Résumé

L’Est du RD Congo est chamboulé par plusieurs conflits armés trop peu médiatisés mais, constituant un des drames les plus meurtriers au monde, depuis la deuxième Guerre mondiale. Les populations les plus vulnérables subissent de lourdes conséquences relevant de la pénurie totale d'infrastructures de soins de santé et la violence dégradante de l’espèce humaine. Il va sans dire que les femmes sont les plus prises dans ce tourbillon de violence. Dans le contexte où l’autorité de l’État semble s’être tue, un nouveau leadership dynamique et éthique, devrait être pensé pour faire émerger et maintenir dans la région un climat pacifique pour chacun et tous. Un tel processus se fonderait sur le succès historique de gestion probante des palabres, adaptable au contexte contemporain. S’épaulant sur des structures neutres et ressources fiables telles, les acteurs crédibles de la santé et ceux de la société civile, ce processus devrait de prime abord réhabiliter les femmes, ces victimes innocentes afin de leur donner la capacité (empowerment) d’apporter leur contribution dans ce nouveau processus. Au moyen de la recherche action participative, une équipe interdisciplinaire, devrait entreprendre la sociométrie et faire émerger ses retombées positives, sous forme d’un sociogramme dynamique, à la place publique faisant ainsi progressivement contre-point aux contre-valeurs destructeurs. Une large diffusion des retombées de ces recherches, incluant l’envahissement de la place publique, devrait être entreprise sur le plan, local, régional, national et international.

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