Confirmation de la présence de Scrophularia frutescens L. (Scrophulariaceae) en Numidie occidentale (Nord-Est algérien)
Résumé
Une découverte d’une espèce ibéro-maghrébine, Scrophularia frutescens L., est mentionnée sur le cordon dunaire de la région de Guerbes-Filfila (Nord-Est algérien). Cette nouvelle observation permet de mieux cerner l’aire de distribution de ce taxon.
Abstract
A discovery of an Ibero-maghrebian species, Scrophularia frutescens L., is mentioned on the dune ridge of the region of Guerbes-Filfila (north-eastern Algeria). This new observation allows us to better understand the distribution area of this taxon.
Manuscrit reçu le 3 janvier 2022 et accepté le 31 janvier 2022
Publié selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY 4.0
1. Introduction
1Depuis une dizaine d’années, une dynamique de recherche botanique sur le terrain a vu le jour grâce à l’enthousiasme de plusieurs enseignants et chercheurs, celle-ci a été facilitée par l’accès à de nouvelles synthèses taxonomiques concernant l’Afrique du Nord (Dobignard et Chatelain 2010-2013, APD 2021). Ainsi, les connaissances taxonomiques sur la flore vasculaire de l’Algérie ont progressé de manière significative. Pour preuve la description de divers taxons (ex. Medjahdi et al., 2009, Laribi et al., 2011, 2016a, Sekkal et al., 2018, Fridlender, 2018) et la chorologie de certaines espèces a pu être précisée (ex. Laribi et al., 2016b, Medjahdi et al., 2017, Babali & Bouazza, 2018). La Numidie au sens des divisions biogéographiques proposées par Quézel & Santa (1962) ne fait pas exception, avec un nombre de publications régulièrement croissant depuis ces dernières années (cf. Hamel, 2013). Cette région, fortement délaissée par les prospections botaniques, apparaît de plus en plus comme un centre d’endémisme; car on y découvre chaque année des taxons jamais observés spécifiquement en Algérie (de Bélair & Véla, 2011, de Bélair et al., 2012, Véla et al., 2012, Véla & de Bélair, 2013, Hamel, 2016, Hamel & Boulemtafes, 2017a, Saci et al., 2021) et des redécouvertes des nouvelles stations de répartition (Hamel et al., 2013, Hamel & Meddad-Hamza, 2016, Hamel & Boulemtafes, 2017b, Boulemtafes et al., 2017, Allem et al., 2017, Boulemtafes et al., 2018, Fetnaci et al., 2019, Dechir et al., 2019, Hamel et al., 2020a&b, Hamel et al., 2021). La publication de ces découvertes nous paraît nécessaire dans la perspective de la création d’une nouvelle flore d’Algérie, plus moderne et actualisée. C’est ainsi que nous visons ici à apporter plus d’éléments à la connaissance sur un taxon oublié (Scrophularia frutescens L.) par la délimitation de sa nouvelle aire biogéographique en Algérie et par quelques éléments pour la conservation de ce taxon rare à l’échelle nationale.
2. Stations de la découverte
2Trois stations de Scrophularia frutescens sont découvertes en Numidie occidentale (Figure 1) :
3- Kef Fatima, cordon dunaire de Guerbes, Skikda, [36°56'32.73"N/ 7°12'6.32"E, altitude : 3m], observation : G. de Bélair (27-09-1991, 15-05-1992 et 11-06-1993) ;
4- Guerbes 2ème rocher, cordon dunaire de Guerbes, Skikda, [36°55'3.08"N ; 7°9'48.50"E, altitude : 7m], observation : A. Saci (16-07-2021) ; A. Saci, T. Hamel, AR. Slimani & G. de Bélair (10-12-2021) ;
5- Embouchure Oued Ksob, cordon dunaire de Filfila, Skikda [36°53'59.83"N/7°2'9.92"E, altitude : 12m], observation : A. Saci (30-06-2021) ; A. Saci, T. Hamel, AR. Slimani & G. de Bélair (10-12-2021).
Figure 1
Localisation des stations d’observation
6Les deux stations de Kef Fatima et Guerbes 2ème rocher se localisent sur le cordon dunaire de Guerbes. Ce cordon est la plus importante accumulation sableuse de la Numidie. Il est limité au nord-est par la péninsule de l'Edough, au sud-ouest par le massif de Boumaïza et il s'étend au sud-est jusqu'à proximité du lac Fetzara (Toubal et al., 2014, Hamel et al., 2020a). La station de l’embouchure Oued Ksob se localise sur le cordon dunaire de Filfila. Ce dernier est limité au nord-est par le massif forestier de Filfila, au nord-ouest par l’agglomération de Skikda et il s’étend sur une largeur de 2,75 km jusqu’au pied du massif El Alia. Les berges de cette localité sont couvertes par Juniperus phoenicea L., Phillyrea latifolia L. et Retama raetam subsp. bovei (Spach) Talavera & Gibbs. Les parties défrichées sont dominées par Carpobrotus edulis (L.) N.E. Br. et Ammophila arenaria (L.) Link (Tableau 1) (Hamel et al., 2020a, Saci et al., 2021).
Tableau 1. Liste des espèces végétales les plus intéressantes rencontrées sur les trois stations à Scrophularia frutescens en Numidie occidentale. (Avec nombre d’individus observés)
Taxon [Nomenclature et taxonomie selon Dobignard & Chatelain (2010-2013) et APD (2021)] |
Kef Fatima |
Guerbes 2ème rocher |
Embouchure Oued Ksob |
˃20 |
|||
˃5 |
|||
˃100 |
˃500 |
100-1000 |
|
˃20 |
˃50 |
5-10 |
|
Calendula suffruticosa cf. subsp. foliosa (Batt.) A.C. Gonç. & P. Silveira |
˃30 |
||
˃20 |
|||
˃50 |
˃100 |
Très abondant |
|
Chamaerops humilis L. |
˃30 |
˃30 |
˃50 |
Dactylis glomerata subsp. hackelii (Asch. & Graebn.) Cif. & Giacom. |
˃100 |
˃500 |
100-1000 |
˃50 |
˃50 |
˃50 |
|
˃100 |
|||
Dianthus sylvestris subsp. aristidis (Batt.) Greuter & Burdet |
1-5 |
||
˃20 |
˃20 |
||
˃100 |
200-500 |
˃20 |
|
˃100 |
|||
˃30 |
˃20 |
˃100 |
|
˃50 |
˃50 |
˃50 |
|
100-300 |
100-300 |
100-500 |
|
Pistachia lentiscus L. |
˃50 |
˃20 |
˃100 |
˃30 |
20-50 |
20-100 |
|
˃500 |
˃250 |
˃400 |
|
˃50 |
˃50 |
100-1000 |
|
1-3 |
1-3 |
5-15 |
|
Scrophularia sambucifolia cf. subsp. mellifera (L'Hér. ex Aiton) Maire |
1-3 |
1-5 |
|
˃10 |
˃50 |
100-200 |
|
˃30 |
|||
Sixalix atropurpurea cf. subsp. maritima (L.) Greuter & Burdet |
1-5 |
˃50 |
7Des photos de la plante ont été prises sur le terrain (Figure 2), alors que des spécimens d’herbier ont été déposés dans l’herbier de Gérard de Bélair (GDB, planches: 066_01, 066_02 et ph012_50), initialement considérés à tort comme «Scrophularia laevigata subsp. simplicifolia (Batt.) Maire et Scrophularia canina L.»
Figure 2
(a) Aspect et port de la plante (photo G. de Bélair), (b) Détail de la feuille (photo A. Saci), (c) Photo de la station Embouchure Oued Ksob, (d) Photo de la station Kef Fatima (photo T. Hamel)
3. Description et valeur biologique
8La définition de ce taxon, telle que présentée dans Flora Vascular de Andalucia Oriental (Blanca et al., 2009), correspond bien aux plantes rencontrées dans nos stations. En résumé : une chamaephyte de 0,5m à 1,2m des dunes côtières, mobiles ou fixes à Genévrier. Ses feuilles sont entières, glabres, ovoïdes, à marges dentées. Les tiges sont ligneuses à la base. Les fleurs sont zygomorphes, pentamériques avec des sépales obtus, à marge scarieuse de 0,3–0,5 (0,7) mm, lacérés et blanchâtres. La corolle est de 3–5 (5,5) mm, bilabiée et violacée. Les capsules sont ovoïdes ou subglobuleuses de 3–5,7 mm.
9Ce taxon n’est pas mentionné dans les flores de Maire (1952-1987) ni de Quézel & Santa (1963), cette nouvelle présence est importante pour le patrimoine floristique de la Numidie et confirme le caractère particulièrement élevé de sa biodiversité (de Bélair, 2005).
10La présence de cette plante dans la région n’est pas surprenante, notamment au regard des nouvelles observations dans la région, comme Tuberaria acuminata (Viv.) Grosser et Pteris vittata L. observés par Hamel et al. (2020 a&b) ou encore Leucojum aestivum L. subsp. pulchellum (Salisb.) Briq. découverte par Saci et al. (2021).
11La présence de Scrophularia frutescens dans ces trois stations enrichit la région de Filfila-Guerbes d’une valeur patrimoniale irremplaçable à l’échelle nationale. Cela justifie son intégration au sein de la “Zone Importante pour les Plantes” voisine du Guerbes qui incluait déjà naturellement la plaine de Kef Fatima (Yahi et al., 2012, Benhouhou et al., 2018, Hamel et al., 2020a, Saci et al., 2021). Cet exemple illustre combien l’exploration du hotspot algéro-tunisien “Kabylies-Numidie-Kroumirie” n’est pas terminée et doit être poursuivie consciencieusement (cf. Véla & Benhouhou, 2007, Boulemtafes et al., 2018).
4. Historique de la plante et biogéographie
12Sur le plan biogéographique, Scrophularia frutescens L. est un taxon ibéro-maghrébin (cf. Blanca et al., 2009 ; APD, 2021), observé au Maroc et en Espagne, à aire de distribution très restreinte. Il serait présent au Portugal sur le site web Inaturalist (des observations inédites).
13Ce taxon a été observé pour la première fois par Cosson en 1861 à Collo. Cela est attesté par la planche de l’Herbier de Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN-Paris) sous le numéro P03414788 (Figure 3) et mentionné sans description de localité dans la flore de Battandier & Trabut (1888 : 633). Toutefois cette mention historique n’est pas assez précise pour situer la localité. On peut néanmoins supposer qu’il s’agissait des dunes de Beni Belaid et la plaine de Taleza sur le versant nord-est de Cap Bougaroune (région K2 sensu Quézel & Santa, 1962) qui étaient les principales concernées.
14A la suite de cette observation, l’espèce avait échappé aux investigations de nombreux botanistes qui ont exploré l’Algérie (Maire, 1952-1987, Quézel & Santa, 1962-1963). Néanmoins, Dobignard & Chatelain (2013) signalent le taxon en Algérie dans leur l’index synonymique de la flore d’Afrique du Nord. C’est à la lumière de ces remarques que nous pouvons avancer que le taxon présente une aire de répartition nationale disjointe limitée à Collo (cf. Battandier & Trabut, 1888) et à la Numidie occidentale, dont la région de Filfila-Guerbes constitue sa limite orientale.
Figure 3
Extrait de l’herbier de Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN-Paris), collecte de Cosson E. (1861), spécimen de Scrophularia frutescens L., N°: P03414788
5. Menaces et conservation
15Du fait de l’absence de mention confirmée de cette espèce en Algérie, elle n’était pas recensée dans la liste des plantes protégées en Algérie (JORA, 2012). En effet, aucune donnée relative à son statut de menace n’était disponible (cf. UICN, 2021).
16En considérant les critères quantitatifs définis par l’UICN (2016), une population de moins de 25 pieds sur une surface d’occupation estimée à 1000m2 (surface d’occurrence égale à 20 km2) remplit le critère D, c’est-à-dire, effectifs très réduits ou répartition très restreinte. Cela nous a amené à classer temporairement la Scrophulaire frutescente dans la catégorie : Taxon en Danger Critique d’Extinction (CR). Cependant, en Espagne elle est déjà évaluée en catégorie des vulnérables (VU) (cf. Blanca et al., 2009).
17D’autant plus que les habitats naturels du cordon littoral de la Numidie occidentale sont déjà soumis à diverses menaces. Sur les trois stations à Scrophularia frutescens, les dunes sont colonisées par l’Oyat (Ammophila arenaria (L.) Link) et son lot habituel de plantes associées (Euphorbia paralias L., Pancratium maritimum L., Retama raetam subsp. bovei (Spach) Talavera & Gibbs et Dactylis glomerata subsp. hackelii (Asch. & Graebn.) Cif. & Giacom., etc.). Ce sont là des espèces communes tout autour de la Méditerranée, bien qu’en régression un peu partout, car elles sont soumises à une forte pression anthropique estivale, notamment l’aménagement pour les parkings des automobiles.
18Aussi, faut-il insister sur l’importance de ce taxon dans la fixation des dunes mobiles maritimes grâce à ses racines pivotantes qui s'enfoncent dans le sable. Par voie de conséquence, la végétation qui se trouve juste derrière les dunes est protégée des vents et peut se développer, tout comme les écosystèmes qui en dépendent.
19En termes de conservation, il y a lieu de rappeler la nécessité de mettre en place rapidement des mesures de protection des trois stations actuelles de l’espèce en Algérie, notamment en encadrant l’envahissement de la griffe de sorcière (Carpobrotus edulis (L.) N.E. Br.) pouvant porter atteinte à l’espèce et à son habitat. En raison de recouvrement de cette xénophyte envahissante localement très important, son éradication doit être entreprise sans tarder. Toutefois, la conservation de Scrophularia frutescens L. doit s’effectuer par la protection en milieu naturel qui reste le mode de conservation à privilégier. Elle peut se faire par des mises en défends autour de la population du taxon.
6. Conclusion
20La découverte de Scrophularia frutescens sur la côte de la Numidie occidentale enrichit davantage la flore vasculaire algérienne d’origine spontanée.
21En effet, il faut insister sur l’importance de ce taxon pour la flore nationale, étant données sa localisation et sa rareté, alors qu’il ne figure pas dans la liste des espèces protégées en Algérie et, de plus, qu’il est absent de la dernière liste de l’UICN (2021). Nous proposons donc que cette plante soit évaluée en urgence, sachant que, sur le plan national, l’espèce et son biotope ne bénéficient d’aucune protection réelle.
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