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- Volume 47 - Année 1978
- Numéros 5-6-7-8
- SUR LA THÉORIE DE LA RELATIVITÉ RESTREINTE DANS LA RÉGION DU GENRE ESPACE
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SUR LA THÉORIE DE LA RELATIVITÉ RESTREINTE DANS LA RÉGION DU GENRE ESPACE
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À partir du groupe O+4 des rotations dans des plans complexes, groupe purement mathématique, on peut déduire trois groupes de transformations physiques : le Groupe de Lorentz subceique (LSC) correspondant aux bradyons et impliquant des lignes d’univers du genre temps, ou ce qui est équivalent une métrique pseudo-euclidienne de signature + - - -; le Groupe de Lorentz transceique (LTC), possibilité mathématique « ouverte » pour les tachyons, impliquant des lignes d’univers du genre espace, ou proposition équivalente une métrique pseudo-euclidienne de signature - + + + ; le Groupe de Lorentz « ceique » correspondant aux systèmes de repère dont la quantité de mouvement serait infinie (IMF ou Infinite Momentum Frame) et aux coordonnées du cône de lumière, la métrique étant également spécifique et les systèmes IMF correspondant aux luxons.
Le Groupe LTC comprend des transformations superlumineuses « symétriques » des transformations du Groupe LSC : ces transformations transceiques posent le problème physique de l’extension théorique éventuelle des systèmes de repère inertiels, constitués de « matière tachyonique » dont les vitesses relatives sont toujours plus grandes que celle de la lumière, ces référentiels tachyoniques ayant des coordonnées inhérentes dans lesquelles est exprimée la métrique : dans ces systèmes de repère, le temps propre prend une structure non habituelle, tout en gardant la même définition. On définit également le concept de « matière tachyonique ».
Il est alors possible de faire la théorie relativiste de cette variété d’univers transceique et en particulier de retrouver de façon déductive, à partir des équations de la Dynamique tachyonique les résultats « heuristiques » obtenus par Feinberg et Sudarshan concernant l’impulsion-énergie, et ceci sans introduire de masse imaginaire.
On étend le Principe de covariance généralisée d’Einstein aux référentiels d'inertie tachyoniques : en conséquence les équations de la Physique des bradyons ou des tachyons, écrites sous forme tensorielle ont la même forme : il faut alors les considérer comme des relations à connexions affines dans un espace général affine où il existe donc une « supercovariance ».
Les auteurs proposent une formule d'effet Doppler transceique pouvant être vérifiée.