- Startpagina tijdschrift
- 22-23 (1986-1987/1) - Varia
- Les transports en suspension de la Meuse, l'Ourthe et la Hoegne
Weergave(s): 189 (3 ULiège)
Download(s): 238 (7 ULiège)
Les transports en suspension de la Meuse, l'Ourthe et la Hoegne
Documenten bij dit artikel
Version PDF originaleRésumé
RESUME. - Des échantillons d'eau ont été prélevés dans la Meuse à Liège, dans l'Ourthe à Liège et à Esneux et dans la Hoëgne à Theux, principalement au moment des crues. A partir de ces échantillons, la charge en suspension de chacune de ces rivières a été mesurée par filtration et les matières recueillies sur les filtres ont été analysées pour déterminer l'importance des matières organiques. Des droites de régression unissant le débit et d'une part la charge en suspension, et d'autre part la quantité de matières organiques ont été calculées. Ces relations varient systématiquement en fonction de l'importance des cours d'eau. La comparaison entre les données que nous avons recueillies et celles qui avaient été publiées pour la Meuse à Liège par W. Spring et E. Prost en 1883 montre que la charge en suspension transportée par le fleuve à Liège a probablement triplé depuis un siècle. Cet accroissement résulte principalement de l'endiguement du fleuve qui a supprimé tout débordement, et donc toute sédimentation dans la plaine alluviale à l'aval de Namur.
Abstract
ABSTRACT. - Samples of water were collected mainly during floods from the Meuse and the Ourthe rivers at Liège, the Ourthe river at Esneux and from the Hoëgne river at Theux. The concentration of suspended matter was determined by filtration, while the organic matter was measured in the sediments deposited on the filters. Regression lines were obtained for the relationship between discharge and bath the suspended matter and the organic matter contents for each location. They were found to vary systematically with the size of the river. Comparison of the results with those obtained from the river Meuse at Liège by W. Spring and E. Prost (1883) suggests the amount of suspended matter appears to have tripled in one century. This is ascribed to the elimination of flooding of the alluvial plain by man made levees.