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Données préliminaires sur la biologie et l'écologie du damalisque (Damaliscus korrigum - Ogilby) au Parc National de la Pendjari (République du Bénin)

  • Preliminary data on the biology and ecology of the Topi (Damaliscus korrigum - Ogilby) in the Pendjari National Park

p. 279-288

Résumés

Des observations effectuées au Parc National de la Pendjari en République du Bénin permettent de préciser le statut du damalisque, antilope qui y fut longtemps considérée comme menacée de disparition. Estimés à 170 têtes en 1985, les effectifs sont passés en 1989-90 à plus de 300 têtes. Les deux types d'organisation sociale : mâle et harem sur territoire durable et arène de parade, classiques en Afrique de l'Est ont été observés. Les activités journalières de saison sèche comprennent 12 % de déplacement, 34 % de collecte de nourriture, 12 % de repos et rumination diurne, 42 % de repos et rumination nocturne. En saison sèche, les petits groupes fusionnent et forment des troupeaux pouvant dépasser 120 têtes, qui gagnent vers le Nord des aires de repousse après passage des feux, ou se concentrent autour des rares mares résiduelles. Ces déplacements peuvent atteindre 100 km.

In the mid-eighties, the topi was regarded as an endangered antelope in the Pendjari National Park, in the Northern Republic of Benin, West-Africa. Estimated at 170 individuals at that rime, the population has grown up to 300 individuals in 1989-91. Thanks to research activities, poaching as a whole had declined and topi antelope moreover benefited 1n being regarded as a sacred animal. This density allowed to witness the two classical social systems known from East-Africa : large and long lasting territories associated with harems in mixed habitats versus small temporary territories grouped in leks on the plains. During the dry season, when topis are more observable, the daily activity is shared between 12 % in locomotion, 34 % in food collecting, 12 % in diurnal rest and rumination, and 42 % in nocturn al rest and rumination. As the dry season becomes harder, topis move northward, and scattered small groups join in larger aggregates and eventually reach, some 100 km ahead alongside the banks of the river Pendjari, burnt areas and residual pools where a flock of more than 120 individuals was seen in april-mai 1990.

Texte

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Référence papier

F. C. Kidjo et Jean-Claude Heymans, « Données préliminaires sur la biologie et l'écologie du damalisque (Damaliscus korrigum - Ogilby) au Parc National de la Pendjari (République du Bénin) », Cahiers d'éthologie, 11 (3) | 1991, 279-288.

Référence électronique

F. C. Kidjo et Jean-Claude Heymans, « Données préliminaires sur la biologie et l'écologie du damalisque (Damaliscus korrigum - Ogilby) au Parc National de la Pendjari (République du Bénin) », Cahiers d'éthologie [En ligne], 11 (3) | 1991, mis en ligne le 18 mars 2024, consulté le 21 novembre 2024. URL : http://popups.uliege.be/2984-0317/index.php?id=1176

Auteurs

F. C. Kidjo

Ir Techn. Collaborateur scientifique à la SEAPA/FSA-UNB, BP 526, Cotonou, Bénin

Jean-Claude Heymans

Dr Sc. Professeur à l'Université Nationale du Bénin. Coopération Technique Belge, BP 1910, Cotonou, Bénin

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