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Exposer une pensée en mouvement. Notes pour un projet d’exposition Un philosophe au travail. Paul Michel Foucault, Professeur au Collège de France (1970-1984)

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Comment exposer le travail d’un philosophe ? À partir du cas de Michel Foucault, Philippe Artières propose un protocole d’exposition : disposer sur une table les divers éléments qui constituent les archives de la pensée en train de se faire (manuscrit du cours de Foucault au Collège de France, mais aussi fiches de lecture, coupures de presse, livres contemporains, etc.). Le protocole impose l’exposition de photocopies uniquement (aucun original), manipulables par les visiteurs, et autorise l’ajout de nouveaux documents par tout un chacun, de sorte que le corpus puisse évoluer le temps de l’exposition. En favorisant le mouvement d’archives désacralisées, le dispositif vise à saisir cette pensée, et à expérimenter de nouveaux liens entre les éléments exposés.
Abstract
How can a philosopher’s work be exhibited? Using the case of Michel Foucault, Philippe Artières proposes a specific protocol: displaying on a table the various elements that make up the archives of thought in progress (Foucault’s lecture manuscripts at Collège de France, reading notes, press clippings, contemporary books, etc.). The protocol requires only photocopies (no originals), which visitors are free to handle. It also allows anyone to add new documents, so the corpus can evolve throughout the exhibition. By encouraging the circulation of desacralized archives, the setup seeks to capture this thought and experiment with new connections between the displayed elements.
Table of content
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2Les expositions sur des penseurs sont rares. En effet, exposer le travail intellectuel est des plus complexes tant il est peu spectaculaire, contrairement aux écrivain·e·s et leurs manuscrits, aux architectes et leurs plans et maquettes. Rarement le cinéma n’a non plus consacré de biopics à des philosophes (à l’exception d’Hannah Arendt1), leur préférant des écrivain·e·s (Truman Capote, Françoise Sagan, Virginia Woolf…) ou des artistes (Van Gogh, Bonnard, Dali…).
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4Pourtant des institutions muséales ont tenté régulièrement depuis vingt ans au moins cette expérience. Ce fut le cas au Centre Pompidou avec l’exposition R/B. Roland Barthes2, à la Bibliothèque nationale François Mitterrand avec Guy Debord. Un art de la guerre3 ou plus récemment au Centre Pompidou-Metz avec Lacan, l’exposition4. Il est arrivé aussi que l’on confie à certains penseurs le commissariat d’exposition, forme d’autoportraits discret ; ce fut le cas pour Virilio et son Ce qui arrive à la fondation Cartier (2003)5 ; il faut citer également Bruno Latour qui fut le commissaire d’une série d’expositions dont, une trilogie au ZKM à Karlsruhe, en Allemagne Iconoclash (2002) suivie de Making Things Public (2005), puis a Reset Modernity ! (2016)6.
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6S’agissant de Michel Foucault, plusieurs expositions ont été présentées. Le collectif Maurice Florence avait tenté de travailler à partir du fameux texte de Foucault publié dans Les Cahiers du Chemin en 1977, « La vie des hommes infâmes », en mêlant des archives de Michel Foucault et des documents et œuvres d’arts contemporains, pour proposer des Archives de l’infamie7. Pour l’anniversaire des vingt ans, avec Daniel Defert, compagnon du philosophe, nous avions travaillé avec Thomas Hirschhorn dans le cadre d’un hommage du Festival d’automne de Paris. L’artiste suisse avait ainsi initié « 24H Foucault » au Palais de Tokyo à Paris lors de la Nuit blanche, les 2 et 3 octobre 20048. L’œuvre de Hirschhorn se déployait dans l’ensemble du rez-de-chaussée du musée, dans un immense labyrinthe de cartons, métaphore du « cerveau de MF » ; elle invitait les visiteuses et visiteurs à accéder aux archives audio-visuelles, à une bibliothèque foucaldienne photocopiable, à des documents divers, à des conférences toute la nuit de 24 personnalités mais aussi à un bar, ou encore à un faux « Foucault shop ». Mais, il faut bien reconnaître qu’exposer la philosophie est une expérience rare.
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Figure 1. Martine Franck, Michel Foucault dans son appartement 285 rue de Vaugirard, Paris (15e), 1978 © Martine Franck / Magnum Photos.
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Exposer un « trésor national »
9Il s’agit avec ce nouveau projet Un philosophe au travail. Paul Michel Foucault, Professeur au Collège de France (1970-1984) de s’intéresser non plus à un texte « chef d’œuvre » ni à l’actualité de sa pensée mais d’essayer de saisir par une exposition le travail intellectuel dans sa matérialité mais aussi sa temporalité. Ce projet d’exposition est ainsi très ambitieux (raison pour laquelle il est peu probable qu’il soit réalisé) car il tente aussi de s’affranchir de l’exposition comme lieu de monstration d’objet « authentique » et de se libérer aussi d’une série de contraintes – de coût de transport, de surveillance, etc. En n’exposant que des photocopies, il s’agit aussi de recentrer le regard sur les agencements des archives, de documents, d’images, d’objets que sur la « scénographie ». Une carte postale plutôt qu’un tableau, une photocopie noir et blanc plutôt qu’une page d’archives, etc. Il s’agit aussi de pouvoir, au fur et mesure de l’exposition et à date régulière, faire évoluer l’exposition suivant une chronologie précise. Le projet est aussi de « jouer avec la marchandisation et la sacralisation dont le philosophe a fait l’objet ces 30 dernières années, à son insu et contre ses volontés inscrites dans son testament, jusqu’à devenir "trésor national" »9. Plusieurs contraintes doivent donc être respectées :
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Aucune des pièces présentées ne doivent être sécurisées (ni vitre, ni mise à distance) donc aucune des archives utilisées n’est authentique ; il s’agit uniquement de reproductions des documents originaux, de livres et de périodiques disponibles aujourd’hui à l’achat ;
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L’exposition peut voyager à un coût réduit et sans la présence du commissaire, ni autorisation douanière ;
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L’exposition ne doit pas avoir un coût de plus de 2 000 euros ;
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L’exposition doit résulter d’un travail collectif préparatoire (archiviste, philosophe, artiste, historien·ne, et le plus inclusif possible).
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Exposer une pensée en mouvement
12Pour répondre à ces contraintes et circonscrire l’objet de l’exposition, la pensée de Michel Foucault (MF par la suite), et sa problématique, celle du travail d’un intellectuel mondialisé au cours des années 1970-1980, plusieurs choix ont été faits :
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L’exposition est centrée sur la période 1970-1984, soit la carrière de MF au Collège de France. Elle suit la chronologie, de la table de travail de L’Ordre du discours (1970) jusqu’à celle de son dernier cours Le Courage de la vérité (1984).
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L’exposition est celle de la table de travail de MF à un instant T, le jour d’un enseignement au Collège de France. La mise en espace des pièces se limite donc à un plateau de bois rond, conforme dans ses dimensions à celui de MF dans son appartement, 285 rue de Vaugirard (Paris, 15e) et photographié par Martine Franck en 1978 (figure 1).
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L’exposition est progressive. Elle se déplie suivant l’ordre chronologique des cours pendant 12 semaines ; tous les mercredis avec de nouvelles pièces.
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L’exposition est cumulative mais certains dossiers d’une semaine sur l’autre peuvent disparaître (et pour certains réapparaître) en fonction de l’intérêt du philosophe. C’est le cas de micro-dossiers tels celui de Pierre Rivière ou des lettres de cachet de La Vie des hommes infâmes. C’est aussi le cas des fiches de lectures propres à la préparation de chaque cours.
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L’exposition n’est pas une reconstitution réaliste ; elle est une projection du travail de MF. On peut néanmoins introduire des instruments d’écriture ou des éléments de contexte (presse).
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Les archives exposées sont à la fois sonores, autographes, imprimées, photographiques et vidéos. Elles sont majoritairement issues des collections du Collège de France, de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine et de la BNF. Certaines archives pourront avoir été produites par MF avant son entrée au Collège en 1970.
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L’exposition est centrée sur l’enseignement mais fait une place aussi aux autres modalités d’interventions contemporaines de MF (livres, conférences, déclarations publiques, signatures de pétitions).
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L’exposition se double d’une exposition en ligne sur le site du Collège (cette exposition virtuelle conserve la mémoire des étapes précédentes).
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La table de travail de Michel Foucault
15La table de travail est un objet de fascination et pourtant un objet assez commun pour les « travailleurs de l’écrit ». Certaines sont célèbres : on connait la description par Georges Pérec de sa table de travail et l’inventaire des objets qui y sont présents :
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« Il y a beaucoup d’objets sur ma table de travail. Le plus ancien est sans doute mon stylo ; le plus récent est un petit cendrier rond que j’ai acheté la semaine dernière ; il est en céramique blanche et son décor représente le monument aux martyrs de Beyrouth (de la guerre de 14, je suppose, pas encore de celle qui est en train d’éclater). [...] Une lampe, un coffret à cigarettes, un soliflore, un pyrophore, une boîte de carton qui contient des petites fiches multicolores, un grand encrier de carton bouilli à incrustations d’écaille, un porte-crayons en verre, plusieurs pierres, trois boîtes en bois tourné, un réveil, un calendrier à poussoir, un bloc de plomb, une grande boîte à cigares (vide de cigares, mais pleine de petits objets), une spirale d’acier dans laquelle on peut glisser des lettres en attente, un manche de poignard en pierre polie… un verre plein de crayons, une petite boîte en bois doré (rien ne semble plus simple que de dresser une liste, en fait c’est beaucoup plus compliqué que ça n’en a l’air). »10
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18D’autres comme Jacques Derrida ont même décrit l’ensemble des « actes d’écriture » définies par Béatrice Fraenkel ; « pour vous donner une image du grand névrosé de la scène d’écriture que je suis, dit Derrida […] j’écris un long texte, qui traîne longtemps sans être imprimé, je ne quitte jamais ma maison, car on m’a cambriolé, on m’a volé mes ordinateurs, je ne quitte jamais la maison sans avoir multiplié le texte en question en un, deux, trois, quatre... il y a au moins dix exemplaires, que je laisse en différents endroits parce qu’il y a aussi les risques d’incendie, de cambriolage. Et j’ai là dans ma serviette l’essentiel de ce qui est en cours, pas de la réserve générale. Ce qui est en attente, c’est dans ma serviette. »11 L’exposition entend donner à voir une série de moments des inscriptions de MF mais aussi des matériaux mobilisés alors.
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20Pour ne pas rendre l’exposition incompréhensible et exclure des non-initiés à la pensée de MF, on a choisi de nous limiter à six leçons sur l’ensemble des 14 années d’enseignement au Collège de France (indiquées en gras dans la liste ci-dessous) :
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Leçon inaugurale : L’Ordre du discours, 2 décembre 1970, Gallimard, 1971.
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1970-1971 : Leçons sur la volonté de savoir, Paris, Gallimard, 2011.
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1971-1972 : Théories et Institutions pénales, Paris, Seuil, 2015.
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1972-1973 : La société punitive, Paris, Gallimard, 2013.
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1973-1974 : Le Pouvoir psychiatrique, Paris, Gallimard, 2003.
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1974-1975 : Les Anormaux, Paris, Gallimard, 1999.
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1975-1976 : « Il faut défendre la société », Paris, Gallimard, 1997.
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1977-1978 : Sécurité, territoire, population, Paris, Gallimard, 2004.
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1978-1979 : Naissance de la biopolitique, Paris, Gallimard, 2004.
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1979-1980 : Du gouvernement des vivants, Paris, Seuil, 2012.
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1980-1981 : Subjectivité et vérité, Paris, Seuil, 2014.
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1981-1982 : L’Herméneutique du sujet, Paris, Gallimard, 2001.
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1982-1983 : Le Gouvernement de soi et des autres I, Paris, Gallimard, 2008.
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1983-1984 : Le Gouvernement de soi et des autres II : Le Courage de la vérité, Paris, Gallimard, 2009.
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La table de travail de MF le matin du 19 janvier 1972
23Les éléments qui seront exposés pourront être manipulés par les visiteuses et visiteurs. Il s’agit en effet de privilégier un rapport individuel au travail de MF – deux chaises pourront être disposées autour de la table. Un plan de la table sera disponible (figure 2). Il comprendra au verso un ensemble d’informations de contexte :
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Quelques livres parus en 1971
Raymond Aron : De la condition historique du sociologue. Leçon inaugurale au CdF
Simon Leys : Les Habits neufs du président Mao. Chronique de la Révolution culturelle
Maria-Antonietta Macciocchi : De la Chine
Jean-Paul Sartre : L’idiot de la famille : Gustave Flaubert de 1821 à 1857
Paul Veyne : Comment on écrit l’histoire. Essai d’épistémologie
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Éléments de contexte politique et culturel en janvier 1972
Espagne : De violents incidents se sont produits lundi 17 janvier à l’université de Madrid. Les étudiants, qui s’étaient mis en grève, ont manifesté dans la rue contre le renvoi de quatre mille élèves de la faculté de médecine. De nombreux heurts les ont opposés à la police. Il y a eu des blessés de part et d’autre. Une centaine de manifestants ont été arrêtés. Le dialogue paraît pour le moment rompu entre les étudiants en colère et le régime.
Vietnam : Sous la pression de la société civile américaine, Richard Nixon annonce en janvier 1972, une nouvelle réduction des effectifs américains qui passent à 69 000 hommes au 1er mai, alors que 550 000 soldats étaient présents sur le sol vietnamien en 1969.
France : Les socialistes sont toujours divisés sur l’union de la gauche ; Jean-Paul Sartre est inculpé de diffamation sur plainte de M. Marcellin, ministre de l’Intérieur ; sortie du film Un frisson dans la nuit de Clint Eastwood ; à Boulogne-Billancourt le 19 janvier 1972, le Théâtre du Soleil présente une courte pièce de 4 mn devant les usines Renault, titrée Qui vole en œuf va en prison, qui vole un bœuf va au Palais Bourbon.
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Éléments biographiques concernant Michel Foucault en janvier 1972
Michel Foucault a été élu professeur du Collège de France sur la chaire Histoire des systèmes de pensée en avril 1970. Il a publié en 1971 sa leçon inaugurale L’Ordre du discours, prononcée le 2 décembre 1970.
Il consacre son cours de 1971-1972 aux Théories et institutions pénales. Sa leçon du 19 janvier porte sur la révolte des Nu-pieds (Normandie 1639), sous Louis XIII. Le séminaire collectif qui suit la leçon a pour objet le cas Pierre Rivière, parricide normand, ayant tué sa mère, sa sœur et son frère le 3 juin 1835 et qui écrivit ses mémoires.
Foucault vit au 285 rue de Vaugirard à Paris avec son compagnon Daniel Defert qui milite à la Gauche Prolétarienne, organisation maoïste, dirigé par Alain Geismar et qui a été dissoute par le ministre de l’Intérieur, Marcellin et dont plusieurs des militant·es sont emprisonné·es. Sartre, Beauvoir et beaucoup d’intellectuel·les sont engagé·es aux côtés de ces militant·es et de leur journal La Cause du peuple, interdit.
Foucault est très engagé, avec Defert, en ce mois de janvier dans le Groupe informations prisons (GIP) qu’il a fondé en février 1971 avec Jean-Marie Domenach et Pierre Vidal-Naquet – dont les premières productions (Intolérable. Enquête dans 20 prisons) ont été publiées à l’été 1971. Depuis décembre 1971, des révoltes ont éclatées dans plusieurs prisons françaises, protestant notamment contre les conditions de détention et la suppression des « colis de Noël » par René Pléven, ministre de la Justice.
Le 17 janvier 1972 : MF prend part à la manifestation du GIP de soutien aux mutins de la prison Charles III de Nancy, place Vendôme, devant la Chancellerie. Il fait lecture des revendications des prisonniers de Melun (cf. presse dont La Cause du peuple). Le 18 janvier, l’affaire Jean-Pierre Thévenin, du nom de ce jeune homme de 24 ans décédé le 15 décembre 1968 dans une cellule du commissariat de Chambéry, a eu un nouveau développement : la chambre d’accusation de Lyon examine la décision de non-lieu annulée par la Cour de cassation ; la Gauche Prolétarienne et MF sont très mobilisés.
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Figure 2. Premières pièces sur la table (liste provisoire).
[1] Affaire Jean-Pierre Thévenin, coupure de presse, L’Humanité, « Chambéry : la cellule où était Jean-Pierre a été modifiée après sa mort suspecte », 18 décembre 1969. [2] Groupe information Prisons, Secours Rouge, La Cause du Peuple/J’accuse, n° spécial, « Les prisonniers insurgés… » 19 janvier 1972. [3] Le Monde, 19 janvier 1972. [4] Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire, Paris, Seuil, 1971. [5] Annales d’hygiène publique … 1836, p. 129. [6] Première page du manuscrit de Pierre Rivière (AD du Calvados). [7] Archives de Michel Foucault, fiches de lecture, Boris Porchnev, Les soulèvements populaires en France de 1623 à 1648, [1930 en russe, traduit en français en 1963].
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Conclusion
30Cette proposition d’exposition peut sembler relever d’une forme d’illustration au premier degré du travail du philosophe ; on reconstitue en effet la table de travail pour donner à voir les différentes opérations de la recherche (lecture, collecte de sources, prises de note, …) ; la table est le miroir d’une série d’actes de pensée. Mais étant sur protocole, elle permet aussi des formes d’expérimentation d’hypothèses différentes : en faisant varier la place des documents, la proximité des uns par rapport aux autres, ainsi que leur visibilité, on peut tester des associations que la consultation des dossiers d’archives et de documentation ne permettait pas. Ici nous faisons l’hypothèse d’un lien entre la révolte des Nu-pieds qui est le thème du cours de Foucault et les mutineries des détenus en 1972 ; une autre hypothèse aurait pu être celle de sa lecture d’un certain nombre d’historiens ou du travail sur le cas Pierre Rivière.
31La forme de l’exposition ici proposée permet aussi un travail collectif ; chaque visiteuse et visiteur pouvant intervenir dans l’agencement des pièces – on pourrait même ajouter que dans le protocole, iel puisse ajouter un document qui n’est pas déjà sur table pour augmenter encore la dimension collective de cette exposition.
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Date de réception : 10 avril 2025.
Date de publication : 10 décembre 2025.
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Bibliographie
ARTIÈRES Philippe, « Les archives Foucault, une histoire (presque) exemplaire », dans PÉGUIGNOT Stéphane et POTIN Yan (dir.), Les conflits d’archives, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2022, p. 161-170. Disponible sur https://books.openedition.org/pur/162539 (consulté le 30 avril 2025).
PEREC Georges, Penser/Classer, Paris, Hachette, 1985.
DERRIDA Jacques et FERRER Daniel, « Entre le corps écrivant et l’écriture... », Genesis (Manuscrits-Recherche-Invention), n° 17, 2001, p. 59-72. Disponible sur https://www.persee.fr/doc/item_1167-5101_2001_num_17_1_1196 (consulté le 4 juin 2025).
Notes
1 Hannah Arendt, film franco-allemand coécrit et réalisé par Margarethe von Trotta (2012).
2 Exposition présentée au Centre Pompidou, Galerie 2, du 27 novembre 2002 au 10 mars 2003, sous la direction de Marianne Alphant et Nathalie Léger.
3 Exposition présentée à la Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand, du 27 mars au 13 juillet 2013, commissariat d’Emmanuel Guy.
4 Exposition présentée au Centre Pompidou-Metz, du 31 décembre 2023 au 27 mai 2024, commissariat de Bernard Marcadé et Marie-Laure Bernadac.
5 Exposition présentée à la Fondation Cartier, du 29 novembre 2002 au 30 mars 2003.
6 Cette dernière en collaboration avec Martin Guinard-Terrin, Christophe Leclercq et Donato Ricci.
7 Exposition Archives de l’infamie. Michel Foucault, présentée à la Bibliothèque municipale de Lyon, la Part-Dieu, du 14 mai au 28 août 2009.
8 Archives disponibles en ligne : https://www.thomashirschhorn.com/24h-foucault/ (consulté le 30 avril 2025).
9 Sur ce point, nous nous permettons de renvoyer à notre article en ligne ARTIÈRES Philippe, « Les archives Foucault, une histoire (presque) exemplaire », dans PÉGUIGNOT Stéphane et POTIN Yan (dir.), Les conflits d’archives, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2022, p. 161-170 (lien en bibliographie).
10 PEREC Georges, Penser/Classer, Paris, Hachette, 1985, p. 17.
11 DERRIDA Jacques et FERRER Daniel, « Entre le corps écrivant et l’écriture... », Genesis (Manuscrits-Recherche-Invention), n° 17, 2001, p. 59-72.

