter le pillage, par des personnes peu scrupuleuses, qui n’ont de botaniste que le nom et qui allaient jusqu’à récolter ces raretés pour en faire le commerce. J’ai constaté, l’été dernier, que des prélèvements sérieux avaient été faits, dans les 10 mètres carrés, où poussait le Lycopodium Alpinum, alors que j’ai toujours fait en sorte de ne pas divulger l’endroit où se trouvait cette plante afin de la voir se propager. – Quelle n’a pas été ma stupéfaction à la lecture de votre article, de voir écrit, tout au long, l’indication topographique de cette station scientifique intéressante. – Il est à prévoir que, par ce fait, elle va complètement disparaître et, le Président des Amis de la Fagne, y aura aidé. »
1287Toujours dans les registres de la Station, nous pouvons lire, en date du 26/3/1956 : « Le soir, arrivée de la famille Bouillenne, venant de chez Monsieur Laloux malade, hélas… ». Le 21/9/1956 : « Aujourd’hui à Liège, c’était l’enterrement de Mr. Laloux. Y assistent tous les familiers de la Station : Mr. et Mme. Bouillenne, Deuse, Streel, Nassogne, Mélon, Nobel, Sauveur, etc. Le départ de Mr. Laloux marquera certainement une étape dans la vie de la Station. On n’oubliera pas de sitôt la place importante qu’il y occupait et le rôle de premier plan qu’il y remplissait. »
1288Nous citions dans nos listes « Robermont » (Beaujean 1999 : 98) deux Laloux : Adolphe (1834-1919), père de Maurice, membre de la SRHLg, et Henri (1862-1931), frère de Maurice (voir ci-dessus).
1289Publication : Laloux M. 1954. La Cueillette des Fleurs en Fagnes. Hautes Fagnes 20(3) : 234-236.
1290Sources : Maréchal A. 1948. Découverte de Lycopodium alpinum L. au Plateau de la Baraque Michel. Lejeunia 12 : 71-73. — Delvosalle L. & al. 1969 : 26. — [Mn.] Grand livre de la Station Scientifique des Hautes Fagnes (1937 à 1956).
1291Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 102 C (chapelle Laloux-Lelièvre).
1292Lamarche Hélène. Liège 10/12/1853 – Awan-Aywaille 17/3/1937.
1293Épouse de Victor de Luesemans.
1294Hélène de Luesemans-Lamarche s’occupa activement de botanique de 1889 à 1891 et plus sporadiquement jusqu’en 1902. La majorité des plantes de son herbier ont été récoltées à Awan et à Xhoris, villages fort peu explorés à cette époque. Dans des serres attenant au château d’Awan-Aywaille, elle avait réuni une importante collection de fougères et d’orchidées.
1295Source : Lambinon J. 1980. L’herbier Hélène de Luesemans : Quelques récoltes botaniques intéressantes de la région d’Aywaille (Province de Liège) il y a trois quarts de siècle. Natura Mosana 33 : 171-186.
1296Herbier original : LG (acc. 1979, environ 570 spécimens).
1297Sépulture : cimetière d’Awan-Aywaille.
1298Lamarche Mathieu-Joseph. Liège 15/12/1820 – Liège 2/4/1892.
1299Rentier, ancien fabricant d’armes.
1300Membre de la SRHLg.
1301Une poire très ancienne, cultivée depuis le milieu du XVIIIe siècle dans les jardins d’un cloître, fut propagée par greffe à l’intention de M. Lamarche, et prit le nom de ‘Bon-chrétien Mathieu-Joseph Lamarche’ (de Liron d'Airoles J. 1857. Notice pomologique : Liste synonymique historique des diverses variétés du poirier anciennes, modernes et nouvelles. Vol. 1, n°1 : 46).
1302Source : Beaujean 2003.
1303Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 1-16-2 (reprise).
1304Lamarche Oscar (1836-1902)
1305voir Beaujean 1999 : 100 & 134.
1306Lambert Victor (1872-1954)
1307voir Beaujean 2010d : 17.
1308Lamberty Charles. Stavelot 25/12/1807 – Liège 5/12/1872.
1309Docteur en médecine (ULg 1831). Médecin de l’hospice et du bureau de bienfaisance de Hodimont et président de l’Association médicale. Conseiller communal de Verviers.
1310Membre de la Société de Flore de Verviers. Membre fondateur de la Société d’agriculture et de botanique de Verviers (1854).
1311Fondateur de la société de gymnastique « La Franchimontoise ».
1312Personnage quelque peu bohème, il ne pratiquait l’art de la médecine, de l’ophtalmologie et de la chirurgie que quand sa bourse était vide. Il était aussi d’une grande distraction, et comme nous le dit Bernard Mawe : « Un certain soir il devait, au Conseil communal soutenir une proposition importante. Il monta Crapaurue en fredonnant, le nez au vent et les cheveux épars, dépassa l’Hôtel communal enfila le Thier Mère-Dieu, Sommeleville et se trouva près de Dolhain, penché au bord de la route en quête d’un agaric quelconque, l’esprit à mille lieues de la séance du Conseil. »
1313Botaniste amateur, il connaissait à fond toutes les plantes du pays. Mycologue, il s’intéressa au genre Lycoperdon, un manuscrit resté inédit en atteste (Bibliothèque communale de Verviers, Fonds de la Ville, cod. 93, papiers du Docteur Lamberty, Mn. de 5 pages, dont Weber (1901-1905, II : 204) dit : « A composé beaucoup de choses, mais n’a rien publié : notamment un travail important sur le choléra et les champignons dont le manuscrit est perdu »).
1314Laissons encore parler Bernard Mawe [i.e. Armand Weber] :
1315« L’enterrement du bon Lamberty fut célébré à Stavelot, par les soins du clergé le 8 décembre, à 1½ h. de relevée, lui qui professait une morale absolument indépendante [il était franc-maçon]. Mais la maladie l’avait frappé, la paralysie avait tué l’intelligence avant la matière et, recueilli chez des parents, il n’avait pu protester ».
1316Manuscrits : parmi les archives de Charles Lamberty, la bibliothèque communale de Verviers conserve encore plusieurs cahiers de notes et croquis sur les plantes et les champignons, dans lesquels sont insérées de nombreuses fleurs séchées.
1317Sources : Mawe B. 1888. Charles Lamberty In : Histoire du théâtre de Verviers et Excursions dans le domaine des Beaux-Arts, II, p. 490-503. Verviers, G. Nautet-Hans. — Weber 1901-1905 : 204. — Grondal 1952 : 38-39.
1318Sépulture : cimetière de Stavelot (reprise).
1319Lambinon Gustave (1810-1875)
1320voir Beaujean 1999 : 100, 106 & 134-135.
1321Lambinon Jacques. Namur 28/9/1936 – Liège 14/11/2015.
1322Licencié en sciences botaniques UCL ; Dr. en sciences ULg 1966.
1323Membre et secrétaire général de la SBLg. Membre de la SRBB. Membre de l’Académie royale de Belgique, Classe des sciences, et de nombreuses autres sociétés.
1324Professeur de botanique et directeur de l'herbier à l'ULg pendant près de 50 ans, il fut un grand herborisateur en Belgique et en France (surtout en Corse), mais d'autres parties du monde l'attirèrent également : Afrique du Sud, Nouvelle-Guinée et Thailande, Grande-Bretagne, Bulgarie, Italie, Espagne, Chypre, Iran, USA… Il récolta un nombre impressionnant de plantes pour former son herbier, mais effectua aussi de nombreux échanges avec d'autres botanistes et sociétés. Nous ne pouvons passer sous silence ses 381 publications, de 1956 à 2015, seul ou en collaboration avec d'autres auteurs, notamment dans Lejeunia et Natura Mosana, dont il fut respectivement secrétaire et membre du comité de rédaction. Son œuvre majeure est la Nouvelle flore de la Belgique et des régions voisines, dont il assura la rédaction et la direction scientifique de six éditions publiées de 1973 à 2012.
1325Plusieurs noms de plantes et de champignons reçurent l’épithète lambinonii et lui même décrivit quelques nouveaux taxons.
1326Le volume 69 de Natura Mosana, revue d’histoire naturelle à laquelle il avait tant contribué, lui est dédié (Martin Ph. 2016. Éditorial. Natura Mosana 69 : 1).
1327Publications : pour une liste exhaustive des publications de J. Lambinon, voir Martin Ph . 2016. La bibliographie de Jacques Lambinon. Natura Mosana 69(1‑2) : 101-123.
1328Sources : Cavalier Y. 2015. On a oublié Jacques Lambinon. La Libre Entreprise 12 décembre 2015 : 11. — Heywood V. 2016. A tribute to Professor Jacques Lambinon. Natura Mosana 69(1-2) : 2. — Bouharmont J. 2016. Jacques Lambinon aux États-Unis. Natura Mosana 69(1-2) : 13-14. — Fabri R. & Demoulin V. 2016. Jacques Lambinon (1936-2015), un pilier de la botanique en Belgique. Natura Mosana 69(1-2) : 44-46. — † Geerinck D. 2016. Jacques Lambinon et la dendrologie. Natura Mosana 69(1-2) : 47-49.— Jeanmonod D. 2016. Jacques Lambinon et la flore de Corse. Natura Mosana 69(1-2) : 59-60. — Margot J. 2016. Un séjour mémorable en Corse. Natura Mosana 69(1-2) : 67-71. — Martin Ph. & Sérusiaux E. 2016. Les taxons dédiés à Jacques Lambinon. Natura Mosana 69(1-2) : 72-80. — Portal R. 2016. Jacques Lambinon et l’agrostologie. Natura Mosana 69(1-2) : 81-82. — Schneider N. 2016. Jacques Lambinon et les naturalistes luxembourgeois. Natura Mosana 69(1-2) : 83-86. — Tison J.-M. & de Foucault B. 2016. Hommage des auteurs de Flora Gallica à Jacques Lambinon. Natura Mosana 69(1-2) : 87-88. — Toussaint B. & Ward R. 2016. Le Professeur Jacques Lambinon et le Conservatoire botanique national de Bailleul : une longue et fructueuse collaboration. Natura Mosana 69(1-2) : 89-90.
1329Herbier : LG, nombreux doubles à BR et exsiccata largement distribués par la Société pour l’échange de plantes vasculaires de l’Europe et du bassin méditerranéen dont il était le secrétaire.
1330Sépulture: cimetière d'Angleur-Sarts où l'urne est déposée (et selon son souhait une partie de ses cendres furent épandues sur un bout de pelouse).
1331Lambotte Émile. Louvain 6/12/1832 – Verviers 5/5/1905.
1332Docteur en médecine, professeur d’hygiène à l’école normale de l’État à Verviers. Botaniste, mycologue.
1333Membre de la SRScLg. Membre de la Société d’Horticulture de Verviers. Membre de la SRBB.
1334Dans la préface de sa Flore mycologique, l’auteur écrit : « Ayant consacré aux explorations des environs de Verviers les heures de loisir que nous laissait parfois notre profession de médecin, nous avons cru qu’il serait peut-être utile d’ajouter aux résultats obtenus par nos devanciers ceux que nous avons obtenus par nos propres recherches. De leur travail et du nôtre, nous avons formé un ensemble que nous avons essayé de mettre à la hauteur des exigences scientifiques actuelles ».
1335Bien modeste le docteur puisque son ouvrage compte 1468 pages sans considérer les suppléments.
1336Une erreur s’est glissée dans l’annonce du décès du docteur Lambotte (Anonyme 1905), son troisième prénom est bien Émile et non Ernest comme y indiqué (vérification de l’acte de décès à l’état civil de Verviers).
1337Publications : Lambotte E. 1880. Flore mycologique de la Belgique, comprenant : la description des familles, des genres, des espèces et des variétés trouvées jusqu’à ce jour ; le groupement des formes typiques et de leurs formes secondaires ; les propriétés nuisibles et culinaires d’un grand nombre d’espèces, et des tableaux facilitant leur diagnose. Verviers, G. Nautet-Hans, in 8°, 3 vol., 524 + 607 + 337 p. ; suppléments dans les tomes 15 (1887) & 16 (1888 & 1890) des Mém. Soc. Roy. Sc. Liège.
1338Sources : Anonyme 1905. Lambotte (J.-B. Ernest) [annonce du décès]. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 42 : 173. — Grondal 1952 : 30-31. — Sauvenier-Goffin 1960 : 20.
1339Sépulture : cimetière de Verviers (reprise).
1340Landois Claude (1750-1821)
1341voir Beaujean 2009c : 10.
1342Laport Guillaume. Rio de Janeiro (Brésil) 11/10/1827 – Liège 8/4/1897.
1343Fabricant d’armes. Membre de la SRHLg, amateur d’orchidées.
1344Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 55-18-1 — et non 115 rond-point, comme indiqué dans Beaujean (1999 : 100), où est inhumé un homonyme.
1345Lawalrée André. Terwagne 2/2/1921 – Uccle 18/4/2005.
1346Fils de Narcisse.
1347Docteur ès sciences (Botanique) UCL. Chef de département au Jardin botanique national de Belgique. Maître de conférences à l’UCL.
1348Membre de l’Académie royale des Sciences d'Outre-Mer. Membre de la SRBB. Membre de la SBLg. Membre de la Société botanique de France.
1349Floriste, passionné par l’histoire de la botanique en Belgique, il nous [J.B.] encourageait régulièrement à poursuivre nos propres recherches sur ce sujet.
1350Outre de très nombreuses notices biographiques et notes floristiques (Belgique, Afrique, etc.), nous retiendrons principalement qu’il est l’auteur de plusieurs fascicules de la Flore Générale de Belgique, commencée en 1950. Il a aussi beaucoup étudié et publié sur la vie et l’œuvre de Pierre-Joseph Redouté (1759-1840).
1351Publications : pour une liste exhaustive des publications d’A. Lawalrée, voir Fabri (2008).
1352Sources : Vanhecke L. & Fabri R. 1986. 65e anniversaire d'André Lawalrée Dumortiera 34-35 : 3-6.— Fabri R. & Vanhecke L. 2005. In memoriam André Lawalrée (02.02.1921-18.04.2005). Natura Mosana 58(2) : 58-59. — Robbrecht E. 2006. André Lawalrée (Terwagne, 2 février 1921 - Bruxelles, 18 avril 2005). Bull. Séances Acad. Roy. Sc. Outre-Mer N.S. 52(2) : 203-207. — Fabri R. (coll. P. Rombout). 2008. André Lawalrée (1921-2005) : L'homme au travers de son œuvre. Systematics and Geography of Plants 78(1) : 2-26. — Fabri R. 2012. Lawalrée, André, Gilles, Célestin. Nouv. Biogr. Nat. 11 : 246-248.
1353Herbier : BR.
1354Lawalrée Narcisse. Bois-et-Borsu 10/6/1877 – Terwagne 16/3/1936.
1355Père d’André.
1356Docteur en médecine, chirurgie et accouchements, diplômé de l’ULg en 1904. Botaniste amateur.
1357Son fils lui a dédié une espèce (Lawalrée 1975 : 233) : « Je nomme cette espèce Dipsacus narcisseanus en mémoire de mon père Narcisse Lawalrée (Bois-Borsu 10/6/1877 – Terwagne 16/3/1936), docteur en médecine et chirurgie, qui explora floristiquement le Condroz central, souvent en compagnie de ses amis Alfred Charlet (1868-1949), Joseph Hamoir (1872-1924), et Jean-Louis Wathelet (1840-1922), et qui m’apprit à aimer les plantes ».
1358Source : Lawalrée A. 1975. Un Dipsacus (Dipsacaceae) nouveau du Cameroun. Dipsacus narcisseanus Lawalrée. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 45(1-2) : 230-233.
1359Herbier original : BR.
1360Lebeau Jean. Jamioulx 1/4/1928 – Jamioulx 26/3/1991.
1361Employé (percepteur) à l’Administration des Postes à Charleroi.
1362Botaniste amateur ayant surtout étudié le genre Mentha, genre difficile s’il en est, et dont il publia de nouvelles combinaisons et taxons nouveaux, il collabora avec J. Lambinon au traitement de ce genre dans la Nouvelle Flore de la Belgique et publia de nombreux articles botaniques, dans diverses revues, de 1951 à 1991.
1363Il était aussi grand amateur de plantes de rocailles, qu’il cultivait dans son jardin à Jamioulx, et comme de nombreux autres amateurs de ces plantes à la culture particulière, il fut membre de la Société des Amateurs de Jardins Alpins de Paris.
1364Publications : pour une liste exhaustive des publications de J. Lebeau, voir Duvigneaud & Havrenne 1991.
1365Sources : Fritsch 1980 : 59-61. — Duvigneaud J. & Havrenne A. 1991. In memoriam Jean Lebeau (1928-1991). Natura Mosana 44(3) : 58-69, 1 ph. — Bardfeld M. 1992. In memoriam. Monsieur Jean Lebeau. Plantes Mont. Bull. Soc. Amat. Jard. Alpins 40 (tome 11, n° 161) : 4.
1366Sépulture : cimetière de Jamioulx.
1367Lebrun François. Clermont-lez-Walcourt (Namur) 27/11/1846 – Spa 14/2/1894.
1368Professeur à l’école moyenne de Visé (avec A. Hardy) ensuite à l’école moyenne de Spa. Journaliste. Échevin, Officier de l’État-Civil de Spa. Directeur du journal l’Avenir de Spa.
1369Membre de la SRBB.
1370Sources : Weber 1901-1905 : 218-219. — Grondal 1952 : 34.
1371Sépulture : cimetière de Spa.
1372Leburton Jean François. Tilleur 30/1/1817 – Mons (Hainaut) 18/12/1867.
1373Religieux de la Compagnie de Jésus. Botaniste amateur.
1374Source : Anonyme 1867. [notice nécrologique] J. F. Leburton. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 6 : 457-458.
1375Leclercq Suzanne. Liège 28/3/1901 – Liège 12/6/1994.
1376Docteur en Sciences naturelles (Botanique) ULg 1924.
1377Professeur à l’ULg (Paléontologie végétale) pendant 40 ans.
1378Membre de l’Académie royale de Belgique. Présidente de la Société géologique de Belgique en 1953-1954. Membre de la SRBB. Membre de l’Institut archéologique Liégeois.
1379En 1934, elle fut la première femme à présenter et subir avec succès l’épreuve de l’agrégation de l’enseignement supérieur à l’ULg.
1380Sources : Halkin 1936, II : 396-399. — Fairon-Demaret M. 1996. Suzanne Leclercq, paléobotaniste. Belg. J. Bot. 129 : 3-9. — Streel M. & Fairon-Demaret M. 2003. Leclercq Suzanne. Nouv. Biogr. Nat. 7 : 229-230. — Aubenas J., Van Rokeghem S. & Vercheval-Vervoorst J. 2006. Des femmes dans l’histoire en Belgique, depuis 1830. Bruxelles, Luc Pire, 304 p. [voir p. 130].
1381Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 97 C-1 (Beaujean 1999 : 100).
1382Lecureux Jean-Baptiste. Arcis-sur-Aube (France) 21/6/1806 – Liège 18/10/1868.
1383Époux de Marguerite Fraipont. Henri-Chapelle 27 décembre 1816 – Huy 29 juillet 1888.
1384Comme l’indique Ch. Morren, J.-B. Lecureux était « un ardent horticulteur des fenêtres, de façades et de salons », à Liège.
1385Une rose nouvelle (pour l’époque) créée par Jean Charpin, rosiériste et éditeur, de 1840 à 1870, du Journal des Roses et des Vergers, à Lyon, fut baptisée ‘Marguerite Lecureux-Fraipont’ par Ch. Morren en 1863.
1386Sources : Morren Ch. 1852. Floriculture de la demeure. Des façades fleuries. Belg. Hort. 2 : 50-51. — Morren Ch. 1863. Deux roses hybrides remontantes nouvelles, la Marguerite Lecureux-Fraipont et la Noisette Eudoxie, gains de M. Cherpin, de Lyon, décrits par M. Ch. Morren. Belg. Hort. 3 : 69-70, 1 pl. couleur.
1387Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 15-29-6 (reprise).
1388Légipont Martin-Joseph. Larbuisson (Charneux) 5/4/1778 – Larbuisson 26/8/1862.
1389Cultivateur-propriétaire à Charneux, il trouva dans une haie, vers 1800, un poirier de semis portant de beaux et excellents fruits. L’arbre fut enlevé et planté dans son jardin. Connue entre autres synonymes sous le nom de ‘Fondante de Charneux’, elle devait s’appeler plus tard la ‘Légipont’, nom sous lequel elle est encore connue de nos jours.
1390Sources : Beaujean J. 1996. Biographie de M.J. Légipont et histoire de la poire qui porte son nom. Le Terroir 50 : 8-13. — Beaujean 2003.
1391Legraye Mathieu Joseph. Liège 6/7/1789 – Liège 7/9/1858.
1392Père de Marie.
1393Jardinier-fleuriste au faubourg Hocheporte (Liège).
1394Créateur, vers 1850, d’un cv. de cerise, le ‘Bigarreau noir de Legraye’.
1395Source : Beaujean 2003.
1396Legraye Marie. Ans-et-Glain 14/6/1833 – Liège 22/7/1903.
1397Fille de Mathieu. Fleuriste au faubourg Hocheporte (Liège).
1398Un cv. de lilas à fleurs blanches, obtenu de semis (vers 1875), qui lui a été dédié par Édouard Morren en 1879, est toujours cultivé de nos jours.
1399Source : Morren Éd. 1879. Belg. Hort. 29 : 135, 1 pl. couleur.
1400Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge, parc. 40-5-5 (reprise).
1401Legros Élisée (1910-1970)
1402voir Beaujean 1999 : 100 & 135-136.
1403Lejeune Alexandre Louis Simon. Verviers 23/12/1779 – Verviers 28/12/1858.
1404Officier de santé, ensuite médecin, mandataire municipal de Verviers (29/4/1835- 27/10/1847) et surtout botaniste, A. L. S. Lejeune est passé à la postérité comme le « Père de la botanique belge ».
1405Sources : Kickx J. 1860. Notice sur Alexandre-Louis-Simon Lejeune. Bruxelles, Hayez, 18 p. — Grondal 1952 : 6-9. — Beaujean 1998. — Beaujean 1999 :105. — Beaujean 2008c : 88. — Demoulin 2002 : 315.
1406Lejeune Simon (1737-1808)
1407voir Beaujean 2009c : 10.
1408Lenars Gilles Joseph. Wonck 14/5/1810 – Liège 10/3/1874.
1409Capitaine à la retraite.
1410Membre fondateur de la SRBB.
1411Westendorp (1863) cite à plusieurs reprises le nom du capitaine Lenars, pour ses récoltes d’Urédinales aux environs de Termonde. À cette occasion il décrit deux espèces nouvelles trouvées par Lenars : n° 16 Phoma filaginis nov. sp. « C’est à notre ami, le capitaine Lenars, qui explore avec tant de succès les environs de Termonde, que nous sommes redevables de cette nouvelle espèce qu’il a trouvée à Gremberge, sur Filago arvensis ». (p. 245), et n° 33 Puccinia neglecta nov. sp. « C’est à notre collègue, M. le capitaine Lenars, que nous devons la connaissance de cette uredinée qu’il a trouvée aux environs de Termonde du côté de Lebbeke » (p. 247). Il explora également la Campine ainsi que les environs d’Anvers.
1412Sources : Westendorp G. D. 1863. Notes sur quelques espèces nouvelles ou inédites pour la flore belge. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 2 : 240-254. — A.C. [Cogniaux A.] 1874. Nécrologie [Gilles Lenars]. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 13 : 574.
1413Leporcq Hubert. Lambermont vers 1754 – Verviers 20/4/1817.
1414Maire adjoint de Lambermont (1811).
1415Ami de A. L. S. Lejeune, il collectionnait les espèces ligneuses indigènes.
1416Très peu de choses sont connues de lui, nous retiendrons ce qu’en disait Lejeune dans un « Avis au lecteur » (1811, Flore des environs de Spa, I : 7-8.) : « Je n’oublierai pas de vous citer ô fortuné vieillard ! qui exempt des soucis du monde, reposez dans un bosquet champêtre, que vos débiles mains ont su former par la réunion de plusieurs arbrisseaux indigènes, qui donnent chez vous un abri protecteur aux plantes sensibles de nos montagnes ; c’est dans votre petit jardin botanique, où vous attendez paisiblement la fin de vos jours sereins, que j’ai rencontré un grand nombre des plantes du pays, amassées dans un petit espace, et dont la végétation surpassait l’attente de vos soins vigilans. »
1417Lequarré Nicolas. Romsée 20/10/1833 – Retinne 24/6/1914.
1418Professeur à l’ULg.
1419Membre de la SRHLg.
1420Il communiqua ses notes sur les arbres historiques du pays de Liège au Namurois Jean Chalon pour sa publication : Les arbres remarquables de la Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 47 (1910) : 53-149.
1421Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 57-46-1.
1422Leruth Nicolas (1837-1914)
1423voir Beaujean 1999 : 153-154.
1424Lesoinne Charles. Liège 21/12/1805 – Liège 25/5/1873.
1425Fils de Maximilien.
1426Membre de la Chambre des représentants, de 1843 à 1870.
1427Membre de la SRHLg. Membre du Cercle d’Arboriculture de Belgique.
1428Bon connaisseur de fruits, il avait réuni dans ses jardins du Val Benoît, de riches collections de poires, de pommes et de raisins.
1429Sources : Rodigas E. 1873. Charles Lesoinne. Bull. Arbor. Floric. Cult. Pot. 9 : 200- 201. — Caulier-Mathy 1996 : 509-513.
1430Sépulture : cimetière de Melen (reprise).
1431Lesoinne Maximilien. Liège 25/10/1774 – Bruxelles 26/12/1839.
1432Père de Charles.
1433Propriétaire au Val-Benoît. Industriel.
1434Membre de la Chambre des représentants (du 12 novembre 1839 au 26 décembre 1839).
1435Collectionneur d’arbres et de légumes nouveaux pour l’époque.
1436Dans une lettre adressée au docteur Lejeune, le 29 juin 1822 (Mn. ULg. N° 2648), R. Courtois écrit :
1437« Je dois aussi vous dire le résultat de cette semaine. L’ami Henrard [Jacques] a tenu sa parole. Il m’a conduit chez M. Lesoinne au Val Benoit où j’ai vu le jardin le plus riche en arbres et arbustes, et remarquable par la force et la vigueur des plantes. Dans un bosquet sur le penchant de la montagne (car vous connaissez ces endroits) planté presqu’entièrement d’arbres d’Amérique et d’étranger, j’ai vu des Tulipiers, des chênes pyramidaux, coccinea, rubra, banisteri etc., des Frênes, des Juglans d’Amérique, des Tilleuls amér. etc., des cèdres du Liban etc. hauts presque tous de 30 à 40 pieds, et il y en a des 100 de chaque espèce. Si je n’avais pas été détrompé par la vue des environs, je me serais vraiment cru en Amérique. C’est incroyable que la vigueur de tous ces arbres dans un aussi mauvais terrain. Il parait que c’est Henrard qui a tout à dire et à faire dans ce jardin. À cause de lui M. Lesoinne m’a laissé choisir de beaux échantillons de tous ceux que je désirais et ma récolte n’a pas été petite. J’ai toujours pris deux échantillons au moins ».
1438Cette collection d’arbres était citée parmi les plus riches du pays.
1439Lesoinne fut aussi l’introducteur à Liège de plusieurs légumes : le chou marin (Crambe maritima), la tomate (Lycopersicon esculentum), le piment doux (Capsicum annuum), la tétragone cornue (1834) (Tetragonia expansa), etc.
1440Une rue de Liège commémore son patronyme.
1441Sources : Morren C. 1837. Les siècles et les légumes ou quelques mots sur l’histoire des jardins potagers. Liège, H. Dessain, 14 p. — Hansotte G. 1967-1968. Lesoinne (Nicolas-Maximilien). Biogr. Nat. 34 : 571-572. — Caulier-Mathy 1996 : 503-508.
1442Sépulture : ancien cimetière de Melen (reprise).
1443Lewalle José. Liège 6/6/1931 – Rabat (Maroc) 5/4/2004.
1444Licencié en sciences botaniques ULg 1955 ; licencié en sciences pédagogiques ULg 1957 ; Dr. en sciences (Botanique) Université de Lubumbashi 1970.
1445Membre de la SRBB. Membre de la SBLg. Membre associé de la Société pour l’Échange des Plantes vasculaires de l’Europe et du Bassin méditerranéen. Membre de l’Association pour l’Étude de la Flore d’Afrique Tropicale (AETFAT) et de l’International Association for Plant Taxonomy.
1446Successivement assistant à la faculté des sciences de l’ULg (service de paléontologie, prof. S. Leclercq), professeur à l’École normale de la Ville de Liège et professeur à l’Institut liégeois d’Études pédagogiques.
1447Collaborateur de la Flore d’Afrique centrale.
1448Dès 1965, il fut Chargé d’enseignement à la Faculté des Sciences de l’Université de Bujumbura (Burundi) et commença sa collaboration avec le Jardin botanique de l’État à Bruxelles, en prospectant le Burundi. Quelques 6000 échantillons parvinrent ainsi récoltés. En 1970, il défendit sa thèse de doctorat en Sciences botaniques, ayant pour thème les étages de végétation du Burundi occidental. En 1972, le Burundi connut de graves évènements interethniques, et Lewalle rentra en Belgique et sollicita sa mutation au Maroc. En février 1973, il obtint le poste de Professeur de botanique au Département de Phanérogamie de la Faculté des Sciences à l’Institut scientifique chérifien, ensuite à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, situés à Rabat. Il entreprit des prospections botaniques dans son pays d’accueil et y récolta plus de 7000 échantillons d’herbier.
1449Publications : pour une liste exhaustive des publications de J. Lewalle, voir Bamps & Léonard (2005) et Fabri R. 2009. Addenda à la notice biographique et à la liste de publications de José Lewalle (1931-2004). Syst. Geog. Plants 79(1) : 103-104.
1450Source : Bamps P. & Léonard L. 2005. José Lewalle (1931-2004). Syst. Geogr. Plants 75 : 3-6.
1451Herbier original : BR, doubles à LG, BM (British Museum, London) et MO (Missouri Botanical Garden).
1452Ley Wilhelm. Eupen 1/6/1817 – Eupen 2/5/1846.
1453Botaniste amateur, ayant récolté notamment à Eupen, Prüm, Held, etc.
1454Plusieurs de ses récoltes sont citées, notamment par M. C. Löhr (1800-1882) botaniste à Trier (Trêves), dans : Vierter Nachtrag zu den Notizen der Flora von Trier 1840 und 1841 ; von Apotheker in Trier, dont Thalictrum Leyii mihi. Eifeld circa 1200’ von Hern Pharmacent Ley im Juli and August 1841. Flora 25(1): 105-110. (cf. p. 107-108).
1455Wilhelm Olbers Focke a décrit un Rubus dédié à Ley : Rubus leyi Focke [= R. axillaris Lej.] (Focke W.O., 1877. Synopsis Ruborum : 268).
1456Manuscrit : Ley Wilh. s.d. Florule des environs d’Eupen. ([Mn.] publié par Du Mortier B. C. 1871. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 10 : 75-85.)
1457Herbier original : inconnu, mais 10 planches à BR.
1458Lezaack Victor. Spa 22/11/1845 – Spa 9/6/1887.
1459Industriel. Inspecteur général à Alexandrie (Égypte).
1460Publication : Dictionnaire des noms wallons des plantes des environs de Spa.1884, Liége, H. Vaillant-Carmanne, 24 p.
1461Libert Étienne-Joseph. Liège 8/9/1771 – Liège 23/1/1845.
1462Père de Gilles Joseph.
1463L’un des premiers en date et des plus habiles horticulteurs de Liège. Il avait commencé par être ouvrier armurier en fabriquant des baïonnettes de fusil pour les armées de l’Empereur. Au début du XIXe siècle, on ne citait à Liège qu’un passionné de la culture des fleurs, un certain M. Ronckart, quincaillier, Libert visitait régulièrement ce jardin et le soignait. Il obtint quelques plantes qu’il cultiva avec succès. Enhardi, il résolut de s’adonner à la culture des plantes pour en faire le commerce, et il fit construire, en 1809, une première serre. On courait chez lui pour admirer la floraison de l’Amaryllis formosissima. Il fit voir aux Liégeois la première floraison de la pivoine en arbre qui fleurit ici. En 1815, le premier, de l’ancien pays de Liège, il décida de s’adonner exclusivement au métier de jardinier-fleuriste. De 1821 à 1824 il créa des pépinières d’arbres fruitiers et d’arbres, arbrisseaux et arbustes d’ornement. Plus tard, voyant s’élever et grandir en notre ville, de nombreux concurrents, Libert, en honnête homme s’efforça de cultiver ses roses (600 variétés en 1844) et ses pépinières, avec l’estime de la plupart de ses concurrents.
1464Sources : Van Hulst F. 1845. Notice sur Étienne-Joseph Libert, Liège, F. Oudart, 8 p. — Anonyme 1850. Libert Étienne-Joseph. In : Biographie générale de Belges morts ou vivants : hommes politiques, membres des assemblées délibérantes, ecclésiastiques, militaires, savants, artistes et gens de lettres. Bruxelles, G. Deroovers, 264 p. [voir p. 133]. — Beaujean 2009c : 11.
1465Herbier : LG. Plusieurs plantes cultivées dans ses collections se trouvent dans l’herbier R. Courtois.
1466Sépulture : probablement ancien cimetière de Sainte-Walburge (désaffecté).
1467Libert Gilles Joseph. Liège 31/8/1804 – Liège 13/6/1875.
1468Fils d’Étienne-Joseph.
1469Époux d’Isabelle Darimont.
1470Pépiniériste rue Pied du Thier à Liège. Il est le créateur du premier lilas à fleurs doubles, obtenu de ses semis.
1471Sources : Morren C. 1853. Une fleur double de Lilas. Bull. Acad. Roy. Belg. 20 : 173- 184. — Beaujean J. 2004. Libert Gilles (1804-1875). In : Mezen 2004 : 138-139.
1472Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge (Liège), parc. 14-1-8
1473Libert Marie-Anne. Malmedy 7/4/1782 – Malmedy 14/1/1865.
1474Première femme membre associée à la SRBB.
1475Manifestant de bonne heure un goût prononcé pour la botanique, M.-A. Libert, amie de A. L. S. Lejeune, fut encouragée, par A. P. De Candolle lors de son voyage dans le département de l’Ourte, en août 1810, à en étudier les richesses cryptogamiques. Durant de nombreuses années, elle herborisa, par tout temps, vêtue comme une paysanne ardennaise, pour finalement publier son œuvre maîtresse, les Plantae Cryptogamicae Arduennae, quatre fascicules d’exsiccata distribués de 1830 à 1837.
1476M.-A. Libert n’avait pas un caractère facile, et ses querelles avec le docteur Lejeune furent nombreuses. Elle n’avait pas non plus « sa langue dans sa poche », car lors d’un passage à Malmedy, Albert d’Otreppe de Bouvette, proposant à M.-A. Libert de faire partie de l’Institut Archéologique Liégeois dont il était le président reçut pour réponse « Je n’ai pas aspiré, Monsieur, à l’honneur de faire partie de votre Institut archéologique Liégeois. Les titres académiques sont refusés aux femmes. Ils n’ajoutent d’ailleurs aucune valeur au mérite. Cependant la Société des Antiquaires de Bonn a bien voulu me comprendre parmi ses membres. Voici mon diplôme qui constate cette dignité. Ce titre ne me flatte point ; cependant, il couvre la défaveur avec laquelle ma candidature a été accueillie à Liége par vos collègues. » (Extrait de : d’Otreppe de Bouvette A., 1852. Essai de tablettes liégeoises, 2e livr. p. 85-86).
1477Sources : Arnold M.-M. 2002. Marie-Anne Libert. Mathématicienne et botaniste. Athena 181 : 428-430. — Lawalrée A. 1956. Documents pour l’histoire de la botanique en Wallonie. Quatre lettres de Marie-Anne Libert à Félicien Chapuis. Rev. Verv. Hist. Nat. 13(5-6) : 50-53. — Delporte R. 1937. Marie-Anne Libert. Une grande figure de la Wallonie malmédienne. La Vie Wallonne 18(4) :113-117. — Lawalrée A. 1957. L’origine du Plantae Cryptogamicae de Marie-Anne Libert. Lejeunia 21 : 7-19. — Lawalrée A., Lambinon J., Demaret F. & Lang M. 1965. Marie-Anne Libert (1782-1865) Biographie. Généalogie. Bibliographie. Stavelot, Chauveheid & Fils, 126 p. — Semal J., Joly P. & Lamy D. 1983. L’épidémie de « maladie des pommes de terre » causée en Europe en 1845 par le Phytophtora infestans (Mont.) de Bary : les faits et les auteurs. Ann. Gembloux 89(2) : 85- 88. — Morren Éd. 1868. Prologue à la mémoire de Marie-Anne Libert. Belg. Hort. 18 : v-xv. — Marchal É. 1872. Reliquiae Libertanae. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 11 : 3-15. — Crépin F. 1892-1893. Libert (Marie-Anne). Biogr. Nat. 12 : 91-94. — Colson 1912 : 343. — Remacle G. 1948. Marie-Anne Libert, Botaniste ardennaise. Les Naturalistes Belges 29(5-6) : 64-65. — Beaujean 1999 :109. — Beaujean 2008c : 88-89. — Maroske S., Janson S. & May T.W. 2018. Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent’s set of Plantae Cryptogamicae Arduenna and the importance of mentors and modesty in Marie-Anne Libert’s cryptogamic career. Lejeunia N.S. 198 : 40 p.
1478Sépulture : cimetière de Malmedy.
1479Libon Joseph. Verviers 17/3/1821 – Insainna (environs de Rio, Brésil) 2/8/1860.
1480Fils de Louis, il s’initia à la culture des plantes de serres chaudes, à l’âge de 18 ans, aux célèbres établissements horticoles L. Jacob-Makoy de Liège.
1481En 1842, en compagnie de l’explorateur P. Claussen, il entreprit un premier voyage au Brésil pour y collecter des plantes ornementales. Rentré en Belgique en 1845, il repartit l’année suivante et, durant cinq ans, il visita diverses provinces brésiliennes, pour le compte cette fois de l’horticulteur bruxellois Jean De Jonghe. Rentré de ce voyage, Libon s’occupa de la direction de l’établissement horticole jusqu’en 1858, année où De Jonghe cessa l’exploitation de celui-ci. Libon entra alors au service de l’horticulteur Jean Linden, ancien botaniste-voyageur du gouvernement belge dans l’Amérique intertropicale. À la demande de celui-ci, Libon entreprit un troisième et dernier voyage au Brésil.
1482Morren (1868) écrit : « Libon, né à Verviers le 18 [sic] mars 1821, a littéralement sacrifié sa vie à l’exploration de la flore brésilienne. Il est mort âgé de quarante ans, accablé de fatigue, à Rio-Janeiro, le 2 avril 1861 [sic]. Ses découvertes ont été successivement consignées à M. le chevalier de Clausen, à Jacob-Makoy, à de Jonghe, à M. Linden, etc. On lui doit un nombre considérable de plantes, parmi lesquelles nous mentionnerons seulement le Libonia floribunda C. Koch. »
1483« Par arrêté ministériel du 20/7/1860, la décoration agricole de seconde classe lui fut décernée, en récompense des services qu’il avait rendus à l’horticulture … Il fut enterré dans le cimetière de l’église St-Jacques d’Inhauma le 2 août 1860 » (Grondal 1952 : 13).
1484La copie de l’acte de décès, envoyée le 14 août 1861, est parvenue à l’état civil de Verviers le 18 décembre 1861 (supplétif n° 32) et atteste, d’après le livre des obits, que Libon est décédé d’hémoptisie le 2 août 1860, âgé de 38 ans. « C’est pourquoi l’année 1861 a été généralement indiquée comme celle de la mort de Libon » (Grondal 1952 : 14).
1485La ville de Verviers lui a rendu hommage en lui dédiant une rue et le genre Libonia (Acanthacées, synonyme de Justicia), décrit par Charles Lemaire, commémore son nom.
1486Sources : Barlet G. 1864. Notice biographique sur Joseph Libon. Belg. Hort. 14 : 14- 15. — Morren E. 1865. Joseph Libon. Belg. Hort. 15 : 46-47. — Morren E. 1868. Progrès et découverte de l’horticulture. In : Chevalier M. (sous la direction de), Exposition universelle de 1867 à Paris. Rapports du Jury international, 12, classe 88, chap. 2 : 712. — Crépin F. 1892-1893. Libon (Joseph). Biogr. Nat. 12 : 95. — Colson 1912 : 341. — Georlette 1951 : 213. —Grondal 1952 : 12- 14. — Demoulin 2002 : 316-317.
1487Libon Louis. Liège 24/10/1789 – Verviers 14/6/1879.
1488Père de Joseph.
1489Jardinier chez Armand Simonis à Verviers.
1490Créateur de Paeonia moutan v. liboni.
1491Lombard Lambert Materne. Liège 23/11/1793 – Liège 9/2/1855.
1492Professeur ULg (Médecine). « L’un des promoteurs les plus ardents dans ses immenses relations, de l’art des bonnes cultures, des productions parfectionnées de la nature » (Morren 1852).
1493Le groseiller épineux Lombard, décrit et nommé par Ch. Morren, fut découvert sur une colline de Saint-Nicolas-lez-Liège (Morren C. 1852. Le groseiller épineux-Lombard, variété extraordinaire, décrite et figurée par M. Ch. Morren. Belg. Hort. 2 : 124-125, 1 pl. coul.).
1494Source : Beaujean 2003.
1495Lonay François (1840-1933)
1496voir Beaujean 1999 :105 ; Beaujean 2003.
1497Lonay Hyacinthe. Saint-Trond 30/4/1871 – Lieu de décès inconnu 22/10/1934.
1498Dr. en sciences naturelles ULg 1897.
1499Membre (1896) et président de la SRBB. Membre (1900) et président (1905) de la Société royale des sciences de Liège.
1500Conservateur puis chargé du cours de cultures coloniales à l’École de commerce de Liège ; professeur ordinaire à l’ULg, successeur d’A. Gravis (morphologie et anatomie végétales, botanique systématique).
1501Source : Halkin 1936 : 254-258.
1502Lorio Jean Lambert. Ans-et-Glain 18/2/1793 – Liège 24/1/1869.
1503Cultivateur, rue Naimette à Liège, où il occupait 7 ha.
1504« Après avoir bravement porté le fusil sous l’Empire, Lorio l’a déposé pour manier la serpette et la bêche. C’est surtout dans la culture des fraises, sa spécialité favorite que son activité s’est vue le mieux récompensée. » (Hennau A. 1854. Fraises de M. Lorio. Annales de Pomologie 3 : 53-55). S’il créa une variété de pommes, en 1850, la ‘Président Defays- Dumonceau’, Lorio était donc avant tout un cultivateur de fraises. De ses très nombreux semis il obtint une grande quantité de nouveautés et seul le nom de quelques-unes est parvenu jusqu’à nous ! ‘Naimette’ (1851), ‘Lorio’(1851), ‘Grande blanche’ (1851), ‘Grétry’ (1852), ‘Triomphe de Liège’ (1852), ‘Muscadin de Liège’ (1852), la très célèbre ‘Saint-Lambert’ (1852 ) cultivée dans les vignobles de l’Abbaye du Val Benoit à Sclessin, ‘Ajax’, ‘Louise-Marie’, ‘Léopold 1er’, ‘Napoléon’, ‘L’Excellente’, ‘Enfant prodigue’ (1860), etc.
1505Source : Beaujean 2003.
1506Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 14-9-2 (reprise).
1507Louette André. Gosselies 19/1/1906 – Herent (Brabant) 9/2/1972.
1508Ingénieur chimiste. Directeur technique de la Société coopérative beurrière de Recogne. Professeur à l’École ménagère de Virton. Botaniste amateur.
1509Publication : d’Ansembourg V., De Zuttere Ph., Louette A., Matagne G. & Parent G.H. 1967. Quelques plantes vasculaires intéressantes de l’Ardenne méridionale et du district jurassique. Lejeunia N.S. 44 : 47 p.
1510Herbier original : LG (inclut de nombreuses récoltes en province de Liège).
1511Loumaye Désiré. Couthuin 8/11/1822 – Couthuin 15/2/1895.
1512Homme de lettres. Journaliste, rédacteur politique à la Gazette de Huy et horticulteur.
1513Président de la Société d’horticulture et de botanique de Huy. Directeur du Bulletin horticole de Huy. Fondateur de divers organismes horticoles. Membre du Cercle d’Arboriculture de Belgique
1514Sépulture : cimetière d’Envoz (Couthuin) (reprise).
1515Louvat Frédéric. Liège 21/3/1857 – Liège 10/10/1875.
1516Étudiant en botanique à l’ULg. Cité par Durand et Donckier (1876 : 19) dans la liste des botanistes ayant le plus contribué à la connaissance de la flore liégeoise : « Frédéric Louvat avait rassemblé de nombreux matériaux sur les ronces de notre province ; malheureusement la mort est venue le surprendre avant qu’il ait pu le classer ».
1517Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 21-3-1 (reprise).
1518Machiroux Charles. Aywaille 7/7/1880 – Liège 19/3/1947.
1519Domicilié à Amay, Machiroux fut d’abord jardinier chez la comtesse de Hemricourt à Magnery (Engis), quitta ce travail le 19 mars 1910 et devint ensuite horticulteur pour son propre compte.
1520De la fécondation naturelle de la fraise ‘Ville de Paris’ (= ‘Merveilleuse de Tihange’) × ‘Madame Moutot’, il obtint à Amay, au lieu-dit « Les Vignes à Wéhairon », en 1942, un cultivar nouveau de fraisiers. Cette année là, le hasard du climat fit que la variété hâtive et la tardive fleurissent en même temps. Des graines furent récoltées sur les fruits de ce croisement naturel, semées et, des plants obtenus, Machiroux sélectionna les meilleurs. La variété fut multipliée végétativement. Cette fraise nouvelle fut baptisée, après son décès ‘Souvenir de Charles Machiroux’. Elle fut très cultivée, surtout dans les régions d’Amay, Tihange, Liège, Vottem et même en France. Des amateurs perpétuent encore aujourd’hui cette célèbre variété à très forte productivité. (R. Machiroux, in litt. à J. Beaujean, 16/7/1996).
1521Source : Beaujean 2003.
1522Sépulture : cimetière d’Amay.
1523Macorps Alfred (1840-1895)
1524voir Beaujean 1999 : 100 ; Beaujean 2003 ; Beaujean 2010d : 17.
1525Magis Alfred (1840-1921)
1526voir Beaujean 2003.
1527Mairlot Mathieu. Wegnez 7/10/1859 – Theux 23/9/1933.
1528Époux de Laure Beaujean (1856-1928).
1529Docteur en médecine à Theux. Botaniste, entomologiste, ornithologue.
1530Membre de la SRBB (1911).
1531Publication : Mairlot M. 1913. Notes par M. le docteur Mairlot. In : Que sont devenues nos plantes rares de 1862 ? Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 52 : 22-24.
1532Source : Grondal 1952 : 35.
1533Herbier original : BR, nombreux doubles à LG.
1534Sépulture : cimetière de Theux (ancien).
1535Malaise Constantin. Liège 7/11/1834 – Gembloux 24/4/1916.
1536Professeur de sciences naturelles à l’Institut agronomique de Gembloux. Géologue, botaniste.
1537Membre fondateur de la SRBB.
1538Dans sa Florule de Chaudfontaine, l’abbé Ch. A. Strail écrit :
1539« M. C. Malaise, professeur à l’Institut agricole de Gembloux, a été mon compagnon de voyage dans beaucoup de mes herborisations, et nous avons trouvé ensemble la plupart de ces plantes ».
1540Source : Fourmarier P. 1965-1966. Malaise (Constantin). Biogr. Nat. 33 : 459-464.
1541Mansion Arthur. Huy 11/10/1863 – Jambes 10/12/1905.
1542Docteur en sciences naturelles (diplôme obtenu sous la direction du professeur Gravis). Botaniste, bryologue. Professeur à l’Athénée royal de Huy, à Ath et à l’Athénée royal de Namur.
1543Source : Marchal E. 1906. Arthur Mansion. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 43 : 376-379.
1544Marbaise Henri François. Herve 2/6/1762 – Huy 18/6/1830.
1545Médecin à Herve (1814), à Amay (1820) et à Huy (1826).
1546Correspondant du docteur Lejeune.
1547Marcellis François (1824-1901)
1548voir Beaujean 1999 : 100 & 136.
1549Marchal Albert. Aublain 11/3/1936 – Lobbes 25/12/2017.
1550Mycologue, mais aussi orchidophile.
1551Régent en sciences, professeur dans l’enseignement secondaire.
1552Membre des Naturalistes de Charleroi. Membre de l’Association des Mycologues francophones de Belgique.
1553Il fut détaché à l’ULg dans les années 1980 pour étudier avec André Fraiture la contamination radioactive des champignons sauvages en Wallonie et les relations entre les mycorhizes et l’état phytosanitaire des forêts.
1554Très présent pour apporter son aide à l’identification des récoltes pour les expositions mycologiques organisées dans toute la Wallonie, notamment à l’institut de botanique de l’ULg et à la Station scientifique des Hautes-Fagnes, c’était un excellent pédagogue, réputé pour sa créativité, mettant au point divers systèmes pour photographier les champignons et les cultiver, ainsi que pour son humour souvent provocateur.
1555Sources : Fraiture A. 2018. Un grand mycologue amateur nous a quittés : adieu à Albert Marchal. Bull. Assoc. Mycol. francophones de Belgique 11 : 2-3. — Colot A. 2018. L’au revoir au mycologue facétieux. Les Naturalistes de Charleroi, Bulletin 71(2) : 7. — Pirlot J.-M. 2018. Une grande figure de la mycologie wallonne est disparue. Albert Marchal est décédé le jour de Noël 2017. e-Mycolux 2018 : 23.
1556Marchal Elie. Wasigny (Ardennes françaises) 1/3/1839 – Gembloux 19/2/1923.
1557Botaniste. Professeur des écoles normales de l’État. Professeur de l’Enseignement moyen (Virton, Ath, Visé, Maeseyck, etc.). Conservateur au JBE. Membre de la SRBB.
1558C’est à Visé, où il enseignait à l’École moyenne et à la section normale des filles de Devant-le-Pont (du 1er septembre 1865 à la fin de l’année scolaire 1870), qu’il se lia d’amitié avec son collègue Apollon Hardy. Ensemble ils firent de nombreuses excursions botaniques en province de Liège, herborisant et récoltant phanérogames et cryptogames. C’est aussi de cette époque que datent les premières publications de Marchal, et qu’il s’investit dans l’étude des muscinées. C’est aussi ensemble, Hardy et lui, qu’ils créèrent un herbier visétois et un jardin botanique (détruit en 1914 au moment de l’invasion allemande), pour faciliter les études de leurs jeunes élèves.
1559En 1872, il occupa les fonctions d’aide-naturaliste au JBE à Bruxelles, rejoint par A. Cogniaux. Entraîné par ce dernier, il se lança dans l’étude des Hédéracées, ayant été sollicité en 1873 pour écrire la monographie de cette famille pour la Flora brasiliensis. Il fut rapidement reconnu comme monographe des Araliacées.
1560Publications : Marchal É. & Hardy A. 1868. Catalogue des plantes plus ou moins rares de la vallée de la Meuse de Liége à Maestricht. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 7 : 240-273. — Marchal É. 1869. Les Muscinées des environs de Visé. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 8(2) : 136-146. — Marchal É. & Bodson L. 1870. Compte rendu de la 9ème herborisation générale de la Soc. Roy. Bot. Belg., juin 1870 : Vallée de l’Ourthe et de l’Amblève. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 9 : 372-406. — Marchal É. 1872. Reliquiae Libertianae. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 11 : 3-15.
1561Sources : De Wildeman É. 1923. Élie Marchal 1839-1923. Bull. Jard. Bot. État Bruxelles 9(1) : 1-58. 1 portr. — De Wildeman É. 1924. Élie Marchal. Conservateur honoraire du Jardin botanique de l’État. Professeur honoraire des écoles normales de l’État et de la ville de Bruxelles. 1839-1923. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 56(2) : 7-24. — Georlette 1949 : 19-26. — Fraiture 2006 : 25. — Beaujean 2010d : 18-19.
1562Herbier original : BR.
1563Marchand Louis. Luxembourg 14/1 (ou 2)/1807 – Liège 7/3/1843.
1564Botaniste et poète.
1565Membre de la Société linnéenne de Paris. Membre de la SRScLg.
1566Médecin vétérinaire (Utrecht), il fut attaché au 3e régiment d’artillerie en garnison à Liège. La bibliothèque de l’ULg (Mn 2600) possède de lui : Flora Magni Ducatum Luxemburgensis, sive enumeratio plantarum indigenarum quas 1822-1826 in patria sua detexit Ludovicus Marchand. 87 ff., couv.
1567Notons aussi la description d’une espèce nouvelle, Convallaria hybrida March. (Van Hall, Bijdr. 4 : 343), qui est en réalité Smilacina stellata.
1568Marchand s’occupa aussi de mycologie et envisageait de publier, en 1826, un ouvrage sous le titre de « Fascicule de Cryptogames du Grand-Duché de Luxembourg, avec des planches du célèbre P.J. Redouté », dont le manuscrit original avec les planches fut « retrouvé » au début des années 1960 au Rijksherbarium à Leiden (Pays-Bas), pour être enfin publié, en 1989, par la Société des Naturalistes Luxembourgeois et le Musée d’histoire naturelle de Luxembourg.
1569Publication : Mangen J.-M. (édit.) 1989. Champignons du Luxembourg : Manuscrit de Louis Marchand (1807-1843) ; Planches inédites de Pierre-Joseph Redouté (1759-1840). Luxembourg, Commission gouvernementale pour la commémoration du 150e anniversaire de l'Indépendance du Grand-Duché de Luxembourg, 115 p.
1570Sources : Neyen A. 1860. Marchand Louis. In : Biographie luxembourgeoise. Luxembourg, Bruck, p. 437-439. — Crépin F. 1894-1895. Marchand (Louis). Biogr. Nat. 13 : 443-446. — Colson 1912 : 348. — Mangen J.-M. 1989. Biography about Louis Marchand. In : Champignons du Luxembourg, p. 25-27.
1571Maréchal Arthur. Lessive 23/2/1869 – Liège 22/1/1951.
1572Instituteur ensuite Directeur d’école primaire à Liège.
1573Botaniste amateur.
1574Membre du CBLg. Membre fondateur de la SBLg. Membre de la SRBB. Conservateur honoraire à l’Institut de Morphologie végétale à l’ULg.
1575Il a plus spécialement étudié la flore intra muros de Liège.
1576Publications : Maréchal A. 1937. Florule de la banlieue liégeoise. Coup d’œil rétrospectif depuis 1890 ou disparition de nombreuses stations naturelles d’espèces les plus remarquables. Bull. Bot. Liégeois 1(3) : 64-73. — Maréchal A. 1941. La montagne Saint-Pierre. Îlot biologique de plantes remarquables et rares. Lejeunia 5(3) : 37-57. — Maréchal A. 1946. Catalogue de l’herbier A. Maréchal. Liège, ULg, Desoer, 94 p.
1577Sources : Monoyer A. 1951. Arthur Maréchal 1869-1951. Lejeunia 15 : 5-7. — Beaujean 1999 :105. — Beaujean 2010d : 19.
1578Herbier original : LG (don en 1944, voir Lambinon J. & Philippot M. 2002. Scutellaria altissima à Méry et à Pailhe (Province de Liège, Belgique), avec une réflexion sur la valeur de la collection botanique de A. Maréchal. Natura Mosana 55 : 59-62).
1579Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 143-7-34 (reprise).
1580Maréchal Félicie. Liège 4/8/1877 – Liège 6/10/1904.
1581Fille de Jean-Joseph.
1582Artiste peintre.
1583Ses tableaux de fleurs étaient particulièrement appréciés dans les expositions, mais une mort prématurée mit fin à une carrière des plus prometteuses.
1584Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge, parc. 34-1-43.
1585Maréchal Jean-Joseph. Ougrée 27/5/1844 – Liège 2/7/1927.
1586Époux de Hortense Henrard. Père de Félicie
1587Jardinier en chef du Jardin botanique de l’ULg depuis le 30 juin 1879.
1588Membre du CBLg. Membre du conseil d’administration et bibliothécaire de la SRHLg. Membre fondateur de l’École d’Horticulture de Liège. Membre du Cercle royal d’Arboriculture de Liège. Précieux collaborateur du professeur Édouard Morren, il contribua grandement à l’organisation et à l’embellissement du jardin botanique de la rue Louvrex. Il participa à l’installation des serres, donnant à chaque plante la place la plus appropriée, étiquetant, cataloguant, en bref, il contribua pour beaucoup à enrichir les collections du jardin botanique, alors universellement connu. Il réservait les soins les plus minutieux à la collection, unique au monde, de broméliacées, dont Éd. Morren envisageait d’écrire la monographie, mais que sa mort prématurée empêcha de terminer. Il s’occupa aussi d’hybridation de Bromeliacées, obtenant en 1894 le Billbergia × gravisiana Hort. Leod. (B. pallescens K. Koch × B. maxima Ch. Chev.).
1589Porteur de nombreuses distinctions honorifiques, il prit, en 1912, une retraite largement méritée, mais continua cependant à prodiguer ses conseils éclairés à tous ceux qui s’adressaient à lui.
1590Créateur d’une poire, la ‘Fondante Gravis’, sortie d’un semis de ‘Beurré d’Hardenpont’, en hommage à Auguste Gravis.
1591Sources : Anonyme 1927. Nécrologie. M. Joseph Maréchal. Bull. Hort. 44(14) : 221-222. — Beaujean 1999 :105. — Beaujean 2003. — Beaujean J. 2004. Maréchal Jean. 1844-1927. In : Mezen 2004 : 142-143.
1592Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge (Liège), parc. 34-1-43.
1593Maréchal Paul. Salzinnes (Namur) 21/2/1889 – Ocquier 30/9/1973.
1594Professeur à l’Athénée de Liège (biologie), Entomologiste, botaniste amateur. Auteur wallon. Pionnier de la conservation du site de la Montagne-Saint-Pierre.
1595Membre fondateur de Natura Mosana en 1947. Président du Cercle des Entomologistes liégeois.
1596Dans sa chronique intitulée Café liégeois (1984), René Henoumont évoque le souvenir de ses visites à son ancien professeur Paul Maréchal et son épouse, peintre de fleurs, avec son cousin Fredi Darimont.
1597Publication : Maréchal L. & P. 1930. Anthologie des Poètes Wallons Namurois. Namur, Éd. des « Rèlis Namurwès », E. Dubois & Fils , 267 p.
1598Sources : Coppe P. & Pirsoul L. [1951]. Dictionnaire bio-bibliographique des Littérateurs d’expression wallonne (1632-1950). Gembloux, J. Duculot, 415 p. [voir p. 275]. — Leclercq J. 1973. Importance des collections entomologiques de Paul Maréchal (1888-1973). Natura Mosana 26(4) : 109-112. — Duvignaud J. 1985. Paul Maréchal, sa vie et son œuvre. Natura Mosana 38(2) : 52-55. — Leclercq J. 1994. Souvenir de Paul Maréchal (1889-1973). Sphecos 27 : 7-10.
1599Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 56-25-10.
1600Marnette Joseph. Verviers 8/9/1923 – Liège 31/1/2019
1601Chef d’atelier et professeur à l’Institut communal d’enseignement technique horticole de Liège (ICETH).
1602Monsieur « Doigts Verts » à la radio. Membre de l’Association belge des journalistes agricoles.
1603Président de la SRHLg.
1604Un cultivar de Fuchsia ‘Président Joseph Marnette’ commémore son nom.
1605Source : Beaujean 1999 : 107.
1606Martinis Arthur. Malines 23/4/1837 – Bruxelles 22/4/1872.
1607Aide naturaliste au JBE à Bruxelles, mort d’une intoxication au « sublimé corrosif », un produit à base de mercure utilisé pour la désinsectisation des herbiers.
1608Il fit de nombreuses récoltes de plantes en province de Liège.
1609Sources : Anonyme 1872. Nécrologie [Arthur Martinis]. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 10 : 334-334. — Diagre-Vanderpelen D. 2012. Le Jardin botanique de Bruxelles 1826-1912. Reflet de la Belgique, enfant de l’Afrique. Académie royale de Belgique, Mémoires de la Classe des Sciences, Coll. in 4°, IVe série, tome I, n° 2086 : 296 p. [voir p. 131 & 136-137].
1610Herbier original : BR.
1611Martinowski Jérôme (1807-1861)
1612voir Beaujean 1999 : 137.
1613Massange Dieudonné. Baillonville 9/2/1836 – Baillonville 29/9/1904.
1614Frère de Ferdinand. Époux de Maria de Louvrex (1849-1891).
1615Propriétaire fortuné et bourgmestre de Baillonville.
1616Membre et administrateur de la SRHLg.
1617Collectionneur d’Orchidées, il ne se contentait pas de posséder un ou deux pieds de chaque espèce comme d’autres amateurs, mais il en achetait 100 à 500 à la fois, et attendait leur floraison afin de sélectionner les spécimens les plus représentatifs. Il faisait alors appel à l’artiste peintre, Paul Stroobant, pour peindre les fleurs les plus remarquables.
1618Source : Van Hulle H. J. 1882. Une petite excursion [chez D. Massange]. Rev. Hortic. belge et étrangère 8 : 196-197.
1619Sépulture : cimetière de Stavelot.
1620Massange Ferdinand. Baillonville 29/12/1831 – Saint-Nicolas-lez-Liège 30/11/1901.
1621Frère de Dieudonné. Époux de Fanny de Louvrex (1850-1935).
1622Marchand-tanneur, membre et vice-président de l’Association belge de photographie.
1623Président de la SRHLg (1898).
1624Rentier fortuné, F. Massange fit construire en 1835 à Saint-Nicolas, sur les hauteurs de Liège, le château dit de Saint-Gilles, entouré d’un vaste parc, où il avait réuni des collections d’arbres fruitiers, et doté de serres, pour y rassembler ses importantes collections de plantes exotiques (Orchidées, Broméliacées, Aroïdées etc.) entretenues par de nombreux jardiniers, sous la direction de Charles Kramer, chef de culture.
1625F. Massange donna de nombreuses plantes pour les serres du Jardin botanique de Liège (Broméliacées, Palmiers, etc.). Photographe de renom, il a photographié le jardin et les serres du jardin botanique de Liège.
1626Plusieurs espèces lui furent dédiées (Aralia massangeana, Coelogyne massangeana, Dracaena massangeana, Maranta massangeana...) et É. Morren lui dédia, en 1877, un genre de Broméliacées, Massangea musaïca.
1627Sources : Closon J. 1901. Nécrologie. Le Moniteur du Jardinier 23 : 367. — Cornillie E. 1962. Le Vriesea à hiéroglypes (Vriesea hieroglyphica). Bull. Hort. N.S. 17(3) : 81-82. — Anonyme 1979 : 22 & 86. — De Bruyn A. 1987. Histoire des rues et des lieux-dits de la commune de Saint-Nicolas, Bressoux, Dricot, 285 p.
1628Sépulture : cimetière de Stavelot.
1629Masson Paul. Liège 6/5/1925 – Liège 18/4/2005.
1630Membre et administrateur de la SBLg.
1631Homme discret, mais tenace et véritable pilier du Comité de défense des serres du Jardin botanique de Liège dont il était le trésorier, il put mener à bien le projet de sauvegarde de ce patrimoine exceptionnel.
1632Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 156-2-4.
1633Matagne Henri (1869-1953)
1634voir Beaujean 2010d : 19.
1635Mathot Guy. Saint-Séverin (Nandrin) 26/4/1941 – Liège 21/2/2005.
1636Licencié en sciences botaniques ULg 1962.
1637Guy Mathot fut d’abord chercheur, puis assistant à l’ULg (service de pharmacognosie, prof. A. Denoël), mais plus attiré par la politique que par la botanique, il devient en 1965, Attaché au Cabinet du Ministre de l’Éducation Nationale, Fernand Dehousse. Ce sera le début d’une carrière politique fulgurante, bourgmestre de Seraing, plusieurs fois ministre, député, sénateur provincial, etc.
1638Publications : Mathot G. 1961-62, Contribution à l’Étude du genre Coriolus s.l. Mémoire de Licence en sciences botaniques. ULg, 89 p. + 8 p. annexe (Prof. F. Darimont). — Lambinon J. & Mathot G. 1965. Structure anatomique et position systématique de Coriolus pergamenus (Fr.) Pat. Lejeunia N.S. 31 : 7 p.
1639Sépulture : cimetière de Seraing –Bergerie.
1640Matthieu Jules. Liège 5/6/1828 – Verviers 17/6/1897.
1641Ancien instituteur, bibliothécaire communal à Verviers.
1642Publication : Matthieu J. 1876. La pomme de terre, ses usages, son importation et sa propagation en Europe. Verviers, E. Gillon, in-8°, 8 p.
1643Mawet Arnold (1841-1908)
1644voir Beaujean 1999 : 100 & 107 ; Beaujean 2010d : 19.
1645Mélon Joseph. Ypres 19/1/1898 – Liège 8/3/1991.
1646Docteur en sciences minérales ULg 1921. Professeur ULg (Minéralogie).
1647Membre de la SBLg, de 1952 à 1990. Président de Natura Mosana (1961-62). J. Mélon fit de très nombreux séjours à la Station scientifique des Hautes Fagnes au Mont Rigi et c’est notamment lors de l’un de ceux-ci, le 21/9/1948, accompagné de M. Laloux et Mme Deuse, qu’ils firent la découverte de Lycopodium alpinum.
1648Source : Anonyme 1967 : 463.
1649Herbier : LGHF.
1650Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 11-8-8.
1651Mermier dit Dumoulin Pierre ( ? -1788)
1652voir Beaujean 2012c: 41.
1653Micheels Henri. Liège 25/8/1862 – Liège 24/2/1922.
1654Docteur en sciences naturelles, agrégé de l’Université de Bruxelles.
1655Professeur de Botanique à l’Athénée royal de Liège. Membre du CBLg.
1656Publication : Micheels H. 1894. Les plantes médicinales du Jardin botanique de l’Université de Liége. Liége, Alf. Faust, 15 p.
1657Sources : Beaujean 1999 : 101 & 105 ; Beaujean 2003.
1658Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 42-12-1.
1659Michel Mathieu Joseph. Fraipont 25/10/1825 – Fraipont 5/7/1890.
1660Fils de Pierre Joseph.
1661C’est à son initiative que l’on doit, en 1876, la création de la Société de botanique de Fraipont et Nessonvaux. Cette société d’ouvriers était dirigée par un comité de trois personnes, M. Michel, directeur, N. Remacle, président et L. Zimmer secrétaire. C’est chez ce dernier, à Halinsart- Fraipont, que la bonne vingtaine de membres de la société se réunissaient et discutaient de botanique (en wallon) tous les dimanches, la période estivale étant consacrée aux herborisations et aux déterminations.
1662Publications : Michel M. 1877. Flore de Fraipont, Nessonvaux et leurs environs, y compris toute la vallée de la Vesdre, depuis Limbourg jusqu’à Chênée, le cours de l’Ourthe, depuis Hamoir jusqu’à la Meuse, les cours de la Hoëgne et le ruisseau dit le Wahay, depuis Sart jusqu’à Pepinster, les bords de l’Amblêve, depuis Nonceveux jusqu’à Douflamme et depuis Stavelot à la Cascade de Coo, les bords de la Meuse, d’Ougrée à Herstal, Ile Moncin et Jupille. Exploration par la Société, sous la direction de Mr M. Michel, botaniste amateur. Étude des plantes récoltées depuis 1869 jusqu’en 1876. Verviers, E. Piette et Cie, 389 p. — Michel M. & Remacle N. 1879. Additions à la flore de Fraipont et Nessonvaux. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 18(2) : 98-103. — Michel M. 1882. Note sur les plantes naturalisées ou introduites dans la vallée de la Vesdre. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 21(2) : 34-42.
1663Sources : Durand Th. 1877. Note sur la Société botanique de Nessonvaux-Fraipont. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 16 : 43-48. — Grondal 1952 : 28-29. — Weber 1901-1905, III : 52.
1664Michel Pierre-Joseph. Nessonvaux 20/7/1788 – Olne (sur les Waides) 13/11/1854.
1665Père de Mathieu.
1666Fils d’un modeste jardinier, P.-J. Michel fut employé par différents propriétaires de beaux jardins, en premier lieu chez Édouard Fyon, au château de Juslenville, où il imagina de border d’Hortensias les voies d’accès au château, lors de la visite de la reine Hortense en 1810, avant de s’installer comme pépiniériste à Nessonvaux. Il s’occupa d’acclimater différentes espèces étrangères : c’est à lui qu’est due la multiplication, dans nos contrées, du Mélèze d’Europe.
1667Ami de A.L.S. Lejeune, de R. Courtois, de H. Stephens, il effectua de nombreuses excursions botaniques en leur compagnie. Il fut aussi le compagnon d’herborisation, dès 1820, de B. Du Mortier. Celui-ci engagea Michel à publier une collection de plantes sèches, sous le nom de : Agrostologie Belgique ou Herbier des graminées, des cypéracées et des joncées qui croissent spontanément dans la Belgique ou qui y sont cultivées. Recueillies et publiées par centuries par P. Michel, revues par A. L. S. Lejeune (1e centurie 1823 (Graminées) (nn. 1-100), 2e centurie 1824 (Graminées) (nn. 101-200), 3e centurie 1825 (Cypéracées et Joncées) (nn. 201-300). Publié à Nessonvaux.
1668Lejeune dans sa Flore des environs de Spa et dans sa Revue fait très souvent référence aux récoltes de Michel.
1669Dès 1821, les étudiants de l’ULg se réunissaient dans sa demeure de Nessonvaux pour entreprendre leurs excursions botaniques. C’est aussi dans sa maison que furent jetés les fondements de la Société des sciences naturelles de Liège.
1670En août 1823, P. Michel avait découvert dans les moissons, près d’Aywaille, une graminée nouvelle ; il s’agissait du brome des Ardennes, espèce aujourd’hui éteinte dans ses stations naturelles, mais qui a été le sujet de nombreuses controverses. Notre ami Gérard Dumont a très bien résumé, en 2000, l’histoire de cette graminée en publiant « Il était une fois… le Brome des Ardennes » dans Arundo 2(4) : 62-66.
1671Publication : Michel P. 1823. Agrostologie Belgique. Journ. Agr. Roy. Pays-Bas 16 : 314- 315.
1672Sources : Crépin F. 1867. – Révision de l’Herbier des Graminées, des Cypéracées et des Joncées publié par P. Michel. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 6 : 389- 426. — Weber A. 1901-1905, III : 51. — Grondal 1952 : 18-20. — Crépin F. 1897. Michel (Pierre-Joseph) jardinier botaniste. Biogr. Nat. 14 : 807-808. — Colson 1912 : 344.
1673Micoud d’Umons Charles-Emmanuel. Grenoble 15/10/1753 – Paris 17/12/1817.
1674Successeur de Desmousseaux, il fut nommé préfet du département de l’Ourte le 17 avril 1806. Il chargea E. Dossin d’établir le Catalogue des plantes spontanées au Pays de Liége, daté de 1807, mais ce travail resta manuscrit. Le 20 août 1810, jour de son arrivée à Liège, A.P. de Candolle est accueilli par le préfet, ce dernier l’invitant à dîner à la préfecture (actuel Musée d’armes). Le baron Micoud rénova la Société libre d’Émulation en la fusionnant avec la Société des Sciences physiques et médicales, établie par son prédécesseur. Le 25 septembre 1811, sous sa magistrature, fut créée à Liège, la Faculté des Sciences où Cl. Landois fut chargé d’enseigner, entre autres cours, la botanique. C’est aussi en 1811 que le docteur Lejeune fit paraître sa Flore des environs de Spa.
1675Pour la petite histoire, notons que le préfet, de 24 ans son aîné, avait épousé, en 1806, Marie Cheminade (sa nièce, fille de sa sœur), veuve en première noce de François Hippolyte Jaubert, tué le 1/8/1798 à la bataille d’Aboukir (Égypte). Marie Cheminade était la mère du comte Hippolyte François Jaubert (Paris 28/10/1798 – Montpellier 5/12/1874) homme politique et botaniste français de renom. En janvier 1814, la France est envahie et le préfet voit son département abandonné devant l’invasion : la mort dans l’âme, Micoud d’Umons quitte Liège dans la nuit du 18. Il deviendra plus tard, en mars 1815, préfet du département de l’Aisne.
1676Source :Beaujean 1999 : 107.
1677Sépulture : cimetière du Père Lachaise (Paris).
1678Minet François (1861-1914)
1679voir Beaujean 1999 : 153-154.
1680Minette Charles. Liège 6 /11/1825 – Yernée 8 /9/1899.
1681Botaniste amateur. Membre de la SRBB (ca. 1881).
1682Cité par Durand & Donckier (1876) dans la liste des botanistes qui ont le plus contribué à la connaissance de la flore liégeoise.
1683Herbier : LG.
1684Sépulture : cimetière de Scry (reprise).
1685Minette Victor. Liège 22/3/1828 – Liège 19/2/1894.
1686Botaniste amateur.
1687Herbier : quelques doubles de ses récoltes dans l’herbier J.L. Wathelet, LG.
1688Sépulture : cimetière de Scry (reprise).
1689Monoyer Armand (1900-1986)
1690voir Beaujean 1999 : 101, 105 & 137.
1691Monville Henri. Les Avins 14/4/1841 – Othée 15/6/1914.
1692Époux de Marie Catherine Josèphe Drisket, dont une pomme porte le nom ‘Marie Josèphe d’Othée’.
1693Membre du conseil d’administration du Cercle royal d’Arboriculture de Liège.
1694Jardinier, chef de culture chez le Gouverneur Pety de Thozée à Othée.
1695Créateur de cv. de légumes : Céleri rave ‘Géant d’Othée’, laitue ‘Henri Monville’, etc.
1696Source : Beaujean 2003.
1697Sépulture : cimetière d’Othée (reprise).
1698Monville Victor (1831-1912)
1699voir Beaujean 2003.
1700Morren Charles (1807-1858)
1701voir Le Roy 1869 : 446-479 ; Beaujean 1998 ; Beaujean 1999 : 101, 106 & 138-141 ; Beaujean 2003 ; Beaujean 2008c : 91.
1702Morren Édouard (1833-1886)
1703voir Halkin 1936 : 60-68 ; Beaujean 1999 : 101, 106 & 141-144.
1704Moureau Jules (1914-1990)
1705voir Beaujean 1999 : 101 & 144.
1706Mousny Firmin. 1872-1962 (lieux et dates précises de naissance et de décès inconnus)
1707Médecin au sanatorium d’Éprave.
1708Auteur d’un petit herbier scolaire réalisé en 1890 au petit Séminaire Saint-Roch à Ferrières.
1709Source : Parent G.H. & Fraiture A. 1990. Quelques données floristiques anciennes relatives à l’Ourthe moyenne tirées de l’herbier du Dr Firmin Mousny. Natura Mosana 43(1) : 6-9.
1710Herbier original : BR (inclus dans l’herbier G.H. Parent).
1711Mouton Émile (1853-1922)
1712voir Beaujean 1999 : 101 & 145.
1713Mouton Victor (1857-1919)
1714voir Beaujean 1999 : 101 & 146 ; Fraiture 2006 : 24.
1715Moutschen Jean. Jupille 3/8/1929 – Liège 2/7/2001.
1716Époux de Madeleine Dahmen.
1717Licencié en sciences botaniques ULg 1951 ; Dr. en sciences ULg 1955 ; Dr. en médecine ULg 1955.
1718Professeur à l’ULg (génétique et cytologie).
1719Membre de la SBLg.
1720Publications : Moutschen J. 1951. Trois cas de tératologie chez une orchidée : Orchis praetermissa Druce. Lejeunia 15 : 77-82. — Moutschen J. & Reekmans M. 1959. Rémanence d’un phénomène de croissance aberrante due aux rayons X chez la fougère Doodia caudata (Cav.) R.Br. Lejeunia 23 :139-148.
1721Sépulture : cimetière d’Olne.
1722Musch Joseph (1820-1870)
1723voir Beaujean 2003.
1724Nagelmackers Jules. Liège 28/9/1804 – Lanaye (château de Caster) 13/9/1873.
1725Banquier.
1726Président de la SRHLg et président-fondateur de la Société royale d’Acclimatation de Liège.
1727Promoteur éclairé de l’art des jardins, ses arbres fruitiers étaient justement réputés et il était amateur de plantes bulbeuses et de rosiers.
1728Source : Morren Éd. 1873. À la mémoire de Jules Nagelmackers-de Brouckere, président de la Société Royale d’Horticulture de Liège. Flore des serres et des jardins de l’Europe, Annales générales d’horticulture 19 : 171.
1729Sépulture : cimetière d’Angleur-Diguette.
1730Nassogne Armand. Jemeppe-sur-Meuse 1/6/1933 – Ottignies 10/5/2017.
1731Licencié en sciences botaniques ULg 1957. Docteur en mathématiques et physique Université d’Amsterdam.
1732Il fut l’un des habitués de la Station scientifique des Hautes Fagnes au Mont Rigi avant de s’orienter vers l’hydrobiologie.
1733Neef Jules (1832-1905)
1734voir Beaujean 2010d : 20.
1735Nihoul Édouard. Flémalle-Haute 19/4/1865 – Flémalle-Haute 12/8/1941.
1736Préparateur au cours de botanique à l’ULg dès 1888, diplômé en sciences naturelles en 1889. Professeur à l’ULg (Chimie).
1737Professeur à l’École d’Horticulture de la Ville de Liège (1890) et à l’École de tannerie (1899).
1738Pour la petite histoire, son petit-fils, le Professeur Jacques Nihoul (ULg) nous [J.B.] confiait dans un message du 20/12/2007 : « Plusieurs années après la mort de mon grand-père, j’étais déjà Professeur à l’Université et on a retrouvé dans les archives de la Faculté une version complète de son cours de Chimie Industrielle. On me l’a remise et j’ai découvert que la totalité de son cours de Chimie Industrielle était consacré à … la fabrication de la bière ! ».
1739Publications : auteur de très nombreux articles concernant la tannerie et la chimie, mais aussi : Nihoul E. 1891. Étude anatomique des renonculacées. Mémoire couronné de l’Académie Royale de Belgique, in 4°. — Nihoul E. 1892. De l’assimilation du carbone par les végétaux. Bull. Agric. Hort. — Nihoul E. 1893. Étude chimique et physiologique de l’azote et de ses principaux composés considérés au point de vue agricole et horticole. Bull. Agric. Hort. : 1-23. — Nihoul E. 1898. La structure des arbres. I. Tige. Bull. Agric. Hort. : 1-8. — Nihoul E. 1898. Les phénomènes chimiques chez les végétaux. Bull. Agric. Hort.
1740Source : Halkin 1936, II : 512-519.
1741Sépulture : cimetière de Flémalle-Haute (église), allée 20, caveau 2021.
1742Nizet-Groulars Henri (1853-1895)
1743voir Beaujean 2010d : 20.
1744Noël Fernand. Huy 25/3/1875 – Huy 19/5/1932.
1745Botaniste amateur.
1746Compagnon d’herborisation de J. L. Wathelet et A. Charlet.
1747Source : Lawalrée A. 1981. De Fernand Noël et de quelques plantes qu’il recueillit dans la vallée du Hoyoux en 1913. Dumortiera 19-20 : 22-25.
1748Herbier original : BR.
1749Noppius Lambert (1834-1889)
1750voir Beaujean 1999 : 101 & Beaujean 2011b : 22.
1751Nypels Paul. Anvers 20/1/1865 – Schaerbeek 12/12/1910.
1752Fils d’un lieutenant-colonel d’Artillerie dans l’armée belge, Adolphe Nypels venu s’installer à Liège, et neveu de Guillaume Nypels, professeur de droit pénal et d’instruction criminelle à l’ULg.
1753Docteur en sciences naturelles. Conservateur-adjoint au JBE (section cryptogamie).
1754Membre de la SRBB. Membre du CBLg.
1755Il fut, selon E. Marchal (1931), l’un des premiers phytopathologistes belges, s’intéressant en particulier aux maladies des arbres.
1756Mort jeune encore, de la tuberculose, « après des années de souffrances supportées avec une courageuse fermeté ».
1757Sources : Marchal E. 1931. Le développement des études phytopathologiques en Belgique. In : Congrès National des Sciences organisé par la Fédération Belge des Sociétés Scientifiques sous les auspices de la Commission Nationale du Centenaire, Bruxelles, 29 juin - 2 juillet 1930 : Comptes Rendus. Bruxelles, p. 702-705. — Beaujean 1999 : 105.
1758Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 115C-9.
1759Olislagers de Sipernau Théodore. Maastricht 16/8/1787 – Tournai 3/9/1861.
1760Homme politique, membre du Congrès national puis du Parlement belge.
1761Correspondant de Richard Courtois, ami de Barthélemy Du Mortier.
1762Membre de la SRHLg. Donateur de plantes pour le premier jardin botanique de Liège (actuelle place Cockerill).
1763Orban Michel Joseph. Heyd (Luxembourg) 12/9/1752 – Liège 12/11/1833.
1764Négociant. Industriel.
1765Il vint s’établir à Liège, peu de temps avant la révolution de 1789, avec pour toute fortune 11 louis qui à son décès se trouvaient convertis en autant de millions de francs. Il débuta dans la vie industrielle par l’introduction de la culture et de la fabrication de la chicorée à café, alors inconnue dans notre ville, au moment où la guerre coupe l’approvisionnement en café. Deux établissements, l’un à Liège, l’autre à Valenciennes, suffisaient à peine à la demande de ces produits, dont il approvisionnait l’empire français.
1766Sources : Capitaine Félix. 1858. Essai biographique sur Henri Joseph Orban. Liége, J.-G. Carmanne, 28 p. [Michel Joseph Orban p. 5]. — Beaujean 2008c : 93.
1767Sépulture : cimetière de Sainte-Walburge (ancien). Seule sépulture encore présente de ce cimetière désaffecté.
1768Outers Jean. Barchon 1/2/1922 – Liège 31/12/1985.
1769Licencié en sciences botaniques ULg 1952.
1770Il a étudié les Potamogeton dans le cadre de son mémoire de licence.
1771Publication : Outers J. 1952. Contribution à l’étude des Potamogetonacées de Belgique et de la côte méditerranéenne française. Mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de licencié en sciences botaniques, ULg.
1772Herbier original : LG (Potamogeton, acc. 1952).
1773Sépulture : cimetière de Barchon.
1774Parent Georges Henri. Anderlecht 1/10/1934 – Arlon 10/11/2014.
1775Licencié en sciences botaniques ULB 1959 ; Dr. en sciences ULB 1974.
1776Administrateur de l'association Ardenne et Gaume. Membre de la SRBB. Membre de la Commission royale des Monuments et des Sites. Membre du Conseil supérieur wallon de la Protection de la nature. Expert pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
1777Professeur à l’école normale d’Arlon. Collaborateur à l’Institut royal des Sciences naturelles à Bruxelles.
1778En 1981, l'Académie royale de Belgique lui décerne, en partage avec A. Froment, le prix de l’Adjudant Hubert Lefebvre (période 1978-1981) « pour ses nombreux travaux sur la végétation des contrées mosellanes ».
1779G. Parent était principalement actif dans la province du Luxembourg et en Lorraine, mais il a rassemblé plusieurs herbiers de botanistes amateurs ayant occasionnellement récolté dans la province de Liège, les a compilés et en a publié les trouvailles floristiques les plus intéressantes.
1780Publications : Parent G.H. 1977. Données floristiques (spermatophytes et ptéridophytes) tirées des herbiers de l'Abbaye de Maredsous (Denée, Belgique). Dumortiera 7-8 : 6-21. — Parent G.H. 1979. L'herbier Charles Even au Musée Gaumais. Dumortiera 11 : 8-10. — Parent G.H. 1981. Données floristiques inédites tirées de l'herbier Victor d’Ansembourg. Dumortiera 11 : 8-10. — Parent G.H. & Fraiture A. 1990. Quelques données florsitiques anciennes relatives à l’Ourthe moyenne tirées de l’herbier du Dr Firmin Mousny. Natura Mosana 43(1) : 6-9.
1781Sources : Massard J.A. & Geimer G. 2015. Le bulletin de la Société des naturalistes luxembourgeois (SNL) et ses auteurs depuis 1990, une sélection de notices bio-bibliographiques. 14, Georges H. Parent. Bull. Soc. Naturalistes luxembourgeois 116 : 484-486. — Renner M. & Antoine S. 2016. In memoriam Georges Henri Parent (1937-2014). Bull. Soc. Hist. Nat. Moselle 53 : 9-12.
1782Herbier : BR.
1783Sépulture : Cimetière d’Arlon.
1784Paulet Lambert (1866-1913)
1785voir Beaujean 1999 : 102, 105 & 146-147.
1786Peck Jean. Liège 24/3/1815 – Liège 19/4/1873.
1787Époux de Marie Joséphine Raick.
1788Fabricant d’armes. Membre de la SRHLg.
1789Pendant plus de cinquante ans, il collectionna et cultiva des œillets, et en particulier une race appelée par Éd. Morren « œillets liégeois ».
1790Publication : Morren É. 1868. Les œillets liégeois. Dianthus caryophyllus L. var. leodiense. Belg. Hort. 18 : 1-3.
1791Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 20-47-7 (reprise).
1792Percelat Franz Antoine. Strasbourg (France) 13/8/1764 – Paris 11/10/1841.
1793Docteur ès lettres, docteur ès sciences.
1794Proviseur du lycée de Douai, il fut nommé proviseur du lycée de Liège et, en même temps, chargé des fonctions de recteur de l’Académie de Liège, le 24 juillet 1810.
1795Doyen de la Faculté des Sciences, dont l’enseignement devait débuter le 3 novembre 1811, il écrit, le 27 novembre 1811, au préfet du département de l’Ourte, le baron Ch. E. Micoud d’Umons, une lettre dont nous extrayons quelques lignes : « cependant il est de la plus haute importance d’établir un Jardin Botanique, parce que cette partie de l’histoire naturelle est désirée par un grand nombre de personnes. Si nous avions un local convenable, j’obtiendrai facilement des Collections de Plantes Exotiques qui seraient envoyées de Paris, et nous pourrions dès cette année jeter les fondemens d’un établissement qui manque à la Commune de Liége et qui y serait fixé pour toujours ». [Signé Percelat]. (AELg, Fonds Français – Préfecture n° 456).
1796Bien entendu ce jardin botanique ne se réalisa pas lui non plus.
1797Sources : Florkin M. 1954. Les origines françaises de la Faculté des Sciences de Liège. Bull. Soc. Roy. Le Vieux Liège. 104-105 : 302-306 . — Florkin 1957 : 259, 262, 267. — Beaujean 2011b : 21.
1798Pesser Joseph. Charneux 21/1/1849 – Mont-Dison 30/7/1922.
1799Tisserand. Botaniste amateur.
1800Ne possédant qu’une instruction rudimentaire, éloigné de tout contact scientifique et des compétences des amateurs de botanique de la région verviétoise, Pesser était parvenu à déterminer seul, au moyen d’une simple flore, les plantes trouvées lors des nombreuses herborisations auxquelles il employait ses loisirs.
1801Source : Grondal 1952 : 41.
1802Pety de Thozée Léon. Liège 14/11/1841 – Othée 10/2/1912.
1803Docteur en droit et Gouverneur de la province de Liège et de la province de Namur, il fut président d’honneur du Cercle royal d’arboriculture de Liège. Ses cultures étaient dirigées par Henri Monville.
1804Ses grands-parents devaient aussi aimer les fruits car ils nommèrent leur fils Grenade-Frêne-Pastèque Petit , après rectification par le Tribunal de 1ère instance de Dinant, le père de Léon s’appela Théodore Augustin-Joseph Pety, puis Pety de Thozée en 1864.
1805Sources : Anonyme 1987: 101-102. — Beaujean 2003.
1806Sépulture : cimetière d’Othée.
1807Philippe Nicolas (1817-1889)
1808voir Beaujean 2003.
1809Piedboeuf Théodore. Jupille 21/1/1837 – Jupille 27/11/1879.
1810Fils du fondateur de la brasserie Piedboeuf à Jupille.
1811Industriel. Avocat à la Cour d’appel de Liège (1861-1868). Membre de la Chambre des représentants. Bourgmestre de Jupille.
1812Membre de la SRHLg (1860-62). Membre de la SRBB (1876-78).
1813Sépulture : cimetière de Jupille ancien.
1814Pierlot Constant (1848-1934)
1815voir Beaujean 2010d : 20.
1816Pierry Louis (1851-1893)
1817voir Beaujean 1999 : 102 ; Beaujean 2010d : 20.
1818Piré Louis. Bruxelles 3/3/1827 – Bruxelles 16/7/1887.
1819Professeur d’histoire naturelle. Bryologue.
1820Membre fondateur, secrétaire et président de la SRBB (1862). Membre de la Société royale linnéenne et rédacteur en chef du bulletin de cette société.
1821Botaniste, il passa durant des années, une partie de ses vacances à la cure de Magnée, chez l’abbé Strail. C’est lui qui eu la patience de lire le premier tome des Souvenirs de François Garnier (Beaujean 2011d) et d’en relever les aberrations.
1822Publications : auteur de très nombreuses publications, nous retiendrons : Piré L. 1867. Les sphaignes de la flore de Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 6 : 323-339, 1 pl. h.t. — Piré L. & Cardot J. 1885. Les muscinées des environs de Spa. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 24 : 326-350.
1823Manuscrit : Piré L. s.d. Catalogue des plantes de l’herbier de Monsieur le Notaire Gernay à Spa. 7 p. (Collection fédérale, Jard. Bot. Meise, MSC).
1824Sources : Crépin Fr. 1890. Biographie de Louis-Alexandre-Henri-Joseph Piré. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 29 : 7-16. — Crépin Fr. 1903. Piré (Louis-Alexandre-Henri-Joseph). Biogr. Nat. 17 : 556-558. — Beaujean 2010d : 20-21.
1825Pirlot Jules. Liège 14/1/1827 – Lucerne (Suisse) 29/5/1886.
1826Époux de Emilie Maurizzi-Enrici. Rome 30/6/1840 – Liège 20/5/1920 (inhumée à Robermont (Liège), parc. 171C-24).
1827Membre et trésorier de la SRHLg.
1828Rentier fortuné. Collectionneur de plantes exotiques (Broméliacées, Orchidées, etc.). En 1876, il décida de quitter la Belgique pour s’installer à Florence, en Italie. Il vendit ses collections de plantes, dont notamment Vriesea tessellata Linden et André, pied qui fut acquis par la firme L. Jacob-Makoy. C’est de cette Broméliacée dont parle Éd. Morren, dans sa « Notice sur le Vriesea tessellata et sa première floraison en Europe » (1882. Belg. Hort. 32 : 381) : « Le pied qui a fleuri est sans doute un de ceux qui sont arrivés en 1872 chez M. Linden où il avait été acheté par M. Jules Pirlot ».
1829Notons que sa collection d’orchidées, en 1875, était composée de 1409 spécimens, représentant 101 genres et 687 espèces. (1875. Belg. Hort. 25 : 317). Il ne se passionnait d’ailleurs pas que pour les plantes exotiques, car dans la « Notice sur l’Aceras hircina Lindl. var. romana » d’Édouard Morren (1871. Belg. Hort. 21 : 154- 155, 1 pl. coul.), nous pouvons lire : « Un de nos amis, amateur fort distingué d’horticulture et cultivateur passionné d’Orchidées, M. Jules Pirlot, de Liége, herborisant dans la villa Borghèse, près de Rome, au mois de juin 1870, rencontra un grand nombre d’Aceras hircina Lindl., dont il recueillit plusieurs spécimens vivants. Mais en même temps, son attention fut excitée par une autre forme, différente de la première et notablement plus belle : elle était plus rare, mais il parvint cependant à en récolter quelques bulbes. Ceux-ci se sont parfaitement développés au printemps de cette année chez M. Jules Pirlot, qui a bien voulu nous communiquer une de ses plantes ».
1830Pirlot qui était domicilié à Florence (Italie), est mort à Lucerne, à l’hôtel du Saint-Gothard.
1831Pirlot Édouard. Liège 21/10/1831 – Chênée 7/11/1879.
1832Époux de Lucie Lambertine Joséphine Dessain.
1833Industriel, administrateur de la Fonderie Cuivre et Zinc. Bourgmestre de Chênée.
1834Membre de la SRHLg.
1835Sépulture : cimetière de Chênée-centre, parc. 7.
1836Pitou Alexandre. Orléans (Loiret, France) 7/9/1771 – lieu et date du décès inconnus, après 1804.
1837Ancien capitaine du 2e bataillon du Loiret.
1838Professeur d’histoire naturelle à l’École centrale du Département de l’Ourte.
1839Il y fut désigné le 19 fructidor an V [= 5/9/1797] mais démissionna en floréal an XII [= avril – mai 1804] pour remplir les fonctions de directeur des droits réunis dans le département de Rhin-et-Moselle.
1840Cédant au courant de l’époque, il voulait communiquer aux élèves toutes les découvertes de la science, ainsi son cours prit des proportions démesurées, hors de portée d’enfants de douze ans ; il voulait enseigner, en deux années, les éléments de cosmographie, de géologie, de minéralogie, de botanique et de zoologie.
1841À notre connaissance, un seul de ses étudiants – il y en eut 261 –, Célestin Closson, s’est vraiment intéressé à la botanique (il reçut le prix de zoologie et de botanique en l’an XII), bien qu’il se destinât à la médecine, si la mort ne l’avait emporté bien jeune encore.
1842Publication : Plan du cours d’histoire naturelle qui se donne à l’École centrale du Département de l’Ourte (AELg., Fonds Français, 1. 448).
1843Source : Macours F. 1961. L’école centrale du département de l’Ourthe à Liège (1797-1804). Bull. Inst. Archéol. Liégeois 74 : 267-405 [voir p. 319 & 336-338].
1844Polis François-Richard. Verviers 27/2/1809 – Verviers 27/10/1863.
1845Pharmacien. Botaniste amateur.
1846Membre fondateur et secrétaire (1846) de la Société de Flores de Verviers, société créée le 30 mai 1838 sous l’égide du docteur Lejeune. Membre fondateur de la Société d’agriculture et de botanique de Verviers (1854).
1847Il consacrait régulièrement le début de ses matinées à herboriser dans les environs de Verviers.
1848Sources : Anonyme 1863. Nécrologie [Richard Polis]. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 2 : 354. — Grondal 1952 : 39.
1849Sépulture: cimetière de Verviers (reprise)
1850Poth Hubert (1920-1992)
1851voir Beaujean 1999 : 103 & 147.
1852Poulet Nicolas. Verviers 29/1/1820 – Verviers 4/10/1889.
1853Artiste peintre, décorateur. Poète et écrivain wallon. Amateur de plantes.
1854Quelques plantes dans l’herbier F. Chapuis (LG.) ont été récoltées chez Poulet.
1855Publications : C. Gomzé & Poulet N. s. d. Promenades horticoles. s.l. — Gomzé C. & Poulet N. 1857. Pèlerinage à la Baraque Michel. Le Nouvelliste de Verviers, juin 1857.
1856Sources : Matthieu J. 1892. Nicolas Poulet. Ann. Soc. Liégeoise Litt. Wallonne 1892 : 414. — Renier J.-S. 1905. Poulet (Nicolas-Xavier). Biogr. Nat. 18 : 108-109.
1857Preud’homme de Borre Alfred. Jemeppe-sur-Meuse 14/4/1833 – Genève 27/2/1905.
1858Naturaliste, entomologiste.
1859Conservateur-secrétaire du Musée d’histoire naturelle de Bruxelles.
1860Membre de la SRBB. Membre de la SRScLg.
1861Il traduisit de l’anglais plusieurs articles et notes destinés à être publiés dans la Belgique Horticole.
1862Source : Anonyme 1905. Preudhomme de Borre (Ch. Fr. P. Alfred). Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 42 : 172-173.
1863Purnal-Hardy Emma, voir Hardy Emma.
1864Quaedvlieg Louis. Visé 9/8/1851 – lieu et date du décès inconnus (avant 1922).
1865Époux de Louise Vliegen.
1866Entomologiste et botaniste amateur.
1867Ami de A. Hardy, il a étudié avec ce dernier, les plantes de la flore visétoise.
1868Après son mariage, il déménage en France, à Aubervilliers (Seine), 91 rue de la Goutte d’Or, où naissent deux de ses enfants, Louis (29/6/1882) et Oscar Louis Pierre (20/1/1884). La famille n’est plus reprise au recensement de 1886.
1869Publications : Quaedvlieg L. 1874. Les fleurs emblématiques. Belg. Hort. 24 : 297. — Quaedvlieg L. 1875. La Flore de la République Argentine. Traduction analytique de la préface des Plantae Lorentzianae de M. A. Grisebach. Belg. Hort. 25 : 192-199.
1870Herbier original : inconnu, probablement détruit lors de la Bataille de Liège et les massacres de Visé en 1914, mais quelques doubles à LG, dans l’herbier de Henri Donckier.
1871Sépulture non localisée. Ses parents, sa veuve et l’un de ses fils sont inhumés au cimetière de Visé, Devant-le-Pont, mais de lui, pas de traces.
1872Radoux François. Haccourt 10/7/1802 – Haccourt 12/10/1896.
1873Jardinier.
1874Créateur, vers 1845, de la pomme ‘Radoux’ mentionnée dans les catalogues de pépiniéristes en 1873. D’autres variétés plus récentes sont aussi issues de ses semis : ‘Madame Maria Radoux’, ‘Reinette Radoux’ et d’autres dont les noms nous sont inconnus.
1875Source : Beaujean 2003.
1876Sépulture : cimetière de Haccourt (reprise).
1877Raffeneau-Delile Alire, voir Delile Alire Raffeneau
1878Ramaut Jean-Léon. Ans 29/8/1924 – Montegnée 2/6/2000.
1879Licencié en sciences botaniques ULg 1946 ; Dr. en sciences ULg 1955.
1880Membre de la SRBB. Membre de la SBLg. Membre des Naturalistes belges, etc.
1881Dès avril 1957, il est chef de travaux du Prof. A. Monoyer à l’ULg. En octobre 1966, il assure les fonctions de suppléant d’une partie des enseignements du Prof. F. Darimont, décédé inopinément dans un accident, puis un an plus tard de certains cours de candidature du Prof. R. Bouillenne, admis à l’éméritat. Il est nommé chargé de cours en octobre 1969 et devient ensuite professeur (1971) puis professeur ordinaire (1973). Ses enseignements s’adressaient aux candidatures (Pharmacie, Biologie, Géographie et Géologie), ainsi qu’à la seconde licence en Sciences botaniques (Systématique spéciale). Il assura aussi la formation des étudiants dans le domaine de la méthodologie des sciences naturelles, pendant une dizaine d’années.
1882Les travaux de J. Ramaut s’articulent autour de trois thèmes principaux. Le premier, objet de ses mémoires de licence et de doctorat, concerne la biochimie et la microbiologie des tourbières acides. Les nombreux séjours qu’il fit à la Station des Hautes Fagnes en attestent. Son deuxième domaine de recherches a trait à la biochimie de certains pigments fongiques, dans le genre Aspergillus, et aux effets toxiques des aflatoxines, produites par certaines de ces « moisissures ». Enfin, depuis 1958, il avait développé un laboratoire de chimiotaxonomie, s’intéressant spécialement aux substances très originales, dites « acides lichéniques », produites par de nombreux lichens. À une époque où cette voie de recherche en était à ses débuts, il implanta en Belgique des techniques chromatographiques développées surtout antérieurement par des chercheurs japonais ; l’école liégeoise a gardé une réputation enviable en ce domaine. Occasionnellement, il s’est aussi intéressé à l’effet inhibiteur de divers acides lichéniques sur la germination des graines. D’autres substances naturelles chez les plantes supérieures, surtout d’intérêt pharmaceutique, ont retenu aussi son attention (études portant sur Drosera, Arnica, Warionia…).
1883Publications : J.L. Ramaut est l’auteur de 118 publications (comm. pers. J. Lambinon) parmi lesquelles : Ramaut J.L. 1977. Plantes et remèdes. Aperçu des possibilités de notre flore en plantes médicinales. Sart-Tilman, Société Botanique de Liège, 188 p.
1884Sources : Anonyme 1967 : 554-554. — [Mn.] Ramaut J. 1971. Curriculum vitae, 10 p. — [Mn.] Lambinon J. 1990. Notice sur Jean Ramaut, professeur ordinaire honoraire (coll. ULg, Département de botanique).
1885Herbier original : LG (Belgique, Açores, Afrique du Sud).
1886Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), Columbarium fermé : FG‑G‑4.
1887Ramoux Gilles Joseph Evrard. Liège 21/1/1750 – Glons 8/1/1826.
1888Prêtre. Littérateur et musicien. Botaniste amateur.
1889Membre fondateur de la SLE (1779). Membre de la Société des Sciences physiques et médicales de Liège.
1890Il souhaite vainement « voir se former, dans Liège, un jardin public des plantes ».
1891Sources : Beaujean 1999 :107. — Beaujean 2009c : 30-36. — Vanstipelen L. & al. 2013. La vallée du Geer, 20 ans en terre de France 1795-1815. 4 vol., 416 + 444 + 336 + 222 p. [cf. vol. 4, L’industrie de la paille et le bon curé Ramoux].
1892Recq de Malzine (ou de Malzinne) Omer. Goegnies-Chaussée 15/9/1820 – Liège 28/12/1881.
1893Rentier. Collecteur de plantes et graines lors d’un séjour au Mexique, aux environs de Cordova en 1869-70, il ramena à l’état vivant de nombreuses plantes, dont plusieurs Lycopodium qui furent cultivés dans les serres de l’établissement L. Jacob-Makoy et Cie., à Liège.
1894Publications : Morren É. 1871. Note sur les Lycopodium du Mexique, introduits par M. Omer de Malzinne et cultivés chez MM. Jacob-Makoy et Cie, à Liège. Belg. Hort. 21 : 65-71. — de Malzinne O. 1871. Une propriété au Mexique, L’Hacienda de San José. Belg. Hort. 21 : 15-22, 72-81 & 129-139. — de Malzine O. 1873. La Flore Mexicaine aux environs de Cordova. Impressions de voyage (1869-1870). Bull. Fédér. Soc. Hort. Belg. 1873 : 99-198.
1895Sources : Morren É. 1874. Notice sur le Vriesea malzinei Ed. Mn. ou Vriesea de M. Omer de Malzine. Belg. Hort. 24 : 313-316. — Morren É. 1882. Omer (P.-A.-H.) Recq de Malzinne. Belg. Hort. 32 : 240.
1896Sépulture : cimetière de Vyle-et-Tharoul.
1897Remacle Adolphe. Saint-Hubert 10/5/1804 – Saint-Hubert 26/8/1863.
1898Juge au Tribunal de 1e Instance de Verviers. Botaniste amateur.
1899Membre fondateur (1862) de la SRBB.
1900De bonne heure, Remacle s’était initié à l’histoire naturelle et plus spécialement à la botanique. Pendant plus de vingt ans, il étudia la flore de la vallée de la Vesdre. Il découvrit notamment, vers 1861, à Ensival, le très rare Hieracium caespitosum Dum. (espèce actuellement en voie d’extinction). Revenu dans sa ville natale pour y herboriser pendant les vacances, il fut atteint par une épidémie qui y régnait en ce moment-là, et qui l’emporta après quelques jours de souffrance.
1901Sources : Anonyme 1863. Nécrologie [Adolphe Remacle]. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 2 : 354. — Grondal 1952 : 38.
1902Herbier original : BR.
1903Remacle Noël. Nessonvaux 9/2/1836 – Nessonvaux 28/9/1896.
1904Armurier. Botaniste amateur.
1905Président de la Société de botanique de Fraipont et Nessonvaux (voir Michel Mathieu).
1906Renard Louis. Septon 6/2/1906 – Verviers 10/2/2005.
1907Sources : Anonyme 2005. In memoriam Louis Renard. Rev. Verv. Histoire Nat. 2005, été : 33. — Beaujean J. 2005. In memoriam Louis Renard. Natura Mosana 58(1): 27.
1908Herbier original : LG (acc. 1970).
1909Sépulture : cimetière de Verviers (Columbarium, bloc 6).
1910Renier Armand. Verviers 26/6/1876 – Leuze 9/9/1951.
1911Ingénieur civil des mines (1900) et Ingénieur géologue (1902).
1912Professeur à l’ULg (paléontologie).
1913Membre permanent du Comité international de nomenclature botanique (paléobotanique).
1914Il a étudié la flore fossile de nos bassins houillers.
1915Publications : de ses très nombreuses publications, nous retiendrons ici : Renier A. & coll, 1938. Flore et faune houillères de la Belgique. Introduction à l’étude paléontologique du terrain houiller. Bruxelles, Patrimoine du Musée d’histoire naturelle de Belgique, 1 vol. de 347 p., 1 album de 49 p., 144 pl. & 1 tab.
1916Sources : Halkin 1936, II : 531-544. — Stockmans F. 1964. Renier (Armand-Marie-Vincent-Joseph). Biogr. Nat. 32, Suppl. 4(1) : 611-615. — Ubaghs G. 1967. Armand Renier (1876-1951). In : Liber memorialis. L'Université de Liège de 1936 à 1966, vol. 2, p. 738-745. — Demoulin 1967, II : 738-745. — Grondal 1952 : 36.
1917Renier Mathieu. Roclenge-sur-Geer 30/1/1884 – Namur 27/11/1977.
1918Missionnaire jésuite, botaniste amateur en Afrique.
1919Source : Lawalrée A. 1998. Renier (Mathieu). Biogr. Belge Outre-Mer 8 : 363- 366.
1920Rodembourg Émile (1831-1879)
1921voir Beaujean 1999 : 103 & 147 ; Beaujean 2011b : 22.
1922Roncart Robert. Verviers 1/6/1899 – Herstal 8/4/1995.
1923Licencié en sciences géographiques ULg 1926. Directeur de l’École normale de Liège.
1924Membre de la SBLg. Membre de la SRHLg.
1925Botaniste amateur, il a spécialement étudié la flore des graviers de la Vesdre (adventices lainières).
1926Publications : Roncart R. 1931. Quelques particularités de la Flore des environs de Verviers, Bruxelles, M. Hayez, 28 p. (extrait des Mém. Soc. Roy. Sc. Liège 3, XVI). — Roncart R. 1939. L’Évolution géographique de l’agglomération verviétoise. La Vie Wallonne 19(10) : 312-316. — Roncart R. 1947. Sur la Flore adventice des graviers de la Vesdre. Herborisation de la Société Botanique de Liège (20 octobre 1947). Lejeunia 11 : 131- 133. — Roncart R. 1949. Le Lis royal. Bull. Hort. N.S. 4(1) : 14-15. — Roncart R. 1950. Deux Lis pour la rocaille. Bull. Hort. N.S. 5(7) : 203 & 208. — Roncart R. 1952. Bibliographie du Lis. Bull. Hort. N.S. 7(10) : 297. — Roncart R. 1952. À propos de la classification des Lis. Bull. Hort. N.S. 7(11) : 329-331. — Roncart R. 1952. L’Éducation populaire en matière scientifique. Natura Mosana 11(1-2) : 1-5.
1927Herbier original : LG (plantes de Belgique, France, Suisse et Algérie).
1928Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), pelouse des Peupliers (dispersion).
1929Ronge Charles (1813-1884)
1930voir Beaujean 2003.
1931Rousselle Jacques. Hermalle-sous-Huy 28/5/1946 – Liège 3/4/1999.
1932Jardinier.
1933Membre de la SBLg.
1934Après avoir effectué ses études à l’École d’horticulture de Liège, il entre au jardin botanique de Liège en 1968 et y devient deux ans plus tard jardinier de collection, responsable des cactées et plantes succulentes. C’est lui qui prend en charge la collection de cactus léguée à l’ULg par Jean Doinet en 1976 et prépare son transfert, une vingtaine d’années plus tard, à l’Observatoire du Monde des Plantes au Sart-Tilman.
1935Source : Beaujean J. 1999. In memoriam [Jacques Rousselle]. Natura Mosana 52(3) : 167-168.
1936Herbier original : LG.
1937Rozin (ou Rosen) Frédéric André (ca. 1752-1829)
1938voir Beaujean 2009c : 14-24 ; Beaujean 2015 : 168.
1939Ruth Isidore (1830-1886)
1940voir Beaujean 1999 : 103 & 148.
1941Ruth Jacques (1817-1900)
1942voir Beaujean 1999 : 103 & 147-148.
1943Ruth Nicolas Joseph (1809-1870)
1944voir Beaujean 1999 : 103 & 147.
1945Ruwet Joseph. Thimister 27/5/1870 – Thimister 11/11/1943.
1946Industriel, conseiller provincial de 1912 à 1921.
1947Rentré, en 1898, d’un séjour en Normandie où il s’était initié à la fabrication du cidre, il fonda au centre de Thimister la « Cidrerie et vinaigrerie Joseph Ruwet ». L’analogie entre les bocages normands et les vergers, nombreux à cette époque, du Pays de Herve l’avait incité à fonder son entreprise, procurant de l’emploi à la population locale et donnant aux petits agriculteurs un débouché nouveau pour l’énorme production de pommes que les vergers assuraient chaque année.
1948Sépulture : cimetière de Thimister.
1949Salme Lambert (1821-1887)
1950voir Beaujean 1999 : 103 & 149.
1951Sarlet Laurent. Ensival 20/10/1907 – Verviers 29/10/1983.
1952Botaniste amateur. Entomologiste.
1953Membre fondateur et vice-président du Cercle des Naturalistes Verviétois. Président de Natura Mosana (1982-1983).
1954Il fréquente la Station scientifique des Hautes-Fagnes de l’ULg au Mont Rigi.
1955Sources : Lambert Dr. 1983. In mémoriam [Laurent G. Sarlet 1907-1983]. Rev. Verv. Hist. Nat. 40(10-12) : 66. — Magis N. 1983. In memoriam : Laurent G. Sarlet. Natura Mosana 36(4) : 117-118.
1956Herbier original : LG (Ptéridophytes).
1957Sépulture : cimetière de Lambermont.
1958Sauveur René. Milmort 2/11/1910 – Liège 4/10/2002.
1959Maître préparateur-technicien à l’ULg.
1960Préparateur au service du professeur R. Bouillenne, René Sauveur préparait et photographiait les expériences, projetait les diapositives illustrant les cours, dessinait les tableaux et graphiques nécessaires aux publications, bref, il était un peu « l’homme à tout faire » du service. L’admission à l’éméritat de R. Bouillenne coïncida avec le transfert de l’Institut de Botanique dans ses nouveaux locaux au Sart Tilman, et ses successeurs décidèrent de spécialiser les préparateurs ; René opta pour la photographie et nombreuses sont ses œuvres qui témoignent, dans des articles scientifiques, des expériences réalisées pour divers services de la « Botanique », et même des photos « de famille », (visiteurs, personnel de l’Institut et du Jardin botanique, dès 1936).
1961Sépulture : cimetière d’Ans-Égalité parc. M/25.
1962Schraepen Pierre-Joseph. Angleur 26/2/1883 – Angleur 14/1/1911.
1963Jardinier, successeur de son père au château Nagelmackers à Angleur.
1964Créateur d’un cv. de fraisiers : ‘Souvenir de Paulus Schraepen’.
1965Publication : Belot J. 1911. Fraise ‘Souvenir de Paulus Schraepen’. Bull. Hort., Agric. Apicole 29(11) : 157-158.
1966Source : Beaujean 2003.
1967Schumacker René. Lambermont 28/11/1937 – Verviers 10/2/2015.
1968Licencié en sciences botaniques ULg 1959 ; Dr. en sciences (Botanique) ULg 1966.
1969Professeur associé à l’ULg, directeur de la Station scientifique des Hautes Fagnes de l’ULg au Mont Rigi de 1970 à 1996, ses domaines d’intérêt sont multiples : lichénologie, phytosociologie, mycologie, mais il se consacre particulièrement à la bryologie. Il participe aussi à l’élaboration des plans de gestion des réserves naturelles des Hautes Fagnes.
1970Publications : R. Schumacker est l’auteur de quelque 250 publications, parmi lesquelles de nombreuses contributions à l’étude floristique et phytogéographique de la province de Liège.
1971Sources : Wastiaux C. 2015. Hommage scientifique à René Schumacker (Mont Rigi, 25 août 2015). Miscellanea Faniae 29 : 17-19. — Fabri R. & Wastiaux C. 2017. René Schumacker (1937-2015), itinéraire d'un grand fagnard. Bull. Soc. Bot. Centre-Ouest. N.S. 48 : 388-390.
1972Herbier : LG et LGHF.
1973Schwers Henri (1884-1961)
1974voir Beaujean 1999 : 103 & 149 ; Beaujean 2010d : 22.
1975Siebertz Franz. Gomzé-Andoumont 27/10/1907 – Huy 5/11/1986.
1976Expert-comptable domicilié à Andenne. Botaniste amateur.
1977Herbier original : LG.
1978Siegers J.J. Kinzweiler (Rhénanie) 10/12/1842 – après 1885 (prénom, lieu et date de décès inconnus).
1979Professeur au Progymnasium de Malmedy.
1980Auteur d’un catalogue des plantes vasculaires (638 espèces) de la région de Malmedy, catalogue revu un siècle plus tard par A. & A.-M. Gohimont (1985).
1981Publication : Siegers J.J. 1885. Zusammenstellung der bei Malmedy vorkommenden Phanerogamen und Gefässkryptogamen mit ihren Standorten. Beilage zum Programm des Progymnasium zu Malmedy 405 : 1-32.
1982Source : Gohimont A. & Gohimont A.-M. 1985. 100 ans après J.J. Siegers, plantes rares ou disparues de la Wallonie malmédienne. Documents de la Station Scientifique des Hautes-Fagnes 1 : 46 p., 9 crt.
1983Herbier original disparu.
1984Simon Henri (1856-1939)
1985voir Beaujean 1999 : 103 & 149.
1986Sironval Cyrille. Pepinster 6/8/1922 – Liège 6/8/2017.
1987Époux d’Esther Dujardin (1932-2022).
1988Licencié en sciences botaniques ULg 1946 ; Dr. en sciences (Botanique) ULg 1950 ; agrégé de l’enseignement supérieur ULg 1957.
1989Professeur à l’ULg (Photobiologie).
1990Membre de la Classe des sciences de l’Académie royale de Belgique.
1991C. Sironval est à l’origine de l’installation, au début des années 1970, d’un bassin pour la culture de micro-algues sur le toit d’une annexe de serres de l’institut de botanique au Sart Tilman.
1992Propagateur de la théorie de Lyssenko en Belgique, C. Sironval fut aussi résistant, militant communiste, rédacteur du journal verviétois L’Aurore, fiché par la Sûreté de l’État pour son activisme social (voir son autobiographie : Sironval 2014).
1993Publications : Sironval C. 1950. Le Phytotron de l’Institut Botanique de l’Université de Liège, et ses possibilités. Bull. Hort. N.S. 5(12) : 348-351. — Kirchmann R. (coord.), Lambinon J., Maisin J., Micha J.-C., Myttenaere C. & Sironval C. (promoteurs) 1985. L'impact des rejets de la centrale nucléaire de Tihange (Belgique) sur l'écosystème Meuse : Études in situ et recherches expérimentales durant la période 1981-1984. Publication de la Commission des Communautés Européennes, Luxembourg, 573, 48 p. — Gaspar Th., Streel M., Bernier G. & Sironval C. 2005. Notice sur Raymond Bouillenne. Annuaire de l'Académie Royale de Belgique, 23 p. — Sironval C. 2014. L’Engagement. Cuesmes, Le Cerisier, coll. Place publique, 190 p. — Sironval C. & Streel M. 2015. Raymond Bouillenne, personnalité attachante et créative des sciences naturelles en Belgique et en Afrique tropicale. Natura Mosana 68(1) : 23-26.
1994Sladden Charles, père. Bruxelles 11/1/1867 – Grivegnée 21/5/1940.
1995Père du suivant. Époux de Laure Glesener, sœur du romancier et académicien Edmond Glesener.
1996Botaniste amateur. Bryologue. Secrétaire de la Société anonyme des Usines à Cuivre et à Zinc, ensuite horticulteur spécialisé dans la culture des orchidées, à Bois-de-Breux.
1997Membre de la SRBB, de 1893 à sa mort. Membre du CBLg.
1998Publications : Bris A. & Sladden Ch. 1898. Compte-rendu de l’herborisation générale de la Société Royale de Botanique de Belgique en 1898. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 37(2) : 118- 130. — Sladden Ch. 1903. Compte-rendu de l’herborisation faite le 29 mars 1903, pour la section de bryologie de la Société Royale de Botanique de Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 40(1) : 214-218. — Beaujean 2010d : 22.
1999Herbier original : BR (acc. 1938, ca. 1000 plantes vasculaires, 500 bryophytes) ; quelques doubles à LG, dans l’herbier A. Charlet.
2000Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 142 C
2001Sladden Charles, fils. Liège 8/3/1900 – Grivegnée 22/2/1974.
2002Fils du précédent.
2003Patron horticulteur, spécialisé dans la culture des Orchidées, à Bois-de-Breux.
2004Sépulture : cimetière de Grivegnée - Servais Malaise, allée principale.
2005Sladden Georges. Bruxelles 10/1/1864 – Liège 4/10/1956.
2006Frère de Charles (père). Botaniste amateur.
2007Herbier original : BR, 200 spécimens inclus dans l’herbier de son frère Charles.
2008Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 92.
2009SmeetsThéophile (1868-1930)
2010voir Beaujean 2010d : 22.
2011Sougnez Nicolas. Dison 13/1/1919 – Vitrac (Dordogne, France) 9/01/2013.
2012Ingénieur agronome et licencié en sciences botaniques UCL 1941.
2013Assistant (1950) puis chef de travaux au Centre de cartographie phytosociologique de Gembloux. Attaché de recherches à l’Institut pour la recherche scientifique dans l’Industrie et l’Agriculture (IRSIA) (1960).
2014Sougnez s’est d’abord intéressé à la classification des prairies à fromental du plateau de Herve et à leur cartographie phytosociologique . C’est au cours de ces prospections qu’il a découvert Alchemilla gracilis Opiz (syn. A. micans Buser), espèce nouvelle pour la flore belge (Sougnez N. & Lawalrée A. 1956. Alchemilla gracilis Opiz en Belgique. Bull. Jard. État Bruxelles 26 : 247-252). Il a également étudié les forêts riveraines, les chênaies mélangées à bistorte de l’Ardenne et les forêts caducifoliées acidophiles. Il a aussi contribué à la préparation de l’Arrêté royal du 16/2/1976 sur la protection des plantes indigènes en Belgique. À la fin des années 1970, il s’est lancé dans la photo-interprétation appliquée aux herbages qu’il avait étudiés au début de sa carrière, avant de se retirer en Dordogne.
2015Publications : pour une liste exhaustive des publications de N. Sougnez, voir De Sloover 2015.
2016Manuscrit : Demaret & al. 1975.
2017Source : De Sloover J. 2015. Nicolas Sougnez (1919 – 2013) : Botaniste verviétois et périgourdin. Lejeunia N.S. 195, 11 p.
2018Herbier original : 70 liasses à l’herbier du Jardin botanique municipal de Bordeaux (BORD) ; quelque 150 spécimens (Bryophytes et Spermatophytes) à BR.
2019Spring Antoine (1814-1872)
2020voir Beaujean 1998 ; Beaujean 1999 : 103 & 150.
2021Stephens Henri. Liège 6 Vendemiaire an VIII (= 28/9/1799) – Liège 23/12/1889 (les dates ont été vérifiées d’après les actes de baptême et de décès aux AELg).
2022Membre de la Société des Sciences Naturelles de Liège.
2023Jeune, il fut envoyé à Paris pour y suivre, au Jardins de Plantes, les cours de botanique, d’horticulture et d’agronomie de Thouin, de Mathieu de Dombasle et d’autres professeurs célèbres. De retour à Liège, il fut nommé second jardinier au premier jardin botanique de la ville (actuelle place Cockerill). Il fut chargé, en 1819, d’en organiser la partie scientifique et d’en réaliser le plan, le jardinier titulaire Deville n’étant pas assez compétent pour s’en occuper. Il fit de nombreuses excursions à pied en Belgique souvent en compagnie de P. Michel et de B. Du Mortier, afin d’enrichir les collections de plantes vivantes et l’herbier. Comme l’écrit Ed. de Selys, p. 304, « Il en réunit également un pour son usage personnel, qui plus tard devint très important ». Qu’est devenu cet herbier, nous l’ignorons ! Dans une lettre adressée le 1er juillet 1825 au docteur Lejeune (Mn ULg n° 2650), Courtois écrit : « Stephens est en butte à tous les désagréments possibles. M. G[aëde] prête l’oreille au jaloux D[emblon] et il lui est défendu maintenant de cueillir aucune fleur sans la permission du Seigneur, et on l’a privé de sa chambre par bon plaisir, cela ne durera pas longtems ».
2024Cette situation ne dura pas longtemps en effet car ce fut R. Courtois qui obtint la place. Dans sa lettre au docteur Lejeune du 2 octobre 1825, il dit : « Depuis dimanche que je ne vous ai écrit, j’ai de bien grandes nouvelles à vous annoncer, et aux quelles je ne m’attendais pas du tout. Je vous parlais de la mort de Demblon et des mouvemens qu’on se donnait pour arriver à la place d’où il est défunt. Mais ne voilà t-il pas, que sans m’en donner nullement, je m’y trouve arrivé et je ne sais comment tant la chose a été pressée. Je n’attends plus que la nomination officielle, mais j’ai l’assurance de Mr. Walter […] Le titre de Jardinier en chef ne pouvant pas s’accorder avec un grade de Dr., il sera changé en celui de directeur adjoint ». Le Mr. Walter était Jean-Joseph Walter (Namur 2/1/1773 – Bruxelles 12/4/1845), administrateur de l’ULg à cette époque. Le 8 novembre 1825, Courtois écrit encore ceci : « Je suis allé aujourd’hui reconnaître les lieux, vous ne pouvez vous faire une idée du désordre qu’il faudra chassez. J’ai réuni François et Stephens et suivant votre avis la besogne a été partagée. Je les forcerai à être bons amis ».
2025Malgré ses grandes compétences, Stephens fut renvoyé par le professeur H. Gaëde, en avril 1829, probablement à cause du peu de sympathie qu’il portait à Fr. Deville, l’autre aspirant au titre de Jardinier en chef. Dans une lettre adressée le 7 avril 1829 au docteur Lejeune, R. Courtois écrit : « M. Gaëde a renvoyé samedi dernier Stephens, malgré la protection qui lui semble accordée d’en haut, ce qui me cause beaucoup d’ouvrage en cette saison, mais j’espère avoir terminé mes semis pour Pâques, et tout ira bien » (Mn ULg. N° 2653). Vers 1829, il fonda, avec le concours des frères Michel et de quelques amis liégeois, dans le quartier du Jonkeu, une petite pépinière forestière, mais dont le développement fut arrêté par la crise résultant de la Révolution de septembre 1830. Il devint ensuite architecte de jardin et de 1831 à 1837, régisseur des propriétés de M. Michel-Laurent de Selys-Longchamps (Liège 1759 – Paris 1837), membre du Congrès national, à Colonster.
2026Il est l’auteur de nombreux mémoires manuscrits (de 1849 à 1875) dont plusieurs ont été imprimés.
2027On peut lire dans le Journal de Liége du 26 décembre 1889 : « Ce matin, à dix heures, ont été célébrées en l’église Saint Martin les obsèques d’un vieux liégeois bien connu de la ville presque entière et estimé de tous ceux qui l’on connu : M. Henri Stephens, décédé à l’âge de 90 ans. Architecte de jardin, agronome instruit et botaniste distingué, il avait pris une part active à la création des cours de botanique de notre Université, il avait créé et administré la pépinière de Laeken et dirigé longtemps les plantations sur les routes et les chemins de fer de l’État. C’est lui aussi qui dessina et fit exécuter pour la ville les premiers squares d’Avroy ».
2028Sources : de Selys Longchamps Ed. 1890. Notice nécrologique sur Henri Stéphens. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 29 : 303-309. — Micheels H. 1921-1922. Stephens (Henri Guillaume Abélard) Biogr. Nat. 23 : 783-784.
2029Herbier original : inconnu mais quelques récoltes à LG.
2030Sternon Fernand. Virton 18/12/1895 – Liège 6/3/1945.
2031Professeur à l’ULg. Botaniste amateur.
2032Sources : Goffart J. 1945. Notice biographique sur Fernand Sternon. Lejeunia 9 : 5-12. — Beck E. 1954. Souvenir de mes excursions avec Fernand Sternon. Lejeunia 9 : 13-20.
2033Strail Charles Antoine. Huy 9/12/1808 – Fonds de Forêt (Trooz) 25/3/1893.
2034Prêtre. Botaniste et paléontologiste amateur. Connu des naturalistes comme « le Curé de Magnée ».
2035Membre fondateur de la SRBB (1862).
2036En 1860, dans la première édition du Manuel de la Flore de Belgique, François Crépin écrivait (p. LXVIII), en parlant de l’abbé Strail : « Ce botaniste instruit a fouillé avec grand succès toutes ces curieuses localités de Fonds de Forêt, des vallées de l’Amblève, de la Meuse etc. Ses recherches souvent associées à celles de son ancien élève le Dr [Constantin] Malaise, ont sensiblement augmenté nos richesses végétales. Dans des courses faites sur les bords de la Vesdre avec quelques amis, il nous a accueillis avec la plus charmante hospitalité ; il nous a montré les curiosités de son cabinet d’histoire naturelle et nous a conduit, aux environs de Magnée, dans les endroits riches en espèces. Nous attendons de cet amateur un travail sérieux sur la Flore liégeoise dans lequel il doit consigner les nombreuses données phytostatiques et les remarques phytographiques qu’il a rassemblées pendant de longues années ».
2037Pendant de nombreuses années, l’abbé Strail prépara une Flore descriptive de la province de Liège. Ce travail resté manuscrit était pourtant prêt pour l’impression dès 1870, mais craignant de livrer une œuvre imparfaite, l’auteur voulut toujours l’améliorer tant et si bien qu’elle ne fut jamais publiée et semble perdue à ce jour.
2038En 1871, lors de la dixième herborisation générale de la SRBB, Ch.-A. Strail fut le guide pour les environs de Trooz et de Magnée, permettant aux botanistes qui y participaient de récolter les raretés locales : l’Asarum europaeum, découvert par sa gouvernante, Melle. M. A. Joachim, le Lychnis viscaria, le Physalis alkekengi, le Juniperus communis, etc.
2039Avant 1875, il était difficile d’accéder à Magnée, petit village à côté de Fléron. Pourtant, de nombreux botanistes, minéralogistes et géologues se présentaient au presbytère dont les portes étaient toujours largement ouvertes à tous ceux qui s’occupaient de sciences, du modeste débutant aux maîtres incontestés.
2040Strail cultivait dans son jardin bon nombre de plantes rares, rapportées de ses herborisations, soit de Magnée et environs, soit de ses courses dans les Ardennes et le Condroz (Geum rubifolium Lej., Michelaria arduennensis et M. eburonnensis Dmrt., etc.). Dans les étangs (aujourd’hui comblés) Strail avait introduit des plantes aquatiques : Hippuris vulgaris, Hydrocharis morsus-ranae).
2041Vers 1878, l’autorité ecclésiastique jugea qu’il fallait remplacer le vieux prêtre par un successeur plus jeune, et l’abbé se vit forcé de quitter Magnée, où il avait passé plus de la moitié de sa vie, pour rejoindre Paifve, localité où le chercheur de plantes ne trouve rien de bien intéressant, excepté Gentiana campestris. Ce fut une épreuve douloureuse pour notre botaniste qui cessa dès lors ses herborisations.
2042En 1887, approchant les 80 ans, Strail obtint de pouvoir se retirer à Fonds de Forêt, à quelques minutes de son tant regretté Magnée.
2043Strail a peu publié, l’éloignement de grandes bibliothèques l’empêchait d’être tenu au courant des derniers développements de la botanique : en 1863, il publia sa Florule des environs de Chaudfontaine et de Magnée, et l’année suivante une Monographie des Menthes qui croissent dans les environs de Liège. Dans un nouveau travail sur le même sujet, en 1887, il considérait son premier essai comme non avenu « parce qu’ayant déterminé les plantes qui y sont mentionnées d’après des données incomplètes, leurs déterminations ne sont pas exactes ».
2044Publications : Strail Ch.-A. 1863. Florule de Chaudfontaine et de Magnée, ou Catalogue des plantes que l’on rencontre dans une circonférence d’un rayon d’une lieue et demie, en prenant cette dernière commune pour centre. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 2 : 284-322. — Strail Ch.-A. 1863. Notice sur une nouvelle espèce de Cuscute [Cuscuta mulleri Strail]. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 2 : 322-327. — Strail Ch.-A. 1864. Monographie des Menthes qui croissent dans les environs de Liège ; Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 3 : 118-130. — Strail Ch.-A. 1887. Essai de classification et description des menthes qu’on rencontre en Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 26 : 63- 165.
2045Sources : Devos A. & Bodson L. 1871. Compte rendu de la dixième herborisation de la Société royale de Botanique de Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 10 : 229-249. — Crépin 1878 : 478. — Durand Th. 1893. Notice biographique sur Charles-Antoine Strail. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 32(2) : 60-66. — Guérin P. & Soumagne C. 1985. Aperçus et documents sur l’histoire de Magnée. Bull. Cercle Arch.-Hist. Cantons Fléron et Grivegnée 25 : 206 p. — Grondal 1952 : 26-27. — Beaujean J. 1995. Notice biographique, l’abbé Strail. Le Terroir 46 : 17-20.
2046Herbier original : BR (Menthes), et un petit herbier constitué de 1864 à 1866, de 144 plantes (voir notices H. Dupont et Th. Bartholomé), où nous avons découvert, entre autres plantes rares, avec beaucoup d’émotion Cuscuta europaea L., récoltée (sans date, mais avant 1866) le long d’une haie (sur Humulus), à Queue-du-Bois, notre village natal [J.B.].
2047Sépulture : cimetière de Forêt-lez-Liège.
2048Stroobant Paul. Etterbeek 9/6/1835 – Gent 29/6/1911.
2049Artiste peintre, lithographe, il réalisa 99 aquarelles de Broméliacées, de 1874 à 1883, pour le compte d’Éd. Morren.
2050Sty Jean-Joseph (Frère Maubert). Liernu (Namur) 6/12/1816 – Jemmapes 15/5/1881.
2051Professeur, successivement à Bruxelles, Carlsbourg et à Malonne, directeur d’établissement à Liège (1867) et à Jemappes (1877).
2052Il a habité Liège, faubourg Sainte-Marguerite.
2053Botaniste amateur, il prit goût à cette science pendant son séjour à Carlsbourg, et plus tard continua ses herborisations aux alentours de Malonne, Liège et Mons.
2054Source : Crépin F. 1882. Mém. Soc. Roy. Bot. Belg. 21(1) : 17-18.
2055Symoens Jean-Jacques. Bruxelles 21/3/1927 – Woluwe-Saint-Lambert 3/12/2014.
2056Dr. en sciences (Botanique) ULB 1954.
2057Membre de la SRBB. Secrétaire perpétuel de l’Académie royale des Sciences d’Outre-Mer.
2058Professeur à l’Université de Lubumbashi à Élisabethville (1956-1972). Professeur à la Vrije Universiteit Brussel.
2059Après quelques contributions à l’étude des tufs calcaires en Belgique suivies de sa thèse sur l’écologie et la végétation algale des eaux douces de l'Ardenne et des régions voisines, J.-J. Symoens a consacré l’essentiel de sa carrière à la flore africaine. Il a aussi contribué à la préparation de l’Arrêté royal du 16.2.1976 sur la protection des plantes indigènes en Belgique.
2060Publications : Symoens J.-J. 1950. Note sur les tufs calcaires de la vallée du Hoyoux. Lejeunia 14 : 13-17, pl. 2-4. [Ce volume n’a jamais été publié, mais des épreuves d’imprimerie et des tirages à part ont été distribués.] — Symoens J.-J., Duvigneaud P. & Vanden Berghen C. 1951. Aperçu sur la végétation des tufs calcaires de la Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 89 : 329-352. — Symoens J.-J. 1957. Les eaux douces de l’Ardenne et des régions voisines : Les milieux et leur végétation algale. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 89 : 111-314.
2061Manuscrit : Demaret & al. 1975.
2062Taton Auguste. Jemeppe-sur-Meuse 25/1/1914 – Wezembeek-Oppem 27/10/1889.
2063Ingénieur agronome (section coloniale).
2064Membre de la SRBB (1942).
2065D’abord collaborateur de l’Institut des Parcs nationaux du Congo belge, il partit pour le Congo belge, en novembre 1945, et occupa la fonction d’assistant à la Division de Botanique de l’Institut national pour l’Étude agronomique du Congo (INEAC). Après avoir occupé diverses fonctions en Afrique, il fut ensuite réintégré dans la cellule « Flore » au Jardin botanique de l’État à Bruxelles, où il continua ses études sur la flore du Congo, du Rwanda et du Burundi.
2066Source : Bamps P. 1990. Auguste Taton (1914-1989). Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 60 : 3- 7.
2067Herbier : BR, YBI.
2068Thielens Armand. Jodoigne 3/9/1833 – Paris 3/1/1878.
2069Docteur en sciences.
2070Membre de la SRBB. Membre de la SRHLg (à l’époque, propriétaire à Tirlemont).
2071Herborisa aux environs de Goé.
2072Publications : pour une liste exhaustive des publications d’A. Thielens, voir Crépin (1878 : 478-480). Nous retiendrons plus particulièrement : Thielens A. & Devos A. 1865-1867. Kickxia Belgica ou herbier de plantes rares et critiques de la Belgique. 3 centuries. — Thielens A. 1862. Flore médicale belge, Bruxelles, 1 vol. in 8°, 335 p.
2073Sources : Crépin 1878. — De Wildeman E. 1926- 1929. Thielens (Armand). Biogr. Nat. 24 : 817-819.
2074Herbier : nombreux doubles à LG.
2075Thomassin Louis François. Imling (Meurthe et Moselle, France) vers 1768 – Liège 29/6/1825.
2076Chef de division à l’Administration provinciale. Professeur à l’École centrale.
2077Membre de la SLE (1800).
2078Il se précipita, le 29/6/1825 d’une fenêtre du second étage de l’Hôtel provincial, situé alors rue Agimont, après une entrevue avec le gouverneur de la province, le Comte Alexandre de Liedekerke.
2079Richard Courtois, dans une lettre adressée au docteur Lejeune le 1er juillet 1825, écrit : « Vous avez appris peut être le funeste accident arrivé avant-hier ici, Thomassin que j’avais vu la veille, que j’avais trouvé comme à son ordinaire, causant de sciences et faisant des projets avec moi, s’est précipité volontairement par une fenêtre de l’hôtel du gouvernement où il travaillait; il a laissé un billet renfermant ses dernières dispositions, et où il se dit victime de machinations… on l’a enterré avec peu de pompe. C’est une grande perte pour la Province, pour les sciences, et pour moi, il me disait encore la veille qu’il voudrait bien vous voir ».
2080Manuscrit : Thomassin L.F. 1808. Tableau abrégé du règne végétal dressé, suivant la méthode de Jussieu, par M. Lejeune fils (1806). In : Mémoire statistique du département de l’Ourte. Mn. AELg – Fonds Français – Préfecture n° 452 [publié à titre posthume par le Gouverneur de la province de Liège, Ch. De Luesemans, en 1879].
2081Sources : Bergmans P. 1930-32. Thomassin (Louis-François). Biographie Nationale 25: 108-109. — Froment A. 1968. Louis-François Thomassin (1806). Hautes Fagnes 34(4) :171-180. — Beaujean 2008c : 98.
2082Tilman Auguste. Meeffe 17/3/1836 – Visé 19/4/1884.
2083Régent à l’École moyenne de Visé à la même époque que Apollon Hardy, dont il était collègue et ami.
2084Botaniste amateur.
2085Membre de la SRHLg. Membre de la SRBB, jusqu’en 1877.
2086Source : Lensen 2006 : 117.
2087Herbier original : probablement détruit lors de la Première Guerre mondiale, quelques doubles à LG dans l’herbier A. Hardy.
2088Sépulture : cimetière de Visé-Lorette.
2089Toussaint François (Abbé). Ovifat (Robertville) 4/5/1882 – Waimes 18/3/1964.
2090Prêtre à Waimes. Botaniste, historien, dialectologue, généalogiste et toponymiste.
2091Membre de la SRBB (1919). Membre de la Société de Langue et de Littérature wallonnes. Membre correspondant de la Commission royale des Monuments et des Sites (1920 à 1946).
2092Il s’intéressa plus particulièrement à la bryologie, étudiant la flore de la région malmédienne (vallée de la Warche aux environs des ruines de Rheinhardstein etc.)
2093Publications : Toussaint F. 1920. Quelques notes sur la géologie et la flore de Malmedy. La Terre Wallonne 2(6) : 384-400. — Toussaint F. 1951. Cryptogames rares ou nouvelles pour la Flore de Belgique. Parcs nationaux 6 : 49-53.
2094Sources : Belleflamme M. 1964. Le chanoine François-Joseph Toussaint. Revue du Cercle naturaliste Marie-Anne Libert de la région de Malmedy, Bulletin trimestriel 12 : 2-4. — Lawalrée A. 1966. Les plantes vasculaires de l’herbier François Toussaint. Cercle culturel M.-A. Libert de la région de Malmedy, Bull. Trim. 14(1) : 7-14. — Schumacker R. & De Zuttere Ph. 1978-1979. Inventaire et révision critique de l’herbier bryologique du chanoine F. Toussaint. 1, Les Hépatiques. Cercle culturel M.-A. Libert de la région de Malmedy, Bull. Trim. 26 : 101-103 ; 2, Les sphaignes. Ibid. 27 : 6-10. — Schumacker R. 1979-1980. Toussaint (François-Joseph). Biographie Nationale 41 : 767-772.
2095Herbier original : LGHF (récoltes de 1895 à 1902).
2096Sépulture : cimetière de Waimes.
2097Troquay René. Boirs 1/1/1893 – Liège 9/7/1963.
2098Soldat de 1914 à début 1919, au front de l’Yser, il devient chapelier (l’hiver) et horticulteur (l’été), pour devenir ensuite horticulteur à temps plein. Dès 1928, il publie un catalogue de Dahlias et se spécialise de plus en plus dans la création et la culture de cette plante.
2099Nous retiendrons quelques cv. de ses obtentions : ‘Deuil du Roi Albert’ (1935), ‘Miss Liège’ (1935), ‘Papa Troquay’ (1951), ‘Ami Pierre’ (1954), ‘Étoile polaire’ (1954), ‘Denise’ (1962), etc.
2100Publication : Troquay R. 1950. Protection antiparasitaire des dahlias. Bull. Hort. N.S. 5 : 146-147.
2101Sépulture : cimetière de Boirs.
2102Troupin Georges. Aywaille 10/5/1923 – Embourg 10/8/1997.
2103Licencié en sciences botaniques ULg 1945 ; Dr. en sciences ULg 1956 ; agrégé de l’enseignement supérieur ULg 1966.
2104Sous-directeur au JBE à Bruxelles (1947-1959), chercheur à l’Institut pour la Recherche scientifique en Afrique centrale (IRSAC), chef du Département de Botanique à Lwiro (Kivu, Congo), (1956-1963), transitoirement assistant à l’ULg (1964-1965), chef de travaux-agrégé au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren, depuis le 1/7/1967, collaborateur de l’Institut national de la Recherche scientifique au Rwanda (INRS), maître de conférences à l’ULg.
2105Membre (1946) et secrétaire-adjoint de la SRBB. Membre de la Société botanique de France (1950), et de plusieurs autres sociétés scientifiques belges et étrangères.
2106Depuis 1947, G. Troupin s’est consacré à l’étude de la flore et de la végétation de l’Afrique centrale.
2107Publications : Auteur de très nombreuses publications sur la flore africaine, nous n’en retiendrons que les principales. Troupin G. 1962. Monographie des Menispermaceae africaines. Acad. Roy. Sc. Outre-Mer, Cl. Sc. Nat. Med. Mém. 8° 13(2) : 310 p. — Troupin G. 1971. Syllabus de la flore du Rwanda. Spermatophytes. Ann. Musée Roy. Afrique Centr., Série in 8°, Sc. Écon. 7 : 76 + 10 +24 + 20 + 31 + 340 + 5 + 16 p. — Troupin G. & coll. 1978. – Flore du Rwanda. Spermatophytes, Vol. 1. Ann. Musée Roy. Afrique Centr., Série in 8°, Sc. Écon. 9 : xiii, 413 p. (Publication INRS Butare 18). — Troupin G. (coll. Bridson D.). 1982. Flore des plantes ligneuses du Rwanda. Publication Inst. Nat. Rech. Scient. Butare. 21 : xi, 748 p. — Troupin G. & coll., 1983. Flore du Rwanda. Spermatophytes, Vol. II, Liège, xii, 603 p. (Publication INRS Butare 22) — Troupin G. & coll. 1985. Flore du Rwanda. Spermatophytes, Vol. III. Ann. Musée Roy. Afrique Centr., Série in 8°, Sc. Écon. 15 : xiv, 730 p. (Publication INRS Butare 30). — Troupin G. & coll. 1987. Flore du Rwanda. Spermatophytes, Vol. 4. Ann. Musée Roy. Afrique Centr., Série in 8°, Sc. Écon. 16 : x, 652 p. (Publication INRS Butare 41).
2108Source : Lawalrée A. 2015. Troupin (Georges Marie Désiré Joseph). Biogr. Belge Outre-Mer 9 : 376-380.
2109Herbier : BR, LG.
2110Sépulture : cimetière d’Embourg (Columbarium).
2111Van Beneden Alfred. Jupille 2/11/1899 – Jupille 25/3/1967.
2112Ornithologue et admirateur de la nature, il fit plusieurs séjours à la Station scientifique de l’ULg au Mont Rigi, afin de faire des observations dans les Hautes Fagnes.
2113Membre du CBLg (1928). Conservateur du Musée de la Vie Wallonne.
2114Sépulture : cimetière de Jupille (nouveau).
2115Van Beneden Édouard. Louvain 5/3/1846 – Liège 28/4/1910.
2116Professeur à l’ULg (zoologie et embryologie), l’un des pères de la biologie moderne. Passionné des sciences naturelles. Pionnier de la recherche marine belge.
2117Membre de la SRBB.
2118Tout comme son collègue Éd. Morren, Éd. Van Beneden était un darwiniste convaincu, et en devint un prestigieux représentant.
2119Selon sa volonté, il fut inhumé, lors de funérailles civiles, aux côtés d’autres botanistes — si l’on considère « aux côtés » dans un périmètre plus étendu, nous trouvons : Lucien et Laurent De Koninck, A. F. Spring et même si l’on a une vision plus globale, les Morren, père et fils — et horticulteurs (notamment J. Closon).
2120Source : Anonyme 1981 : 201-204.
2121Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 87A-2 (Beaujean 1999 : 103).
2122Van der Heyden a Hauzeur Édouard. Liège 18/3/1799 – Liège 8/3/1863.
2123Industriel. Sénateur.
2124Membre du Comité provincial d’agriculture et de commerce (1830). Membre de la SRHLg (1862).
2125Habitait le château du Val-Benoit (Sclessin).
2126Vanderstraeten Antoine. Lieux et dates précises de naissance et de décès inconnus, 1771-1859.
2127Industriel, habitant à Nessonvaux, cofondateur de la Société belge lainière.
2128Membre de la SLE. Vice-président de la SHLg dont il fut l’un des premiers membres.
2129Amateur d’horticulture et collectionneur de plantes rares, les plantes de ses collections furent régulièrement primées à des expositions de la SHLg.
2130Selon Morren (1836), A. Vanderstraeten fut l’un des principaux promoteurs de l’horticulture dans la province de Liège.
2131Sources : Morren Ch. 1836. Quelques mots sur l’histoire de l’horticulture, suivis du rapport sur la première période décennale de la Société d’horticulture de Liège. Liège, 16 p. (extrait de la Revue Belge) [voir p. 13]. — Beaujean 1999 : 104.
2132Sépulture : cimetière de Robermont (Liège), parc. 39.
2133Van Hay Émile. Huy 22/7/1860 – Beyne-Heusay 6/4/1930.
2134Instituteur communal, domicilié à Forêt. Botaniste amateur.
2135Membre de la SRBB (1901). Son décès est annoncé en séance du 4 mai 1930.
2136Publications : Van Hay É. 1928. Insectes et fleurs (quelques observations personnelles. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 61 : 68-70. — Van Hay É. 1929-1930. Observations et expérimentations personnelles faites en 1926-1928 sur les rapports des insectes et des fleurs. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 62 : 82-86.
2137Sépulture : cimetière de Beyne-Heusay (reprise).
2138Van Hulst Félix (1799-1872)
2139voir Beaujean 1999 : 104, 106 & 150-151.
2140Van Marcke Léonie (1862-1936)
2141voir Beaujean 2010d : 19.
2142Van Roy François (ca. 1812-1876)
2143voir Beaujean 1999 : 104 & 151-152.
2144Van Segvelt Edmond. Malines 10/10/1840 – lieu et date de décès inconnus.
2145Pharmacien. Botaniste et entomologiste amateur, il a visité les mares de Herstal.
2146Membre de la SRBB.
2147Publication : Van Segvelt E. 1863. Florule de Lanacken. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 2 : 344-353.
2148Visé Auguste. Verviers 10/1/1879 – Verviers 23/3/1957.
2149Botaniste amateur.
2150Membre des Naturalistes Verviétois. Membre de la SRBB.
2151Publications : outre plusieurs articles dans la Revue verviétoise d’Histoire naturelle, A. Visé est aussi l’auteur du chapitre « Flore » In : Peutemans J. 1953. Histoire de la Commune d’Ensival. Archives Verviétoises 5 : 55-62, Verviers, G. Leens, 246 p.
2152Sources : Anonyme 1957. In memoriam [Auguste Visé]. Rev. Verv. Hist. Nat. 14(3-4) : 40. — Renard L. 1958. Auguste Visé. 1879-1957. Note biographique. Rev. Verv. Hist. Nat. 15(3-4) : 22-23. — Renard L. 1959. Auguste Visé. 1879-1957. Notice biographique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 90 : 23-24.
2153Herbier original : BR et LG (adventices Vesdre).
2154Sépulture : cimetière de Verviers.
2155Vrindts Joseph (1855-1940)
2156voir Beaujean 1999 : 104 & 152-153.
2157Walrand Marie. Sterpigny (Luxembourg) 22/11/1898 – Gomzé-Andoumont 10/6/1984.
2158Épouse de Raymond Bouillenne.
2159Pharmacien ULg 1923.
2160Publication : Bouillenne-Walrand M. 1955. Comment nourrir le monde ? Bruxelles, Impr. Belprint, 23 p.
2161Sépulture : cimetière de Gomzé-Andoumont.
2162Wathelet Jean-Louis. Linchet 8/4/1840 – Bonne-Modave 27/3/1922.
2163Botaniste amateur.
2164Jardinier à Tillesse (Abée-Scry), ensuite apiculteur à Modave.
2165Membre de la SRBB. Membre du CBLg.
2166Sources : Beaujean 1999 :105. — Beaujean 2010d : 24.
2167Herbier original : LG, contient des doubles de A. Charlet, Ch. et V. Minette, P.G. Cluysenaar, A. Mansion.
2168Sépulture : probablement au cimetière de Modave (ancien) mais reprise.
2169Watrin Gérard (1795-1870)
2170voir Beaujean 2003.
2171Wauters Étienne (1842-1885)
2172voir Beaujean 2003.
2173Wesmael Alfred (1832-1905)
2174voir Beaujean 1999 :107 ; Beaujean 2010d : 24.
2175Wilmart Georges (1877-1951)
2176voir Beaujean 1999 : 104-105, 107 ; Beaujean 2010d : 24.
2177Wirtgen Philipp. Neuwied (Prusse) 4/12/1806 – Coblenz 7/9/1870.
2178Botaniste.
2179Membre associé de la SRBB.
2180Publication : Wirtgen P. 1865. Une petite excursion dans les terrains calaminaires de la Vieille Montagne. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 4 : 37-44.
2181Source : Anonyme 1871. Nécrologie. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 10 : 42-48.
2182Wolff, voir Duloup
2183Zimmer Lambert. Fraipont 4/5/1825 – Fraipont 17/12/1883.
2184Secrétaire de la Société de botanique de Fraipont et Nessonvaux (voir Michel Mathieu).
2185Zoude Désiré. Theux 23/8/1796 – Marche (Luxembourg) 21/7/1855.
2186Avocat. Conseiller provincial (1846-1856).
2187Secrétaire et trésorier de la première SRHLg.
2188Des nombreuses créations d’auricules (Primula) liégeoises obtenues de semis par L. Jacob-Makoy, nous retiendrons ‘Avocat Zoude’.
2189Sépulture : cimetière de Theux (ancien).
REMERCIEMENTS
2190 Des amis, A. Lawalrée, historien de la botanique, Cl. Soumagne, historien amateur, P. Masson, membre du Comité de défense des serres du Jardin botanique de Liège, J. Lambinon, professeur de botanique à l’ULg, et J.-P. Grober, conservateur au cimetière de Robermont, nous ont quittés depuis la parution de notre précédent travail ; nous dédions le présent article à leur mémoire.
2191 Seuls et sans aide, nous n’aurions pu mener à bien ces recherches et nous tenons à remercier pour leur concours, à des degrés divers, les personnes qui ont accepté de nous aider.
BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
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ARCHIVES ET MANUSCRITS
2192Les fichiers, lorsqu’ils existent, des très nombreux cimetières de la province de Liège.
2193Anonyme, 1831 à nos jours. – Obituaires du cimetière de Verviers.
2194Anonyme, 1869 à nos jours. – Obituaires du cimetière de Robermont.
2195Anonyme, 1874 à nos jours. – Obituaires du cimetière de Sainte Walburge.
2196Courtois, R. 1819-1835. – Correspondance adressée au docteur A.L.S. Lejeune, de Verviers. Mns. ULg n° 2647 à 2658.
2197De Candolle, A. P. 1810. – Voyage de Liège [du 19 août au 27 août 1810]. Mn. Bibl. Cons. Jard. Bot. Ville de Genève.
2198De Candolle, B. 1996. – Deux lettres autographes nous adressées [J.B.], concernant le manuscrit du « Voyage de Liège » de son ancêtre.
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2200Lawalrée, A. Correspondance de 1995 à 2003.
2201Morren, É. & Devos, A. 1858 à 1881. – Registre d’entrée et de sortie [du Jardin botanique de l’Université de Liège]. Mn. Herb. LG.
PÉRIODIQUES ET SÉRIES
2202Biographie Nationale. Bruxelles, Acad. Roy. Sc., Lettres et Beaux-Arts Belg., 1866 – 1984.
2203Nouvelle Biographie Nationale, Bruxelles, Acad. Roy. Sc., Lettres et Beaux-Arts, 1988 – …
2204Le Bulletin Horticole. Liège, 1881[1883] – 1942.
2205Le Bulletin Horticole, NS, Liège, 1946 – 1962.
2206La Belgique Horticole. Bruxelles, Liège, 1850 – 1885 [1887].
2207Publication supportée par le
2208Fonds National de la Recherche Scientifique de Belgique.
Manuscrit « camera ready » réalisé par le cadre APE de la Société Botanique de Liège (Ministère de la Région Wallonne réf. NM2373). |
Les activités de la Société Botanique de Liège sont soutenues par la Province de Liège. |