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Pauline Duret & Floriane Paquay

Tour de Babel. Les gens de musée en dialogue : dans le regard d'étudiantes en muséologie à l'Université de Liège

(Numéro 1 — Dans la marge)
Débats et Controverses
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Introduction

1Entre février et avril 2021, nous avons eu l’occasion d’assister et de participer aux webinaires « Tour de Babel » mis en place par Manuelina Duarte et Giusy Pappalardo. Ces webinaires sont le résultat de la mission de recherche de Giusy Pappalardo. Cette dernière est une conférencière et chercheuse en aménagement du territoire au sein du Département de génie civil et d'architecture de l’Université de Catane en Sicile. Sa collaboration avec Manuelina Duarte, professeure à l'Université de Liège et membre de l’ICOFOM, résulte de l’octroi d’un financement de la part du Fond Social Européen dans le cadre d'un projet de recherches concernant l'attraction et la mobilité internationale. Impliquée dans le processus de création d’un écomusée de la vallée de Simeto. Depuis une dizaine d'années, elle s'intéresse aux liens qui existent entre les gens et les territoires, le patrimoine et le paysage, le développement local et les approches sociales de la muséologie. Ainsi, ces sujets d'étude rejoignent les recherches de Manuelina Duarte sur les muséologies insurgées. Le terme de muséologies insurgées  « fait référence à plusieurs tendances qui s’apparentent aux différents contextes d’insurrection contre le modèle établi et traditionnel de musée, c’est-à-dire une institution liée à la thésaurisation d’objets principalement liés à la classe cultivée » (Duarte Cândido Manuelina Maria, Cornelis Mélanie et Nzoyihera Édouard, « Les muséologies insurgées : un avenir possible pour une tradition épistémologique », dans Smed Kerstin, The Future of Tradition in Museology : Materials for a discussion, Paris, ICOFOM, 2019, p. 50). En parallèle à la Nouvelle Muséologie, apparaissent ces courants touchés par l’esprit d’insurrection et de tendances décoloniales. Il s'agit de l’écomuséologie, la sociomuséologie, l’alter-muséologie, la muséologie communautaire, de la rupture, etc. (Duarte Cândido, Cornelis & Nzoyihera 2019, p. 50-51.)

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3Outre la richesse des savoirs dispensés lors de ces webinaires, cette expérience nous a tout d’abord permis de développer certaines compétences plus pragmatiques telles que la pratique des langues ou la participation dans le monde muséal. Ensuite, ce fut l’occasion de rencontrer des « gens de musée »1 aux profils divers et variés. Enfin, nous avons pu entrevoir la question de l’identité et du patrimoine intrinsèque aux présentations des différents intervenants.

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1. Une expérience formative

5L’aspect participatif des webinaires transparait dans la manière dont ces derniers ont été conçus. Premièrement, les séances de questions réponses ont permis des interactions entre le public et les intervenants. En tant qu’étudiants, cette discussion a permis des échanges d’idées, l’ébauche de nouveaux champs de réflexions, mais aussi la création de liens avec les enseignements acquis à l’Université. De plus, une session privée a été organisée entre les étudiants en muséologie de l’Université de Liège et les étudiants de la maitrise en muséologie de l’Université de Québec à Montréal. Elle fut l’occasion pour les étudiants d’échanger sur la nouvelle définition du musée dans le cadre de la Chaire sur la gouvernance des musées et le droit à la culture. Lors de cette rencontre, La discussion s’est concentrée sur le processus de consultation et de construction de la nouvelle définition des musées de l’ICOM. Une réflexion s’est engagée sur les points communs et différences dans nos manières d’envisager le rôle du musée dans son acception contemporaine. Son rôle dans la société a aussi été questionné. Cet échange s’est articulé autour de sujets tels que le rôle des institutions dans la lutte climatique ou la décolonisation du patrimoine dit sensible. Ainsi, la conversation conclusive de la « Tour de Babel » a mis en lumières ces réflexions par un échange entre les étudiants, les gens de musée et les intervenants – Alberto Garlandini, Président de l’ICOM et Bruno Brulon, Président de l’ICOFOM.

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7Un autre exemple apparait dans la conversation entre Hugues de Varine (ancien directeur de l'ICOM), le Réseau italien des Ecomusées et la maison d’édition de l’ouvrage présenté, Cooperativa Utopie Concrete. Les thèmes abordés s’intéressaient aux lois régionales italiennes en matière d’écomusées, au financement, à la transversalité des écomusées, aux relations entre musée et écomusée. Cette séance s’inscrit dans un contexte particulier, la traduction italienne du livre L’écomusée singulier et pluriel d’Hugues de Varine. Ce dernier a joué un rôle important dans la mise en place des webinaires. En effet, il a permis la rencontre de Manuelina Duarte et Giusy Pappalardo. Précurseur dans l’étude des écomusées et promoteur d’échanges internationaux, son intervention à la « Tour de Babel » est apparue d’une grande richesse.

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9Deuxièmement, la participation a aussi été rendue possible par un accès aisé aux webinaires. En effet, la publicité sur les réseaux sociaux ainsi que la gratuité de l'événement ont facilité la venue de personnes de tout horizon. Ainsi, l’interdisciplinarité a demandé aux étudiants une certaine adaptation, mais leur a aussi permis d’ouvrir de nouvelles portes.

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11Troisièmement, les sessions étaient organisées de manière à ce que le public puisse assister aux séances de son choix. Tandis que la question des écomusées était présente en filigrane, le public non-averti ou absent à l’une des séances trouvait néanmoins sa place.

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13Quatrièmement, la participation se manifeste dans le choix adopté par les organisateurs de s’exprimer principalement en anglais et en français. Cependant, des adaptations ont été réalisées tout au long des séances pour la compréhension du plus grand nombre.

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15De plus, l’aspect participatif est également perceptible à travers les sujets abordés. Les séances proposées ont mis en lumière des exemples de participation dans le monde muséal. Du point de vue national, les interventions d’Olga Van Oost (Directrice général de FARO), Gladys Vercammen-Grandjean (Responsable Open Museum) et Kim Cappart (Coordinatrice du projet « Public à l'œuvre ») ont mis en avant des projets participatifs tels que « Public à l'œuvre » qui permet à des volontaires de la société de concevoir une exposition sous la supervision de professionnels du musée ou « Museum Night Fever » qui permet de découvrir le musée sous un autre jour. De plus, Obay Al Bitar nous a présenté le programme de participation du Musée de la Migration de Molenbeek. Au niveau européen, Orla Breslin (Éducatrice communautaire à l’University College Cork sur le projet LIVE) a exposé le processus de création du premier écomusée d’Irlande qui a demandé une coproduction des locaux. L’exemple australien de La Pérouse donné par Katherine Lambert-Pennington (Professeure au département d'anthropologie de l'université de Memphis) exporte nos réflexions à l’international avec une réflexion plus centrée sur l’identité et sa construction par rapport au territoire.

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2. Des rencontres variées

17Ces valeurs ajoutées à notre formation sont le fruit des rencontres permises par ces webinaires. À titre d’exemple, nous pouvons citer Hugues de Varine, nos condisciples de l’Université de Québec à Montréal ou d’anciens étudiants comme Obay Al Bitar et Edouard Nzoyihera diplômés d’un master en histoire de l’art et archéologie avec une spécialisation en Muséologie à l’Université de Liège. Toutes ces rencontres constituent, pour nous, étudiantes, une opportunité de côtoyer les acteurs de la muséologie actuelle et de donner corps à notre formation. Tous n'étant pas des « gens de musée », la variété des profils et des origines contribue à enrichir nos réflexions sur la muséologie, mais également sur la question de l'identité.

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19Chacun des webinaires aborde une démarche insurgée de la muséologie qui entre en résonance avec les autres. En effet, chaque catégorie des muséologies insurgées se distingue par ses caractéristiques propres. La muséologie communautaire est ainsi proche de l’écomuséologie dans la mesure où toutes deux ont en commun la prise en compte de la population dans sa revalorisation et son développement. On peut citer à titre d’exemple le musée de Favela présenté par Dominique Schoeni (Anthropologue, muséologue et interprète diplômé de l’Université de Neufchâtel) dont les peintures murales des façades racontaient la vie du quartier. Ces deux idées rappellent la muséologie participative mise en avant par Kim Cappart avec Public à l’œuvre, Olga Van Oost et Gladys Vercammen-Grandjean.

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3. Réflexion autour de la question de l’identité

21Chacune des expériences s’inscrit dans un ensemble plus large et varié, raison pour laquelle le titre « Tour de Babel » a été donné à la série de webinaires. En plus du caractère multilingue de la série, ces séances ont permis une exploration des champs lexicaux de la muséologie, des populations et de leur relation avec leur patrimoine et leurs territoires. En tant qu’étudiants, cela nous amène à réfléchir sur notre propre identité et ce qui la compose.

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23Notre identité est conditionnée par notre habitus, c’est-à-dire la somme de nos relations, de nos expériences sur un territoire. Cette notion se trouve liée à celle de patrimoine dans une dimension territoriale, économique et sociale. Parmi les exemples qui nous ont été présentés, nous rejoignons les réflexions de Katherine Lambert-Pennington concernant sa recherche ethnographique menée à La Pérouse, dans la banlieue de Sydney. Elle y a examiné le lien qui existe entre l’identité et le territoire et a ainsi révélé la manière dont ce dernier peut nous aider à comprendre le concept d’attachement réparateur.

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25Par ailleurs, Obay Al Bitar a présenté l'exemple du Musée de la Migration à Molenbeek qui retrace les histoires des premières générations d'immigrés. L'approche participative permet l'implication des communautés.

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27L’identité d’une communauté et de son patrimoine servent également à des fins socio-économiques. Donatella Murtas (cofondatrice de « Mondi Locali ») nous a présenté l’« Ecomuseo dei Terrazzamenti e della Vite », qui s’inscrit dans le cadre d'un projet de développement local, afin de repenser et de reconstruire la place du paysage, l'interprétation du patrimoine et l'implication des communautés. Cláudio Torres et Susana Gomez (Créateur Campo Arqueológico de Mertola et chercheuse au Centre archéologique de Mértola) nous ont montré comment des sites archéologiques peuvent constituer une opportunité pour développement local en incluant les populations autochtones. Ils sont impliqués depuis plus de quarante ans dans leur projet Campo Arqueológico de Mértola (CAM) qui a l'ambition de dynamiser une région pauvre et reculée du Portugal. Óscar Navajas Corral (Professeur et directeur adjoint du Département d’Histoire et de Philosophie à l’Université d’Alcalá) a présenté des exemples de pratiques communautaires et démocratiques ayant trait à l'appropriation du patrimoine par les écomusées en Espagne. Il a notamment mentionné les initiatives réalisées dans le Parc culturel Maestrazgo en Aragon, l'écomusée de Rio Gaisena en Andalousie, l'écomusée du Valls d’Àneu et d'autres réalisations à Madrid comme La Ponte Ecomuseu, le Centro Social Rey Heredia.

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29Ces trois exemples exposent les motivations visant à revaloriser les sites et à développer un tourisme responsable et durable.

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31Tout cela passe également par l’éducation de la communauté, à ce qu’elle possède et à sa singularité. Par cette éducation, elle peut se libérer d’un certain nombre de poids (Freire 1992). Il est important pour la communauté de parler avec le langage de la propre réalité, et de ne pas imposer les codes d’une autre culture. Le modèle du musée traditionnel d’invention européenne ne peut donc pas être transposé à une autre culture. Les nouvelles institutions quasi muséales qui émergent dans les sociétés non-européennes doivent trouver de nouvelles formes et de nouvelles fonctions inspirées par leurs identités propres. Les nouvelles institutions de muséalisation dans les pays non-occidentaux doivent naître du terreau même de leur propre culture, trouvant leurs propres formes et leur place dans ces sociétés (Duncan 1992, p. 53-54).

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33Edouard Nzoyihera, dans le cadre de sa recherche doctorale, a exposé la situation de la décolonisation des musées de l’Afrique de l’est face au système occidental. Il a insisté sur les fonctions sociales et politiques des musées au Kenya qui permettent la recherche de l’unité et de la pacification.

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4. Évolution constante

35Comme l’a également présenté Hugues de Varine lorsqu’il a abordé la question de l’écomusée, ce dernier doit être évolutif pour continuer à répondre aux besoins et contraintes de la société. Établir des caractéristiques fixes, que ça soit au niveau de la collection ou de la caractérisation du modèle tend à le figer dans le temps.

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37De la même manière, la Déclaration de Córdoba nous enseigne « qu’une muséologie qui n’est pas utile à la vie est une muséologie qui ne sert à rien » (Conférence Internationale du MINOM 2017, p. 1).

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39Sur base de ces constats, la muséologie se doit d’évoluer et de ne pas souffrir de caractéristiques trop strictes qui entraveraient le modèle actuel. C’est à cette condition qu’elle peut être en phase avec la société qu’elle sert. On se retrouve alors face à une frustration pour l’étudiant qui tend à s’accrocher à des définitions établies pour établir son apprentissage. Or, cette caractérisation, aussi sécurisante soit-elle, est ce qui entraîne l’inertie des modèles pourtant en rupture à leurs origines.

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5. La polysémie du modèle des musées

41La pluralité des messages et des opinions nous a aussi montré la nature polysémique du musée et sa tendance à transmettre une seule et unique vérité au détriment des autres. L’important, pour le musée, est alors d’être un lieu de dialogue. Cela lui permet de rester ancré dans sa réalité et de perpétuer son développement. Cette idée était notamment évoquée à plusieurs reprises par les différents intervenants des webinaires.

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43La notion de choix est particulièrement liée à cette polysémie. Pourquoi se soustraire un choix plutôt qu’un autre ? Cette question a été soulevée par Obay Al Bitar lors de sa présentation du musée de l’Immigration, notamment lorsqu’il a évoqué la scénographie mise en place.

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6. Une rupture de la rupture

45La posture de rupture est ce qui caractérise la muséologie insurgée et fait par conséquent office de fil rouge lors de ces webinaires.

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47L’idée de la rupture dans la muséologie n’est pas neuve. Déjà dans les années 1980, le Musée de la civilisation à Québec avait adopté une posture novatrice en mettant en place une série d’expositions temporaires réalisées par des équipes variées et jeunes. Le visiteur était alors au centre de la réflexion. Ce modèle, tout d’abord critiqué, a servi d’inspiration pour de nombreux projets postérieurs à travers le monde. Plus tôt encore, Jacques Hainard avait introduit au Musée d’Ethnographie de Neuchâtel, la notion de « muséologie de la rupture » qui visait à interpeller et mettre en œuvre le sens critique du visiteur. Lorsque le courant de la nouvelle muséologie est apparu à la fin du XXe siècle, elle entrait alors en rupture avec le modèle traditionnel en mettant le public au centre de la discussion. Depuis, ce modèle fait lui aussi l’objet de rupture avec une prise en compte des publics à la marge de la société tels que les détenus, les immigrants ou les habitants de quartier plus défavorisés. Gabriela Aidar (Coordinatrice des programmes d'éducation inclusive au département de l'éducation de la Pinacothèque de São Paulo, au Brésil), par ses expériences de coordinatrice des programmes inclusifs d’éducation au département d’Éducation de la Pinacothèque de São Paulo au Brésil, a considéré l’inclusion de personnes sans domicile fixe, de personnes incarcérées ainsi que d’enfants et de personnes fragiles physiquement ou mentalement dans l’institution muséale. Elle a néanmoins pointé la difficulté de la tâche dans l’organisation structurelle actuelle. Ainsi, un processus de rupture constant face à ce qui a pu être réalisé antérieurement permet l’évolution de la muséologie.

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49De notre point de vue d’étudiantes, la posture de rupture ainsi que la multitude d’opinions évoquées en amont nous force à nous questionner sur l’information reçue. Dès lors, nous pouvons mettre cette dernière en perspective avec la théorie qui nous a été dispensée à l’Université. Puisque nous savons qu’un modèle muséal porte en lui la réalité de sa communauté d’origine, un modèle extérieur est par définition en dehors de cette réalité-là. Il est alors indispensable de se questionner sur ce modèle différent.

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Conclusion

51En définitive, participer à cette expérience des webinaires « Tour de Babel » a été pour nous, étudiantes, l’opportunité de prolonger des enseignements intrinsèques à notre formation, mais également de découvrir la variété et la richesse des gens de musées. Ainsi, la série a permis de nourrir des réflexions sur l’identité, sur la muséologie, sur l’écomusée ainsi que sur le territoire.

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53Les questions abordées sont intimement liées à notre société, ce qui fait de cette expérience une occasion unique d’apprentissage. Le patrimoine revendique alors son rôle de construction et de valorisation de notre identité. En tant qu’étudiantes, la thématique générale de la rupture – qui a guidé ces webinaires – nous amène à réfléchir à ce que nous pouvons construire pour poursuivre cette insurrection afin d’aller encore plus loin et ainsi perpétuer l’évolution du musée.

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Bibliographie

Conférence Internationale du MINOM, 2017 : Déclaration de Córdoba - Une muséologie qui n’est pas utile à la vie est une muséologie qui ne sert à rien. Córdoba (Argentine) [en ligne]. Disponible sur http://www.minom-icom.net/noticias/minom-cordobadeclaration-2017-es-pt-fr-en (consulté le 27 juillet 2021).

 

Duarte Cândido Manuelina Maria, Cornelis Mélanie & Nzoyihera Édouard, 2019 : « Les muséologies insurgées : un avenir possible pour une tradition épistémologique », The Future of Tradition in Museology : Materials for a discussion, Paris, ICOFOM, p. 50-54.

 

Duncan F. Cameron, 1992 : « Les parquets de marbre sont trop froids pour les petits pieds nus », in Desvallées André, Vagues : une anthologie de la nouvelle muséologie, vol. 2, Paris W. M. N. E. S., p. 39-58.

 

Freire Paulo, 1992 : « L’éducation, pratique de la liberté », in Desvallées, André, Vagues : une anthologie de la nouvelle muséologie, vol. 1, Paris W. M. N. E. S., p. 195-212.

Notes

1 Le concept « gens de musée » apparait sous les initiatives de Manuelina Duarte et Giusy Pappalardo dans le cadre des webinaires « Tour de Babel ». Lors de son intervention, Hugues de Varine a émis des traits de définition des « gens de musée ». Propre aux écomusées, il désigne les membres d’une communauté qui travaillent sur leur patrimoine, leur patrimoine vivant et leur territoire. Une formation et des connaissances spécifiques apparaissent comme annexes et non nécessaires. De plus, l’écomuséologie se développe horizontalement. Sa richesse se réalise par l’interdisciplinarité.

To cite this article

Pauline Duret & Floriane Paquay, «Tour de Babel. Les gens de musée en dialogue : dans le regard d'étudiantes en muséologie à l'Université de Liège», Les Cahiers de Muséologie [En ligne], Numéro 1, Dans la marge, 195-202 URL : https://popups.uliege.be/2406-7202/index.php?id=892.

About: Pauline Duret

À la suite d’un bachelier en histoire de l’art à l’université de Namur, Pauline Duret poursuit son parcours par un master en muséologie à l’université de Liège. Ce cursus lui a notamment permis de participé à l’organisation des des Webinaires « Tour de Babel ». Par sa formation elle souhaite mettre en avant la participation et l’expérience du visiteur.

About: Floriane Paquay

Floriane Paquay, suite à un Bachelier en Histoire à l’Université de Liège, se destine à un master en Histoire de l’art et archéologie, finalité muséologie. Elle a participé à l’organisation des Webinaires « Tour de Babel ». Elle est membre du comité d’édition de la revue Les Cahiers de Muséologie.