Partout dans le monde, dès qu’éclatent des conflits, les violences sexuelles à l’égard des femmes et des filles suivent : le viol est une arme de guerre. Depuis peu, le phénomène de très jeunes enfants violées est mis en lumière : il s’agit parfois de bébés de quelques mois.
Cette pratique abominable pose la question de la prévention de cette violence et de ses origines, mais aussi de sa réparation, de la reconstruction tant médicale que psychologique de ces femmes et de ces jeunes enfants et enfin de l’avenir : que deviendront ces témoins vivants de la barbarie des hommes ? Leur reconstruction et leur chance de survie sont une responsabilité internationale, et c’est un travail de longue haleine, plein d’interrogations et de questions encore sans réponse.
Se pencher sur cette problématique et sur sa spécificité, élaborer de façon interdisciplinaire les premières réponses a été l’objet de ce premier Congrès international de la Chaire Mukwege à l’Université de Liège en novembre 2019.
Ce premier Congrès a été une plateforme aux scientifiques (médecins, psychologues, juristes, anthropologues, historiens, économistes, philosophes) travaillant sur ce thème, et il donnera aussi la parole aux organisations non-gouvernementales et associations qui, travaillant sur des terrains différents, mettront en évidence les variables contextuelles et culturelles qui orientent le choix des réponses.
Ces actes ne présentent que les résumés des communications. Les éditrices de ces actes invitent les personnes qui souhaitent des textes plus complets à contacter directement les auteurs des résumés.
Un ouvrage reprenant certaines communications à été publié en 2022 aux Presses universitaires de Liège.