Quelle pensée politique, pour quelle conception nationale ?
Nicolas Bárdos-Féltoronyi,
Professeur à l’Université Catholique de Louvain
1Dans une discussion portant sur la question du nationalisme, il faut bien choisir de deux choses l’une : ou l’on refuse d’envisager le caractère autonome du phénomène du nationalisme et, dès lors, le débat devient insensé; ou l’on reconnaît que le nationalisme existe bel et bien et, dans ce cas, la question se pose de savoir quel est le courant de pensée politique qui le prend le mieux en considération.
2La présente contribution opte pour la seconde hypothèse dans le contexte européen. Elle constituera ainsi un prolongement à une autre question que, récemment, j’ai eu l’occasion d’aborder ailleurs : “Le nationalisme resurgit-il au cœur de l’Europe ?
Notes
1 Les trois pays baltes, les quatre pays de Visegrád, les trois pays faisant partie de la Communauté des Etats indépendants, les six pays de l’ex-Yougoslavie et les trois autres pays balkaniques.
2 Une fois de plus, Marx aurait-il eu raison trop tôt ?
3 L’essentiel de ce qui suit ici est repris d’une longue analyse en cours que je mène à propos de la pensée politique du conservatisme dans le monde.
Pour citer cet article
Nicolas Bárdos-Féltoronyi, «Quelle pensée politique, pour quelle conception nationale ?», Fédéralisme Régionalisme [En ligne], Volume 1 : 1999-2000 - Nationalisme et démocratie, URL : https://popups.uliege.be/1374-3864/index.php?id=283.