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Damien ERTZ

LES LICHENS ET LES CHAMPIGNONS LICHÉNICOLES DES AFFLEUREMENTS ROCHEUX CALCAIRES DU BASSIN MOSAN BELGE (suite 3)
ÉTUDE FLORISTIQUE ET IMPORTANCE POUR LA CONSERVATION DU PATRIMOINE NATUREL

(N° 172 (juin 2003))
Article
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1VII. DISTRIBUTION DANS LE DISTRICT MOSAN

2Sur base des résultats obtenus et de la littérature consultée, il nous a paru intéressant de donner des indications sur la répartition de certaines espèces de lichens en Wallonie, tout en sachant qu’une prospection plus poussée du territoire pourrait modifier les conclusions pour certaines d’entre elles.

3a. Espèces largement répandues. Elles sont majoritaires.

4b. Espèce absente de la vallée de l’Ourthe (sites 1 à 7) : Psora decipiens.

5c. Espèces absentes de la vallée de la Meuse en aval de Namur et de la vallée de l’Ourthe (sites 8 à 12) : Acarospora macrospora, Collema polycarpon, Leptogium massiliense, Placidiopsis cartilaginea, Psora testacea, Thelidium incavatum, Toninia candida, Verrucaria aspiciliicola (Fig. 22) et V. marmorea. Fulgensia fulgens, une espèce subméditerranéenne, est encore localement abondant dans plusieurs sites de la Haute-Meuse, de la Molignée, du Viroin et de la Lesse ; il ne semble avoir été signalé qu’une seule fois de la vallée de l’Ourthe, en 1965 à Hotton dans une pelouse schisteuse (Malaise 1983) ; sa présence dans la vallée de l’Ourthe est probablement exceptionnelle.

6d. Espèces absentes de la vallée du Viroin mais présentes dans les vallées de la Meuse et de l’Ourthe (sites 21 à 26) : Agonimia opuntiella (Fig. 16), Anema tumidulum, Thyrea confusa, Solorina saccata et Verrucaria compacta.

7e. Espèces limitées aux affleurements rocheux de la Haute-Meuse (sites 13 à 19, vallée de la Molignée y compris) : Lecanora agardhiana, Petractis hypoleuca et Verrucaria fuscula (Fig. 23).

8f. Espèce limitée à la partie ouest du district mosan (Entre-Sambre-et-Meuse) : Megaspora verrucosa (Dailly et Nismes), où elle semble avoir disparu récemment (Fig. 18).

9g. Espèces limitées à un seul site en Belgique : Placocarpus schaereri, Bacidia herbarum, Caloplaca alociza, Collema coccophorum, Toninia philippea et Phaeophyscia cernohorskyi (Lambinon 1969, van den Boom et al. 1998). Remarquons cependant qu’à l’exception de la première, connue depuis 1962 et aisément repérable sur le terrain, ces lichens constituent des découvertes très récentes. On peut donc s'attendre à ce que certains d'entre eux soient trouvés à l'avenir dans de nouvelles localités belges.

Image 10000000000001AF0000014D3BB2E76E6E0502DB.pngFig. 16. – Distribution en Belgique et au Luxembourg d'Agonimia opuntiella. (Les traits obliques traversant la Belgique d'ouest en est, dans sa partie médiane, situent le district mosan).

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10Fig. 17. – Distribution en Belgique et au Luxembourg de Chromatochlamys muscorum.

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11Fig. 18. – Distribution en Belgique et au Luxembourg de Megaspora verrucosa.

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12Fig. 19. – Distribution en Belgique et au Luxembourg de Placolecis opaca.

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13Fig. 20. – Distribution en Belgique et au Luxembourg de Staurothele hymenogonia.

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14Fig. 21. – Distribution en Belgique et au Luxembourg de Strigula calcarea.

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15Fig. 22. – Distribution en Belgique et au Luxembourg de Verrucaria aspiciliicola.

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16Fig. 23. – Distribution en Belgique et au Luxembourg de Verrucaria fuscula.

17Il est difficile de se prononcer au cas par cas sur les raisons de ces distributions puisqu’elles peuvent être dues à plusieurs facteurs : disponibilité d’habitats adéquats, phénomènes plus ou moins anciens de migration des espèces, capacité de dispersion des diaspores,… De nouvelles prospections, y compris dans des biotopes d’origine humaine, jointes à une prise en compte des aires globales et régionales des taxons, devraient permettre d’émettre des hypothèses mieux documentées en cette matière.

18Remarquons aussi que la régression ou la disparition de certaines espèces en Belgique telles que Cetraria islandica et Megaspora verrucosa, lichens plus fréquents en Europe dans les régions montagneuses et arctiques, pourraient s’expliquer au moins partiellement par le réchauffement climatique. Des espèces à répartition plus méridionale sont quant à elles en progression vers le nord. Le réchauffement climatique est ainsi mis en cause pour expliquer certaines modifications récentes dans la composition de la flore lichénique des Pays-Bas (van Herk et al. 2002).

19VIII. PROTECTION ET GESTION

20Comme bon nombre des organismes étudiés sont des indicateurs privilégiés pour l’évaluation de la valeur biologique des sites, ils peuvent être utilisés pour orienter les mesures de protection et de gestion conservatoire des sites étudiés. Au vu des inventaires floristiques réalisés, plusieurs de ceux-ci, non ou insuffisamment protégés jusqu’ici, mériteraient d’être classés en réserves naturelles. Il s’agit de :

21- l’affleurement des ruines du Château d’Amblève : présence notamment du très rare Caloplaca erythrocarpa ;

22- les rochers et la pelouse calcaire du Thier des Pourcès : présence notamment des lichens Agonimia opuntiella, Caloplaca marmorata, Clauzadea chondrodes et du champignon lichénicole Clypeococcum epicrassum;

23- les rochers et pelouses calcaires de Logne : richesse spécifique élevée avec les très rares Anema tumidulum et Polyblastia cupularis ;

24- l’affleurement rocheux de la Marquise : présence des lichens Clauzadea chondrodes, Squamarina cartilaginea, Toninia tumidula, Verrucaria compacta, Psora decipiens et de la mousse Funaria pulchella ;

25- l’affleurement rocheux de Montaigle : richesse spécifique très élevée (80 lichens, épiphytes exclues) avec des espèces rares à très rares comme Anema decipiens, Fulgensia fulgens, Placolecis opaca, Verrucaria aspiciliicola, V. marmorea, … ;

26- la carrière de Pry : présence du très rare Collema coccophorum.

27Ces sites sont repris dans le réseau Natura 2000 à l’exception de l’affleurement rocheux de la Marquise et de la carrière de Pry (voir http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/sites/Natura2000/home.html). Certaines espèces gravement menacées à l’échelle du territoire national, comme Squamarina lentigera, méritent quant à elles l’établissement de programmes de conservation spécifiques sous peine de les voir disparaître dans un avenir proche.

28Les mesures de gestion biologique favorables à cette riche flore cryptogamique devront s’orienter principalement vers :

29- le déboisement de crêtes rocheuses pour maintenir et étendre les rochers et les pelouses thermophiles favorables à une multitude de lichens rares (Fig. 3), pour la plupart en régression. Il ne faut cependant pas tout couper : des arbustes, en particulier des espèces rares et peu dynamiques comme Cotoneaster integerrimus, divers Rosa,… méritent d’être préservés ;

30- le maintien dans un état d’évolution spontanée de lisières et de fourrés d’épineux avec leurs ourlets, ceux-ci étant souvent malmenés lors des opérations de débroussaillage. La présence de tels écotones est favorable à des lichens muscicoles comme Chromatochlamys muscorum. Les arbustes éclairés constituent par ailleurs un habitat important pour toute une série de lichens et de bryophytes épiphytes ;

31- le maintien de l’ambiance forestière au bas des grands affleurements rocheux. Des conditions climatiques stables, fraîches et ombragées, sont favorables aux groupements à Strigula calcarea, Acrocordia conoidea, … ;

32- la limitation des draperies de lierre (Hedera helix), dont la croissance intempestive menace souvent la flore thermophile des rochers. Cependant, il ne faut pas systématiquement tout couper. Les gros « troncs » de lierre accrochés à la base des grandes parois rocheuses constituent un substrat intéressant colonisé par certains lichens comme Opegrapha vermicellifera, Schismatomma decolorans, … ;

33- l’élimination des espèces ligneuses non indigènes (en particulier Cotoneaster horizontalis et Ailanthus altissima) qui sont capables de s’implanter dans les fentes de rochers où elles peuvent devenir envahissantes et constituer une menace pour la flore lichénique thermophile.

34Il faut par ailleurs veiller à maintenir sur un même site, l’ensemble des biotopes, et donc la mosaïque des milieux qui garantit la présence d’une biodiversité élevée.

35Le pâturage, s’il peut être idéal pour les groupements du Mesobromion puisque c’est lui qui les a créés, est souvent trop intensif sur les groupements naturels du Xerobromion et de l’Alysso-Sedion, très sensibles au piétinement et à dynamique interne très lente.

36L’impact de différentes méthodes de gestion, en particulier fauchage et pâturage, sur la flore lichénique, notamment les groupements terricoles à Cladonia div. sp., Fulgensia fulgens, Psora decipiens,… mériterait une étude particulière. L’importance des carrières voire de constructions humaines (ruines, vieux murs,…) en tant que biotopes de substitution pour les lichens devrait également être évaluée.

37REMERCIEMENTS

38Nous tenons à remercier tout particulièrement la Région wallonne (Service de la Conservation de la Nature, de la Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement) pour avoir financé l’étude ; les Prof. J. Lambinon et E. Sérusiaux pour avoir encadré cette étude et pour leur relecture critique du manuscrit ; le Dr. P. Diederich pour l’aide précieuse fournie pour la détermination des champignons lichénicoles et pour la relecture critique du manuscrit ; MM. J. Stein, J.-M. Delescaille et S. Lapierre, du comité d’accompagnement de la Région wallonne, pour leurs remarques constructives ; MM. E. Melin, S. Rouxhet et J.-L. Gathoye pour avoir attiré notre attention sur des sites intéressants ; M. J.-P. Duvivier qui nous a aidé à inventorier la carrière de Pry ; A. et O. Sotiaux, P. De Zuttere et C. Nagels avec qui ont été découvertes les bryophytes intéressantes des sites des Fonds de Leffe et de Château-Thierry ; M. A. Fraiture pour l’aide apportée à la constitution des cartes de distribution d’espèces réalisées avec le logiciel mis au point par A. Empain (BR).

39RÉFÉRENCES

40Aptroot, A., 1988. – Lichenen van de voorjaarsexcursie 1987 naar Zuid-Limburg en aangrenzend België. Buxbaumiella 22 : 18-24.

41Blondeau, P., 1980. – Une nouvelle réserve Ardenne et Gaume ; le « Tienne Breumont » à Nismes. Parcs Nationaux, 35 : 4-12.

42Bouly de Lesdain, M., 1910. – Lichens belges rares ou nouveaux. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 47 : 39-45.

43Breuss, O., 1996. – Revision der Flechtengattung Placidiopsis (Verrucariaceae). Österr. Z. Pilzk. 5 : 65-94.

44Bricaud, O. & Roux, C., 1991. – Strigula calcarea Bricaud & Roux sp. nov., espèce nouvelle de lichen. Bull. Soc. Linn. Provence 42 : 131-139.

45Bricaud, O., Roux, C., Ménard, T. & Coste, C., 1993. – Champignons lichénisés et lichénicoles de la France méridionale : espèces nouvelles et intéressantes (8). Bull. Soc. Linn. Provence, 44 : 99-110.

46Clauzade, G. & Roux, C., 1985. – Likenoj de Okcidenta Eŭropo. Ilustrita determinlibro. Bull. Soc. Bot. Centre-Ouest, n° spécial, 7 : 893 p.

47Degelius, G., 1954. – The lichen genus Collema in Europe. Symb. Bot. Upsal. 13 : 1-499 + 27 planches.

48Delescaille, L.-M., Hofmans, K. & Maernoudt, A., 1990. – La pelouse de la Roche Trouée à Nismes (province de Namur, Belgique). Premiers résultats de la gestion. Les Naturalistes Belges 71 : 157-175.

49De Wildeman, E., 1898. – Thallophytes. – In : De Wildeman , E. & Durand, T., Prodrome de la Flore Belge, 1. Castagne, Bruxelles, 543 pp.

50Diederich, P. & Sérusiaux, E. (et coll.), 2000. – The Lichens and Lichenicolous Fungi of Belgium and Luxembourg. An Annotated Checklist. Mus. Nat. Hist. Nat. Lux., Luxembourg, 207 p.

51Duvigneaud, J., 1978. – Les guides scientifiques du Sart Tilman, 3, Botanique. Université de Liège, 185 p.

52Duvigneaud, J., 1981. – Une nouvelle réserve d’Ardenne et Gaume : le tienne Breumont à Nismes (Province de Namur, Belgique). Natura Mosana 34 : 57-76.

53Duvigneaud, J., 1984. – Les pelouses xériques colonisant les falaises calcaires des vallées de l’Ourthe et de l’Amblève (province de Liège, Belgique). Leur importance floristique et phytogéographique. Colloques phytosociologiques, XI. La végétation des pelouses calcaires. Strasbourg 1982 : 297-309.

54Duvigneaud, J., 1986. – Une excursion botanique dans la partie occidentale de la réserve naturelle de la Montagne aux Buis (province de Namur). Parcs Nation., 41 : 15-22.

55Duvigneaud, J. & Saintenoy-Simon, J., 1991. – Les tufs calcaires des Fonds de Leffe à Dinant. Les Naturalistes Belges 72 : 113-120.

56Duvigneaud, J. & Saintenoy-Simon, J., 1997. – Les « Tartines » de Comblain-au-Pont (province de Liège, Belgique). Les Naturalistes Belges 78 : 11-16.

57Duvigneaud, P. & Giltay, L., 1938. – Catalogue des Lichens de Belgique. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg., 70 (suppl.) : 52 p.

58Duvivier, J.-P., Sotiaux, A. et G., Pohl, H. & Bruynsels, G., 1984. – Intérêt bryologique du Gros Tène du Bi et de ses environs (commune de Dailly, province de Namur, Belgique). Natura Mosana 37 : 46-49.

59Ertz, D., 1999. – Les lichens saxicoles des rochers calcaires de la région de Dinant: analyse floristique et écologique, avec une étude taxonomique des Verrucariaceae. Mém. Lic. Biol. Vég., Univ. de Liège, 69 p. [appendices : 32 p.].

60Ertz, D., 2000. – Riccia ciliifera. In Blockeel, T. L. (ed.), New national and regional bryophyte records, 3. Journal of Bryology 22 : 303-306.

61Ertz, D., 2001. – Aperçu de la flore bryologique de la « Montagne de Ranzinelle » à Sosoye (province de Namur, Belgique) et découverte d’une troisième localité belge de Funaria pulchella. Dumortiera 77 : 27-30.

62Fraiture, A., 1987. – Excursion à Ferrières le 22 juin 1986. Natura Mosana 40 : 108-113.

63Goffinet, B., Sérusiaux, E. & Diederich, P., 1995. – Le genre Peltigera (Lichenes) en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. Belg. Journ. Bot. 127 (‘1994’) : 184-206.

64Hidvegi, F., 1995. – Les escarpements rocheux. Ministère de la Région wallonne, Division Nature et Forêts, Brochure technique, 5 : 49 pp.

65Lambinon, J., 1963. – Coup d’œil sur la végétation bryophytique et lichénique de la région d’Olloy-Oignies. In La région d’Olloy sur Viroin, géologie-flore-faune. Ass. Nat. Prof. Biol. Belg. : 116-142.

66Lambinon, J., 1969. – Les lichens. Les Naturalistes Belges, Bruxelles, 196 p.

67Malaise, P., 1983. – Les genres Caloplaca, Fulgensia et Leproplaca (Lichenes, Teloschistaceae) en Belgique (district maritime exclu), au Grand-Duché de Luxembourg et dans les régions limitrophes : taxonomie et écogéographie. Mém. Lic. Sci. Bot., Univ. de Liège, 293 p.

68Maréchal, P., 1958. – Le Chession, les Roches Noires. Parcs Nation. 13 : 168-175. Reproduit dans Ardenne et Gaume, Monographie n°2 : 111-118 (1958).

69Mayrhofer, H., 1987. – Monographie der Flechtengattung Thelenella. Bibl. Lichenol. 26 : 1-116.

70Navarro-Rosinés, P. & Hladun, N.L., 1996. – Las especies saxícolo-calcícolas del grupo de Caloplaca lactea (Teloschistaceae, líquenes), en las regiones mediterránea y medioeuropea. Bull. Soc. Linn. Provence 47 : 139-166.

71Poelt, J. & Leuckert, C., 1995. – Die Arten der Lecanora dispersa-Gruppe (Lichenes, Lecanoraceae) auf kalkreichen Gesteinen im Bereich der Ostalpen. Eine Vorstudie. Bibl. Lichenol. 58 : 289-333.

72Purvis, O.W., Coppins, B.J., Hawksworth, D.L., James, P.W. & Moore, D.M., 1992. – The lichen flora of Great Britain and Ireland. Natural History Museum Publ., London, 710 p.

73Roux, C., 1981. – Etude écologique et phytosociologique des peuplements lichéniques saxicoles-calcicoles du sud-est de la France. Bibl. Lichenol. 15 : 557 p.

74Roux, C. & Bricaud, O., 1993. – Studo de la genro Strigula (Lichenes, Strigulaceae) en S-Francio Graveco de la makrokonidioj. Bull. Soc. Linn. Provence 44 : 117-134.

75Roux, C., Bricaud, O. & Tranchida, F., 1999. – Importance des lichens dans la gestion d’une réserve naturelle : l’exemple de la réserve de la vallée de la Grand’Pierre et de Vitain (Loir-et-Cher, France). Bull. Soc. Linn. Provence 50 : 203-231.

76Saintenoy-Simon, J., 1986. – Compte rendu de l’excursion du 1er juin 1985 à Ben-Ahin (Huy) et Moha (Wanze). Les Naturalistes Belges 67 : 9-19.

77Saintenoy-Simon, J., 1991. – Les rochers de Samson (province de Namur, Belgique) : un site peu parcouru par les botanistes belges. Les Naturalistes Belges 72 : 133-139.

78Saintenoy-Simon, J. & Duvigneaud, J., 1996. – Le Vignoble et le Chession, deux réserves naturelles d’Ardenne et Gaume (Comblain-au-Pont, province de Liège). Parcs & Réserves 51 : 2-4.

79Saintenoy-Simon, J. & Duvigneaud, J., 2001. – Champalle, Poilvache et Crèvecoeur. Parcs & Réserves 56 : 2-12.

80Schneider, G., 1979. – Die Flechtengattung Psora sensu Zahlbruckner. Bibl. Lichenol. 13 : 1-291.

81Sérusiaux, E., Diederich, P., Brand, A.M. & van den Boom, P., 1999. – New or interesting lichens and lichenicolous fungi from Belgium and Luxembourg. VIII. Lejeunia, N.S. 162 : 95 p.

82Sérusiaux, E., Diederich, P., Ertz, D. & van den Boom, P. – New or interesting lichens and lichenicolous fungi from Belgium and Luxembourg. IX. Lejeunia, N. S., en préparation.

83Signoret, J. & Diederich, P., 2000. – Intérêt de la biodiversité des champignons lichénisés et lichénicoles pour la gestion conservatoire d’une Réserve naturelle : la R. N. de Montenach (France, Lorraine). Lejeunia, N.S. 163 : 11 p.

84Smoos, A., 1984. – La pelouse calcaire de la “Montagne” à Sosoye (vallée de la Molignée, province de Namur). Natura Mosana 37 : 101-109.

85Sotiaux, A. & Vanderpoorten, A., 2001. – Check-list of the bryophytes of Belgium. Belg. Journ. Bot. 134 : 97-120.

86Toussaint, B., 1991. – Etude géobotanique dans la région de Comblain-la-Tour (vallée de l’Ourthe, Belgique). Inventaire floristique et survey de la végétation dans une perspective de protection et de gestion du patrimoine naturel. Mém. Lic. Sci. Bot., Univ. de Liège, 102 p. + 2 annexes.

87Vanden Berghen, C., 1963. – Les Fonds de Leffe. Les Naturalistes Belges 44 : 341-349.

88van den Boom, P., 1996. – Lichenen van de provincie Namen in België, met gegevens van de lichenologische excursie naar Anseremme in 1984. Buxbaumiella 40 : 4-18.

89van den Boom, P., Sérusiaux, E., Diederich, P., Brand, M., Aptroot, A. & Spier, L., 1998. – A lichenological excursion in May 1997 near Han-sur-Lesse and Saint-Hubert, with notes on rare or critical taxa of the flora of Belgium and Luxembourg. Lejeunia, N.S. 158 : 58 p.

90van Herk, C. M., Aptroot, A. & van Dobben, H. F., 2002. – Long-term monitoring in the Netherlands suggests that lichens respond to global warming. The Lichenologist 34 : 141-154.

91Wirth, V., 1995. – Die Flechten Baden-Württembergs, Teil 1-2. Ulmer, Stuttgart, 1006 p.

92Zehetleitner, G., 1978. – Über einige parasitische Arten der Flechtengattung Verrucaria. Nova Hedwigia 29 : 683-734.

Pour citer cet article

Damien ERTZ, «LES LICHENS ET LES CHAMPIGNONS LICHÉNICOLES DES AFFLEUREMENTS ROCHEUX CALCAIRES DU BASSIN MOSAN BELGE (suite 3)», Lejeunia, Revue de Botanique [En ligne], N° 172 (juin 2003), URL : https://popups.uliege.be/0457-4184/index.php?id=1681.

A propos de : Damien ERTZ

Université de Liège, Institut de Botanique, B22, Sart Tilman, B-4000 Liège, Belgique. Adresse actuelle : Jardin botanique national de Belgique, Domaine de Bouchout, B-1860 Meise, Belgique; Etude financée par la Région wallonne, Direction Générale des Ressources Naturelles et de l'Environnement, Service de la Conservation de la Nature, Convention C81.