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Co-construction d'une exposition permanente. Le cas du Centre d’Interprétation de la Pierre à Sprimont, Belgique

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Contexte
2Sprimont est une commune de la province de Liège. En bordure nord-est du Condroz, elle est ainsi située dans un territoire dont la morphologie est fortement dictée par les plis géologiques datant de l’orogenèse hercynienne (fin du Paléozoïque, c’est-à-dire autour de 300 millions d’années avant notre ère). Ces plis vont permettre de faire affleurer des roches, tantôt essentiellement gréseuses de la fin du Dévonien (d’environ 365 millions d’années), tantôt des roches calcaires, riches en fossiles, du début du Carbonifère (d’environ 350 millions d’années)1. Ces deux types de roches sont idéales et fréquemment utilisées pour la construction (moellons, granulats, pierre bleue)2 et ont donc été intensément minées et étudiées3. De plus, la mise à l’affleurement des roches calcaires du Carbonifère inférieur y a initié des phénomènes de dissolution, générant moult cavités et grottes préservant notamment un échantillon de la faune glaciaire du Quaternaire4. À Sprimont, la grotte de la Belle-Roche, une série de brèches d’effondrement préservant une faune en partie datée d’environ un demi-million d’années5 est un gisement important, notamment pour les ours des cavernes, les chauves-souris6 et les félins7.
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4Ainsi, depuis deux siècles, la pierre est exploitée de manière intensive en région sprimontoise. Les années 1830-1845 semblent décisives pour l’essor de l’industrie extractive. À compter de cette période, d’importantes carrières sont ouvertes et exploitées. Plusieurs facteurs influencent la création de ces entreprises, notamment les avancées dans les sciences géologiques, le développement des infrastructures pour le transport, mais aussi une importante politique de travaux publics allant de pair avec un besoin grandissant en pierres de qualité8.
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6C’est dans ce contexte géologique et industriel que nait, en 1963, la volonté de création d’un musée lié aux pierres et à l’activité extractive. Le musée, logé initialement dans l’actuelle maison communale, se retrouve vite à l’étroit. Il déménagera plusieurs fois avant de s’installer définitivement dans le bâtiment industriel de l’ancienne centrale électrique qui alimentait les machines de la plus importante carrière de Sprimont. Construit en 1905, au moment où se déroulait à Liège l’exposition universelle, l’édifice est d’une grande qualité architecturale. Le développement esthétique est poussé jusque dans les aménagements intérieurs où un grand soin a été apporté à la salle des machines afin de mettre en valeur cette technologie innovante qu’était alors l’électricité. Le tableau électrique est de style Art nouveau tandis que le sol est en granito. Le bâtiment situé en périphérie de Liège est singulier au sein de son territoire. Fondé comme un musée folklorique, le musée de la Pierre était un lieu vieillissant dépourvu de scénographie, les objets de collections étant posés très simplement dans des vitrines ou parfois directement à même le sol. En 2012, le collège communal de Sprimont souhaite revaloriser cet édifice classé et son musée en déclin, anciens fleurons du territoire. Le changement de direction du musée et le budget pour les équipements de la nouvelle exposition sont des éléments moteurs qui ont permis de repenser le musée. Le collège communal et la nouvelle équipe initient alors, subventions à l’appui, un projet muséographique plus ambitieux, couplé à une grande campagne de rénovation du bâtiment. Le musée de la Pierre mue à travers sa nouvelle exposition vers un musée des sciences et techniques, qui prendra le nom de Centre d’Interprétation de la Pierre (CIP). L’idée étant, tout en restant ancré dans sa région, de dézoomer pour garantir une certaine universalité des propos. La moitié du parcours permanent est consacrée à la géologie et à la paléontologie. Cet article s’intéresse à cette partie d’exposition en se focalisant sur la collaboration engagée entre l’équipe du CIP et les chercheurs de l’Université de Liège. L’autre moitié de l’exposition permanente, consacrée aux carrières aux XIXe et XXe siècles, ne sera pas développée ici.
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Collaboration : des collections et des enjeux qui se répondent…
8L’exemple de co-construction de l’exposition permanente du Centre d’Interprétation de la Pierre est le fruit de la concordance de multiples facteurs. Comme dans la plupart des musées de taille modeste, la fonction de recherche y est malheureusement extrêmement ténue. Il est inenvisageable – faute de moyens – d’engager des géologues dans l’équipe du CIP qui est dirigée par une historienne de l’art/archéologue. La collaboration avec les chercheurs extérieurs est ainsi un élément capital qui permet de garantir la qualité du propos scientifique notamment dans les matières dont le personnel du musée n’a pas l’expertise.
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10Il faut à présent apporter une précision. Alors qu’en 2018, le musée de la Pierre prend le nom de Centre d’Interprétation de la Pierre, il présente pourtant des collections. Cette nouvelle appellation, liée aux subventionnements publics, est donc un peu trompeuse puisque l’institution continue de fonctionner comme un musée (collecte, conservation, interprétation, exposition et recherche) notamment en matière de collections. Néanmoins, c’est ce facteur qui va favoriser la collaboration entre le CIP et le département de géologie de l’Université de Liège puisque les collections des deux institutions sont complémentaires.
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12Les vastes collections paléontologiques de l’Université de Liège proviennent de la mise en commun de nombreuses missions d’échantillonnage, d’échanges et d’achats par différents professeurs, comme Philippe-Charles Schmerling (1791-1836), André Dumont (1809-1857), Laurent-Guillaume de Koninck (1809-1887), Gustave Dewalque (1826-1905), Susane Leclercq (1901-1994), Muriel Fairon-Demaret (1942-2022) et Eddy Poty (1949-). Ceci résulte en une riche collection d’environ un million de spécimens, probablement la plus grande collection paléontologique en Belgique après celle de l’Institut des Sciences naturelles : elle couvre plus de 600 millions d’années d’évolution des animaux et des plantes, d’origine belge et mondiale. Ces collections renferment notamment des fossiles carbonifères de la région de Sprimont et l’ensemble des fossiles issus de la grotte de la Belle-Roche. Elles sont habituellement utilisées par les spécialistes et les chercheurs mais bénéficient peu au grand public. Collaborer avec un une structure muséale offre la possibilité à l’Université de valoriser autrement ses collections, en leur donnant une visibilité inattendue. Les collections du CIP sont, quant à elles, assez modestes. Elles ne contiennent que quelques spécimens paléontologiques intéressants tandis que la partie la plus importante concerne les outils et le travail des tailleurs de pierre. Alors que le CIP offre à l’Université un espace de valorisation pour ses collections, il bénéficie non seulement d’une collaboration scientifique remarquable, mais aussi d’éléments complémentaires qui améliorent la qualité du propos et de l’ensemble exposé. Cet intérêt réciproque est fondateur dans la construction du partenariat.
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Vision partagée du discours de l’exposition : initier par l’expérimentation et l’illustration
14Les sciences de la Terre en général, mais singulièrement la géologie, font face à un paradoxe : leurs processus touchent quotidiennement l’ensemble des êtres humains mais peu en connaissent les rouages de base. Pourtant, le public s’avère friand de connaissances paléontologiques, volcaniques, minéralogiques. De même, de nombreuses familles wallonnes ont eu des parents, grands-parents, ou arrière-grands-parents ayant travaillé dans les mines ou dans les carrières9. L’activité économique liée à l’extraction des roches, des minéraux ou plus généralement de ressources géologiques fait donc partie de l’histoire de la région. C’est à partir de ces constats que nous avons développé notre approche partant d’objets, par essence locaux, pour comprendre les processus globaux.
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Figure 1. Dispositif d’exposition présentant des roches récoltées directement sur le terrain, à proximité immédiate du site. Elles sont accessibles au toucher par les visiteurs © Centre d’Interprétation de la Pierre.
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17Cette volonté de connexion avec les objets locaux a naturellement débouché sur l’envie d’initier par l’expérimentation. L’idée étant de faire appel à la découverte et à la compréhension plutôt qu’à la seule acquisition de connaissances. Pour cela, il semblait que l’expérience permettait de donner une dimension plus concrète aux éléments. La thématique de l’espace muséal – la pierre – s’y prêtait particulièrement et permettait un accès direct, sensitif, aux roches et aux fossiles. Il était souhaité que, très rapidement dans l’espace, le visiteur soit amené à faire appel à ses sens. Le travail de scénographie et de médiation s’est articulé autour de trois d’entre eux : le toucher (granulosité, porosité, solidité), l’observation (couleur, présence et identification de fossiles) mais aussi l’odorat (odeur de sulfure d’hydrogène). Ces expériences qui allaient être mises en place étaient alors imaginées comme des indicateurs permettant de reconstituer l’histoire et le passé de la Terre (figures 1 et 2). Les roches exposées, toutes issues d’affleurement locaux, ont été prélevées, directement sur le terrain. Ici aussi, on perçoit bien la plus-value de la collaboration : la nature et l’emplacement des roches sont connues des universitaires, mais inconnues du grand-public ; le musée va exposer ce patrimoine et inviter le plus grand nombre à en bénéficier.
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Figure 2. En frappant deux pierres, une odeur se dégage durant quelques secondes, il s’agit de sulfure d’hydrogène. Ce dispositif permet de sentir le gaz résultant de la dégradation de la matière organique des animaux morts, il y a 350 000 000 d’années © Centre d’Interprétation de la Pierre.
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20Il était aussi question, dans la genèse des discussions, de faire voyager le visiteur au travers des environnements du passé de la Terre et de la région, aujourd’hui disparus. La reconstitution des paléoenvironnements devait être un des discours constitutifs du musée10. Ces visuels ont été créés à partir de modèles 3D de haute définition de fossiles des collections de paléontologie de l’Université de Liège et provenant de la région de Sprimont (figure 3). L’utilisation première des appareillages permettant de numériser et de modéliser en trois-dimensions les fossiles est la recherche fondamentale en paléobiologie11. En plus des collections de fossiles, habituellement utilisées par les chercheurs, ce sont également les protocoles et les appareillages de la recherches qui ont été utilisés au profit de la narration.
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Figure 3. Reconstitution d’un environnement du passé à partir de fossiles scannés en 3D à l’Université de Liège © Centre d’Interprétation de la Pierre.
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Les scientifiques dans les prises de décisions
23Si l’approche muséographique ludique et pratique était largement partagée entre la commissaire d’exposition qui est aussi la directrice du CIP et le laboratoire de paléontologie, il fallait aussi intégrer et avancer avec les scénographes extérieurs à l’espace muséal. Pour le CIP, il était évident que les collaborateurs scientifiques devaient prendre part de manière très précoce à la réflexion et s’impliquer dans les orientations scénographiques. Le premier scénario transmis aux scénographes était ainsi déjà co-écrit. Concrètement, les collaborateurs scientifiques ont participé aux réunions clés avec les scénographes et ont pris part aux idées créatives et aux décisions. Le discours, matérialisé par les scénographes, devait être accessible pour un public scolaire et familial mais aussi scientifiquement correct. Les textes ont, dans ce sens, également été rédigés à quatre mains. Le visiteur ne s’y trompe pas, il souligne régulièrement la qualité du discours : ludique et exact.
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25Les échanges entre le Centre d’Interprétation et l’Université ont été poursuivis pour la création des visuels (schémas explicatifs de phénomènes, reconstitutions d’animaux et d’environnements disparus) jusqu’aux derniers positionnements des objets avec le socleur.
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A posteriori : un musée hors les murs, des projets plus larges
27Les réflexions menées dans le cadre de la genèse de l’exposition ont été fécondes, amenant à une série d’initiatives grand public novatrices en Belgique. L’un des exemples les plus marquants est « Fossiles en Ville », un projet de diffusion des connaissances paléontologiques sous la forme de balades citadines (figure 4). Le concept a vu le jour lors de va-et-vient dans les bâtiments du CIP – dont les pierres de construction sont jonchées de fossiles – et est maintenant devenu un projet pérenne porté par Réjouisciences12 et supporté par le Fonds Wernaers du FNRS.
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Figure 4. Cette table d’observation au centre de l’espace permet au visiteur d’identifier les fossiles exposés après les avoir observés sur différentes parois. Ces observations peuvent être expérimentées hors du musée avec le projet « Fossiles en ville » © Centre d’Interprétation de la Pierre.
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30L’expérience – et le succès – de la co-construction ont également fait du CIP un bastion de choix pour les initiatives grand public liées à la géologie. Ainsi, la Journée internationale de la géodiversité, proclamée par l’UNESCO le 6 octobre, est devenue un rendez-vous annuel d’activités pilotées par Réjouisciences, le CIP et le Service public de Wallonie (SPW). Des séances d’identification de pierres avec des géologues (« Ramène ton caillou », 3e édition en 2024), des balades géologiques urbaines, des concours photos (« Le plus beau fossile de Wallonie ») sont autant de nouvelles activités associées à la Journée internationale de la géodiversité.
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Bibliographie
BAUDRY Antoine et MOUREAU Céline et al., Le Centre d’Interprétation de la Pierre de Sprimont, Namur, Awap, 2022, (Carnets du Patrimoine, 169).
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SCHMERLING Philippe-Charles, Recherches sur les ossements fossiles découverts dans les cavernes de la province de Liège, vol. I, Liège, P.-J. Collardin, 1833.
Notes
1 LOHEST Max, « Les grandes lignes de la géologie des terrains primaires de la Belgique », Annales de la Société géologique de Belgique, vol. 31, 1904, p. M219-M232 ; DEWALQUE Gustave, « Notice explicative sur la carte géologique de la Belgique et des provinces voisines », 2e éd., Annales de la Société géologique de Belgique, vol. 31, 1904 ; BELANGER Isabelle et al., « Redéfinition des unités structurales du front varisque utilisées dans le cadre de la nouvelle Carte géologique de Wallonie (Belgique) », Geologica Belgica, n° 15 (3), 2012, p. 169-175 ; DEBOUT Laurent et DENAYER Julien, « Palaeoecology of the Upper Tournaisian (Mississippian) crinoidal limestones from South Belgium », Geologica Belgica, n° 21 (3-4), 2018, p. 111-127.
2 GROESSENS Eric, « L’industrie du marbre en Belgique », Mémoires de l’Institut géologique de l’Université de Louvain, vol. 31, 1981, p. 219-253 ; POTY Edouard et CHEVALIER Emmanuel, L’activité minière en Wallonie, situation actuelle et perspectives, Jambes, Ministère de la Région wallonne, 2004.
3 POTY Edouard, DEVUYST François-Xavier, HANCE Luc, « Upper Devonian and Mississippian foraminiferal and rugose coral zonations of Belgium and northern France: a tool for Eurasian correlations », Geological Magazine, n° 143 (6), 2006, p. 829-857 ; DENAYER Julien, POTY Edouard, ARETZ Markus, « Uppermost Devonian and Dinantian rugose corals from Southern Belgium and surrounding areas », Kölner Forum für Geologie und Paläontologie, n° 20, 2011, p. 151-201.
4 POTY Edouard, DEVUYST François-Xavier, HANCE Luc, « Upper Devonian and Mississippian foraminiferal and rugose coral zonations of Belgium and northern France: a tool for Eurasian correlations », Geological Magazine, n° 143 (6), 2006, p. 829-857 ; DENAYER Julien, POTY Edouard, ARETZ Markus, « Uppermost Devonian and Dinantian rugose corals from Southern Belgium and surrounding areas », Kölner Forum für Geologie und Paläontologie, n° 20, 2011, p. 151-201.
5 CORDY Jean-Marie, BASTIN Bruno, DEMARET-FAIRON Murielle, EK Camille, GEERAERTS Raoul, GROESSENS-VAN DYCK Marie-Claire, OZER André, PEUCHOT Robert, QUINIF Yves, THOREZ Jacques et ULRIX-CLOSSET Marguerite, « La grotte de la Belle-Roche (Sprimont, Province de Liège) : un gisement paléontologique et archéologique d'exception au Benelux », Bulletin de l'Académie royale de Belgique, n° 4 (1-6), 1993, p. 165-186.
6 Ibid.
7 CHATAR Narimane, MICHAUD Margot et FISCHER Valentin, « Not a jaguar after all? Phylogenetic affinities and morphology of the Pleistocene felid Panthera gombaszoegensis », Papers in Palaeontology, n° 5 (8), 2022a, n. p.
8 BAUDRY Antoine et MOUREAU Céline et al., Le Centre d’Interprétation de la Pierre de Sprimont, Namur, Awap, 2022, (Carnets du Patrimoine, 169).
9 HUMBLET Jacques, Histoire de la famille Humblet. Meuniers et maîtres carriers en vallées d’Ourthe et d’Amblève, Beaufays, 2014.
10 GOB André et DROUGUET Noémie, La muséologie. Histoire, développements, enjeux actuels, 4e éd., Paris, Armand Colin, [2003] 2014, p. 153.
11 FISCHER Valentin, MACLAREN Jamie A., SOUL Laura C., BENNION Rebecca F., DRUCKENMILLER Patrick S. et BENSON Roger B. J., « The macroevolutionary landscape of short‑necked plesiosaurians », Scientific Reports, n° 10, 2020 ; CHATAR Narimane, FISCHER Valentin et TSENG Z. Jack, « Many-to-one function of cat-like mandibles highlights a continuum of sabre-tooth adaptations », Proceedings of the Royal Society B, n° 1988 (289), 2022b, n. p.
12 Présentation du projet Fossiles en ville sur le site internet de Réjouisciences : https://www.rejouisciences.uliege.be/cms/c_11988615/fr/fossiles-en-ville (consulté le 15 août 2025).

