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Léon Lacroix (23 novembre 1909-1er août 2016)
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Éloge de Léon Lacroix, décédé le 1er août 2016, à l’âge de 106 ans. Professeur à l’Université de Liège, il était spécialisé en recherches de philologie, d’histoire de l’art et d’archéologie, plus spécialement dans le domaine de la numismatique grecque.
Abstract
Eulogy of Léon Lacroix, died on Augustus 1, 2016, at the age of 106. Professor at the University of Liège, he specialized in research in philology, art history and archeology, more specifically in the field of Greek numismatics.
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3Cet éloge a été prononcé devant la Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques de l’Académie royale de Belgique le 3 février 20201.
Né à Verviers le 23 novembre 1909, Léon Lacroix s’est éteint paisiblement à Liège le 1er août 2016. Son exceptionnelle longévité avait fait de lui, plusieurs années durant, le dernier survivant des citoyens belges nés sous le règne de Léopold II, mort un mois plus tard. Une retraite sereine, restée active plusieurs années, lui a permis de jouir à peu près jusqu’au bout de sa bibliothèque et de son piano. En effet, il avait été élevé dans un milieu où l’on cultivait et pratiquait à la fois les arts plastiques et la musique. Le logis familial qui avait été le sien durant la Première Guerre avait été décoré par son parent, le puissant peintre décorateur Émile Fabry, émule de Portaels et à qui l’on doit entre autres les panneaux ornant le grand escalier du théâtre de la Monnaie. Toute sa vie, Léon lui-même a occupé ses moments de détente, tantôt par le pastel, tantôt par le violon, plus tard par le piano, qui s’accommode mieux, il est vrai, d’un exécutant de grand âge.
4C’est pourtant vers la littérature et les humanités anciennes qu’il choisira de s’orienter dès l’adolescence. Encore rhétoricien, il fait paraître chez son grand-père imprimeur un petit recueil de onze poèmes qu’il dédie à sa mère. Cette même année 1928, il sort brillamment de l’Athénée de Verviers, dont l’un des maîtres, Jules Feller, venait d’être désigné par Jules Destrée pour occuper un fauteuil à l’Académie de langue et littérature françaises qu’il venait de créer. À l’Université de Liège, où le jeune Lacroix entreprend les études de philologie classique qui devaient faire de lui un helléniste original, il conquiert successivement, avec un égal brio, le grade de docteur (1932), ainsi que plusieurs certificats d’archéologie et d’histoire de l’art du monde grec et romain (1934).
5Dès alors s’affirme une vocation nouvelle, celle d’un chercheur qui saura associer étroitement étude des textes et des monuments figurés, ou pour mieux dire éclairera ces derniers, sur les traces de Franz Cumont, par une philologie précise et toujours impeccablement informée. Aussi, lauréat du Concours des bourses de voyage, il accomplit un séjour d’études à Paris (École des hautes études et École normale supérieure, 1934-1936). Soucieux de n’être pas désemparé, une fois au contact avec la Grèce vivante, mais aussi, à n’en pas douter, par souci humaniste, il devient, à Paris encore, élève breveté de grec moderne à l’École des langues orientales vivantes, dont l’enseignement était alors assuré par le maître prestigieux qu’était André Mirambel (1936). Et c’est dans l’attente d’une place libre à l’École française d’Athènes qu’il entre dans l’enseignement secondaire, principalement à l’Athénée d’Herstal (1936-1938) où, nous dit-on, il avait tenu à conserver les « petites classes », qui lui laissaient le loisir nécessaire à ses travaux : les premiers d’entre eux paraîtront dès 1937.
6Une fois installé dans la vénérable maison de la rue Didot, il allait nouer avec ses compagnons français des amitiés durables, entre autres avec Pierre Amandry, futur directeur de l’École, et Pierre Lévêque à qui il dédiera encore, largement octogénaire, son bel article sur les disparitions miraculeuses dans les traditions de la Grèce antique (n° 67 de la liste qui suit). Plus tard, il devait y emmener à plusieurs reprises ses étudiants, et le professeur que sa timidité naturelle rendait ordinairement austère savait alors se montrer un guide aussi enjoué que compétent. Car ce savant myope et de corpulence maigre était aussi un endurant capitaine de réserve, à qui, du moins la captivité des années de guerre devait être épargnée. Et il n’était déjà plus jeune lorsque, nommé président du Comité belge des fouilles de Thorikos, non loin des mines du Laurion, il a tenu à se rendre sur les lieux, où s’activait plus d’un de ses anciens élèves, parmi lesquels l’entreprenant Jean Servais, disparu avant l’heure.
7Car, agrégé de l’enseignement supérieur à Liège en 1950, avec une thèse récemment réimprimée (n° 12) qui révélait un parfait connaisseur à la fois de la numismatique et de la statuaire grecques, il devient vite chargé de cours (1951), puis professeur (1955-1979) à l’Institut supérieur d’histoire de l’art et d’archéologie, puis à la Faculté. Il y recueille les enseignements d’archéologie classique assurés jusque-là par Georges Dossin, son principal mentor à l’Université comme à l’Académie, à qui il vouera une reconnaissance et une sollicitude touchantes. Un jour que, par hasard, il aperçut l’un des signataires de cette notice sur le quai du train de Paris, il se déclara, dès la poignée de mains, inquiet de ne pas voir Dossin avec qui il devait faire le voyage, mais sans doute empêché à la dernière minute. Avec une insistance un peu candide, il répéta : « Vous êtes sûr de ne pas avoir vu M. Dossin ? ». La première heure du trajet s’en est trouvée un peu assombrie. Les jours de mauvais temps, on pouvait aussi voir Lacroix reconduisant son maître vieillissant jusqu’à la place Saint-Lambert, au départ du bus pour Wandre, ce faubourg lointain où il était resté obstinément fidèle à la maison familiale.
8Professeur durant près de trente années, Lacroix dispensait un enseignement où la finesse de l’analyse et une scrupuleuse érudition l’emportaient sur les notations esthétiques. Ascèse d’homme de science, assurément. En toutes choses, il est vrai, l’homme était extrêmement discret, sinon secret. C’est au détour d’un article ou en causant avec lui qu’on pouvait entrevoir l’étendue de sa culture générale. De sa vie de famille, pourtant riche, on a pu tout ignorer jusqu’au jour où un chagrin, qui devait devenir permanent, lui a arraché un aveu laconique décourageant par avance toute manifestation de sympathie. Et comment aussi, ce futur capitaine de réserve, replié avec son unité dans le sud de la France lors de la campagne de 1940, a-t-il vécu les années qui ont suivi l’occupation, en novembre 1942, de la zone restée libre jusque-là ? Sa bibliographie, en effet, accuse une interruption presque totale de son activité scientifique. C’est une part de mystère qu’il convient sans doute de respecter.
9À l’Université, Léon Lacroix sera émérite en 1979, selon les normes de l’époque, après une carrière chargée d’honneurs et de travaux, et dont il convient de parler maintenant.
10Avec l’appui probable de Charles Picard, qui avait été membre de son jury de thèse, il était dès 1950 lauréat de l’Institut de France (prix Ambatielos). L’Université de Besançon, où il avait fait des conférences très remarquées à l’invitation de son camarade Pierre Lévêque, lui décernait en 1960 le diplôme de docteur honoris causa. Trois ans plus tard, il était fait membre correspondant de l’Institut archéologique allemand (1963), et l’Académie royale de Belgique devait l’accueillir avec le même titre le 6 juin 1966. Il devenait titulaire (1973) à la Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques le 7 décembre 1973, directeur de la Classe en 1980, émérite le 7 octobre 2004. C’est vers ces années seulement que sa présence s’y est faite plus rare ; du moins avait-il encore tenu, à quatre-vingt-cinq ans, à venir y prononcer l’éloge de notre correspondant l’archéologue et byzantiniste grec Anastasios Orlandos (n° 75). En 1996, enfin, l’American Numismatic Society le nommait « honorary life member » : il devait justifier cet honneur tardif bien au-delà des espérances2.
11À l’Académie, il a siégé au jury des prix Franz Cumont, Joseph Gantrelle, Henri Lavachery et Victor Tourneur. Il est en outre l’auteur de rapports sur divers travaux d’histoire et d’archéologie grecques envoyés par de jeunes chercheurs, ainsi que de notices in memoriam, dont celle qui concerne Georges Dossin (63).
12Parmi les fonctions scientifiques exercées hors de l’Université de Liège, rappelons qu’outre Thorikos, déjà mentionné, il a été membre du Comité des fouilles belges d’Ordona (Italie méridionale), où s’est distingué son collaborateur Robert Iker dont il devait patronner la thèse sur la céramique apulienne dite « daunienne », – et siégé aussi au Comité d’Apamée (Syrie). Il a été vice-président de la Société royale de numismatique (de 1961 à 1967) et membre du comité de direction de la Revue belge du même nom (1963-1970).
13Léon Lacroix était Chevalier de l’Ordre de Léopold, Officier de l’Ordre de Léopold II et Commandeur de l’Ordre de la Couronne.
14On discerne dans son œuvre, remarquablement continue, plusieurs centres d’intérêt, où la numismatique grecque occupe une place centrale. Grosso modo, ils s’échelonnent dans le temps et en partie interfèrent entre eux. Sur les traces de Franz Cumont, Lacroix ne séparait pas l’archéologie de la philologie, et dans l’archéologie, ce qui l’a retenu presque exclusivement, c’est ce que les textes, et avec eux les traditions, les légendes peuvent seules éclairer : les monuments figurés, l’iconographie, qui en retour révèlent à l’occasion une variante de légende que la littérature n’a pas retenue. C’est en ce sens qu’il est devenu le numismate de réputation internationale que devaient consacrer sociétés et congrès, si bien qu’un antiquaire allemand, qui avait d’abord décliné l’offre de reprendre sa bibliothèque après sa mort, a aussitôt pris rendez-vous avec sa famille après avoir reconnu son nom au téléphone.
15Les premiers travaux de Léon Lacroix prolongent ceux de terminologie naturaliste de son maître René Fohalle (1899-1984), récemment promu. Ils sont de caractère philologique et, dans un second temps, iconographique : ce sont les études sur les noms grecs de poissons (2, 3, 5, 9, 43), et leurs représentations dans l’art céramique, occasion d’un petit livre qui a révélé une veine réaliste et populaire contrastant avec la stylisation de la grande céramique peinte (4). Très vite cependant, à l’artiste qui est en lui s’ouvre le vaste champ offert par les monnaies comme support iconographique et dans leur signification politique ; dès 1943 on le voit aborder la délicate problématique de la reproduction de la grande statuaire (6), qui devait aboutir, après d’autre articles préparatoires (8, 10, 11) à sa thèse magistrale, rééditée en 2013 (12).
16Cet ouvrage est une histoire critique de la grande sculpture envisagée à travers le témoignage ultérieur des monnaies du monde grec et de l’Empire romain d’Orient. Il complète ce qui, de la statuaire grecque, n’était connu que par des descriptions littéraires ou des répliques tardives. Travail délicat de comparaison qui requérait un regard affiné, mais aussi des précautions méthodologiques inhérentes à la différence des genres étudiés : telle la relative indépendance des médailleurs, liée au support métallique et à l’étroitesse du champ, qui entraînent un rendu en relief simplifié d’œuvres en ronde-bosse. À cela s’ajoute la tendance archaïsante propre aux traditions du métier, et qui a persisté jusqu’au seuil des temps hellénistiques et romains. Cette recherche, qui a permis de retrouver la trace de beaucoup de chefs-d’œuvre perdus, qualifiait son auteur à la fois comme historien de l’art grec et comme numismate.
17Une longue série d’articles devait suivre qui, expliquant le symbolisme parfois énigmatique des monnaies des cités grecques (de Sicile et de Grande-Grèce surtout), fondent une sorte d’héraldique monétaire, révélant parfois des aspects méconnus d’une légende (5, 13 à 18, 20, 24, 26 à 29, 32, 35, 37-38, 40, 44-47, 51, 55-56,59, 61, etc.). Cette veine qu’il a su rendre si riche, il ne l’abandonnera jamais : témoin son avant-dernier travail, dédié à Georges Le Rider (76). Ces travaux avaient abouti à ce livre majeur qui, sous le titre Monnaies et colonisation dans l’Occident grec (36), paru en 1965, montre ce que l’iconographie monétaire peut apprendre depuis l’ouvrage de Jean Bérard et l’essor récent de l’archéologie italique ; il permet ainsi de rendre à nouveau plausible le rôle attribué par la tradition à l’oracle de Delphes : les monnaies du début du Ve siècle montrent combien le culte d’Apollon était resté vivant à peu près partout, de Cumes à Naxos.
18Par la suite, son intérêt s’est porté vers les légendes héroïques elles-mêmes, au-delà de l’exégèse proprement numismatique, lors même qu’elle en est le point de départ (25). Son guide littéraire est alors souvent Pausanias (68, 70-71, 74), mais aussi Lucrèce (55) ou Virgile (73). Plus d’un héros homérique voit ainsi sa geste enrichie, comme Achille (66, 77), Philoctète (34) ou encore Énée, dont il explique les étapes vers l’Occident en usant du même procédé « étymologique » dont les monnaies portent témoignage (33, 73). Héraclès (16) se découvre civilisateur maritime, dont les images étrusques, sur des gemmes, ont eu valeur de talismans (45). Cette expérience lui inspire des réflexions générales sur la place de la légende dans l’historiographie des Anciens (52). Les traditions, les croyances locales, retiennent désormais son attention, notamment celles qu’on retrouve dans le christianisme populaire, comme les miracles ou le culte des reliques (39, 57, 60, 67, 69).
19Les recherches iconographiques s’étendent alors à la thématique (43), exprimée sur des supports divers, notamment les vases peints (57, 66, 72, 76), dont les représentations et leurs problèmes particuliers font l’objet d’une conférence publiée (64). C’est sans doute l’ouvrage qui, sous le titre modeste d’Études d’archéologie numismatique emprunté à Svoronos, illustre le mieux la maîtrise qu’il avait acquise, à sa maturité, de l’Altertumswissenschaft tout entière (46). On y distingue par exemple l’étude ‘Chevaux et attelages légendaires’ qui conduit des héros d’Homère aux divinités astrales ou cosmiques (Hélios, Éôs, Nyx, etc.) souvent représentées par les peintres de vases et qui font pressentir l’essor futur des cultes orientaux.
20La technique numismatique ou artistique, bien que marginale dans son œuvre, a cependant fait l’objet de quelques travaux (31, 51). D’ailleurs, Lacroix n’ignorait pas la technique, et il a été par exemple le premier d’entre nous à avoir eu connaissance des recherches de Selim Augusti sur la peinture pompéienne. Il se tenait au courant de toutes découvertes archéologiques (19, 21-22, 30), et il a pu trouver un intérêt à des recherches apparemment très éloignées des siennes : la dernière lettre que l’un de nous a reçue de lui contenait des observations pertinentes à propos d’un petit ouvrage sur l’histoire linguistique de la Gaule Belgique.
21Mis en perspective, cet intérêt pour l’iconographie monétaire éclairée par les textes place Léon Lacroix dans une position originale puisque, au sein des études numismatiques, ce type de recherches fut presque abandonné à partir de l’Entre-Deux-Guerres. Après plusieurs siècles d’enthousiasme pratiquant, les numismates se détournèrent en effet d’un genre dont la fleur de l’interprétation demeurait la plupart du temps improuvable et que les excès de quelques-uns avaient fini par discréditer. Et tandis que la plupart goûtaient aux joies nouvelles de la monnaie envisagées sous son angle économique, il revint à Léon Lacroix, presque seul de son espèce (avec Herbert Cahn), d’illustrer une tradition devenue alors obsolète3. Il le fit avec brio parce que précisément ne poussant pas les hypothèses jusqu’aux supputations. Publiant peu mais de façon cohérente et rigoureuse, il s’attira le respect de la communauté scientifique internationale. Au-delà des articles, les trois grandes monographies précitées l’imposèrent comme le maître d’un genre momentanément en déclin. Il est alors piquant de constater que le renouveau des études iconographiques en numismatique grecque est aujourd’hui porté notamment par Panagiotis Iossif, ancien étudiant de l’Université de Liège, ayant eu pour maître Robert Laffineur qui avait lui-même eu pour maître Léon Lacroix. Les actes du colloque qu’il a organisé sur ce thème à Athènes en septembre 2012 sont justement dédiés à Léon Lacroix et finalement publiés par les Presses Universitaires de Liège grâce à l’intervention de Vinciane Pirenne-Delforge, aujourd’hui professeur au Collège de France4. Un très beau vivier dont l’Université de Liège peut s’enorgueillir.
Bibliographie annotée de Léon Lacroix
Abréviations
22Les sigles abréviatifs des périodiques sont conformes à ceux de L’Année Philologique dans la mesure où ils s’identifient aisément. Pour la facilité du lecteur, on a recouru à quelques abréviations plus explicites.
23AC ˗ L’Antiquité Classique
24Bacad ˗ Bulletin de l’Académie royale de Belgique, Classe des Lettres et Sciences morales et politiques
25AIPHOS ˗ Annuaire de l’Institut de philologie et d’histoire orientales (ULB)
26BCH ˗ Bulletin de correspondance hellénique
27BclULg ˗ Bulletin de l’Association des Classiques de l’Université de Liège
28EAGR ˗ Entretiens sur l’Antiquité gréco-romaine (ULiège)
29Homm. ˗ Hommage(s) à …
30JS ˗ Journal des Savants (Acad. des Inscr. et Belles-Lettres, Paris)
31Lat. ˗ Latomus. Revue des études latines
32LEC ˗ Les Études Classiques (Namur)
33Macad ˗ Mémoires de l’Académie royale de Belgique., cl. Lettres et Sc. morales
34Mél. ˗ Mélanges (offerts à …)
35Nclio ˗ La Nouvelle Clio (Bruxelles)
36Otia ˗ voir BClULg
37RA ˗ Revue Archéologique
38RBN ˗ Revue belge de numismatique
39RBPH ˗ Revue belge de philologie et d’histoire
40REG ˗ Revue des études grecques
41SL II ˗ Serta Leodiensia secunda (Liège, 1992)
42ULB ˗ Université libre de Bruxelles
Liste des publications
43La liste qui suit comprend les livres ou opuscules et les articles de périodiques ou de volumes collectifs. Les communications de congrès ou de colloques sont mentionnées sous l’année de leur publication, non sous celle où s’est tenue cette réunion. Les titres des articles sont composés en caractères maigres entre « » ; ceux des livres et opuscules sont en caractères gras. Pour la facilité de la recherche, le millésime des périodiques qui paraissent en plus d’un volume annuel est accompagné de l’indication éventuelle du fascicule. L’œuvre de L. Lacroix contient aussi de très nombreux comptes rendus, parus pour la plupart dans L’Antiquité classique (une centaine à partir du t. 13, 1945). D’autres ont été donnés à la Revue belge de philologie et d’histoire, à Latomus, au BCH, à la RBN ou à la Revue de philologie.
441928
451. Premiers vers (Verviers, 1928). In-12, 46 p.
461937
472. « Noms d’oiseaux et noms de poissons en grec ancien », AC, 6 (1937), 2, p. 265-302 et 11 fig.
483. « Note critique à Athénée : épithètes et noms de poissons dans un vers de Numénius (Athénée, VIII, 326 A) », Mél. A.-M. Desrousseaux (Paris, 1937), p. 253-260.
494. La Faune marine dans la décoration des plats à poissons. Étude sur la céramique grecque d’Italie méridionale (Verviers, s. d. [1937]). In-8°, 72 p., 14 fig. et XL pl. hors-texte.
501938
515. « Une liste de noms de poissons dans une inscription béotienne », Mél. Émile Boisacq, II (= AIPHOS, 6, 1938), p. 49-56.
521943
536. « À propos d’une prétendue copie de statue sur un statère de Mallos en Cilicie », AC, 12 (1943), p. 57-78, et II pl.
541946
557. « À propos des monnaies de Cyzique et de la légende d’Oreste », AC, 15 (1946), 2, p. 209-225, et VII-X pl. (Comparaison avec l’art des peintres de vases athéniens : Oreste agenouillé/assis).
568. « Les statues de la Grèce ancienne et le témoignage des monnaies », BCH, 70 (1946), p. 288-298.
571948
589. « Un nom de poisson énigmatique chez le médecin Xénocrate », Rev. de philologie, 1948, p. 127-130.
591949
6010. « Quelques groupes de statues sur les monnaies de Corinthe », Mél. Ch. Picard, II (= RA, 1948), p. 533-543, 10 fig.
6111. « Copies de statues sur les monnaies des Séleucides », BCH, 73 (1949), p. 158-176, pl. III-IV.
6212. Les reproductions de statues sur les monnaies grecques. La statuaire archaïque et classique (Bibl. de la Faculté de Philos. et Lettres de l’Univ. de Liège, CXVI, 1949). In-8° de XX-373 p. et XXVIII pl. h.-t. – Réimpression aux Presses Universitaires de Liège (Open Edition Books), 2013.
631950
6413. « Réflexions sur les ‘types parlants’ dans la numismatique grecque », RBN, 96 (1950), p. 5-11. – Traduction all. par M. SCHNUR-WELLPOTT, « Überlegungen zu den ‘redenden Typen’ in der griech. Numismatik » dans Methoden der antiken Numismatik (Darmstadt, 2011), p. 117-126 (Utilisation à la manière de rébus des noms de cités).
6514. « Note sur les monnaies de Séleucie de Piérie », Mél. H. Grégoire, II (AIPHOS, 10, 1950), p. 367-370 (Le symbole de Zeus Casios est un omphalos).
661951
6715. « L’omphalos, attribut d’Asclépios, selon le témoignage des monnaies », RBN, 97 (1951), p. 5-18, pl. I-II.
681952
6916. « Un aspect méconnu de la légende d’Héraclès sur une monnaie de Pergame », RBN, 98 (1952), p. 5-30, pl. I-II.
701953
7117. « Fleuves et nymphes éponymes sur les monnaies grecques », RBN, 99 (1953), p. 5-21.
7218. « À propos d’un statère de Thourioi », RBN, 99 (1953), p. 23-30, 4 fig. et pl. I (Sur les animaux marins de Sicile et d’Italie méridionale).
7319. « Les fouilles de Mycènes d’après les récentes découvertes », BClULg, 1, 1 (mars 1953), p. 13-20.
741954
7520. « Sur quelques offrandes à l’Apollon de Delphes », RBN, 100 (1954), p. 11-23.
7621. « Archéologie grecque ». Chronique, BClULg, 2, 1 (mars 1954), p. 27-30.
771955
7822. « Archéologie grecque ». Chronique BClULg, 3, 1 (mars 1955), p. 44-47.
791956
8023. « Un aspect méconnu de la légende d’Héraclès sur une monnaie de Pergame », RBN, 102 (1956), p. 5-30, pl. I-VIII.
8124. « Les ‘blasons’ des villes grecques », Études d’archéologie classique, 1 (1955-1956) [= Annales de l’Est, Univ. de Nancy, mémoire n° 19), p. 91-115 et pl. XXIII-XXVI.
821957
8325. « Ikmalios », Homm. à W. Deonna (coll. « Latomus », XXVIII ; Bruxelles, 1957), p. 309-321 (Le nom légendaire de cet artisan d’art, qui avait travaillé pour le palais d’Ulysse, s’explique par une technique de placage d’ornements d’ivoire ou d’argent sur les meubles de luxe d’inspiration orientale).
841958
8526. « Le bouclier, emblème des Béotiens », RBPH, 36 (1958), 1, p. 5-30, pl. I-IV.
8627. « À propos des représentations de boucliers sur les monnaies grecques », Centennial Vol. of the American Numism. Society (New York, 1958), p. 401-406.
871959
8828. « L’Apollon de Caulonia », RBN, 105 (1959), p. 5-24, I pl. h.-t.
891960
9029. « Un aspect essentiel de la numismatique grecque. Les types monétaires et leur signification », L’Information d’histoire de l’art, 5 (1960), p. 121-126 (Les emblèmes sont souvent des allusions étymologiques ou des rappels de traditions religieuses ; parfois adoptés par d’autres villes avec lesquelles existent des liens, ils assurent aussi le crédit nécessaire à leur fonction économique, indiquant même la valeur de la pièce).
9130. « Archéologie grecque ». Chronique BClULg, 8 (1960), p. 82-87.
921961
9331. « À propos de découvertes récentes : la technique de l’incrustation dans l’art créto-mycénien », Atti del VII. Congresso internaz. di Archeologia classica, I (Rome, 1961), p. 251-257 (Le témoignage d’Homère et les données archéologiques confirment ce que suggère le nom de Dédale, et font de celui-ci le chef de file des artisans du métal, en particulier des ciseleurs et des ornemanistes).
941964
9532. « Quelques aspects de la numismatique sicyonienne », RBN, 110 (1964), p. 5-52, 8 fig. et IV pl. h.-t (Nouvelles interprétations : colombe d’Aphrodite, Apollon archer, Chimère).
9633. « Sur les traces d’Énée en Sicile », Bull. de la Fac. des Lettres de Strasbourg, 42 (1964), p. 265-270 (Spéculations des érudits anciens sur les noms de villes et de peuples, avec des exemples de leurs procédés, mais aussi d’intéressants souvenirs de la vie des peuples aux temps très anciens).
971965
9834. « La légende de Philoctète en Italie méridionale », RBPH, 43 (1965), p. 5-21 (Dans la région du cap Crimisa, annexée par Crotone et Sybaris ; rapports Héraclès-Apollon ; parallélisme avec la légende d’Epeios).
9935. « La chouette et le croissant sur les monnaies d’Athènes », AC, 34 (1965), 1, p. 130-143 et II pl. h.-t. (Leur archaïsme trahit une précaution d’ordre prophylactique, dont témoignent aussi d’autres représentations à valeur religieuse).
10036. Monnaies et colonisation dans l’Occident grec, Mém. in-8° de l’Acad. royale de Belgique, Classe des Lettres, LVIII, fasc. 2 ; Bruxelles, 1965), 178 p. et XII pl.
10137. « Les types des monnaies grecques et leur signification économique », Atti Congresso internaz. di numismatica, Rome, sept. 1961, II (Rome, 1965), p. 93-105.
1021967
10338. « Les monnaies de Mantinée et les traditions arcadiennes », BAcad., 5e sér., 53 (1967), p. 303-311 (Plutôt que d’Ulysse, il s’agit d’un personnage exécutant une danse armée (pyrrhique ?), que rappellent aussi les Dioscures du revers ; ses souliers à bouts recourbés symbolisent le serpent de la légende de fondation.
1041968
10539. « Hélios, les Azanes et les origines de Cleitor en Arcadie », BAcad., 5e sér., 54 (1968), p. 318-327, I pl. (Un ancien culte solaire a existé en Arcadie, près d’Azania, laquelle évoquait le souvenir des Azanes et leur rôle légendaire dans la fondation de Cleitor).
1061969
10740. « La monnaie grecque et les problèmes de la circulation monétaire », BAcad., 5e sér., 55 (1969), p. 169-180 (Diversité du numéraire et essais d’unification ; rôle des principaux métaux ; type ; signe de la valeur ; surfrappes, comparaisons avec le monnayage européen de l’ancien régime et actuel).
10841. « Les Béotiens, ancêtres des Baléares », Homm. à M. Renard (coll. Latomus, CII ; Bruxelles, 1969), II, p. 393-403 (Un passage de Lycophron (Alexandra) permet de reconstituer la spéculation étymologique d’où est issue cette tradition, analogue à celles qui font d’Ulysse le fondateur de Lisbonne (ant. Olisipo), ou des Rhodiens les « pré-colonisateurs » de Rosas, en Catalogne (ant. Rhodè), comptoir massaliote).
10942. « Note critique à Élien (De nat. animalium, II, 22) », Mél. R. Fohalle (Gembloux, 1969), p. 219-222 (Correction de texte qui, à propos de petite pêche, substitue à un mot banal et inapproprié un terme technique visant l’attirail du pêcheur).
1101973
11143. « Figures ailées et figures aptères dans l’art grec », RA, 1973, I, p. 185-188 (Les ailes ne sont pas qu’un motif décoratif, elles sont aussi, à l’époque archaïque, symbole de rapidité et de pouvoir surnaturel. Devenues plus rares à l’époque classique, elles redeviennent familières aux temps hellénistiques).
11244. « Certains motifs des monnaies de Delphes » (résumé d’une communication), RBN, 118 (1973), p. 228.
1131974
11445. « Héraclès, héros voyageur et civilisateur », BAcad., 5e sér., 60 (1974), p. 34-60 et V pl. (L’action bienfaisante d’Héraclès s’exerce également sur mer : les gemmes étrusques qui le représentent voguant sur un radeau d’amphores sont des sortes de talismans).
11546. Études d’archéologie numismatique (Bibl. Salomon-Reinach, Univ. de Lyon II, vol. III ; Paris, De Boccard, 1974). In-4°, 147 p. et XXXVI pl.
1161975
11747. « Les types des monnaies grecques », Actes du Colloque de numismatique antique. Problèmes et méthodes, Nancy, 1971 (= Annales de l’Est, Mémoire n° 44), p. 153-163 et XI pl.
11848. (Avec Cl. Préaux et M. Leroy) Rapport sur le mémoire de G. Nachtergael, Les Galates en Grèce et les sôteria, BAcad, 5e sér., 1975, p. 97-99.
11949. (Avec Cl. Préaux et J. Labarbe) Rapport sur le mémoire de L. Bodson, Hierà zôia. Contribution à la place de l’animal dans la religion grecque, BAcad, 5e sér., 1975, p. 105-107.
1201976
12150. « La légende de Pélops et son iconographie », BCH, 100 (1976), p. 327-341 (Sur le coffre de Kypsélos (Pausanias), les ailes des chevaux indiquent leur nature divine et leur pouvoir surnaturel. Sur une amphore d’Arezzo, le dauphin signifie que le char va s’élever sur les flots. Inséparable de la légende, Hippodamie est présente à côté du héros).
1221979
12351. « La typologie du bronze par rapport à celle de l’argent », Atti VI. Convegno studi numismatici, Naples, avril 1977 (Rome, 1979), p. 265-286 (Sur la parenté des motifs et les variantes entre les monnaies de bronze et d’argent de Sicile et d’Italie méridionale, mais aussi les variantes issues de la simplification des motifs).
1241980
12552. « La légende et l’histoire selon la conception des Grecs », BAcad, 5e sér., 66 (1980), p. 189-209 (Avant Schliemann, l’histoire la plus ancienne ne pouvait se fonder que sur les traditions légendaires transmises par les auteurs, pour qui la légende était partie intégrante du récit historique, car elle apportait l’explication du présent et faisait remonter à l’origine des peuples et des villes. Pour cette raison même, l’historien d’aujourd’hui, qui envisage tous les aspects de la culture, ne saurait l’ignorer).
12653. « Hommage à Paul Foriers », BAcad, 5e sér., 66 (1980), p. 243-244.
12754. (Avec J. Labarbe et Ch. Delvoye) Rapport sur le mémoire de A. Roobaert, Isolationnisme et impérialisme spartiates de 520 à 469 a. C., BAcad, 5e sér., 66 (1980), p. 102-106.
1281982
12955. « Texte et réalités. À propos du témoignage de Lucrèce sur la Magna Mater », JS, janv.-mars 1982, p. 11-43 et 13 fig. (Les monnaies grecques d’Asie Mineure et Lucrèce s’accordent à situer en Phrygie l’invention des céréales, ce qui correspond à une réalité géographique, non à une confusion entre Cybèle et Déméter).
13056. « Formes de la vie primitive et de la vie civilisée dans les traditions légendaires de la Grèce », Rayonnement grec. Homm. à Ch. Delvoye (Bruxelles, 1982), p. 59-67 [Mon livre, p. 96 bas]
13157. « Jason et le dragon », Mél. J. Stiennon (Liège, 1982), p. 417-421 (L’aventure de Jason libéré par Athéna de la gueule du dragon, sur une coupe de Douris, est à rapprocher d’un épisode de la légende de s. Marguerite).
13258. « À propos du sphinx des monnaies de Chios », RA, 1982, p. 75-80 (Non créature infernale ni symbole dionysiaque, mais être doté de vertus prophylactiques).
13359. « Acragas ou Hélios sur les décadrachmes d’Agrigente », Studia P. Naster oblata, I (= Orientalia Lovaniensia Analecta, I (1982), p. 13-20 et I pl. (Il s’agit, non d’Hélios, mais du dieu fleuve éponyme Acragas, ainsi que l’avait vu Th. Reinach).
1341983
13560. « Pays légendaires et transferts miraculeux dans les traditions de la Grèce ancienne », BAcad., 5e sér., 69 (1983), p. 72-106 [Mon livre, p. 96 bas et 97 haut].
13661. « La mort d’Ismène dans l’imagerie corinthienne », Art&Fact, 2 (1983), p. 34-37.
1371984
13862. « Sybaris, capitale des Colques », Homm. à L. Lerat (Paris, 1984), p. 371-387 (L’assimilation des Colques à des Orientaux et les liens qui les unissaient à Sybaris ont fait de cette dernière leur capitale dans la version de la légende des Argonautes rapportée par Diodore [IV, 48]).
1391985
14063. « Éloge de Georges Dossin », BAcad, 5e sér., 71 (1985), p. 38-47.
1411986
14264. L’imagerie des vases grecs. Problèmes d’interprétation, EAGR, Liège, 1986, I, 22 p. in-12.
14365. « Éloge de Louis Robert », BAcad, 5e sér., 72 (1986), p. 241-251.
1441987
14566. « Tradition littéraire et imagerie à propos de la mort d’Achille sur les peintures de vases », Stemmata. Mél. J. Labarbe (1987), p. 391-405 (Après examen, il s’avère que l’unique représentation figure sur une péliké de Bochum).
1461988
14767. « Quelques exemples de disparitions miraculeuses dans les traditions de la Grèce ancienne », Mél. P. Lévêque, I (Paris, 1988 = Ann. Litt. de l’Univ. de Besançon, vol. 367), p.183-198 (Sur le rôle du miracle dans les conceptions religieuses des Grecs).
14868. « Pausanias et le coffre de Kypsélos », RA, 1988, p. 243-261 (Précautions à prendre dans l’interprétation mythologique des scènes du coffre : telle celle des guerriers, sur laquelle les Anciens étaient déjà divisés).
1491989
15069. « Quelques aspects du culte des reliques dans les traditions de la Grèce ancienne », BAcad, 5e sér., 75 (1989), p. 58-99.
1511991
15270. « Pausanias et les origines mythiques de Delphes. Éponymie, généalogie, spéculations étymologiques », Kernos, 4 (1991), p. 265-276. – Repr. en ligne dans Kernos 16 (2011) (Rôle du logos dans la Périégèse et conceptions antiques de l’histoire ‘primitive’ de la Grèce).
1531992
15471. « À propos des offrandes à l’Apollon de Delphes et du témoignage de Pausanias : du réel à l’imaginaire », BCH, 116 (1992), p. 157-176.
15572. « Thésée et Aithra », SL II, p. 247-256, 1 fig. (Fausse interprétation d’une scène sur une coupe de Macron : plutôt tendresse maternelle et sentiment de fierté).
1561993
15773. « Le périple d’Énée de la Troade à la Sicile : thème légendaire et réalités géographiques », AC, 62 (1993), 1, p. 131-155 (Explication du choix des escales d’après l’Énéide).
1581994
15974. « Tradition locale et légende étiologique dans la Périégèse de Pausanias », JS, 94 (1994), p. 75-99 (ill.) (Sources de Pausanias, e. a. Cleitodamos et Ion de Chios ; rôle du merveilleux et du miracle, notamment en Arcadie).
16075. « Éloge d’Anastase Orlandos », BAcad, 6e sér., 5 (1994), p. 227-234.
1611999
16276. « À propos de quelques héros de la légende troyenne selon le témoignage des monnaies grecques », Mél. G. Le Rider (Londres, 1999), p. 207-214, pl. 19.
1632002
16477. « Le problème des armes d’Achille dans l’Iliade et dans les prolongements de la légende », JS, 2002, p. 207-235 (ill.).
1652011
166Voir n° 13.
1672013
168Voir n° 12.
169In memoriam
170F. de Callataÿ, RBN, 162 (2016), p. 424.
171F. de Callataÿ, CoinsWeekly, 25 août 2016 (https://coinsweekly.com/leon-lacroix-1909-2016/).
172J. Loicq, Orient, Grèce et Rome à l’Université de Liège (1890-2015), Liège, Librairie PAX, 2017, p. 92-97.
173B. Rochette, AC, 86 (2017), 1, p. I-II.
174
Notes
1 Ce texte bénéficie des souvenirs personnels de J. Loicq ainsi que d’un entretien de celui-ci avec M. Gérard Lacroix, fils de Léon (22 juin 2018).
2 Léon Lacroix est le doyen absolu des numismates, devançant de quelque quatre mois Eric P. Newman (25 mai 1911-15 novembre 2017) : voir F. de Callataÿ, “Numismatists lived much longer. Average age at death of numismatists put into perspective (1550-2018)”, International Numismatic Council. Compte Rendu, 64 (2017), p. 54.
3 Voir F. de Callataÿ, « L’iconographie des monnaies grecques : brève historiographie et présentation des principales problématiques », in P. Iossif, F. de Callataÿ et R. Veymiers (éd.), TYPOI. Greek and Roman coins seen through their images. Noble issuers, humble users?, Série Histoire 3, Liège, Presses Universitaires de Liège, 2018, p. 29-56 (spéc. p. 32).
4 Voir la note précédente.
To cite this article
About: Jean Loicq
Jean Loicq est professeur honoraire de l’Université de Liège.
About: avec la collaboration de François de Callataÿ
François de Callataÿ est membre de l’Académie royale de Belgique.