Entre les cauchemars de la guerre et la demande d’asile : quelle reconstruction pour les femmes violées ? (Le cas des femmes arabes, afghanes et iraniennes dans la région wallonne)

Résumé

Les pays européens, y compris la Belgique, ont accueilli un grand nombre d'immigrants du Moyen-Orient, tels que de la Syrie, de l'Irak, de la Palestine, de l'Afghanistan et de l'Iran. Beaucoup de femmes qui ont été victimes de violences sexuelles ont demandé l’asile. La plupart ont été violées pendant les guerres dans ces pays et parfois lors des voyages et même dans des centres d'accueil en Belgique.

Le niveau du traumatisme varie chez ces femmes en raison de leur niveau social, de leur identité culturelle et de leur mémoire historique.

Cette étude est centrée sur les femmes demanderesses d'asile (syriennes, irakiennes, palestiniennes, afghanes et iraniennes) vivant dans des centres d'accueil dans la région wallonne pendant la période d'asile.

Cette recherche vise à répondre aux questions suivantes:

Comment ces femmes définissent-elles les violences sexuelles ? Quels sont leurs stratégies personnelles pour faire face à ce traumatisme pendant la période d'asile en Belgique ?

Que fournissent les organisations humanitaires, telles que Croix rouge, Fédasil, Caritas, aux femmes battues pour s'intégrer dans la société ? Quelles sont les attentes de ces femmes concernant leur retour dans la société ?

Pour répondre à ces questions, les informations collectées sont rassemblées en écoutant et en interprétant leurs expressions lors de séances de psychothérapie. Il convient de remarquer qu'il y a cependant un changement remarquable dans la façon dont ces femmes se voient et dans leur désir de surmonter ce traumatisme psychologique.

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