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Océane Mest & Pauline Duret

Le Préhistomuseum : deviens l’Homo Sapiens de ta tribu !

(Numéro 1 — Carnets de visite)
Compte-rendu
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Introduction

1À partir d'une visite personnelle du Préhistomuseum de Ramioul et de divers témoignages de visiteurs, les étudiants en muséologie ont produit une vidéo de présentation du musée, dans le but de la présenter aux collègues étudiants de l’Université de Montréal, au Québec.1 Cette vidéo a servi de base pour illustrer cet article. Celui-ci a ensuite été enrichi grâce aux divers ouvrages concernant le Préhistomuseum. Il a pour but de le présenter et de donner une vision globale des différentes activités présentes et également d’exposer notre regard, en tant que futures muséologues, concernant les différentes approches et thématiques insufflées par le Préhistomuseum.

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3Le Préhistomuseum a pour vocation d’être bien plus qu’un musée ordinaire. Le musée ainsi que toutes les infrastructures attenantes offrent une expérience singulière à chaque visiteur : vivre la préhistoire. En effet, cette institution possède une raison d’être lui permettant de garder, tout au long de ses activités, une même ligne directrice. « Le Préhistomuseum existe pour donner l’opportunité à chacun de vivre l’expérience de notre humanité par une rencontre originale et décalée avec la Préhistoire et l’archéologie. » (Le Préhistomuseum s. d. B). Avec cette vision, le Préhistomuseum souhaite entreprendre de nouvelles animations, tant instructives que ludiques, tout en honorant l’ambition de servir tant aux visiteurs qu’au patrimoine.

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5Le Préhistomuseum est un Muséoparc. Il abrite non seulement le musée, mais aussi un terrain de 30 hectares à la disposition des visiteurs. De nombreuses activités y sont proposées telles que la chasse (au tir à l’arc ou à la sagaie), la visite de la grotte de Ramioul, l’atelier du feu (technique par percussion), etc.

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7Une vingtaine d’années furent nécessaires à la petite structure créée par Les Chercheurs de la Wallonie afin d’évoluer du Préhistosite au Préhistomuseum que nous connaissons aujourd’hui. Les changements sont synonymes de renouvellement et d’audace qui ne devraient pas s’arrêter de sitôt.

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Un peu d’histoire

9L’histoire du Préhistomuseum débute avec la découverte de la grotte de Ramioul en 1907 par Les Chercheurs de la Wallonie. Lors de campagne de fouilles, les archéologues ont découvert différents niveaux d’occupations de 70 000  2300 ACN : soit du moustérien à la fin de néolithique. Les traces incluent également des vestiges de l’Aurignacien produit par homo sapiens. On a retrouvé une sépulture avec des restes de six enfants enterrés 2300 avant J.-C., des restes animaux (mammouth, rhinocéros laineux…), des outils provenant des industries paléolithiques (objets taillés par les homos néanderthalis et les homos sapiens), etc. Ces chercheurs ont un rêve : cette découverte ne peut rester dans l’ombre. Elle doit s’inscrire dans un musée  où les enfants des écoles peuvent apprendre notre passé. Un musée voit donc le jour.

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11Dès 1990, le projet de tourisme s’inscrit dans le redéploiement économique de la région liégeoise et en 1994, cette petite institution muséale est remplacée par le Préhistosite de Ramioul où le visiteur peut, à travers la visite de la grotte, du musée, des expositions temporaires et des activités, bénéficier l’expérience de l’homme préhistorique. Fernand Collin, le premier employé et actuel directeur du Préhistomuseum, est à l’origine de la collaboration avec la commune de Flémalle qui créa le Préhistosite de Ramioul. À ce stade, le musée accueille  40 000 visiteurs par ans et emploie une quarantaine de personnes.

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13En 2012, ce musée devient trop petit par rapport aux nombres de visiteurs et un nouveau projet va bientôt voir le jour : le Préhistomuseum. Les travaux durent trois ans.

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Du Préhistosite au Préhistomuseum

15Les infrastructures construites tout au long de l’évolution du Préhistosite devenaient de plus en plus hétérogènes et étroites par rapport au bon fonctionnement de l’institution et aux attentes des visiteurs. Un nouveau projet est donc né en collaboration avec l’atelier d’architecture AIUD de Gil Honoré pour créer « […] différentes constructions dans le paysage, sur un terre-plein existant, afin de souligner le profil naturel de la vallée » (Architectura s. d.).2

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17À cet effet, deux bâtiments principaux sont créés : le Foyer et le Conservatoire. Le premier propose les services de l’Archéobistrot dont les restaurations sont inspirées de la nourriture et des habitudes alimentaires des hommes préhistoriques. Le bâtiment présence un espace aéré et lumineux grâce aux grandes surfaces vitrées. Le second possède, contrairement au Foyer, très peu de vitres sauf à certains éléments clés : l’entrée principale du bâtiment ainsi que l’accueil et l’accès au village des expériences. Les façades du bâtiment sont construites en acier afin de créer les meilleures conditions possibles pour assurer la conservation et l’exposition des collections. Afin de s’intégrer au mieux dans la vallée, l’architecte a créé une brisure dans le bloc constituant le bâtiment permettant la création d’une allée dont le but est de diriger les visiteurs vers l’entrée principale. À l’intérieur du Conservatoire, le visiteur peut observer les salles de l’exposition temporaire et longue durée ainsi que les locaux du Centre de Conservation d’Études et de Documentation archéologie (CCED). Il est amené à visualiser les réserves ainsi que les différents locaux où sont conservés et étudiés les collections du Préhistomuseum.

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19Diverses activités sont réparties sur tout le site et indiquées à l’aide de grande lettre rouge.

  • En A, nous trouvons l’indication du Conservatoire où se situe l’exposition temporaire et permanente ainsi que l’accueil et la boutique.

  • En B le village des expériences où le visiteur peut participer à l’atelier du feu et la création d’un animal totem en argile.3

  • En C le parcours de tir à l’arc ou à la sagaie.

  • En D, l’atelier sapiens créateur, le prêt du matériel ainsi que des reconstitutions (maison des fermiers, transport et l’érection de dolmens et menhirs).4

  • En E, le labyrinthe de l’évolution où le visiteur, en fonction de ses choix, peut devenir un singe ou une des différentes évolutions de l’homo.

  • En F, le sentier pieds nus où le visiteur peut se balader sans ses chaussures sur un circuit construit au préalable (pierres de différentes tailles, copeaux de bois, argiles …), la reconstitution d’une enceinte Michelsberg d’Espierres et la ferme présentant des animaux se rapprochant le plus de ceux domestiqués durant la préhistoire.

  • En G, la grotte.

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21Le Préhistomuseum s’organise pour rassembler les visiteurs et favoriser le contact avec les archéologues et passionnés. Tout au long de leur visite et grâce aux diverses animations, les visiteurs sont amenés à découvrir une similitude cognitive et intellectuelle entre l’homme actuel et les hommes préhistoriques. Une réalité s’impose : nous sommes tous des homos sapiens.  Il s’agit d’une des intentionnalités de l’institution : faire du visiteur un CRACS (Citoyens Réactifs Acteurs Curieux Solidaire) et la médiation mise en place permet de faire ce rapprochement entre les questions sociétales actuelles et différentes activités et expériences culturelles à vivre et à partager sur le site.

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Deviens un homme préhistorique

23Le Préhistomuseum propose à ses visiteurs de devenir acteur de leur visite en tant qu’homme préhistorique au travers des diverses activités et de découvrir l’extraordinaire aventure d’homo sapiens. Il met en avant l’expérience humaine à travers sa raison d’être.

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25Aujourd’hui, le visiteur et son entourage se transforment en une famille préhistorique, appelée des tribus. Pour amorcer la transformation en tant que tribu, il leur est demandé de donner un nom à celle-ci. Le nom sera directement écrit sur une étiquette qui nous suivra durant toutes les activités et expériences pour nous transformer en tribu préhistorique.5 Cette tribu peut ensuite voyager à sa guise dans tout le site afin d’y réaliser toutes les activités qu’elle souhaite : la chasse, l’atelier feu, le travail de la terre, la visite de la grotte, etc.

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27Cette expérience individuelle du Préhistomuseum met en avant un esprit convivial et une découverte par la pratique. Ainsi, une expérience à plusieurs est plus profitable et agréable qu’une visite solitaire du site. C’est ce que nous, apprenti muséologue avons expérimenté, mais c’est également ce qui ressort du témoignage des familles (Berckmans, Mest et alii 2021).

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29Les visites en groupes, tant scolaires que les groupes anniversaires et jeunesses possèdent une petite particularité en comparaison à la visite individuelle/familiale, elles sont accompagnées et totalement scénarisées par les animateurs afin de les plonger directement au cœur des activités et entrer dans la peau durant une journée des hommes préhistoriques. Les animations s’étalent sur une journée ou une demi-journée et  elles s’articulent autour de la grotte de Ramioul où tout a commencé.

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31Pour les groupes anniversaires, deux formules sont disponibles : « Ma tribu préhistorique » pour les enfants de 5 à 7 ans et « Sur la piste de la collection perdue » pour les enfants de 8 à 12 ans.

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33Toutes ces activités sont scénarisées : la première animation pour fêter un anniversaire, « Ma tribu préhistorique », fait remonter dans le temps la tribu des enfants afin de vivre une journée comme un chasseur-cueilleur. Plusieurs ateliers rythment cet incroyable voyage : la fabrication d’un collier porte bonheur, la chasse à la sagaie et au propulseur sur de nombreux animaux de la steppe ainsi que le modelage d’un animal totem. À la fin de chacune des activités, l’enfant reçoit en récompense une trace en ocre sur son visage et termine avec un grimage préhistorique lorsque l’anniversaire est terminé. La seconde,  « Sur la piste de la collection perdue », propose aux enfants de partir à la recherche d’objets de la collection à travers des énigmes et diverses activités. Les enfants découvrent une lettre d’un des premiers archéologues de la grotte de Ramioul qui explique avoir caché une partie de la collection du Préhistomuseum, car des personnes mal intentionnées voulaient la dérober ! Mais, sa mémoire lui faisant défaut, il a oublié où il avait caché ces objets ! Les enfants vont donc parcourir tout le Préhistomuseum afin d’aider à les récupérer.

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35Concernant les groupes jeunesse, le scénario présente quelques différences, mais la plupart des activités sont identiques. Les plus petits, à partir de 5 ans, participent à « En route petits mammouths » et les plus grands à partir de 10 ans et plus, à « Expédition Cro Magnon ».

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37Pour les enfants de 5 ans, la première débute dans la grotte où ils sont directement intégrés dans son atmosphère et y découvrent, au moyen d’un jeu de questions/réponses, les animaux vivants durant l’époque glaciaire. Juste avant d’y sortir, au moyen d’un rhombe,6 les enfants sont transformés en petits mammouths et vont pouvoir se plonger dans différentes activités préhistoriques comme la chasse (comment étaient-ils chassés ?), l’atelier feu, le parcours pieds nus (comme se déplaçaient-ils ?) et le travail de la terre afin de créer l’animal qu’ils ont été durant toute une journée.

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39Pour les plus âges, « Expédition Cro Magnon » met en scène la compétition entre plusieurs tribus. Dès leur arrivée, l’animateur leur explique que pour le rassemblement saisonnier des chasseurs-cueilleurs au Préhistomuseum, chaque tribu va entrer en compétition afin d’obtenir le titre de la tribu de l’année. Pour parvenir à effectuer toutes les activités, ils devront utiliser leurs sens et collaborer ! Tout d’abord, un jeu de l’oie géant prend place. Chaque tribu doit répondre à des questions sur la Préhistoire, ses modes de vie liés à la nature et au climat environnants. Les membres des différentes tribus devront donc travailler en collaboration et s’entraider s’ils veulent pouvoir gagner cette première activité. Ensuite, chaque tribu est invitée dans la forêt ou bien dans la steppe afin de déterminer laquelle possède le meilleur chasseur. Leur dernier challenge portera sur la tribu réalisant le plus rapidement possible un feu.7 À la fin de ces activités, l’animateur pourra décider, en fonction des points attribués, quelle tribu a gagné. Enfin, un atelier créatif (création d’un collier porte-bonheur, d’un animal totem en argile …) et un parcours à pieds nus sont proposés aux tribus afin de les rassembler et de les unifier après la matinée de compétition.

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Le musée à travers notre regard

41Quand on observe le Préhistomuseum, l’une des premières choses qui nous interpellent est la distance prise avec le musée traditionnel. La vie d’Homo sapiens est illustrée par l’expérience plus que par les vestiges comme en témoigne la proportion d’espace alloué aux collections et aux ateliers. Loin de la pédagogie traditionnelle, les enfants appréhendent même les activités comme des attractions.

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43Cette mentalité empruntée au concept de pop-philosophie8 donne la pop-archéologie qui se définit par l’accessibilité du patrimoine à tous. C’est une idée qui se traduit par l’apprentissage par le geste et une illustration des recherches à travers le CCED dont les parois vitrées montrent ce qui s’y passe.

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45Ce qui est pour nous très enrichissant c’est la volonté du musée de coconstruire, d’innover et d’expérimenter avec le visiteur. Cette évolution est conduite par la raison d’être évoqué précédemment. Cette notion est le plus souvent relative au champ des entreprises pour mener leurs actions marketing et leurs fonctionnements de manière générale. De la même manière, la raison d’être du Préhistomuseum sert de guide et de mantra à la gestion de l’institution (Chaumier & Colin 2017). Apporte-moi ton trésor est une activité qui a été organisée par le musée qui invitait les enfants à venir avec leur jouet. L’objectif était de leur faire comprendre la chaîne opératoire du musée (simulation inventaire, conservation préventive, emballage …) pour expliquer le travail que le musée réalise à travers une mise en situation.

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47En définitive, le Préhistomuseum est le fruit d’idées et de concepts novateurs pour le champ des musées. Dès la création du Préhistosite, Fernand Collin mettait en avant un apprentissage par le geste. Cette originalité dans le message est conduite par la raison d’être qui place le visiteur et son expérience au centre. À partir de ce constat, tout l’ADN du musée s’en trouve transformé. La participation se fait en profondeur et pas uniquement de manière superficielle.

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Bibliographie

Ouvrage

Hubart Jean-Marie, 1970 : La grotte de Ramioul : notice explicative à l'usage des visiteurs, Liège, Les Chercheurs de la Wallonie.

 

Périodique

Collin Fernand & Wéra Marie, 2012 : « Le Musée-Médiateur du Préhistosite de Ramioul au Préhistomuseum reformulation d’un projet muséal à Flémalle (Liège, Belgique) »,  Treballs d’Arqueologia, n° 19, p. 69-80.

 

Chaumier Serge & Colin Fernand, 2017 : « De la pédagogie du geste et de la pop-archéologie : interview avec Fernand Colin », La Lettre de l’OCIM, n° 170, p. 32-34. Disponible sur : https://journals.openedition.org/ocim/1765 (consulté le 3 juillet 2021).

 

Web

Architectura, s. d. : « Le Préhistomuseum : architecture, histoire et paysage (atelier d'architecture AIUD) ». Disponible sur : https://architectura.be/fr/dossiers/musees/13233/le-prehistomuseum-architecture-histoire-et-paysage-atelier-darchitecture-aiud (consulté le 3 juillet 2021).

 

Le Préhistomuseum, s. d. A : « Le musée ». Disponible sur : https://www.prehisto.museum/fr/le-prehistomuseum/le-musee (consulté le 3 juillet 2021).

 

Le Préhistomuseum, s. d. B : « Le projet ». Disponible sur : https://www.prehisto.museum/fr/le-prehistomuseum/le-projet (consulté le 3 juillet 2021).

 

WalEurope, s. d. : « Préhistosite de Ramioul ». Disponible sur : http://europe.wallonie.be/node/71 (consulté le 3 juillet 2021).

 

Vidéo

Berckmans Claire, Mest Océane et alii, 2021 : Le Préhistomuseum à Ramioul, Belgique [vidéo en ligne]. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=b15vbaE3o4Y (consulté le 3 juillet 2021).

Notes

1 Fernand Collin, directeur du Préhistomuseum, y est interviewé. Le cadrage et le montage de la vidéo ont été réalisés par Claire Berckmans, étudiante à l'Université de Liège, actuellement en Master 2 Histoire de l'art et archéologie, finalité muséologie (année académique 2021-2022). - Berckmans Claire, Mest Océane et alii, 2021 : Le Préhistomuseum à Ramioul, Belgique [vidéo en ligne]. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=b15vbaE3o4Y (consulté le 3 juillet 2021).

2 Tous ces changements et la politique de médiations sont également orientés grâce à la raison d’être du Préhistomuseum.

3 Dans cet atelier, le visiteur apprend à produire une braise au moyen d’un silex et d’une pyrite sur un tapis de sciure d’amadou. Lorsque la braise atteint une taille suffisante, l’animateur l’utilise comme combustible à déposer au centre d’un nid de paille afin de créer un feu.

4 Ces activités sont disponibles à cet emplacement seulement durant les vacances d’été. Le reste de l’année, elles sont disponibles au village des expériences.

5 Elle nous permet de réaliser les activités en toute sécurité. À l’entrée de chaque atelier, le visiteur doit accrocher son étiquette. S’il n’y a plus de place pour la sienne, il suffit d’attendre qu’un emplacement se libère ou bien se diriger vers une autre animation.

6 Il s’agit d’un instrument à vent se servant du frottement de l'air ambiant pour produire un son.

7 L’animateur montre une première fois les différentes étapes de la confection d’un feu. Ensuite, les enfants doivent être les plus rapides pour en créer un.

8 « Développer un raisonnement philosophique à partir d’objet du quotidien ». - Chaumier & Colin 2017, n. p.

Pour citer cet article

Océane Mest & Pauline Duret, «Le Préhistomuseum : deviens l’Homo Sapiens de ta tribu !», Les Cahiers de Muséologie [En ligne], Numéro 1, Carnets de visite, 151-158 URL : https://popups.uliege.be/2406-7202/index.php?id=881.

A propos de : Océane Mest

Diplômée d’un master complémentaire en muséologie à l’Université de Liège, Océane Mest a débuté son bachelier en Histoire de l’art et archéologie à l’Université de Liège. Elle a ensuite continué sa formation à l’Université de Liège en effectuant un master en Histoire de l’art et archéologie, orientation archéométrie. Travaillant actuellement en tant qu’étudiante au Préhistomuseum, elle souhaite mettre en avant les spécificités ainsi que l’expérience du visiteur.

A propos de : Pauline Duret

À la suite d’un bachelier en histoire de l’art à l’université de Namur, Pauline Duret poursuit son parcours par un master en muséologie à l’Université de Liège. Ce cursus lui a notamment permis de participer à l’organisation des Webinaires « Tour de Babel ». Par sa formation, elle souhaite mettre en avant la participation et l’expérience du visiteur.