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Approche méthodologique pour la délimitation des espaces de liberté des rivières du massif ardennais
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Version PDF originaleRésumé
Dans les schémas départementaux d’aménagement et de gestion des cours d’eau (France), le concept d’espace de liberté des cours d’eau, introduit en 1991, attribue à la rivière un espace de mobilité propre, de manière à restaurer la dynamique naturelle d’érosion des berges. Une partie de la méthodologie proposée repose sur l’utilisation de documents cartographiques anciens en vue de déterminer les espaces de divagation historique des cours d’eau. Cette démarche a été appliquée à différentes rivières du massif ardennais (Ourthe, Amblève, Semois, Rulles). Les espaces de mobilité obtenus pour ces rivières étant assez réduits, il a été nécessaire de prendre en considération les erreurs liées à la correction géométrique et au géoréférencement des différents documents utilisés. L’utilisation des microscories, rejets de l’ancienne industrie du fer, en tant que marqueur stratigraphique, nous a permis de tester, sur plusieurs rivières, les vitesses d’érosion latérale obtenues par la méthode cartographique. En conclusion, la méthode cartographique entraîne une nette surestimation des vitesses d’érosion latérale et des espaces de mobilité des cours d’eau dans leur plaine alluviale.
Abstract
The concept of space of freedom, introduced in 1991, refers to a space for the river in order to restore the natural dynamic of erosion of the banks. Part of the methodology uses ancient maps in order to delimit the area of historical shifting of the river. This approach has been used for different rivers in the Ardennes massif (Ourthe, Ambleve, Semois, Rulles). Spaces of mobility achieved for these rivers are rather limited and it was necessary to take into account imprecisions linked to geometric correction and the georeferencing of the different documents. The turning of the material thrown out from the old iron manufactures (slag, micro-slag) as a stratigraphic stamper allows us to test the values of the velocity of lateral erosion obtained thanks to the cartographic method. In conclusion, the approach using historical maps leads to a clear over-estimate of the rates of lateral erosion and of the mobility spaces of the rivers in their alluvial plain.
Pour citer cet article
A propos de : Jean Philippe SNIJDERS
Laboratoire d’Hydrographie et de Géomorphologie fluviatile
Département de Géographie
Université de Liège
Allée du 6 août, 2
B- 4000 Sart Tilman, Liège
A propos de : Éric Hallot
Laboratoire d’Hydrographie et de Géomorphologie fluviatile
Département de Géographie
Université de Liège
Allée du 6 août, 2
B- 4000 Sart Tilman, Liège
A propos de : Geoffrey HOUBRECHTS
Laboratoire d’Hydrographie et de Géomorphologie fluviatile
Département de Géographie
Université de Liège
Allée du 6 août, 2
B- 4000 Sart Tilman, Liège
A propos de : François PETIT
Laboratoire d’Hydrographie et de Géomorphologie fluviatile
Département de Géographie
Université de Liège
Allée du 6 août, 2
B- 4000 Sart Tilman, Liège