MethIS MethIS -  Volume 3 - 2010: Etendues de la réflexivité 

Autoréférence et (non-)réflexivité, ou comment Georges Fourest n’a pas écrit l’un de ses livres

Laurent Robert
Haute École de la Communauté française en Hainaut

Résumé

Dans Le Géranium ovipare (1935), ultime recueil d’une œuvre poétique résolument marquée par la dérision, Georges Fourest multiplie les signes d’autoréférence. Il n’a de cesse en effet d’y manifester sa présence, que ce soit par la signature d’un poème, par des allusions diverses à son œuvre antérieure ou par la mise en scène d’un double du poète devenu personnage, en des saynètes drolatiques ou mélancoliques. De tels jeux autoréférentiels ne paraissent cependant pas déboucher sur l’expression d’une poétique. Ils contribueraient plutôt à l’élaboration d’une « posture » de poète — selon le sens donné à ce terme par Jérôme Meizoz (2007 : 15-32). Aussi la réflexivité dans Le Géranium ovipare ne se dessine-t-elle qu’indirectement, par la confrontation des fonctions respectives que jouent les autoréférences fourestiennes et les nombreuses références aux littérateurs et à la littérature qui émaillent le recueil.

1Cet article n’est disponible qu’au format .pdf (voir document annexe ci-dessous).

Om dit artikel te citeren:

Laurent Robert, «Autoréférence et (non-)réflexivité, ou comment Georges Fourest n’a pas écrit l’un de ses livres», MethIS [En ligne], Volume 3 - 2010: Etendues de la réflexivité, 143-158 URL : https://popups.uliege.be/2030-1456/index.php?id=341.