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Les musées et collections universitaires comme lieux de formation estudiantine. Le cas du Réseau des Musées de l’ULB
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En février 2019, réunis à l’initiative du Réseau des musées de l’ULB, des collègues responsables de musées et collections issus de cinq universités (Bruxelles, Liège, Louvain, Mons et Namur) ont fondé la « Plateforme du patrimoine universitaire francophone belge ». Entre autres et à moyen terme, cette plateforme a pour objectif de développer des partenariats et des stratégies pour une gestion professionnelle du patrimoine universitaire et académique, laquelle inclura immanquablement une réflexion sur l’accessibilité des collections et leurs publics, en particulier le public estudiantin. Cette réflexion sera indubitablement basée sur un échange d’expériences et d’expertises en la matière. Afin de l’alimenter, cette communication sera l’occasion de dresser le bilan des rôles divers et variés qu’ont joué et jouent actuellement un grand nombre d’étudiants issus de diverses filières au sein du Réseau des musées de l’ULB depuis 2003.
Abstract
In February 2019, at the initiative of the ULB museums network, colleagues responsible for museums and collections from five universities (Brussels, Liège, Louvain-la-Neuve, Mons and Namur) founded the « Plateforme du patrimoine universitaire francophone belge ». Among other things and in a medium term, this platform aims to develop partnerships and strategies for the professional management of the university's and academic's heritage, which will inevitably include a reflection about the accessibility of the collections and their audiences, in particular the student public. This reflection will undoubtedly be based on an exchange of experiences and expertise in this field. In order to feed it, this communication will be an opportunity to review the various and varied roles played and currently played by a large number of students from various fields within the ULB museums network since 2003.
Table des matières
1Dès sa création en 2003, le Réseau des Musées de l’ULB a accueilli des étudiants issus de différentes filières et cycles d’enseignement, proposés pour la plupart par la Faculté de Philosophie et Lettres1, la Faculté des Sciences et la Faculté de Pharmacie. Après un bref descriptif du Réseau des Musées de l’ULB, nous verrons comment celui-ci contribue à l’information, la formation et la valorisation des étudiants concernés.
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1. Le Réseau des Musées de l’ULB en bref
3Riche de plus de dix musées et collections2, le Réseau3 réunit des entités qui conservent des objets issus d’une diversité de disciplines scientifiques – anatomie, archéologie, archives, arts, botanique, chimie, ethnologie, informatique, littérature, médecine, minéralogie, pharmacie, physique, zoologie, etc. – et se positionne donc très logiquement au carrefour des arts et des sciences.
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5À l’initiative de la Coordination du Réseau, les responsables des musées et collections se rencontrent mensuellement, entretenant un dialogue constant et constructif, sans faire cas de leur situation géographique ou de leur diversité de statut, d’infrastructures, de ressources humaines et financières, afin d’organiser des activités pour mieux se faire (re)connaître. Si la grande majorité de ces entités muséales s’inscrivent naturellement dans les missions d’enseignement et de recherche de l’Université, elles incarnent aussi des outils de prédilection pour la vulgarisation et la diffusion des savoirs auprès du grand public.
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7Dès ses origines, le Réseau se fixe deux objectifs principaux : la création d’une image (logo, site internet, page Facebook, etc.) et la volonté d’instaurer une réelle gestion des collections. Ajoutons que, depuis sa création ou presque, le Réseau des Musées de l’ULB est membre d’associations sectorielles nationales et internationales4 et participe à nombre de colloques et manifestations, en Belgique et à l’étranger.
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9Ce Réseau interne à l’ULB et membre de réseaux externes à l’Université dispose d’un atout-clé : son rôle fédérateur ; il a d’ailleurs pris pour devise celle de la Belgique, « L’union fait la force ». En effet, ensemble et grâce à un budget modique attribué par le Rectorat, les partenaires organisent, depuis plus de quinze ans et deux à trois fois chaque année, diverses activités, dont l’originalité démontre l’ingéniosité des musées à sortir du contexte de leurs objets et spécimens propres et à composer avec des collections et des thématiques fort éloignées des leurs. Destinées principalement à un public non universitaire et plutôt familial, ces manifestations visent à sensibiliser à la recherche de façon à la fois scientifique et ludique. Qui plus est, ces événements renforcent la visibilité du Réseau tout en créant des passerelles intra-universitaires – entre facultés, départements, services, unités, etc. – et en établissant des liens avec des organismes extérieurs, notamment culturels.
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2. L’implication des étudiants dans le Réseau des Musées de l’ULB
11Depuis 2003, des dizaines d’étudiants ont été impliqués dans les diverses activités du Réseau, auprès de la Coordination ou des entités participantes. L’apport estudiantin prend de multiples formes : visites de musées et collections ; stages et projets (conception d’outils ou d’événements) ; réalisation d’études, mémoires et thèses sur les collections ; restaurations d’objets de collections ; divers jobs étudiants.
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13La Coordination bénéficie plus particulièrement d’étudiants issus de la filière « Gestion culturelle », grande pourvoyeuse en la matière, à travers des cours, des stages, des projets, des mémoires et… des jobs ! En effet, dès sa création en 1999, le cursus de ce deuxième cycle universitaire prévoyait que chaque étudiant réalise deux stages :
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l’un, qualifié de « libre » – lieu de stage choisi par l’étudiant –, consiste en une immersion d’une durée d’au moins deux mois au sein d’une institution ou d’une entreprise culturelle généralement externe à l’Université ; l’objectif est que l’étudiant bénéficie d’une vision globale sur les activités de l’institution grâce à un maximum d’expérience de terrain ;
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l’autre, baptisé « dirigé », prévoit que chaque étudiant s’intègre dans la réalisation d’un projet de manifestation culturelle – colloque, exposition, festival, etc. –, à l’ULB ou dans un organisme extérieur. Ce sont ainsi plus de cinquante étudiants en Gestion culturelle qui ont réalisé leur stage dirigé au sein du Réseau des Musées de l’ULB depuis sa création.
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15De leur côté, la plupart des entités membres impliquent des étudiants appartenant à des filières qui leur sont thématiquement plus proches, mais pas uniquement. Les étudiants en Gestion culturelle sont également sollicités par les membres du Réseau pour leurs compétences particulières et les outils de gestion qu’ils maîtrisent, comme la conception d’un budget ou la logistique d’un événement.
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17Ces diverses formes d’implication des étudiants correspondent à plusieurs démarches menées, pour la grande majorité d’entre elles, en phase avec leur cursus : si l’intention principale est bien entendu de les former à diverses pratiques professionnelles liées à leur discipline, il s’agit également, en amont, de les informer et, en aval, de les valoriser.
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2.1. Informer les étudiants…
19… De l’existence des musées et collections, en prévoyant souvent des visites dans le cadre de cours. Malgré leurs activités régulières, ces entités ont encore bien du mal à mobiliser ce public estudiantin pourtant « captif » des campus. Toute méthode d’information est donc à saisir. Ainsi, de 2013 à 2017, les étudiants inscrits au « Stage dirigé : édition, manifestations culturelles, marketing culturel » devaient annexer à leur rapport de stage un compte-rendu des visites qu’ils étaient tenus d’effectuer dans trois musées du Réseau. Par la suite, il leur fut précisé que ces trois musées devaient être implantés sur trois campus différents.
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21De plus, au fil des ans, l’existence du pa/matrimoine de l’Université a été et est signalée aux étudiants via divers événements – « Journée d’accueil des nouveaux étudiants », « Journées Portes Ouvertes de l’Université », « Printemps des Sciences » – et supports – « Guide de l’étudiant », « Guide du Master en Gestion culturelle », etc. Ce sont souvent des étudiants en Gestion culturelle qui sont engagés comme jobistes pour animer le stand et assurer la promotion du Réseau lors de tels événements.
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2.2. Former les étudiants…
2.2.1. … Aux savoirs théoriques et pratiques via les collections
23Comme dans nombre d’universités de par le monde, le recours aux collections comme supports d’enseignements se poursuit, que les étudiants soient inscrits en bachelier (BA), en master (MA) ou à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur. Les objets et spécimens servent par conséquent d’instruments didactiques pour des enseignements tantôt théoriques, tantôt pratiques.
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25Ainsi, des enseignants des Facultés de Pharmacie et des Sciences recourent aux collections pour leurs cours théoriques. À titre d’exemple, dans le cadre de séminaires, des visites sont menées au Musée des plantes médicinales et de la pharmacie pour les étudiants de BA2 en Pharmacie, tandis que l’Expérimentarium de physique (XP) accueille des étudiants de BA1/BA2 issus des filières de biologie, géographie, géologie, chimie, médecine, pharmacie, informatique et… physique ; à titre indicatif, leur nombre s’élevait à 365 en 20185.
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27Mais les collections sont davantage utiles aux enseignements pratiques, comme c’est le cas des modèles, spécimens et collections vivantes du Jardin botanique Jean Massart utilisés en biologie générale et en botanique ainsi que dans des leçons consacrées à l’évolution, l’écologie ou la biologie végétale appliquée à la pharmacognosie. En 2018, le Jardin a accueilli quelque 570 étudiants, a fourni du matériel végétal frais pour des Travaux Pratiques (TP)6 et a assumé des TP et des démonstrations, notamment consacrés aux champignons ou plantes à fleurs7. Enfin, dans le jardin et la station éco-climatique ont été organisés des TP d’écologie (BA3 en biologie et bioingéniérie), tels que « Cultures expérimentales en serre » ou « Plancton des mares du Jardin ». De même, au Muséum de zoologie et d’anthropologie se déroulent des activités didactiques liées aux enseignements de « Biologie des organismes » (150 étudiants), comme des démonstrations basées sur les spécimens8.
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29Chaque année, les étudiants d’un MA à finalité didactique s’exercent à la pédagogie, comme le font les futurs agrégés en sciences, en recourant aux collections et manipulations conservées et proposées par certaines entités du Réseau. Ainsi, en biologie, les collections du Muséum sont exploitées dans la préparation d’une activité destinée aux écoles secondaires et déployée lors du « Printemps des sciences ». En 2018, l’atelier « Exploitation didactique d’un élevage de drosophiles » fut notamment proposé à 128 élèves. En physique, l’XP prête du matériel aux étudiants, qui sont souvent chargés d’organiser des visites basées sur ses démonstrations et collections. À l’Expérimentarium de chimie (XC), encadrés par deux académiques et du personnel technique, les étudiants réalisent des stages en école et participent à l’encadrement de groupes d’élèves de l’enseignement primaire et secondaire pendant le Printemps des Sciences et lors d’autres ateliers organisés in situ. Ce type d’activités leur permet d’être confrontés à un enseignement dans un cadre extérieur à l’école ou dans un véritable laboratoire de chimie, de gérer un tel laboratoire, de parfaire leur formation et d’établir de nouvelles relations avec les enseignants-accompagnateurs des groupes scolaires. En 2018, les ateliers « Comme les experts, faites de la chimie ! » ont ainsi permis aux élèves et professeurs de mener une enquête pour déterminer le contenu d’une solution mystère9.
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2.2.2. … À la recherche
31Nombre de cursus permettent aux collections et musées universitaires de servir de prétextes à des recherches menées par les étudiants, bien entendu encadrés par des membres des corps académique et scientifique, mais aussi des conservateurs ou des préparateurs. Les travaux de fin d’études que sont les mémoires de maîtrise en constituent l’illustration principale.
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33Ainsi, sous la supervision de la Coordination du Réseau, sept étudiants ont consacré leurs recherches à des sujets liés au pa/matrimoine des universités. À titre d’exemples, mentionnons le travail d’Eugénie Sant (Histoire de l’art et archéologie – HAA), Les musées universitaires (2013) ou celui de Liina Reinaert (Gestion culturelle), Le développement de la coopération culturelle des musées universitaires européens depuis les années 2000 (2014).
34Si tous n’ont malheureusement pas abouti, certains de ces travaux sont fort utiles au développement de projets menés par le Réseau. Ainsi, la cartographie des musées et collections des universités belges francophones établie dans son mémoire10 par Alexia Jooris (Gestion culturelle, 2017) a servi de point de départ à la réalisation du premier objectif que s’est fixé la plateforme PAFBel11 : établir une cartographie actualisée et la plus exhaustive possible du pa/matrimoine universitaire à Bruxelles (francophone) et en Wallonie.
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36Plusieurs mémoires menés par des étudiants de la Faculté de Pharmacie (promotrice C. Stévigny) et consacrés au Jardin botanique – tel celui d’Audrey Hélie, Implémentation d’un smartjardin dans la parcelle des plantes médicinales du Jardin Massart (2016) – ont abouti à la création d’un « smart jardin »12, qui rend la collection de plantes médicinales plus attractive et facilite l’accès aux connaissances.
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38Certains travaux conduits par des étudiants dans le cadre de cours ont été consacrés à l’étude d’une collection, d’une partie de collection ou de l’histoire d’un élément patrimonial : Eugénie Sant (HAA) a ainsi étudié et analysé l’iconographie de l’ancien Institut d’anatomie de la Cité scientifique au Parc Léopold (2011-2012).
39Enfin, parmi les entités du Réseau, signalons que ce sont pour l’instant principalement les infrastructures du Jardin botanique qui font l’objet de recherches doctorales menées par des scientifiques issus du Laboratoire d’Écologie végétale et Biogéochimie. Citons le travail d’Arnaud Jacobs13 sur la Phytoextraction du cadmium et du zinc de sols urbains : optimisation de la culture de Noccaea caerulescens (2018).
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41Lors de chaque rentrée académique, la Coordination du Réseau n’a de cesse de proposer quelques sujets de recherche aux étudiants nouvellement inscrits afin de susciter leur intérêt pour le pa/matrimoine universitaire. De même, elle saisit toute opportunité de sensibiliser les enseignants à la richesse des collections de l’Université afin qu’ils proposent des sujets de travaux ou de mémoires qui leur soient consacrés.
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2.2.3. … À la vulgarisation scientifique
43Ce sont principalement les entités liées à plusieurs départements de la Faculté des Sciences qui sont concernées, en association étroite avec le Département Inforsciences14.
44Dans le cadre du « Projet de recherche et communication scientifique » programmé en troisième année du bachelier en biologie et bioingéniérie, tant le Jardin botanique que le Muséum de zoologie et d’anthropologie proposent régulièrement des thèmes15 aux étudiants afin de voir développées des activités dans le cadre du Printemps des Sciences ou des événements communs organisés par le Réseau. Ces projets peuvent prendre plusieurs formes, qu’il s’agisse de visites guidées, de panneaux et supports didactiques ou encore de stands et d’animations. À titre d’illustrations, mentionnons, en 2014, la valorisation, par un poster et une courte vidéo, de la pièce maîtresse des collections du Muséum, le Coelacanthe ; ou, en 2015, la conception et la réalisation de trois visites guidées « Le monde végétal au-delà des apparences », pour l’événement C’est magique ? Ou pas… organisé par le Réseau.
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46Le bachelier en Sciences chimiques se clôture par un travail de fin de cycle qui consiste en la réalisation d’un projet intégré dans le cadre des activités de l’XC pendant le Printemps des Sciences. Les étudiants doivent ici mettre au point des expériences directement utilisables à l’XC16, en écrire le protocole et encadrer des groupes d’élèves du primaire et du secondaire visitant l’XC ou l’Exposition des Sciences. En 2018 a par exemple été mis au point l’atelier La chimie à l’écran, qui explore des scènes de films historiques, policiers, de science-fiction et d’horreur afin d’illustrer la présence de la chimie sur les écrans. Des démonstrations et des expériences réalisées par les élèves permettent d’expliquer comment faire de la fumée, transformer des métaux, révéler des indices ou produire des effets spéciaux17.
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48Des étudiants du Département Informatique développent actuellement, pour le Muséum, une visite guidée basée sur l’utilisation d’une tablette du type iPad et consacrée à la diversité animale en général et la classification phylogénétique. Vingt points d’intérêt avec QR code à scanner seront in fine répartis dans les vitrines concernées et renverront vers des contenus explicatifs et multimédia.
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50Enfin, l’ensemble des membres du Réseau œuvrent à la vulgarisation scientifique lors de chaque événement commun et conçoivent leurs animations et supports didactiques autour d’une thématique partagée, en collaboration régulière avec des étudiants stagiaires en Gestion culturelle.
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2.2.4. ... À la pratique professionnelle
52Plusieurs activités communes ont été organisées depuis 2003, comme les Dimanches des musées de l’ULB (2004 à 2007) ou des expositions telles ULBulles. Le Réseau des musées de l’ULB accueille la BD (2009) ou Insoupçonnables beautés de la recherche. Le dessin dans les collections de l’ULB (2012). Afin de bénéficier d’une promotion accrue, les activités récurrentes s’inscrivent plus souvent dans des événements (inter)nationaux, comme les Brussels Museums Nocturnes, la Journée internationale des Musées/Nuit européenne des Musées ou la Journée du Patrimoine académique européen du réseau UNIVERSEUM. Ce sont là autant d’occasion d’impliquer les étudiants…
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… Grâce à des stages
54Dès l’année académique 2003-2004, des étudiants en Gestion culturelle sont impliqués dans l’organisation des Dimanches des Musées de l’ULB, dont l’objectif est d’inviter, le temps d’une journée, un public hétéroclite à découvrir les richesses de l’Université et à montrer que l’on peut aussi apprendre en se divertissant. Pour chaque édition, sous la supervision de la Coordination, les stagiaires assurent de multiples aspects organisationnels de l’événement : navettes, hôtesses, constitution du programme des activités, dossier de presse, diffusion des affiches, etc.
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56D’autres manifestations sont également mises sur pied avec l’assistance de stagiaires, qui participent à l’ensemble du processus, depuis la définition du thème jusqu’au déroulement de l’événement, en passant par la conception de l’affiche, du programme, la promotion et ses supports, les aspects logistiques, etc. Ainsi, lors de différentes éditions du Printemps des Musées (fig. 1 & 2), du Fascination of Plants Day (fig. 3), de la Journée du Patrimoine académique européen et de la Journée internationale des Musées/Nuit européenne des Musées, comme pour la Museum Night Fever (6 mars 2010), les étudiants ont contribué à l’ensemble du processus.
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Figures 1 – Affiche de l’édition 2009 du Printemps des Musées. Conception : Celso Barbin & Christine Vanstreels. Photo : Réseau des Musées de l’ULB.
Figure 2 – Affiche de l’édition 2011 du Printemps des Musées. Conception : Noémie Maréchal. Photo : Réseau des Musées de l’ULB.
Figure 3 – Affiche de l’édition 2015 du Fascination of Plants Day. Conception : Margarita Philippova. Photo : Réseau des Musées de l’ULB.
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… Grâce à des projets
59En 2018, une nouveauté a pris place au sein du Master en Gestion culturelle : le « Projet de gestion culturelle », inscrit dans le « Pôle Application » du programme, à côté des stages, études de cas et autres rencontres de professionnels. Quatre objectifs motivent ce Pôle : éprouver les compétences acquises en s’insérant dans des projets d’acteurs culturels existants ; confronter les étudiants aux réalités d’un projet/institution/entreprise culturels ; les responsabiliser face aux libertés et aux contraintes des métiers de la culture ; et, enfin, les impliquer dans une chaîne de projet (conception, réalisation, évaluation). Deux parcours sont possibles : 1) un « Chemin Stage », composé d’un stage de longue durée et d’un micro-projet, lequel consiste à concevoir et réaliser un projet d’envergure réduite, de faisabilité accessible et de moyens modestes au sein d’un opérateur culturel présent sur le campus de l’ULB ; 2) un « Chemin Projet », constitué d’un stage lié à un macro-projet, qui implique de concevoir et de réaliser de A à Z un nouveau projet d’envergure qui intègre, de façon autonome, une programmation existante.
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61Depuis novembre 2018, quatre groupes d’étudiantes mènent trois micro-projets et un macro-projet directement liés au Réseau des Musées de l’ULB. Le premier micro-projet consistait en l’organisation de la journée d’activités gratuites programmée au Centre de Culture scientifique (Charleroi) le 17 novembre 2019, dans le cadre de la Journée du patrimoine académique européen (fig. 4). Cinq étudiantes étaient impliquées18 et ont mis au point, avec les membres du Réseau, un programme d’activités pour la journée, tout en assurant l’ensemble de l’organisation logistique et de la promotion de l’événement sous la supervision de la Coordination (fig. 5).
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Figure 4 – Visuel de l’édition 2019 de la Journée du Patrimoine académique européen. Conception : Lucie Sanou. Photo : Réseau des Musées de l’ULB.
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64Les deuxième et troisièmes micro-projets concernaient l’exposition Clitoris, l’expo sans tabou, qui devait être présentée à la Maison des Arts du 20 au 26 avril 2020. Le premier groupe d’étudiantes19 s’occupait de l’organisation de l’exposition, le second20 de la programmation des événements organisés en marge. Si l’exposition a bien entendu été annulée en raison de la crise sanitaire due au coronavirus, les deux groupes d’étudiantes ont été invités à concrétiser leur projet sous une forme dématérialisée et allégée. Le premier groupe a opté pour la réalisation de courtes vidéos donnant la parole aux artistes dont les œuvres auraient dû être exposées in situ. Le second groupe a maintenu un atelier initialement programmé, « La sexualité féminine expliquée aux femmes », sous forme de webinaire, lequel s’est déroulé sur la plateforme Zoom le 26 avril 2020.
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66Enfin, le macro-projet, également conduit par cinq étudiantes21, n’était rien moins que l’organisation, du 21 au 26 juin 2020, de la conférence annuelle et internationale d’UNIVERSEUM, sous la supervision du Réseau des Musées de l’ULB et de la KU Leuven. Dès la prise de décision, le 20 mars, d’annuler la conférence en 2020 et de la reporter en 2022, les étudiantes ont réfléchi à une formule alternative pour finaliser leur projet. Elles ont choisi de réunir, autour du thème Beyond museum visits in the era of COVID19: 5 min meeting with university museum workers, un maximum de petites vidéos dans lesquelles les professionnels du monde muséal universitaire sont invités à évoquer les problèmes, limites et contraintes rencontrés par leur musée ou collection après plusieurs semaines de confinement et de fermeture et dans une perspective de réouverture progressive. L’ensemble des vidéos collectées a été mis en ligne à la date du 21 juin 2020, ce qui n’empêche pas que le site22 s’enrichisse d’autres contributions par la suite.
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Figure 5 – Journée du Patrimoine académique européen, Centre de Culture Scientifique de l’ULB, 17 novembre 2019. Photo : Jennifer Christophe.
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2.2.5. … Entre recherche et pratique : les restaurations de collections
69Deux exemples de collaborations entre des étudiants en Histoire de l'art et archéologie (HAA) et des étudiants en restauration ont permis une concrétisation de leurs apprentissages respectifs autour de collections de l’ULB.
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Figure 6 – Vue de la salle de moulages, CReA-Patrimoine, ULB. Photo : Simon Dalemans.
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72Le premier cas concerne la collection de moulages et débute en 2006. Pendant trois ans, des étudiants en HAA procèdent au recensement général des moulages disséminés dans plusieurs lieux d’entreposage. Ces recherches mènent, en 2011, à la réalisation d’un mémoire23 et à la constitution d’une équipe interdisciplinaire24 autour d’un projet de conservation-restauration de la collection. Divers constats d’état sont dressés en 2011-2012, suivis des premières restaurations menées par des étudiants, dans l’atelier de La Cambre, en 2013-2014. Les protocoles de traitement initiaux sont ensuite appliqués à l’ensemble de la collection, rassemblée dans un local doté de bonnes conditions de conservation (fig. 6). En 2019, quelque quinze moulages ont ainsi été étudiés par des étudiants en HAA et restaurés par des étudiants de la Cambre.
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74Le second exemple est constitué par cinq modèles botaniques Brendel25 (1898-1927) de la collection du Jardin botanique. Menées en 2015-2016, l’étude des collections a été confiée à des étudiantes en HAA de l’ULB, tandis que les restaurations ont été assurées par des étudiantes en conservation-restauration d’œuvres d’art – sculptures à l’ENSAV-La Cambre (fig. 7 & 8).
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Figures 7-8 – Géranium livide, avant et après traitement – Restauration réalisée par Sophie Kirkpatrick, Clara Montero, Valentine Vanliefland et Delphine Rosier (BA3), sous la supervision de Marianne Decroly, ENSAV – La Cambre. Photo : Clara Montero.
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77Ces deux exemples illustrent la complémentarité entre l’analyse historique menée par des étudiantes en HAA de l’ULB et l’étude matérielle et le traitement des objets réalisés par les étudiantes en conservation-restauration de La Cambre.
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2.3. Valoriser les étudiants
79La valorisation des étudiants et stagiaires se joue à trois niveaux : la promotion des outils qu’ils ont conçus, la confiance accordée aux étudiants quant à leur maîtrise des connaissances et une rétribution financière liée à cette maîtrise. Autrement dit, nombre d’étudiants formés au sein des entités du Réseau voient leurs créations (visuels d’événements, ateliers, expositions, etc.) concrètement utilisées et se trouvent aussi recrutés comme jobistes lors de divers événements. Ce recrutement est financé tantôt par le Réseau des Musées de l’ULB, tantôt par le Département Inforsciences. Par exemple, des jobs étudiants soutenus par ce dernier26 permettent au Jardin Massart d’organiser des ateliers et animations scolaires. Ainsi, en 2018, 64 ateliers et 36 animations organisés au Jardin ont touché 1890 élèves des niveaux primaire et secondaire, tandis que 9 animations sur la chlorophylle ont concerné 183 élèves des mêmes niveaux dans le cadre du Printemps des Sciences27.
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81Lors de la journée d’animations gratuites Florilège. Regards croisés entre Arts et Sciences, organisée pour fêter les 15 ans du Réseau le 18 novembre 2018, l’XC a confié l’animation de son stand à une jobiste étudiante en chimie, laquelle a effectué des expériences portant sur la production et la mise en évidence de dioxyde de carbone et son utilisation pour produire du chocolat pétillant. La Coordination du Réseau avait, elle, recruté quelques jobistes étudiants en Gestion culturelle pour monter la mini-exposition, accrocher affiches et panneaux, disposer les stands, puis pour guider les visiteurs sur le campus du Solbosch, d’un site d’animation à l’autre.
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83Enfin, chaque année, la Coordination confie à des jobistes de Gestion culturelle, pour la plupart impliqués dans le Réseau, l’animation de son stand à la Fête de l’Iris ou à la « Journée d’accueil des nouveaux étudiants ».
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3. En guise de conclusion
85L’implication des étudiants de l’ULB et d’ailleurs dans le Réseau des Musées de l’ULB est donc multiforme, mais contribue indéniablement à leur formation, à la mise en pratique et à la valorisation de leurs connaissances et compétences.
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87Partager un certain nombre de ces pratiques pédagogiques avec les collègues impliqués dans les musées et collections universitaires en Fédération Wallonie-Bruxelles, eux-mêmes développeurs de leurs propres méthodes d’apprentissage, est l’un des objectifs du Réseau. C’est à travers la plateforme Patrimoine académique francophone de Belgique (PAFBel) qu’un tel partage d’expériences devrait être formalisé et récurrent.
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89En février 2019, des collègues responsables de musées et collections issus de cinq universités (Bruxelles, Liège, Louvain-la-Neuve, Mons et Namur) ont en effet fondé cette plateforme, inspirée de son homologue flamande Academisch Erfgoed in Vlaanderen, créée en 2007 au nord du pays28.
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91Outre l’établissement de la cartographie mentionnée plus haut, les motivations de ce projet sont : 1) de conscientiser les autorités académiques sur la nécessité d’adopter des règles et des politiques de préservation, d’étude et de diffusion des collections ; 2) de convaincre ces mêmes autorités de l’importance de la professionnalisation des équipes responsables des musées et collections ; 3) de développer des partenariats et des stratégies pour une gestion professionnelle de ce pa/matrimoine ; et 4) de constituer un interlocuteur unique afin d’interpeler les pouvoirs publics et les bailleurs de fonds. Pratiquement, diverses actions pourraient et devraient être entreprises aux niveaux des universités et d’autres institutions d’enseignement supérieur, telles que l’adoption de règles et de politiques partagées relatives au pa/matrimoine, l’échange d’expertise dans les différents domaines de la gestion du pa/matrimoine (préservation, étude et diffusion – notamment auprès de publics estudiantins captifs), la création d’une base de données en ligne commune ou encore l’organisation d’événements conjoints.
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93Au-delà des enceintes universitaires, cette plateforme devrait, en tant que représentante du pa/matrimoine mobilier des universités auprès des pouvoirs publics compétents, susciter un débat sur le positionnement de ce pa/matrimoine culturel mobilier scientifique et l’adoption de politiques culturelles spécifiques, aux frontières de l’enseignement, de la recherche et de la culture.
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95Il est en effet grand temps de sortir de nos campus et de se souvenir que « L’union fait la force » !
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Bibliographie
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Gesché-Koning Nicole & Nyst Nathalie (éds.), 2015b : « Challenging activities for the ULB Museums Network. Ten years existence of the Network (2004-2014) », International Congress of University Museums. University Museums and Collections: Tradition and Future, Madrid, 2015, p. 361-365.
Gesché-Koning Nicole & Nyst Nathalie (éds.), sous presse : Regards croisés entre Arts et Sciences. Le Réseau des Musées de l’ULB : 15 ans déjà..., Bruxelles, Réseau des Musées de l’ULB.
Guide de l’étudiant, Bruxelles, ULB.
Guide du Master en Gestion culturelle, Bruxelles, ULB, document interne.
Nyst Nathalie, 2012 : « The ULB Museum Network and the Drawing Project », in Talas Sofia & LOURENÇO Marta (éds.), Arranging and rearranging. Planning university heritage for the future, Padoue, Padova University Press, 2012, p. 62-72.
Nyst Nathalie, 2014a : « Musées et collections universitaires : interfaces entre chercheurs et grand public », in NYST Nathalie, DUPONT Céline & RICKER Marie-Émilie (éds.), Médiation muséale et patrimoniale. Enjeux et perspectives. Actes du colloque organisé à Beez (Namur) les 9 et 10 février 2012 (= Documents du Patrimoine culturel, 5), Bruxelles, Fédération Wallonie-Bruxelles, p. 136-145.
Nyst Nathalie, 2014b : « Les musées universitaires : des musées (pas) comme les autres », De l’objet au virtuel. La métamorphose des musées (= Les Cahiers de l’éducation permanente n° 44), p. 68-73.
Nyst Nathalie, 2017 : « Musées et collections universitaires : spécificités et problématiques », Actes du 9e Congrès de l’Association des Cercles francophones d’Histoire et d’archéologie de Belgique & 56e Congrès de la Fédération des Cercles d’Archéologie et d’Histoire de Belgique, Liège, 23-26 août 2012, Liège, Institut archéologique liégeois & Comité Sluse ASBL, t. 2, vol. 2, p. 221-233.
Notes
1 Depuis 2015, Faculté de Philosophie et Sciences sociales.
2 Répartis sur quatre campus bruxellois (Auderghem, Érasme, Plaine et Solbosch) et deux sites wallons (Charleroi et Treignes).
3 Voir principalement Gesché-Koning & Nyst (2009) et Gesché-Koning & Nyst (sous presse) pour une histoire et une présentation détaillées du Réseau.
4 Brussels Museums, ICOM-Belgique/Wallonie-Bruxelles, UMAC (Comité international pour les musées et les collections universitaires du Conseil international des musées – ICOM) ou UNIVERSEUM (European Academic Heritage Network).
5 Rapport d’activités 2018 de l’Expérimentarium de physique, n. p.
6 Pour des étudiants de BA en bioingéniérie, biologie, géographie, géologie et pharmacie.
7 Rapport d’activités 2018 du Jardin botanique Jean Massart, n. p.
8 Rapport d’activités 2018 du Muséum de zoologie et d’anthropologie, n. p.
9 Rapport d’activités 2018 de l’Expérimentarium de chimie, n. p.
10 Quels sont l’état des lieux et les types d’organisation des musées et des collections universitaires francophones en Belgique ?
11 Voir infra.
12 Voir : https://smartjardin.univ-rouen.fr/.
13 Dans le cadre d’une bourse FRIA financée par le Fonds national de la Recherche scientifique (FNRS) ; promotrice Nausicaa Noret.
14 Voir : https://sciences.brussels/.
15 En 2010, le Jardin botanique a ainsi suggéré les thèmes suivants : nouveaux usages des plantes, biocarburants, puits de carbone, eutrophisation.
16 Les infrastructures de l’XC consistent en un laboratoire supervisé par le Département de Chimie de l’ULB et encadré par du personnel scientifique et technique du Département Inforsciences ainsi que des étudiants chimistes.
17 Rapport d’activités 2018 de l’XC, n. p.
18 Charline Albert, Éléonore Bigare, Lenora Roulette, Lucie Sanou, Julie Sharp.
19 Mathilde Block, Doriane Lorimier, Pauline Grignard, Julie Pietri, Romana Pospisilova.
20 Catherine Bompuku-Eyenga, Morgane Corhay, Océane Davin, Julia Eskander, Giulia Riccardi.
21 Noémie Asensio, Marina Cerda-Salva, Laura Delacour-Petitjean, Athénaïs Rezette, Clara Sanchez de la Fuente.
22 Voir : www.universeum2020.be.
23 Florence Depas, Catalogue des moulages de l’ULB réalisé à partir du catalogue de la Fondation Léon Leclère de 1932 et complété sous la direction d’Athéna Tsingarida.
24 Des spécialistes en conservation-restauration du CReA-Patrimoine (S. Clerbois, N. Gesché-Koning et V. Henderiks) et des professeurs de l’ENSAV-la Cambre responsables de l’atelier de conservation-restauration de sculptures et céramiques (M. Decroly, D. Driesmans et R. Lambert).
25 Modèles de parnassie des marais (Parnassia palustris L.), campanule (Campanula rapunculoides L.), géranium livide (Geranium phaeum L.), euphorbe droite (Euphorbia serrulata) et fleur de sarrasin (Polygonaceae fagopyrum esculentum).
26 Avec Bruxelles Environnement (https://environnement.brussels/) qui, en vue d’assurer l’ouverture du Jardin botanique au grand public et aux scolaires, finance le développement de collections thématiques et d’activités d’éducation à la nature et à l’environnement basées sur ces collections.
27 Rapport d’activités 2018 du Jardin Massart, n. p.
28 Voir : https://academischerfgoed.be/academischecollecties/.