MethIS MethIS -  Volume 3 - 2010: Etendues de la réflexivité 

Postérités politiques du jugement réfléchissant esthétique :
Kant, d’Arendt à Rancière

Thomas Bolmain
F.R.S.-FNRS – Université de Liège

Résumé

Cet article concerne le concept de réflexion et son importance pour la philosophie de l’art et de la politique depuis la modernité kantienne. Il s’agira d’abord d’interroger le concept de réflexion à l’œuvre dans la Critique de la raison pure et d’apprécier son rapport au jugement réfléchissant esthétique qui fait le cœur de la première partie de la Critique de la faculté de juger. Dans un deuxième temps, on montrera, en suivant H. Arendt, à quel type de lecture politique ce problème esthétique kantien a pu donner lieu ; d’autre part, cette fois avec A. Badiou, on signalera à quelle sorte de critique s’expose la lecture arendtienne. Il est possible  d’allier les propositions esthétiques de Kant avec un concept radical — marxien plutôt qu’arendtien — de la politique. Dans un troisième temps, on s’attachera à quelques textes de J. Rancière. L’histoire de la philosophie moderne ne peut être à elle-même sa propre fin : elle doit toujours être infléchie en direction des enjeux actuels qui sont ceux de la philosophie politique et ceux de la politique.

1Cet article n’est disponible qu’au format .pdf (voir document annexe ci-dessous).

Pour citer cet article

Thomas Bolmain, «Postérités politiques du jugement réfléchissant esthétique :», MethIS [En ligne], Volume 3 - 2010: Etendues de la réflexivité, 219-253 URL : https://popups.uliege.be/2030-1456/index.php?id=353.