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- N° 184 (décembre 2008)
- Le « Voyage de Liége » de A. P. De Candolle, 2 Juin – 2 Octobre 1810 (suite 3)
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Le « Voyage de Liége » de A. P. De Candolle, 2 Juin – 2 Octobre 1810 (suite 3)
Tabla de contenidos
1Lettre d’Augustin-Pyrame De Candolle au docteur Lejeune
2 Une seule lettre de DC est conservée dans les collections de l’Université de Liége, correspondance reçue par le docteur Lejeune (Mn ULg n° 2406). Elle se trouve dans le même dossier qu’un brouillon de lettre de Lejeune à De Candolle.
3Maastricht 20 7bre 1810
4Monsieur
5Je ne veux pas quitter Maastricht sans vous remercier de tout l’embarras que vous a donné ma pauvre redingote ; je l’ai reçue hier de Mr Haenen et d’après la lettre que vous lui aviez expédiée je croyois bien qu’elle étoit perdue.
6Je vous remercie beaucoup de ce que vous voulois bien vous occuper des plantes sèches que vous m’avez promises. Ce sera une collection très précieuse pour moi et vous pouvez compter sur l’exactitude que je mettrai à vous répondre.
7Mon voyage dans l’Ardenne et l’Eiffel a été difficile à cause des mauvais chemins dont je me suis tiré sans accident. Quant à la Botanique je n’ai pas été fort heureux ; la saison étoit déjà trop avancée ; le petit Dianthus qui croit en effet sur tous les volcans éteints ne me paroit pas différer de deltoideus ; il a les pétales dentés et non laciniés.
8J’ai eu grand plaisir à connoitre Mrs Haenen et Nyst et je vous suis fort obligé de m’avoir mis en relation avec eux.
9Recevez je vous prie l’assurance de mon sincère attachement et du plaisir que j’ai eu à faire avec vous la petite course que nous avons faite. Je vous salue cordialement.
10[Signé] De Candolle prof.
11Note : la perte de la redingote est évoquée dans le chapitre précédent, à la date du 25 août.
12Lettre de François Roucel au docteur Lejeune (Mn ULg n° 2739)
13Alost ce 15 9bre 1810
14Monsieur
15Je viens de recevoir avec bien de la reconnoissance encore une collection de plantes dont M. vôtre beau frère m’a remis ; je trouve du nombre de la collection des plantes très interressantes, mais un grand nombre me sont déjà par-venus dans vos envoyes précédentes, et d’autres croissent dans nos cantons ; j’en ai indiqués plusieurs dans la flore du nord ; du nombre je trouve l’Erysimum virgatum, Loiseleur, qui me parroit être une variété de l’Erysimum cheiranthoides Lin. Car elle a tout a fait les feuilles et le port de la première. Le Vaccinium myrtillus Lin. a fruits blancs doit être très intéressant. Je viens de trouver dans un bois du voisinage d’Alost une grande quantité de Vaccinium vitis idaea (ou myrtille rouge) rempli de fruits, dont j’en ai fait une ample récolte pour ajouter à celui que j’ai sur mon herbier mais sans fruits ; j’ignore s’il croit de vôtre côté.
16M. Decandolle m’a fait l’honneur de me rendre une visite accompagné de M. Dekin ; il m’a paru s’interresser beaucoup de la culture du houblon.
17Vous ne me mandé pas si M. Hocquart vous a envoyé les plantes dont il parle dans sa liste et si ces Messieurs de Bruxelles ont fait la même chose ; je serai charmé de le savoir.
18En attendant de vos chères nouvelles j’ai l’honneur d’être avec ma considération Monsieur
19Vôtre très humble et très obéïssant serviteur. [Signé] Roucel.
(5) Le nom de De Candolle cité dans une supercherie littéraire :
« Souvenirs de François Garnier, jardinier jubilaire au château de Jehay, etc » édités par le Comte X. van de Steen de Jehay. Liége, L. Grandmont-Donders, 1884, 2 vol. [cf. tome I, p. 252-253].
20 En lien avec le voyage « de Liége », il nous semblait intéressant d’évoquer une supercherie littéraire, dans un texte prétendument autobiographique, dans lequel De Candolle et certains de ses hôtes belges sont cités. Cette supercherie littéraire, rédigée en 1884, fut révélée en 1888, par l’historien spadois, Albin Body (1836-1916). Pour la partie botanique de l’ouvrage, Body fit appel aux connaissances de Louis Piré (1827-1887), qui eut la patience de lire le premier tome et d’en relever les aberrations, en déclarant d’ailleurs : « Je vous dirai tout d’abord que je considère celui qui les a rédigées comme complètement étranger à la botanique et à l’horticulture ».
21 Body poursuit dans les termes ci-après :
22« Rapprochons maintenant de ce qui précède le passage suivant du livre de Garnier : « Du temps des Français, un jour M. le préfet Micoud-D’Umons dînait à Jehay, il me fit l’honneur de m’entretenir du docteur Rozin. Pour le (sic) complaire, je lui remis pour être communiquée au célèbre botaniste de Candolle, une petite notice composée par Dossin et traitant de la petite douve (Ranunculus flammula) avec annotations par Rozin. Monsieur le préfet voulut bien me dire par après que M. De Candolle avait été très sensible à cet envoi et en parlait en termes très laudatifs » (pp. 252 et 253). (La notice sur les effets pernicieux de la petite douve, de Dossin, n’a été lue au Comité d’agriculture de Liége qu’en 1840 !). Les deux paragraphes qui précèdent celui-ci, sont aussi dignes d’être notés : « A Seraing, il [Dossin] me fit faire la connaissance du médecin suédois Rozin, qui séjourna longtemps à Liége et plusieurs fois nous herborisâmes ensemble. A l’aide de toutes nos observations et notes, on a composé les premiers cahiers de l’Herbier portatif. ». Ne perdons pas de vue que tout ceci se passait avant 1788. […] Je m’abstiendrai, mon cher ami, de tirer les conclusions de ce qui précède; tout ce que puis dire, c’est que je considère tout cela comme une immense mystification. Tout ce que le soi-disant Garnier nous raconte de Rozin, de Dossin et de De Candolle, il l’a puisé dans la notice de Ch. Morren et il a eu la malchance de tomber justement sur la seule erreur que cette notice renferme. Il faut avoir du guignon en vérité. Après ces nombreux échantillons des bévues, des anachronismes de Garnier, dispensez-moi, mon cher ami, d’avaler le second volume de l’œuvre indigeste que vous m’avez communiquée. Cela irait en vrai crescendo, sans doute. Louis Piré. »
23C’est effectivement par erreur et dans la précipitation à vouloir écrire sa biographie que Ch. MORREN (journal du 30 décembre 1852 ) a cité E. Dossin (mort le 26 décembre) comme ayant pris part à la publication de l’herbier portatif de André Rozin, car Dossin n’avait encore que 14 ans quand ce livre parut (1791), et il n’a certainement jamais rencontré Rozin [André de Rosen, 1752-1829] et il ne fait même pas allusion à l’Herbier portatif lorsque De Candolle lui rend visite à Liége.
4. LISTE DES PRINCIPALES PERSONNES RENCONTRÉES OU CITÉES PAR A. P. DE CANDOLLE
(avec ajout de quelques autres, citées dans notre texte)
24Acharius Erik. Gefle 10/10/1757 - Wadstena 13/8/1819.
25Botaniste suédois. Surnommé le « Père de la lichénologie », il fut le pionnier de la taxonomie des lichens.
26Professeur et médecin à Waldstena.
27Aremberg Louis Engelberg (duc d’). Bruxelles 3/8/1750 - Bruxelles 7/3/1820.
28Ayant perdu la vue à l’âge de 24 ans lors d’un accident de chasse, il se consacre à la politique, aux sciences naturelles, à l’art et la musique. Son jardin et ses serres étaient très réputés dans la capitale.
29Arnold Johann Georg Daniel. Strasbourg 18/2/1780 - Strasbourg 18/2/1829.
30Professeur de code civil à la Faculté de Droit de Coblence en 1806. Conseiller juridique auprès du préfet A. de Lezay-Marnésia. Nommé en 1809 professeur d’histoire à la Faculté de Lettres de Strasbourg, ensuite en 1811, professeur de Droit romain à la Faculté de Droit de cette même ville.
31Artois Léonard. Louvain 6/1/17451745 - Louvain 26/2/1814.
32Petit-fils de Sébastien Artois, fondateur de la brasserie Artois en 1717, il continua à faire prospérer l’affaire, qui était la première entreprise brassicole de tout l’Empire. Ami de Mathieu Verlat, ils avaient réuni dans leur jardin de Wespelaar, une collection de plantes exotiques.
33Biogr. Van Uytven, 1965-1966. Artois (Léonard). Biographie Nationale XXXIII : 46-48.
34Balbis Jean-Baptiste. Moretta (Piémont) 17/11/1765 - Turin 13/2/1831.
35Botaniste, physicien et homme politique italien. Professeur de botanique à l’Université de Turin et conservateur du jardin royal des plantes. Membre de l’Académie des sciences de Turin et de la Société royale d’Agriculture.
36Balbis avait quitté le Piémont par suite de persécutions politiques et avait, en 1819, accepté la direction du Jardin botanique de Lyon.
37Bauhin Caspar (ou Gaspar). Bâle 17/1/1556 - Bâle 5/12/1624.
38Médecin, anatomiste et botaniste suisse.
39Bauhin Johannn. Bâle 12/2/1541 - Montbéliard 26/10/1613.
40Botaniste suisse. Frère de Caspar. C’est à lui que l’on doit, en 1650, la première gravure du poirier de Bollwiller, sous le nom de Pirus polvilleriana.
41Baumann François-Joseph. Bollwiller 26/2/1751 - Bollwiller 10/4/1837.
42Pépiniériste et prévôt à Bollwiller (1808-1815), en haute Alsace.
43Ancien jardinier des Princes-Evêques de Trèves. Il est l’auteur, en 1788, d’un « Catalogue des arbres fruitiers les plus estimés qui peuvent se cultiver dans nos contrées. Colmar »
44Ses fils,
45Baumann Joseph-Bernard. Bollwiller 13/5/1775 - Bollwiller 30/8/1859.
46Avec son frère Augustin, ils reprirent la pépinière familiale en 1802.
47Baumann Augustin. Bollwiller ?/4/1779 - Bollwiller 21/6/1867.
48Il dirigea, sous la surveillance de son père, la pépinière crée en 1740 par son grand-père, Johan Baumann, originaire de Dornach, en Suisse.
49Continuant la tradition familiale, ils furent aussi pépiniéristes de grand renom à Bollwiller (Haut-Rhin) et ont diffusé le célèbre poirier de Bollwiller. On doit à J.B. Van Mons la création, dans ses pépinières de la Fidélité, à Bruxelles, d’une pomme, au début du 19ème siècle, la ‘Reinette Baumann’, dédiée aux frères Baumann et figurée pour la première fois dans le Gartenmagasin, en 1811, [LEROY A., 1873. – Dictionnaire de Pomologie 4 : 623-624].
50Le petit-fils,
51Baumann Constantine-Auguste-Napoléon. Bollwiller 2/2/1804 - Bollwiller 12/7/1884.
52Il fit, notamment à Genève de 1818 à 1822, des études où il eut De Candolle comme enseignant de Botanique.
53Bertoloni Antonio. Sarzara (Italie) 8/2/1775 - Bologne 17/4/1869.
54Médecin et botaniste italien. Professeur de Botanique à l’Université de Bologne. Auteur de nombreuses publications botaniques.
55Béving Théodore. Pays de Luxembourg 2/8/1766 - † après 1814.
56Homme politique et conseiller de préfecture à Coblentz (Rhin et Moselle) jusqu’en 1814. Il faisait fonction de préfet lors du passage de De Candolle.
57Blume Carl-Ludwig. Brunswick 29/6/1789 - Leiden 3/2/1862.
58Botaniste germano-hollandais. Directeur du jardin botanique (fondé en 1817) de Buitenzorg (Bogor) où il succéda à Reinwardt, de 1822 à 1826 ; il dirigea ensuite le jardin botanique de Leide. Il étudia plus particulièrement la flore de Java, dont il publia, entre autres : 1827-1828. – Enumeratio plantarum Javae et insularum adjacentium minus cognitarum vel novarum ex herbariis Reinwardtii, Kohlii, Hasseltii et Blumii. Leiden, J. W. van Leewen. Richard Courtois dans une lettre au docteur Lejeune, datée du 1/1/1832, nous dit : « Dans le désordre qui a lieu à Bruxelles, Blume a pu emporter tranquillement en Hollande et l’herbier de Persoon et ses collections acquises de nos deniers par l’ex gouvernement ».
59Bonpland Aimé. La Rochelle 29/8/1773 - Santa-Anna (Argentine) 11/5/1858.
60Officiellement son nom de famille est Goujaud Aimé-Jacques-Alexandre, mais est connu sous le nom de Bonpland : son père le voyant souvent occupé à cultiver les plantes de son jardin, lui donna le sobriquet de Bon-Plant, qui remplaça définitivement son nom.
61Médecin, voyageur-naturaliste et biogéographe, explorateur de l’Amérique du Sud avec Alexander de Humbold (1769-1859). Ancien directeur des jardins de la Malmaison, il en a publié (1812 à 1817) : Description des plantes rares cultivées à Malmaison et à Navarre. Paris typ. Didot, 157 p. + 54 pl. de Redouté. Correspondant de l’Académie des sciences.
62Briche Jean de. Paris 28/4/1766 - † après 1838.
63Secrétaire général de la Préfecture de Colmar. Auteur, en 1804, de l’Annuaire du département du Haut-Rhin.
64Bridel-Brideri Samuel-Elisée. Crassier (Suisse) 28/11/1761 - Gotha 7/1/1828.
65Botaniste et poète suisse. Conseiller de légation. Secrétaire particulier et bibliothécaire du prince héritier von Sachsen-Gotha. Il voyagea à Paris et Rome, trouva le temps d’étudier la botanique et s’occupa principalement des mousses.
66Brongniart Alexandre. Paris 10/2/1770 - Paris 7/10/1847.
67Géologue, minéralogiste, paléontologiste, zoologiste et botaniste. Professeur de minéralogie au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Père du botaniste Adolphe Théodore Brongniart (1801-1876).
68Broussonnet Auguste. Montpellier 28/2/1761 - Montpellier 26/7/1807.
69Médecin, naturaliste et homme politique français. Professeur de botanique à l’École de médecine de Montpellier.
70Membre de l’Institut et de la Société royale de Londres, associé anatomiste de l’Académie des sciences de Montpellier.
71Buchoz Pierre-Joseph. Metz 27/1/1731 - Paris 30/1/1807.
72Avocat, médecin honoraire de Monsieur, frère du Roi, naturaliste et artiste peintre (fleurs et animaux). Botaniste, il est l’auteur d’un catalogue des plantes de Lorraine. Membre associé de la Société libre d’Émulation de Liége (1786).
73Cadet-de-Metz Jean-Marcel. Metz 4/9/1751 - † ni Strasbourg, ni Paris ?/9/1835.
74Minéralogiste et littérateur. Subdélégué général et inspecteur des mines en Corse pendant 25 ans, ensuite directeur des contributions du Bas-Rhin (1800). Secrétaire général de la Société des sciences, arts et agriculture. Lorsqu’il fut admis à la retraite, il se fixa à Paris où il devint archiviste de la Société philomanique.
75Calmelet Michel-François. Langres 17/10 1782 - Pise 28/1/1817.
76Ingénieur des mines français, chargé en 1807, de l’inspection des mines des départements de la Sarre, du Mont Tonnerre et de Rhin et Moselle.
77Cassel Franz-Peter. Cologne 3/11/1784 - Gand 8/6/1821.
78Médecin. Professeur d’histoire naturelle et de botanique à Cologne, ensuite professeur et recteur à l’Université de Gand (1819-1821).
79Cavenne François-Alexandre. Mont d’Origny (Aisne) 3/5/1773 - Paris 11/4/1856.
80Ingénieur et inspecteur-divisionnaire des Ponts et Chaussées. Sénateur.
81Attaché, de 1796 à 1810, au service des Ponts et Chaussées à Maastricht, il publia, en 1802, la Statistique du département de la Meuse-Inférieure.
82Chaillet Jacques-Frédéric de. Neuchâtel 9/8/1747 - Neuchâtel 29/4/1839.
83Botaniste suisse. Après une carrière militaire (officier au service de la France jusqu’en 1791), il s’adonna à la botanique. Possédant l’herbier le plus complet du canton de Neuchâtel, il a notamment signalé à De Candolle, 148 espèces dont la découverte lui est due et 238 espèces rares du Jura neuchâtelois. De Candolle lui a consacré une notice biographique (1839) et lui a dédié un genre nouveau de plantes américaines en 1813 : Chailletia.
84Champagny Jean-Baptiste (duc de Cadore). Roanne 4/8/1756 - Paris 3/7/1834.
85Ministre de l’intérieur du 7 août 1804 au 9 août 1807.
86C’est de lui que De Candolle reçu la mission de parcourir tout l’Empire pour en étudier le sol au point de vue de l’agriculture et de la botanique.
87Clarion Jacques. Saint-Pons-de-Seyne (Basses-Alpes) 12/10/1776 - Garche 28/9/1844.
88Médecin, pharmacien ordinaire de l’Empereur, chimiste et botaniste français. Très jeune déjà, il aimait récolter des plantes de la flore de sa région.
89Il fut désigné, en 1819, par l’École de pharmacie de Paris pour occuper la chaire de botanique rurale et, en 1823, il fut nommé professeur d’histoire naturelle à la Faculté de médecine. Membre (1822) de l’Académie royale de médecine. Associé correspondant de la Société libre d’Émulation de Liége (1809). Correspondant du docteur Lejeune de Verviers (Mn ULg n° 2404). Correspondant de Villars pour la Flore du Dauphiné et de de Lamarck et De Candolle pour la Flore de France, de Thuillier pour la Flore de Paris. Il procura à De Candolle, la liste des plantes des Alpes de Provence.
90Clouet Jean François. Singly (Ardennes) 11/11/1751 - Cayenne 4/6/1801.
91Chimiste et mécanicien. Membre associé de l’Académie des sciences.
92Pendant les guerres de la Révolution, il établit, près de Sedan, une fabrique de fer forgé pour fournir les arsenaux de Douai et de Metz. Nommé membre du Conseil des Arts, il se fixa quelque temps à Paris, pour partir ensuite pour la Guyane où il voulait faire des expériences sur la transformation des végétaux. Il y est mort de la fièvre coloniale.
93Coissin (ou Coëssin) François Guillaume. Saint-Germain-de-Montgomery 7/11/1780 - Paris 14/9/1843.
94Illuminé français, penseur utopiste, ascète et savant. Fondateur de la secte des « Familles spirituelles ». Concepteur du sous-marin Le Nautile. Il a accompagné J.F. Clouet à Cayenne.
95Coloma Henri Pierre Philippe (comte de). Malines 28/6/1746 - Malines 24/7/1819.
96Rentier, grand amateur d’arbre fruitiers et de plantes grasses.
97Créateur de nombreuses variétés de poires.
98Cuvier Georges. Montbéliard 23/8/1769 - Paris 13/5/1832.
99Zoologiste et paléontologue français. Fondateur de la paléontologie. Associé correspondant de la Société libre d’Emulation de Liége.
100De Candolle Jean Augustin Pyrame. 7/6/1756 - 5/1/1817.
101Oncle d’Augustin Pyrame. Député au Conseil Représentatif au Canton de Genève, directeur de l’Hôpital Général. Il participa à la fondation de la Caisse d’Epargne de Genève, peu avant de mourir.
102de Gillaboz Pierre Charles Louis. Cambrai 12/4/1753 - Lille 18/11/1828.
103Iconographe, généalogiste et botaniste «qui avoit des connaissances étendues en botanique, aimait cette science et savoit dessiner et peindre les plantes avec beaucoup de talent et de goût ». Emigré à Berne, il rentre en France en 1801, est nommé payeur du trésor du département du Haut-Rhin à Colmar le 14 avril 1805. Il démissionne de ses fonctions le 20 octobre 1815 et se retire à Lille « dans le sein de la famille de sa mère ». Il est l’auteur d’au moins un recueil de plantes peintes d’après nature (10 planches dessinées et peintes en 1797 et 1799), recueil dont sa veuve fit don à la ville de Lille. Bibliothécaire ensuite conservateur de la bibliothèque de Lille entre 1822 et 1828. Membre correspondant de la Société Royale et Centrale d’Agriculture de Paris et de celle d’Emulation de Cambrai.
104A la lecture du journal «L’Écho du Nord » n° 244, du samedi 29 novembre 1828, on pourrait supposer que sa présence à Lille ne fut pas très appréciée : « Un homme étranger et inconnu à la ville avait été nommé bibliothécaire de Lille il y a quelques années, justement sous l’administration déplorable dont on est heureusement délivré : il est mort, et sa place est vacante ». Magnifique éloge funèbre, s’il en est !
105Dekin Adrien. Bruxelles 12/6/1768 - Bruxelles 8/8/1823.
106Botaniste. Directeur du Jardin botanique de Bruxelles, membre de la commission d’agriculture du Brabant méridional. Il publia en collaboration avec A.-F. Passy (1814), la Flora Bruxellensis, seu catalogus plantarum circa Bruxellas sponte nascentium. In-18°, Bruxelles,
107Lors de son voyage en Belgique, De Candolle rencontra Dekin à Bruxelles. Voici ce qu’il en dit (DE CANDOLLE, 1813 : 11) : « M. Dekin, directeur du jardin public, a fait de cet établissement un des jardins les plus riches de la France, et contribue beaucoup, par son activité et sa complaisance, à étendre autour de lui le goût de la botanique ». Dekin a, le premier, fait fleurir le Neflier du Japon (Eriobotrya japonica) en Belgique.
108Dekin Josse. Bruxelles vers 1766 - Bruxelles 13/10/1824.
109Frère d’Adrien. Jardinier au Jardin botanique de Bruxelles. Ce titre de « jardinier » ne doit cependant pas dissimuler ses compétences pointues en botanique.
110Delessert Henri. Bougy (Calvados) 18/6/1774 - Ouchy (Suisse) † en 1840.
111Capitaine d’artillerie.
112Epoux de Alice Will. ° Lausanne 23/7/1782 - ?
113Sa belle-sœur Adelaïde Will ° vers 1783, épouse de Michel-Frédéric Pillet ° Montmélian 26/8/1781 - Paris 10/2/1860. Régent de la banque de France.
114Deux filles de Louis Will 1754-1841 (de Heidelberg, banquier à Lausanne) et de Toinette-Françoise Panchaud de Bollens.
115Desaix Louis Charles Antoine. Saint-Hilaire d’Ayat 17/8/1768 - Marengo (Piemont, Italie) 14/6/1800.
116Général français qui s’est illustré lors des guerres révolutionnaires et sous N. Bonaparte. Il a été tué à la bataille de Marengo. Le monument élevé à sa mémoire se trouvait à l’origine dans l’île aux épis (ou De Candolle le voit) mais a été transféré à Strasbourg même, en 1960.
117Desmousseaux Antoine. Rouen 18/10/1757 - Marcilly (près de Dreux) 15/7/1830.
118Préfet des départements de l’Ourte, de la Haute-Garonne et de l’Escaut. Il fut appelé par le Premier Consul à la préfecture du département de l’Ourte le 2 mars 1800. Arrivé à Liége le 27 mars, il fut installé le 30 mars. Sous son administration, le département de l’Ourte fut, dans le domaine scientifique et médical, le siège d’une transformation profonde. Au point de vue botanique, nous retiendrons que le préfet, chargé de recueillir les éléments d’une statistique du département de l’Ourte, s’adressa au docteur A.L.S. Lejeune, au pharmacien E. Dossin et à l’abbé G. J. Ramoux, curé de Glons (qui déclina l’offre en faveur de son ami Dossin), afin d’obtenir une première ébauche de la flore du département ; c’est le travail de Lejeune qui fut retenu. Voulant développer le goût des sciences, Desmousseaux fonda, par un arrêté du 11 avril 1806, la Société libre des Sciences physiques et médicale de Liége : parmi les membres nous retrouvons les noms de Lejeune, Dossin et l’abbé Ramoux.
119Desoer Charles-Joseph. Liége 20/3/1752 - Angleur 29/3/1831.
120Imprimeur, membre du conseil général du département de l’Ourte (1806), receveur général du département de l’Ourte (1808-1811), maire de Liége (1813-1814). Propriétaire du château de Kinkempois, à Angleur ou De Candolle dîna le 22 août en compagnie de Charles et Ferdinand.
121Desoer Ferdinand. Liége 28/2/1780 - Liége 17/1/1867.
122Fils du précédent.
123Rentier qui jouissait d’une notoriété mondaine considérable. Receveur général du département de l’Ourte (1811-1814), receveur général de la province de Liége. Membre de la Chambre des représentants. Maire d’Angleur sous le régime français de 1808 à 1814.
124Président de la Société royale d’Horticulture de Liége. Membre de la Société libre d’Emulation (1812).
125Lors de son voyage à Liége, en 1810, A. P. De Candolle alla dîner chez Desoer, au château de Kimkempois. « A son passage à Liége, il dînait vers la fin du jour, à Quinkempois. Mr. Desoer, dans ses heures de loisir, s’était occupé de botanique et d’horticulture, et a rassemblé dans sa villa une suite remarquable d’arbres rares et d’arbustes curieux ». Il était le parrain de Ferdinand de Lesseps (1805-1894), qui fit percer le Canal de Suez.
126Desportes Nicolas-Félix (baron). Rouen 5/8/1763 - Paris (Montmartre) 26/8/1849 (« oublié de tous »).
127Premier maire de la commune de Montmartre, ambassadeur, préfet, de 1802 à 1813 du département du Haut-Rhin. Il fit notamment créer une pépinière préfecturale où furent semés des milliers de mûriers, destinés à être plantés dans les terrains vagues des communes du département. Il fit démolir les anciennes portes de la ville de Colmar, ce qui lui valu le sobriquet de « destructeur des portes ». Il fut destitué, en 1813, pour corruption.
128Ne pas confondre avec Narcisse Desportes (1776-1856), botaniste au Mans, auditeur de Lamarck au Muséum d’histoire naturelle, et auteur de nombreuses publications (flore, roses, fraisiers, etc.). De Candolle l’avait connu à Paris et avait herborisé avec lui, en 1806, aux environs du Mans.
129Dethier Laurent-François. Theux (Spixhe) 14/9/1757 - Theux 1/7/1843.
130Avocat, publiciste et homme politique. Bourgmestre de Theux. Naturaliste, minéralogiste, géologue et toponymiste. Meneur de la révolution franchimontoise, animateur du Congrès de Polleur. Il fut, à Paris, élève de B. Faujas de Saint-Fonds. Ami de longue date du docteur A.L.S. Lejeune.
131Dans le fond de son jardin, il y avait une carrière ouverte de marbre noir dit marbre de Theux ou Theusèbe, qu’il exploita. Après sa mort, son fil Aristide en a continué l’exploitation.
132 Dossin Pierre-Etienne. Liége 7/2/1777 - Liége 25/12/1852.
133Pharmacien et botaniste à Liége. Dossin qui avait suivi les cours, à Paris, de A.-L. de Jussieu s’était installé comme pharmacien à Liége. Il fut pressenti, en même temps que le docteur Lejeune de Verviers, par le préfet Desmousseaux, pour rédiger un catalogue de la flore liégeoise : celui-ci (1807) est resté manuscrit. Il fut le premier botaniste que rencontra De Candolle, dès les premiers jours de son arrivée à Liége. Dossin fut l’un des premiers à réunir un herbier des plantes du département de l’Ourte et, si de nombreuses publications signalent l’existence de ce précieux document, conservé à LG (4 fascicules de phanérogames et 5 de cryptogames dont 1 d’indéterminés), aucune ne fait connaître les lieux de récolte des plantes, et pour cause : Dossin lui-même, ni dans son herbier, ni dans son « Catalogue » n’en fait mention. Comme nous l’avons constaté, De Candolle passe beaucoup de temps à consulter l’herbier et à discuter avec P. E. Dossin qui, de mémoire, lui indique, vaguement il est vrai, les endroits où les plantes furent récoltées. Deux pages du manuscrit De Candolle leur sont consacrées.
134Contrairement à ce qu’affirmait Ch. MORREN (1852), Dossin ne rencontra certainement jamais le botaniste Rozin.
135Dufour Léon-Jean-Marie. Saint-Sever (Landes) 11/4/1780 - Saint-Sever 18/4/1865.
136Médecin et naturaliste français, ami de J. B. Bory de Saint-Vincent.
137Il est l’auteur, en 1821, d’une Révision des genres Cladonia, Scyphophorus, Helopodium et Baeomyces de la Flore française. Bruxelles 8 + 32 p.
138Duloup dit Wolff Jean-Louis. Spa 24/6/1756 - Spa 8/1/1838.
139« Jean-Louis Duloup portant maintenant le nom de WOLFF, ensuite d’un changement judicieux arrivé le 13 août 1791 de la ci-devant Cour de Justice de Spa ».
140Peintre et naturaliste. Auteur, en 1801, d’une carte géologique du département de l’Ourte.
141Engel Matthias. Strasbourg 5/101755 - Colmar 6/6/1811.
142Fils d’un officier de santé, il fut pasteur protestant à Colmar, président du consistoire de la confession d’Augsbourg, inspecteur du culte dans le Haut-Rhin. Il a beaucoup étudié la vie des abeilles et a conçu un modèle nouveau de ruches. Il a publié en 1808 : Instructions sur la culture des abeilles. Société d’émulation de Colmar, Strasbourg, Levrault, 153 p.
143Faujas de Saint-Fond Barthélemy. Montélimar 17/5/1741 - Loriol-sur-Drôme 18/7/1819.
144Géologue et vulcanologue français.
145Premier professeur (1793) de géologie du Muséum National d’Histoire Naturelle. Commissaire des sciences accompagnant l’armée française aux Pays-Bas, il s’intéresse au célèbre Mosasaurus découvert dans les entrailles de la Montagne Saint-Pierre. Auteur de nombreuses publications concernant la géologie, on lui doit notamment, en 1799 : Histoire naturelle de la Montagne de Saint-Pierre de Maestricht. Paris, H. J. Janson, 263 p. + 54 pl.
146A la fin de sa vie, il s’était retiré dans le Dauphiné, où il est mort.
147Flourens Pierre. Maureilhan 13/4/1794 - Montgeron 6/12/1867.
148Ancien élève de De Candolle. Médecin et biologiste français, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle. Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences et membre de l’Académie française.
149Il a prononcé l’éloge funèbre de De Candolle à l’Académie des sciences en sa séance publique du 19 décembre 1842, publié en 1857.
150Fries Elias-Magnus. Femsjö 15/8/1794 - Uppsala 8/2/1878.
151Botaniste et mycologue suédois, fondateur de la systématique des champignons. Père de la mycologie, il fut surnommé le « Linné des champignons ». Professeur de botanique à Uppsala.
152Gaertner Philipp-Gottfried. Hanau 29/10/1754 - Hanau 27/12/1825.
153Pharmacien et botaniste à Hanau.
154Auteur avec B. Meyer et J. Scherbius de la Flora der Wetterau.
155Gasc Jean-Pierre.
156Professeur des sciences physiques, officier de l’Université, membre de plusieurs sociétés savantes dont la Société linnéenne de Paris.
157Le mémoire cité par De Candolle ne sera publié qu’en 1823, sous le titre de : Mémoire sur l’influence de l’électricité dans la fécondation des plantes et des animaux et considérations rapides sur la prétendue génération spontanée. Paris, Impr. J. Tastu.
158Gérando Joseph Marie (baron de). Lyon 29/2/1772 - Paris 10/11/1842.
159Littérateur, juriste, philanthrope et philosophe. Nommé, en 1804, secrétaire général au ministère de l’Intérieur, il resta à ce poste pendant 17 ans.
160Guillemin Jean-Baptiste-Antoine. Pouilly-sur-Saône 20/1/1796 - Montpellier 15/1/1842.
161Ancien étudiant de De Candolle (1814), il devint, en 1820, conservateur de l’herbier et de la bibliothèque de B. Delessert. En 1834, il succéda à Ad. Brongniart comme aide-préparateur au Muséum d’Histoire Naturelle (chaire de botanique) de Paris.
162Gimbernat y Grassot Carlos de. Barcelone 19/9/1768 - Bagnères-de-Bigorre 12/10/1834.
163Géologue, chimiste balnéotechnique et naturaliste catalan qui étudia notamment les eaux minérales d’Aix-la- Chapelle et de Spa. Il résida à Strasbourg en 1813 et 1814 et se lia d’amitié avec le préfet A. Lezai-Marnésia. (HERMANN, 1819).
164Gmelin Carl Christian. Badenweiler 18/3/1762 - Karlsruhe 26/6/1837.
165Botaniste allemand, créateur du Jardin botanique de Karlsruhe au 18e siècle. Auteur, de 1806 à 1827, du Flora badensis alsatica.
166Gochnat Frédéric-Charles de. Strasbourg 26/2/1784 - Strasbourg 28/2/1816.
167Médecin (à la Garde civile de la Ville de Strasbourg, il occupait la fonction de chirurgien-chef du bataillon d’artillerie) et botaniste alsacien, élève de D. Villars à Strasbourg, il s’est beaucoup occupé du genre Hieracium.
168A la fin de ses études médicales à l’Université impériale de Strasbourg, en 1808, il soutint une thèse intitulée : Tentamen medico-botanicum de Plantis cichoraceis. Il confirma ainsi un penchant pour la botanique, qu’il cultivait déjà dans sa jeunesse et qu’il garda jusqu’à sa fin prématurée. Il avait également exploré la flore des Alpes.
169Grenus Jean-Samuel. Genève 1773 - 1828.
170Dit Grenus - Chalumeau fils par De Candolle.
171Fils de Jacques Grenus et de Catherine Chalumeau.
172Officier au service de Louis XVI en 1792, ensuite négociant à Genève.
173Haënen (écrit Haanen par De Candolle). [nom de famille assez commun à Maastricht].
174Pharmacien. Botaniste amateur et ami de P. Nyst à Maastricht, dont nous ne connaissons quasi rien, et ce n’est pas ce qu’en dit LEJEUNE, dans sa Flore des environs de Spa (1811, I : 7), qui nous en apprendra plus : « Je dois la connaissance de la majeure partie des plantes de la Campine et de la Meuse Inférieure à Mrs Haënen et Nyst, tous les deux de Maestricht ; le dernier surtout infatigable dans ses herborisations, a enrichi la Flore des environs de Spa d’une grande quantité d’espèces ». Dans sa Revue de la Flore de Spa (1824), LEJEUNE écrit, p. 222 : « J’avais décrit mon Bromus squarrosus sur un échantillon qui m’avait été envoyé de Maestricht en 1810 par feu mon ami Haenen, comme étant originaire des moissons des environs ».
175Hammer Frédéric-Louis. Neunstetten (Bavière) 11/9/ 1762 - Ingershof (Bavière) 2/9/1837.
176Professeur d’histoire naturelle à l’Ecole centrale de Colmar (1796-1801). Professeur d’histoire naturelle à la Faculté des sciences de Strasbourg.
177Botaniste et fondateur du Musée d’histoire naturelle de Strasbourg, il a sauvé en 1804, non sans mal, le cabinet d’histoire naturelle, les collections et la bibliothèque de son beau père, Jean Hermann. Il fut nommé conservateur, puis en 1818 directeur, en enrichissant les collections. Il entretint une nombreuse correspondance avec G. Cuvier.
178Il a publié, en 1802, un Catalogue des arbres recommandables pour être plantés le long des routes et dans les parcs publics.
179Hedwig Johann. Kronstadt (Roumanie) 8/10/1730 - Leipzig 18/2/1799.
180Médecin à Chemnitz et botaniste allemand. Professeur de botanique à Leipzig. Surnommé le « Père de la bryologie moderne ».
181Auteur de plusieurs publications sur les mousses. Il avait l’intention de publier son Species muscorum : la mort l’en empêcha. Ce travail, point de départ de la nomenclature des mousses, fut édité à Leipzig, en 1801, par C. F. Schwaegrichen (Leipzig 1775 - Leipzig 1853).
182Hedwig Romain-Adolphe. Chemnitz 1772 - Leipzig 1/7/1806.
183Fils du précédent. Médecin et professeur de botanique à Leipzig.
184Hermann Jean. Barr 31/12/1738 - Strasbourg 3/10/1800.
185Médecin et naturaliste. Beau-père de F. L. Hammer.
186Dès l’âge de 20 ans, il avait entrepris la rédaction d’un Flora alsatica, d’après le système Linnéen mais resté manuscrit. S’il n’a rien publié au sujet de ses observations relatives à la flore d’Alsace, il a cependant formé de bons élèves, qui plus tard se sont acquis un nom dans la botanique alsacienne : C.G. Nestler, J.B. Mougeot, H. Oberlin, P.F.Buchholz, S. de Schauenburg, F.C. Gochnat, etc.
187Collectionneur, « il fonda un herbier, qui existe encore au Musée d’histoire naturelle, où il est rongé par les mites. » (Kirschleger (1857), II : XLVIII) et laissa une riche bibliothèque (12.000 volumes).
188Hocquart Léopold. Mons 23/10/1760 - Ath 1/7/1818.
189Abbé et principal au Collège d’Ath. Botaniste. Auteur, en 1814, de la Flore de Jemmape.
190Correspondant et ami du docteur Lejeune. Il ne se priva pas d’une bouffonnerie douteuse à l’encontre de De Candolle en écrivant « De Canderolle ».
191Hoppe David-Henri. Vilsen (dans le Hanovre) 15/12/1760 - Ratisbonne 1/8/1846.
192Botaniste, entomologiste et chimiste. Apothicaire à Ratisbonne. Le « Nestor de la botanique allemande ». Fondateur et directeur de la Société royale botanique de Ratisbonne. Directeur du journal et membre fondateur, de : Flora oder Botanische Zeitung. Dont le premier numéro date du 7 janvier 1819. Il s’intéressa surtout aux Carex, en publiant : Cariologia germanica, ou Énumération des espèces de Carex indigènes en Allemagne. Leipsig, Hofmeister, 104 p.
193Hopsomer. † Wetteren ? entre 1810 et 1819.
194« A Wetteren, on voit les plantes et les arbres de l’Amérique septentrionale naturalisés, pour ainsi dire, dans un sol analogue à celui de leur patrie, par les soins de feu M. Hopsomer, qui conçut le dessein d’acclimater ces productions étrangères, en lisant les voyages de Kalm, et parce qu’il jugea que l’influence du ciel était à-peu-près la même dans quelques parties de l’Amérique du nord, que dans les Pays-Bas ». [BORY de ST.-VINCENT & al., 1819 : xxxvij].
195Jaubert Louis (comte de). Thionville 19/2/1764 - Metz 27/9/1823.
196Ecrivain français. Capitaine au régiment de Metz, ensuite bibliothécaire de la Ville de Metz, en 1804.
197Il rédigea de 1810 à 1819, le Journal de la Moselle.
198Jeanbon Saint-André André. Montauban 25/2/1749 - Mayence 10/12/1813.
199Baron d’Empire. Préfet du département du Mont - Tonnerre du 20/12/1801 au 10/12/1813. Mort du typhus, il est inhumé au cimetière principal de Mayence; curieusement l’inscription sur le monument porte : J. B. Baron de St André.
200Jussieu Antoine-Laurent de. Lyon 12/4/1748 - Paris 17/9/1836.
201Botaniste français. En 1770, il devient démonstrateur au Jardin du Roi, et en 1794 il est le créateur et directeur du nouveau Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. En 1804, il occupe la chaire de professeur de botanique à la Faculté de médecine de Paris. Auteur de nombreux travaux, il s’est fortement inspiré de ceux de Cuvier et de A.-P. De Candolle.
202Kerner Johann-Simon von. Kirchheim 25/2/1755 - Stuttgart 13/6/1830.
203Botaniste et artiste peintre allemand. Professeur de botanique à Stuttgart, il fut l’un des maîtres de G. Cuvier.
204Auteur, en 1786 de : Flora Stuttgardiensis, oder Verzeichniss der um Stuttgardt wildwachsenden Pflanzen, Stuttgardt, 8 + 402 p.
205Kirschleger Frédéric. Münter (Alsace) 6/1/1804 - Strasbourg 15/11/1869.
206Docteur en médecine et professeur de botanique à l’Académie de Strasbourg.
207Dans le deuxième volume de sa Flore d’Alsace et des contrées limitrophes (1857, p. XIII-C), il a introduit une Revue bibliographique et historique des travaux littéraires relatifs à la flore d’Alsace et des Vosges, depuis le 16e siècle jusqu’à nos jours, où nous avons largement puisé des renseignements biographiques concernant les botanistes alsaciens.
208Koch Wilhelm-Daniel-Joseph. Kusel 5/3/1771 - Erlangen 14/11/1849.
209Professeur de botanique à Erlangen, de 1824 à sa mort. En 1810, il habitait à Kaiserslautern.
210Il a notamment publié en 1814 (en collaboration avec J.B. Ziz, de Mayence) le Catalogus plantarum quas in ditione Florae Palatinatus legerum, in amicorum usum conscriptus. Phanerogamia. Moguntiae, 8 + 24 p., et de 1835 à 1837 le Synopsis Florae germanicae et helveticae.
211Lachenal Werner de. Bâle 28/10/1736 - Bâle 4/10/1800.
212Professeur d’anatomie et de botanique à Bâle en 1776.
213Ladoucette Jean-Charles-François. Baron. Metz 3/10/1772 - Paris 19/3/1848.
214Préfet des Hautes-Alpes en 1802, ensuite de la Roër du 19/3/1809 à 1814. Absent lors du passage de De Candolle à Aix-la-Chapelle les 15 et 16 septembre. Membre correspondant étranger de l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, élu le 8 mai 1835. Il a notamment publié : 1818. Notice biographique sur M. Villars, … professeur de botanique et doyen de la Faculté de médecine ; 1845. Notice sur M. le marquis de Lezai-Marnésia, ancien préfet.
215Lamarck Jean-Baptiste-Pierre-Antoine de Monet (chevalier de). Bazentin-le-Petit (Somme) - Paris 18/12/1829.
216Naturaliste français (botaniste et zoologiste). Membre de l’Académie des sciences (associé-botaniste). Retenons de lui qu’il fut l’auteur, en 1778, de la Flore française, ou descriptions succinctes de toutes les plantes qui croissent naturellement en France, revue et augmentée en 1815 par De Candolle.
217Lannes Jean, duc de Montebello. Lectoue (Gers) 11/4/1769 - Vienne 31/5/1809.
218Maréchal d’Empire, ministre plénipotentiaire.
219Blessé à Essling le 22/5/1809.
220Lebègue Louis.
221Avocat, juge au Tribunal de première instance. Membre fondateur (1809) de la Société royale d’Agriculture et de Botanique de Gand, il fut chargé de rédiger, en 1808, un projet de statuts pour cette société.
222Amateur distingué de plantes rares et difficiles à cultiver.
223Lejeune Alexandre-Louis-Simon. Verviers 23/12/1779 - Verviers 28/12/1858.
224Officier de santé, ensuite médecin, mandataire municipal de Verviers (29/4/1835- 27/10/1847) et surtout botaniste, le docteur Lejeune est passé à la postérité comme le « Père de la botanique belge ». Il avait été l’élève, à Paris, de A. P. De Candolle.
225Léman Dominique-Sébastian. Naples 1781 - Paris 16 février 1829.
226Botaniste à Paris. Membre de la Société philomatique de Paris, de la Société géologique de Londres, etc. Pendant la rédaction de la Flore française, il aida De Candolle à mettre de l’ordre dans ses collections. Il a notamment publié, en 1818 : Sur plusieurs espèces nouvelles de Rosiers des environs de Paris, et sur une nouvelle Méthode de décrire les espèces du genre Rosa. Journal de physique de chimie, d’histoire naturelle et des arts, LXXXVII : 358-367.
227Lestiboudois François Joseph. Lille 1759 - Lille 26/7/1815.
228Médecin et botaniste. Professeur d’histoire naturelle à l’École centrale du département du Nord à Lille (il avait hérité de la chaire de son père, Jean-Baptiste, décédé en 1804). Père de Thémistocle (1797-1876). Membre de la Société des Amateurs des Sciences et Arts de Lille en 1803. Il est l’auteur en 1781 de : Botanographie Belgique, ou Méthode pour connaître facilement toutes les plantes qui croissent naturellement, ou que l’on cultive communément dans les provinces septentrionales de la France. 1 vol. in-8°. Il en donna, en 1799, une nouvelle édition, en 4 vol.
229Levrault Laurent François Xavier. Strasbourg 10/8/1763 - Strasbourg 17/5/1821.
230Imprimeur et libraire à Strasbourg et Paris. Membre du conseil général du Bas-Rhin, adjoint au maire de Strasbourg, Inspecteur de l’Académie de Strasbourg.
231La production de cette maison, fondée en 1761 par son père François Georges (1722-1798), porta sur des publications touchant à l’art, à la science, à la géographie, etc.
232Lezay-Marnésia Adrien (marquis de). Château de Moutonne (Jura) 9/8/1769 - Strasbourg 9/10/1814.
233Préfet du Bas-Rhin de 1810 à 1814. Il se voua plus particulièrement à l’agriculture (culture du tabac et des arbres fruitiers) et à l’aménagement des voies de communication. Il fut surnommé le « préfet laboureur », car il fit établir des pépinières dans toutes les communes du département. Botaniste amateur et ami de Dominique Villars.
234Lors d’une tournée d’inspection à Landau avec le duc de Berry, entre Haguenau et Brumath, sa calèche versa dans le fossé et il fut mortellement blessé.
235Libert Marie-Anne. Malmedy 7/4/1782 - Malmedy 14/1/1865.
236Naturaliste, botaniste et philologue. Manifestant de bonne heure un goût prononcé pour la botanique, M.-A. Libert, amie de A.L.S. Lejeune, fut encouragée, par A. P. De Candolle lors de son voyage dans le département de l’Ourte, en août 1810, à en étudier les richesses cryptogamiques.
237Marie-Anne Libert connaissait parfaitement le wallon. Elle avait recopié tout le Dictionnaire wallon-françois de Malmedy (1793) d’Augustin François Villers (1748-1794) en l’enrichissant de termes botaniques inconnus à l’auteur, des noms populaires des plantes indigènes, de locutions usuelles et de mots rares. Ce manuscrit de 599 pages est actuellement « introuvable ». Elle a donc pu très facilement documenter De Candolle sur les noms wallons de plantes trouvées à Malmedy et environs. Il nous semble que, comme pour les noms de lieux ou de personnes, De Candolle ait transcrit phonétiquement les mots entendus. Tout en gardant la graphie originale et, dans la mesure du possible, nous y avons ajouté la concordance, en nous servant soit de la Flore des environs de Spa du docteur Lejeune, du Dictionnaire liégeois de J. Haust ou du travail de M. Dahmen, sur les noms wallons des plantes, le manuscrit du dictionnaire de Marie-Anne.
238Lichtervelde Joseph François (comte de). Gand 26/6/1772 - Gand 18/9/1840.
239Adjoint au maire de Gand, lors du passage de De Candolle dans cette ville, il s’est beaucoup occupé d’agriculture et a publié quelques ouvrages sur ce sujet. Il est aussi l’auteur d’un : Tableau de l’agriculture de l’Escaut, manuscrit adressé à A. P. De Candolle.
240« Après les révolutions de 1848, nous reçûmes un jour une lettre de M. Alphonse De Candolle, nous annonçant qu’il avait trouvé, dans la bibliothèque de son père, un tableau de l’agriculture de l’Escaut, par de Lichtervelde. C’est ce tableau que Pyrame De Candolle cite à la page 1504 (3e volume) de sa célèbre Physiologie des plantes, et d’où le grand botaniste avait extrait le tableau classique des assolements, qui a servi depuis de modèle à tous les ouvrages d’agriculture traitant de la même matière. Ce fait prouve que de Lichtervelde a, sans aucun doute, communiqué aux autorités plusieurs de ses travaux. Heureusement, le tableau de l’agriculture est tombé entre de bonnes mains qui, en en faisant usage, ont cité avec loyauté la source de ces lumières, alors nouvelles, et actuellement encore, dignes d’être louées et répandues. ». (Ch. MORREN, 1851b : X).
241Lindern Franz Balthazar von. Bouxwiller 1/3/1682 - Strasbourg 25/4/1755.
242Médecin praticien et botaniste (correspondant de Linné) qui publia la première Florule d’Alsace en 1728 : Tournefortius alsaticus cis et tram Rhebanus, sive opusculum botanicaum, ope cujus plantarum species etc. circa Argentoratum. Argentorati [= Strasbourg], Stein, 1 vol., 14 + 160 p., dans laquelle il énumère 920 espèces phanérogames, classées par époque de floraison, d’après J. P. de Tournefort. On y trouve la première description de Pyxidaria repens annua flosculis monopetalis unilabiatis [= Lindernia pyxidaria L., = Lindernia procumbens (Krocker) Borbás].
243Loiseleur - Deslongchamps Jean-Louis-Augustin. Dreux 24/3/1774 - Paris 8/5/1849.
244Botaniste et entomologiste français, il étudia particulièrement la flore de la France et les applications à la thérapeutique des plantes indigènes. Correspondant du docteur Lejeune (Mn ULg n° 2410).
245Macer Floridus. Onzième siècle.
246De Candolle parle certainement d’un poème botanique, ouvrage manuscrit d’un auteur anonyme mais souvent attribué à Odon, Evêque de Meung, qui le rédigea au onzième siècle et qui fut publié pour la première fois à Naples en 1477, décrivant 77 plantes et leurs propriétés médicinales : De Herbarum Virtutibus Aemilii Macri Veronensis elegantissima poesis, cum succincta admodum difficilium & obscurorum locorum.
247Mappus Marc. Strasbourg 27/3/1666 - Strasbourg 2/5/1736.
248Médecin praticien et botaniste.
249A l’âge de 22 ans, il suivit à Paris, les leçons de Tournefort ; il visita également Montpellier et fréquenta les cours de Magnol. Plus tard, il fit un voyage en Italie, à Pise, Florence et Rome, où il fréquenta Malpighi et Triumfetti. Il revint ensuite à Strasbourg. Il est l’auteur, en 1742, d’un ouvrage remarquable sur la flore d’Alsace au 18ème siècle : Historia plantarum alsaticarum, posthuma, opere et studio Joh. Christ. Ehrmann. Strasbourg, Dulsecker, XII + 364 p.
250Parmi d’autres remarques, Kirschleger (1857. Flore d’Alsace II, p. XXXV) nous dit : « Les espèces sont tantôt accompagnées de descriptions plus ou moins longues ; tantôt elles manquent complètement. Enfin ce qui dépare l’ouvrage, c’est l’admission d’espèces imaginaires ou fausses, par ex., Geum montanum pour Geum rivale, etc. ». Toutefois, Kirschleger reconnaît que des plantes non citées par les auteurs des 16ème et 17ème siècles se trouvent dans Mappus.
251Marquis Jean-Joseph. Saint-Mihiel 14/4/1747 - Saint-Mihiel 7/6/1822.
252Ancien préfet de la Meurthe, il a publié : Mémoire statistique du département de la Meurthe adressé au ministre de l’Intérieur d’après ses instructions. Paris, Imprimerie impériale, an XIII [1804-1805], 231 p. Ouvrage que De Candolle ne s’est pas procuré.
253Martersteck Johann-Clemens. Né à Bonn.
254Vicaire et botaniste allemand. Auteur, en 1792 de : Bönnischer Flora erster Theil, oder Verzeichniss aller hies wild und frei wachsensden Arzneipflanzen. Bonn, typ. Abshoven, 8 + 475 p.
255Medikus Friedrich-Casimir. Grambach 6/1/1736 - Mannheim 15/7/1808.
256Médecin et botaniste allemand. Conservateur du Jardin botanique de Mannheim.
257Auteur de : 1799-1801, – Beiträge zur Pflanzen-anatomie, Pflanzen-physiologie, und einer neuen Charakteristik der Bäume und Sträucher. Leipzig, 7 part. en 1 vol. Ouvrage vu par De Candolle chez Fréd. Gochnat.
258Membrède André-Charles. Maastricht 4/11/1778 - Aix-la-Chapelle 25/10/1831.
259Avocat, député du département de la Meuse-Inférieure, juge et président du Tribunal Criminel à Maastricht, ensuite vice-président de la Cour d’appel de Liége. Gouverneur (1826) de la province d’Anvers Cultivateur-botaniste à Maastricht . Il possédait, d’après Claude Sommé, un magnifique jardin à Albeeck près de Maastricht où il avait rassemblé, depuis 1795, un grand nombre de végétaux (surtout des arbres), à mesure qu’ils étaient introduits dans le nord de l’Europe, dont un Virgilia lutea Michx. [= Cladrastis lutea (Michx. f.) K. Koch, Fabaceae] de plus de onze mètres de hauteur, une collection de près de deux cents espèces ou variétés de roses, etc. Ce jardin était également équipé de serres et orangerie, où il cultivait une riche collection d’espèces exotiques.
260Meyer Bernhard. Hanau 24/8/1767 - près d’Offenbach 1/1/1836.
261Médecin, botaniste et ornithologue.
262Micoud d’Umons Charles-Emmanuel. Grenoble 15/10/1753 - Paris 17/12/1817.
263Préfet du département de l’Ourte depuis le 17 avril 1806 jusqu’au 18 janvier 1814, date où il quitte précipitamment Liège. Membre et président de la Société libre d’Émulation de Liége (1808).
264Le 20 août 1810, jour de son arrivée à Liège, A. P. De Candolle est accueilli par le préfet, ce dernier l’invitant à dîner à la préfecture (actuel Musée d’armes de Liége).
265Moricand Marie-Etienne dit Stéphano. Genève ?/11/1779 - Chougny (Genève) 26/6/1854.
266Commerçant, zoologiste et botaniste. Co-fondateur du Musée d’Histoire Naturelle de Genève. Membre fondateur et administrateur de la Société des naturalistes de Genève et du Musée Académique.
267Morren Charles. Gand 3/3/1807 - Liége 17/12/1858.
268Professeur aux universités de Gand, ensuite de Liége, il fut le créateur et directeur du deuxième jardin botanique de l’ULg, celui de la rue Louvrex, vers 1840. Outre de très nombreuses publications tant botaniques que horticoles, nous retiendrons surtout de lui qu’il mit au point le procédé de la fécondation artificielle de la vanille en 1836, avec obtention de fruits en 1837, dans les serres du premier jardin botanique, situé à l’époque autour des bâtiments de l’Université, place Cockerill.
269Vouant une grande admiration à A. P. De Candolle, il en fut le premier biographe, dès 1843.
270Mougeot Jean-Baptiste. Bruyères (Vosges) 25/9/1776 - Bruyères 5/12/1858.
271Médecin, botaniste et géologue. Père de la bryologie vosgienne.
272Il fut l’élève de Jean Herman à Strasbourg. Parmi ses publications, nous retiendrons : Stirpes cryptogamae vogeso-rhenanae, publication commencée avec son ami Nestler, et ses Considérations sur la végétation spontanée des Vosges. De Candolle le tenait en haute estime.
273Mussche Jean-Henri. Gand 20/6/1765 - Gand 24/12/1834.
274Jardinier en chef du Jardin botanique de l’Université de Gand. Membre de la Société royale d’Agriculture et de Botanique de Gand. En 1817, il publia son Hortus gandavensis … (cf. bibliographie).
275Necker Noël-Joseph. Lille 1729 - Mannheim 10/12/1793.
276Médecin et botaniste flamand qui fut reçu docteur à l’Université de Douai, il se consacra entièrement à l’étude des plantes. Botaniste de l’électeur palatin, historiographe du Palatinat, des duchés de Berg et de Juliers, agrégé honoraire au collège de médecine de Nancy. Membre de nombreuses sociétés savantes. Auteur d’un grand nombre d’ouvrages sur les sciences naturelles, dont une flore des Pays-Bas, disposée suivant le système de Linné, en 1768 : Deliciae gallo-Belgicae sylvestres seu Tractatus generalis plantarum gallo-belgicarum ad genera relatamea, cum differentiis, nominibus trivialibus, pharmaceuticis, locis natalibus proprietatibus, virtutibus, ex observatione, chimiae legibus, auctoribus praeclaris, cum animadversionibus secundum principiae Linnaeana. Strasbourg, 2 vol. in-12.
277Nélis Jean-Charles (chevalier de). Malines 27/10/1748 - Malines 7/2/1834.
278Conseiller à la cour de Malines. Amateur de jardins et d’arbres fruitiers. Pomologue, il a créé de nombreuses variétés de poires. Il s’occupa également d’électricité.
279Nestler Chrétien-Geoffroy. Strasbourg 1/3/1778 - Strasbourg 2/10/1832.
280Professeur de botanique à la Faculté de médecine de Strasbourg. Directeur du jardin botanique de 1817 à 1832, dont il publia le catalogue des plantes (750 genres et 2400 espèces). A Paris, il avait fréquenté les cours de L. Richard et de A.L. de Jussieu. Adjoint de D. Villars en 1813, il fut nommé pharmacien en chef des Hospices civils, en 1815. Il a été le maître en botanique de F. Kirschleger.
281Il était en correspondance suivie avec A. P. De Candolle.
282Nyst Pierre. Maastricht 18/1/1780 - Bruxelles 1/5/1846.
283Botaniste amateur, qui a exploré la région de Maastricht et fut le successeur de A. Dekin comme directeur du Jardin botanique de Bruxelles. Membre de l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, nommé le 15 décembre 1842.
284Nysten Pierre-Hubert. Liége 30/10/1771 - Paris 3/3/1818.
285Professeur à l’Ecole de médecine de Paris. Associé correspondant de la Société libre d’Émulation de Liége (1809). Ami de P. E. Dossin.
286Oberlin Henri-Gottfried. Strasbourg 11/5/1778 - Waldersbach 15/11/1817.
287Docteur en médecine, pasteur et enseignant. Fils du pasteur protestant Jean Frédéric Oberlin (1740-1826).
288Voir la bibliographie pour la publication sur le Ban de la roche acquise par De Candolle le 14 juillet.
289Orban Michel-Joseph. Heyd (Luxembourg) 12/9/1752 - Liège 12/11/1833.
290Négociant, industriel. Il vint s’établir à Liège, peu de temps avant la révolution de 1789, avec pour toute fortune, 11 louis qui à son décès se trouvaient convertis en autant de millions de francs. Il débuta dans la vie industrielle par l’introduction de la culture et de la fabrication de la chicorée à café, alors inconnue dans notre ville, au moment où la guerre coupe l’approvision-nement en café. Deux établissements, l’un à Liège, l’autre à Valenciennes, suffisaient à peine à la demande de ces produits, dont il approvisionnait l’empire français.
291Orban Henri-Joseph. Liège 30/9/1779 - Liège 5/12/1846.
292Fils du précédent.
293Industriel (usine à chicorée, charbonnages, etc.). Président de la Société libre d’Emulation, membre du Congrès national de 1830, etc. C’est probablement lui que rencontra De Candolle.
294Biographie : CAPITAINE F., 1858. – Essai biographique sur Henri Joseph Orban. Liége, J.-G. Carmanne, imprimeur, 28 p. [Michel Joseph Orban, p. 5].
295Parmentier Joseph. Enghien 8/11/1775 - Enghien 1/4/1852.
296Maire ensuite bourgmestre d’Enghien de 1800 à 1830, intendant de la famille d’Arenberg pour le domaine d’Enghien et célèbre collectionneur de plantes rares. C’est lui qui introduisit le vanillier au Jardin botanique d’Anvers, l’ayant lui-même reçu d’Angleterre. L’un de ses frères, Louis (1782 - 1847), rosiériste de grande renommée, créa plus de 800 cultivars de roses et un autre frère, André (1780-1830) fit une brillante carrière comme architecte-paysagiste à Brooklyn (U.S.A.).
297Passy Antoine-François. Garche 23/4/1792 - Gisors 8/10/1873.
298Géologue, homme politique et botaniste français. Membre fondateur de la Société Botanique de France (1854).
299Il passa une partie de sa jeunesse à Bruxelles, où il collabora à la Flora Bruxellensis de A. Dekin (1814). Il rentra ensuite dans sa patrie, où il occupa diverses fonctions politiques.
300Persoon Chrétien-Henri. Cap de Bonne-Espérance 1/2/1761 - Paris 16/11/1836.
301Né d’un père hollandais et d’une mère hottentote, il passa à Paris la plus grande partie de sa vie, plutôt misérable il est vrai. Un des créateurs de la systématique des champignons, il est reconnu comme « Père de la mycologie ».
302De la correspondance de R. Courtois avec le docteur Lejeune, nous retiendrons (20/10/1820) : « il [Henri Gaëde, professeur à l’ULg] a été rendre visite à Mr Persoon qu’il a trouvé dans une pauvreté extrême et ne vivant que de ses ouvrages ». Il lui a acheté une collection de cryptogames de tous les genres pour l’université ; (17/11/1821) : « Le pauvre Persoon va en augmentant de misère. Il a écrit dernièrement à M. Gaëde, en lui demandant s’il ne connaissait personne qui voulût lui acheter 600 espèces phanérogammes toutes de la Suisse pour 120 frs. … C’est triste de voir un homme aussi célèbre abandonné comme il l’est ; sans amis, sans parents, et surtout sans argent. ».
303Pictet - de Rochemont Charles. Genève 21/9/1755 - Genève 28/12/1824.
304Politicien, agronome et diplomate suisse. Négociateur du territoire du canton de Genève aux Congrès de Paris et de Vienne en 1814. Co-fondateur de la revue La Bibliothèque britannique, qui deviendra, en 1816, La Bibliothèque universelle. Pictet y tint la rubrique agricole de 1796 à 1815.
305Piers (de Gand)
306« Après le jardin de la ville vient celui de M. Piers de Gand, riche amateur, qui a réuni dans sa propriété de Laeken un si grand nombre de plantes et d’arbustes d’ornement, qu’on n’en pourrait retrouver les diverses espèces, si elles n’eussent été soigneusement distribuées par familles et par genres ». [BORY DE SAINT-VINCENT & al., 1819 : xxxvj].
307Pollich Johannis Adami. Kaiserslautern 1/1/1740 - Kaiserslautern 24/2/1780.
308Médecin, naturaliste et botaniste allemand. Auteur d’une flore du Palatinat : 1776-77. – Historia Plantarum in Palatinatu electorali sponte crescentium. 3 vol. Mannheim, C. F. Schwan (1 : XXXII + 459 p. ; 2 : 664 p. ; 3 : 320 p.).
309Ramond de Carbonnières Louis François Elisabeth (baron). Strasbourg 4/1/1755 - Paris 14/5/1827.
310Homme politique (Conseiller et secrétaire particulier du Cardinal de Rohan), géologue et botaniste. L’un des premiers explorateurs des Pyrénées.
311Ramoux Gilles Joseph Evrard. Liège 21/1/1750 - Glons 8/1/1826.
312Prêtre. Littérateur et musicien, auteur du « Valeureux liégeois ». Botaniste amateur et ami de Dossin. Ce dernier, dans sa correspondance avec De Candolle, parle d’une liste de noms wallons des plantes ; elle n’a pas été retrouvée à Genève. Dès 1802, Ramoux demandait la création d’un « jardin public des plantes » : sa proposition ne fut pas prise en compte et il faudra attendre la création de l’université de Liége, en 1817, pour voir se créer à Liège, un jardin botanique digne de ce nom. Il fut également sollicité, en 1806, par le préfet Desmousseaux pour la partie botanique du Mémoire statistique du département de l’Ourte.
313Rath Henriette. Genève 12/5/1773 - Genève 24/11/1856.
314Artiste peintre et portraitiste sur émaux qui assura la construction, entre 1824 et 1826, d’un musée à Genève.
315Amie de Madame Torras, belle-mère de De Candolle.
316Redouté Pierre Joseph. Saint-Hubert 10/7/1759 - Paris 19/6/1840.
317Peintre de fleurs de l’impératrice Joséphine et de la reine Amélie, botaniste. Certainement le plus célèbre des illustrateurs botanistes, il est surnommé le « Raphaël des fleurs ». Associé honoraire de la Société libre d’Émulation de Liége (1822).
318C’est à lui que l’on doit la découverte de Trientalis europaea, à Saint-Hubert, bien avant le docteur Lejeune.
319Il travailla en collaboration avec A.P. De Candolle, qui écrivit les textes de l’Histoire des Plantes Grasses (1799-1803), 168 pl. ; de l’Astragalogie (1801), 50 pl. et des Liliacées (1802-1808) 240 pl.
320Rive Auguste de la. Genève 9/10/1801 - Marseille 27/11/1873.
321Professeur de physique à l’Académie de Genève, il participa, entre autres, à certaines expériences d’André-Marie Ampère. Nous retiendrons de lui qu’il fut, avec Charles Morren, l’un des premiers biographes d’Augustin-Pyrame De Candolle.
322Rohde Michael. Brême 25/7/1782 - Brême 28/5/1812.
323Médecin et botaniste allemand.
324Roucel François. Durlach, duché de Bade en 1736 - Alost 8/10/1831.
325Officier de santé, botaniste. Auteur, en l’an XI (1803), de la : Flore du Nord de la France, ou description des plantes indigènes et celles cultivées dans les Département de la Lys, de l’Escaut, de la Dyle et des Deux-Nèthes, y compris les Plantes qui naissent dans les pays limitrophes de ces Départements. Paris, Veuve Richard, Libr., 2 vol., (1) XXXVI + 465p. ; (2) 548 p. Après la publication de sa Flore, Roucel avait continué à rassembler des matériaux pour en donner un supplément, mais son grand âge et des problèmes de santé ne lui permirent pas de continuer son œuvre. Dans une lettre adressée au docteur Lejeune (Mn ULg n° 2739), il écrivait le 10 août 1809: « je reviens au supplément dont j’ai fait mention cy dessus ; mon occupation et encore plus mon âge plus que septuagénaire m’empêche de m’en occuper facilement. Voulez vous vous en charger, Monsieur, je vous enverrai mes cayers, vous n’aurai qu’a ajouter les plantes de votre liste… ». Lejeune renonça à l’entreprise mais se contenta de rédiger sa Flore de Spa, comme un supplément à la Flore de Roucel.
326Rozin André. Gripswale, Poméranie suédoise vers 1752 - Sarrebourg 1/3/1829
327Officiellement son nom de famille est de Rosen.
328Médecin. Compatriote et disciple de Linné, les hasards d’une vie errante l’avaient conduit à Liège, en 1790, où il fut professeur de botanique à l’Ecole Centrale. Il publie, en 1791, un ouvrage descriptif de la flore liégeoise (première flore locale de notre pays), où il décrit 50 plantes dont une forme peu remarquable de l’Adoxa moschatellina, qu’il nomme Adoxa leodicea.
329Rozin partit ensuite s’établir à Bruxelles où il fut professeur de minéralogie, botanique et zoologie à l’Ecole centrale de la Dyle, professeur de physique et chimie, et dans celle de l’Escaut. Président de la Société de Médecine de Bruxelles, membre de la Société d’Histoire naturelle de Bruxelles, membre de la Société d’Emulation d’Anvers. Depuis 1801 jusqu’à la suppression des écoles centrales (1802), il faisait trois fois par semaine le voyage de Bruxelles à Gand, où il donnait un cours de botanique au jardin des plantes. A la suppression des écoles centrales, Rozin se retrouva sans emploi, et le 30 octobre 1803 il quitta sa demeure, emportant tous ses biens. En 1805, on le retrouve sous le nom « de Rozen » au collège de Phalsbourg (Moselle) où il enseigna les langues orientales, l’histoire naturelle et la physique expérimentale. En 1825, il s’installa à Sarrebourg (Moselle), où il est mort.
330Rudler François-Joseph. Guebwiller 9/9/1757 - Strasbourg 13/11/1837.
331Préfet (destitué) du Haut-Rhin, ensuite de la Charente. Avocat et notaire. Baron d’Empire.
332Saint-Hilaire Louis-Joseph-Vincent (comte de). Ribemont (Picardie) - Vienne 22/5/1809.
333Général et comte d’Empire.
334Salabert Pierre de (abbé). Albi (Tarn) 1735 - Munich 1807.
335Fils d’un boucher, il fut ordonné prêtre à Metz. Choisi d’abord comme précepteur, il fut ensuite professeur et confident du roi Maximilien Joseph de Bavière qui le nomma ministre des Affaires Etrangères et commandeur d’Essing (près de Ratisbonne). Il résida au château de Hombourg, avant de se faire construire le « Palais Salabert » à Munich. De Candolle visita le parc du château de Hombourg le 24 juillet.
336Salcette Joseph-Louis-Claude de la. Grenoble 29/12/1758 - Saint-Georges de Comiers 4/8/1832.
337Conseiller au parlement de Grenoble avant la révolution, plus tard (1800) préfet de la Creuse. Après 1815, il se retira de la vie politique. Grand amateur de botanique.
338Salm-Reifferscheidt-Dyck Joseph (prince de). Château de Dyck près Neuss 4/9/1773 - Nice 21/3/1861.
339Botaniste et artiste allemand. Comte puis prince (1816) de Salm-Dyck.
340Ami de Jussieu, de Redouté et de A. von Humbold, il s’intéressait particulièrement aux plantes succulentes.
341Il avait épousé la femme de lettres et poétesse française Constance de Théis. Nantes 7/9/1767 - Paris 13/4/1845.
342Schauenburg Sébastien de. Herrlisheim 1780 - Herrlisheim 4/7/1813.
343Botaniste alsacien, habitant Herrlisheim. Condisciple et ami de G. Nestler. Auteur en 1803 d’une flore du Haut-Rhin, restée manuscrite. Vue et lue par A.P. De Candolle, communiquée à G. Nestler, entrée ensuite en possession de F. Kirschleger, elle fait à présent partie des collections de la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (Ms. 0.623) : Recueil des plantes trouvées dans le département du Haut-Rhin par S. Schauenburg. Au verso du feuillet de garde antérieur, écrit de la main de Nestler : « S. Schaunbourg mourut le 14 juillet 1813, à la suite d’une chute qui lui fracassa le crâne ». Enlevé très tôt à la science, il a néanmoins beaucoup enrichi la connaissance de la flore du Haut-Rhin (environs de Colmar, Herrlisheim, etc.).
344Scherbius Johannes. Franckfort 11/6/1769 - Franckfort 8/11/1813.
345Botaniste allemand. Professeur de botanique à l’Académie de médecine et chirurgie de Frankfort-sur-Main.
346Auteur avec P. G. Gärtner (1754-1825) et B. Meyer (1767-1836) de : Oekonomische-technische Flora der Wetterau. 3 vol. (1799-1803).
347Schleicher Johann-Christoph. 1768-1834.
348Botaniste, naturaliste et linguiste suisse.
349Schöpflin Jean-Daniel. Sulz-château 24/9/1694 - Strasbourg 7/8/1771.
350Historien français, auteur de Alsatia illustrata, 1751-1761, Colmar, 2 vol.
351Schwerz Johan-Nepomuk von. Koblenz 11/6/1759 - Koblenz 11/12/1844.
352Agronome, directeur de l’institution agronomique de Hohenheim. Inspecteur général pour la culture des champs et de l’industrie à Coblence. Membre correspondant de l’Académie des sciences (section économie rurale) de l’Institut de France (28/4/1822).
353Il a notamment publié : 1807-1811. – Anleitung zur Kenntniß der belgischen Landwirthschaft. Halle, Hemmerde & Schwetschke.
354Seringe Nicolas-Charles. Longjumeau (près de Paris) 3/12/1776 - Lyon 29/12/1858.
355Botaniste français. Directeur du Jardin des plantes et professeur à la Faculté des Sciences de Lyon. Grand ami de A. P. De Candolle, il fournit à Charles Morren, de nombreux détails sur ce savant, pour la rédaction de sa biographie.
356Simonis Jean-François-Dieudonné dit Ywan. Verviers 6/1/1769 - Verviers 13/1/1829.
357Industriel. Membre du Conseil municipal de Verviers, adjoint au Maire, ensuite bourgmestre (1818-1827), membre du Conseil général du département de l’Ourte, etc.
358Sivard de Beaulieu Pierre. Valognes (Manche, Fr.) 1/9/1767 - Paris 26/3/1826.
359Administrateur-général des monnaies du 6 germinal an VIII (=27/3/1805) jusqu’à sa mort.
360Député de la Manche de 1818 à 1823. Il s’occupait beaucoup des travaux agricoles sur les propriétés qu’il possédait à Valognes et devint correspondant du Conseil d’agriculture près le Ministère de l’intérieur. Il est mort soudainement, d’une rupture du foie.
361Stoltz Jean-Chrétien. Strasbourg 27/3/1764 - Furdenheim 30/3/1828.
362Magister et pasteur. Professeur d’histoire naturelle au gymnase de Strasbourg. Ancien élève de Jean Hermann.
363Il a publié en 1802 : Flore des Plantes qui croissent dans les départements du Haut et Bas-Rhin, formés par la ci-devant Alsace. Strasbourg, Levrault, 8, VIII, 62 p.
364Thomassin Louis François. Imling (Meurthe-et-Moselle, Fr.) vers 1768 - Liège 29/6/1825.
365Chef de division à la préfecture de l’Ourte. Professeur au Grand collège de Liége et à l’Ecole centrale.
366Auteur, dès 1806, du Mémoire statistique du département de l’Ourte.
367Richard Courtois, dans une lettre adressée au docteur Lejeune le 1er juillet 1825, nous dit :
368« Vous avez appris peut être le funeste accident arrivé avant-hier ici, Thomassin que j’avais vu la veille, que j’avais trouvé comme à son ordinaire, causant de sciences et faisant des projets avec moi, s’est précipité volontairement par une fenêtre de l’hôtel du gouvernement où il travaillait ; il a laissé un billet renfermant ses dernières dispositions, et où il se dit victime de machinations … on l’a enterré avec peu de pompe. C’est une grande perte pour la Province, pour les sciences, et pour moi, il me disait encore la veille qu’il voudrait bien vous voir ».
369Biographie : BERGMANS P., 1930-32. - Thomassin (Louis-François). Biographie Nationale XXV: 108-109 ; FROMENT A. 1968. Louis-François Thomassin (1806). Hautes Fagnes 34 (4) :171-180.
370Thuillier Jean-Louis. Creil 22/4/1757 - Paris 18/12/1822.
371Botaniste français, grand récolteur de plantes, il accompagne souvent A. L. de Jussieu (1748-1836) dans ses herborisations. Il est l’auteur, en 1790, de la Flore des environs de Paris, ou Distribution méthodique des plantes qui y croissent … Paris, Vve. Desaint, 359 p.
372Torras Pierre. Turin 15/2/1757 - Paris 17/6/1824.
373Banquier à Paris. Epoux de Anne-Jeanne-Louise Gardelle (1763-1827).
374Beaux-parents de A. P. De Candolle.
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